Mas Amiel, Maury Vintage Réserve 2002

servi en fin de repas chez un ami ce w-e :

robe sombre,violine, tres dense , a peine evoluée

nez puissant de cerise noire, de mûres confiturées, beaucoup d'épices, notes de torréfaction

bouche charnue, puissante dans le meme registre, tres expressive, , les tanins sont fondus et soyeux, mais le vin reste ample et la longueur est superbe avec quelques notes de fruits secs.

pour moi ce vin est à maturité et réussit à combiner force et finesse.

ce fut un regal en compagnie de roquefort et de figues fraiches, mais le vin était encore meilleur au bout d'une heure et bu seul.

Cordialement,

david

Mas Amiel, Notre Terre 2003

Un joli nez, dans la bouche peu de matière et une finale correcte mais un peu asséchante, pour finir un vin qui même s'il n'est pas désagréable est sans émotion(dans ce millésime en tout cas).

Cdlt Guillaume.

Bu ce week end un Maury blanc 2007 du Mas Amiel. Nez sur le miel et l'ananas, belle fraicheur en bouche mais avec un manque de velours (une pointe d'acidité qui dérange quand même) et peu de longueur.

Je pense qu'en Maury blanc, on a moyen de trouver meilleur au même prix (Mas Karolina par exemple)

le mas amiel, tout simplement divin
jai decouvert le domaine avec le notre terre trouver aussi a monoprix come je lai remarqué avec les autres msg, un vin du sud come on les aime, fruité, épicé
je les ai ensuite retrouver a un salon des vigneron independant et suis restée un long moment au stand ou jai pu decouvrir toute leur gamme
personnellement jadore les maury et donc ce domaine
jai craqué pour le maury 1969 un delice cependant pas encore abordable pour moi (70euros au stand)
je me suis cependant laisser tenté par les vintage blanc, alexandrie et vintage privilège mon preferé
100% grenache passerillés des notes de chocolat, prunes, fruits murs avec un coté confiture
c mon peché mignon et jen salive rien que d'en parler

jespere avoir l'occasion d'aller visiter le domaine et d'en apprendre un plus....

Mas Amiel, Maury vintage 1998

Un grand plaisir pour ce vin, premier millésime de l'ère Decelle au Mas, donc encore avec l'empreinte ancienne et avant la multiplication des cuvées et microcuvées de luxe qui ont bien endommagé la qualité de cette cuvée-ci.
Le bouchon (agglo !) est imbibé entièrement, mais pas de trace d'usure et pas de coulure : le niveau est excellent.
Dépôt important au fond, et qu'il convient de carafer ce vin comme un grand Porto.
Les points communs ne s'arrêtent pas là : belle robe encore très jeune, sans brun. Des arômes intenses de framboise et de mûre : un ravissement.
La bouche a perdu toute brutalité des Maury jeunes et virils, ce n'est que du plaisir soyeux, du fruit éclatant et pur, un équilibre somptueux. Magnifique vin.
Le vin doit encore pouvoir vieillir longtemps, mais je conseille à ceux qui veulent poursuivre l'expérience de changer le bouchon qui n'ira pas beaucoup plus loin.
Si en vin jeune, les différences avec un Vintage de Porto sont nettes, le vieillissement, avec sa patine, donne des résultats bluffants.

J'ai dégusté hier soir, en famille, le Vintage 1999 et le commentaire de Jérôme sur le 98 pourrait lui convenir presque mot pour mot.
Le nez est effectivement très expressif, confiture de fruits. La framboise et la mûre ont été évoquées.
La bouche est une gourmandise, très riche, on a vraiment l'impression de croquer du fruit.
Très bel accord avec un gâteau au chocolat sur un croustillant au caramel.
Le bouchon était nickel (et pas en agglo,il me semble, mais j'avoue ne pas vraiment y avoir prêté attention)

Didier

Mas Amiel, Maury Vintage 2004

100% Grenache noir, élevé 10 mois en cuves ouillées

Belle robe grasse, larmes marquées sur la paroi du verre.
Joli nez gourmand sur les fruits à l'alcool et le chocolat amer.
On retrouve en bouche les arômes du nez, le vin est très doux dès l'attaque, finale savoureuse, longueur moyenne.

Joli vin bien travaillé.
On a toutefois un peu l'impression d'un service minimum, par rapport à la cuvée Charles Dupuy (que je n'ai toutefois pas dégustée dans ce millésime).

Accord intéressant avec du Roquefort.

Mas Amiel - Vintage blanc 2007
Maury blanc à base de grenache gris.
Un vin d'une très grande délicatesse, une merveille de précision. Une superbe bouteille qui possède une bouche rectiligne, précise, ciselée d'agrumes et de minéralité, sans oublier cette très belle finale qui signe les vins rares. A découvrir absolument. Un grand coup de cœur.

Comme je viens de faire un CR comparatif entre la cuvée Quetton 2005 du Domaine de l' Engarran et le Notre Terre 2006 du Mas Amiel, intégrant une amorce de réflexion sur des questions pouvant interesser les LPViens, je met mon post sur les deux domaines.
Merci de vos commentaires et éclairages.

Cuvée Quetton Saint- Georges 2005, dégustée hier soir chez des amis, en compagnie d' un Mas Amiel, cuvée Notre Terre 2006.
le Quetton:
Au départ, je redoutais le pire: bouteille achetée au domaine il ya quelques mois, conservée depuis dans une soupente sous un escalier+canicule+14° d' alcool, servie bien trop chaude ????
Le nez et la bouche apparaissent bien fermés, les aromes grillés vanillés donnent de la rondeur, adoucissent les tanins bien présents, mais le fruit reste muet, l' impression alcooleuse domine, transformant cette syrah( 70%), complétée de grenache, en monolithe pas trés accueillant.

Le délicieux couscous qui mijote se rebiffe et prie Super Wine Copter, votre serviteur habitant à deux pas, d' aller chercher ses carafes et ses glaçons.Je m' exécute en songeant que le Mas Amiel, conservée dans les memes conditions et ouverte au meme moment, m' a déja raconté des son premier nez, une histoire de fruits rouges, de réglisse,de garrigue, tapissant joyeusement le fond de mon palais malgré ses 14,5 ° !
Aprés carafage et rafraichissage à 16°, le Quetton consent à devenir tout juste aimable, esquissant un sourire de cassis légérement déformé par un pli d' amertume en fond de bouche. Progressivement, le vin trouve son équilibre, avec cet alcool persistant qui, au final, me fatigue un peu.

Une impression que j' avais eu précédemment avec des cuvées Quetton 2001 achetées au Salon des V indépendants. Rien à reprocher à l' équilibre, au fruit bien mur,mais l' impression alcooleuse domine et gache un peu mon plaisir. Je suis bien plus séduit par leur cuvée Grenache Majeur, dégustée quelques jours avant, moins ambitieuse, me semble t' il, mais plus sur le fruit, pleine de fraicheur, délicieuse !
L' autre cuvée haut de gamme en blanc, Adelys, achetée au Salon avec le Quetton, dans mon souvenir est assez gouteuse, s' accorde bien avec la cuisine méridionale , mais manque un peu de fraicheur et fatigue un peu par son coté alcooleux.

Paradoxalement, le Notre Terre 2006 du Mas Amiel que j' achète régulièrement et qui me semblait jusqu' alors un peu raide dans sa jeunesse, revèle dés l' ouverture, malgré ses 14,5°, une belle bouche de fruits rouges écrasés ( framboise, mure, liqueur de cassis ?) évoluant tout au long de la soirée vers la cerise à l' eau de vie. Le degré d' alcool est bien présent mais ne parasite pas l' équilibre, mieux intégré à l' ensemble.

Une comparaison intéressante suggérant paradoxalement que l' impression alcooleuse, dans son sens le plus lourdingue, n' est pas toujours proportionelle au degré d' alcool.Les vins du Mas Jullien, du Clos Marie, de Thierry Navarre, de Jean Baptiste Sénat, parmi bien d' autres, se baladent entre 13,5° et 15 ° et conservent par leur fruit, leur fraicheur, leur équilibre, une séduction irrésistible à mon gout.

Il me semble que la question deja posée sur LPV ne se réduit pas à savoir quel est le degré limite à partir duquel le vin n' est plus un vin, mais à identifier, pour moi qui techniquement parlant suis un néophyte, , comment le degré d' alcool parvient il à se faire oublier tout en restant bien présent ( presque un Koan zen !! ), à sa place d' élément essentiel de la structure, ne tirant pas à lui toute la couverture ??

Partisans du fruit, de la fraicheur, de l' équilibre absolu....ou de l' alcool qui ruine la tete, à vos plumes !!!!

Mas Amiel, Le Plaisir 2006 (Cotes du Roussillon, 100% grenache)

Le nez est très fruit noir, à l'ouverture sur le cassis qui va laisser place à de la cerise... La bouche est fraiche, suave, je dirais même gourmande.
Un vin, comme son nom l'indique : plaisir, bien fait, qui passe un bon moment sans prétention. Une bouteille accessible qui traverse bien l'été...

Jean-François,

Je partage ton sentiment sur ce vin, qui porte effectivement bien son nom.

J'avais particulièrement apprécié sa fraîcheur : une corbeille de fruits, sans alcool excessif.

Mas Amiel - Notre Terre 2006

vin fermé niveau arômes et structure ; s'ouvre timidement après quelques heures de carafage ; je l'attendrai encore quelques années.

Mas Amiel Notre Terre 2006

Effectivement mon cher emmane, j'ai bon espoir que ce vin gagnera en arômes d'ici 2-3ans.

Mas Amiel, Maury Vintage Réserve 2005
Joli vin, bien équilibré, sur des notes prévisibles de fruits macérés, très agréable, déficit de complexité aromatique tout de même à mon avis, longueur honorable.

Quelqu'un a-t'il déjà dégusté le vintage blanc 2008 ? Je l'ai trouvé à 12,50€, ce qui me semble peu cher par rapport aux prix habituels !

je ne sais pas pour 2008, mais 2007 et délicieux. Très vif et minéral, très vin en fait.

Idem pour le 2003 parfait accord avec un agneau de 7 heures aux épices et fruits secs

Si j'ai aimé / adoré les Maury rouges de Fagayra, j'avoue que j'ai préféré ce blanc du Mas Amiel qui m'a vraiment tapé dans les papilles.

Jérôme Pérez écrivait en janvier 2007:

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> Très grand moment de plaisir avec ce vin absolument magnifique.
> Ce n'est pas la couleur qui surprend, très sombre avec des reflets violacés, ce n'est pas ce nez très puissant de framboise et de mure, mais c'est cette incroyable complexité en bouche! Très ample, avec beaucoup de gras, l'attaque se fait sur le fruit, mais le milieu et la finale laissent apparaitre des saveurs de pain d'épice très marquées, relayées par des notes de tabac, du type grand Havane. Equilibre magistral : un grand Maury.
> Effectivement, quand on boit de tel vin, on se dit que c'est un privilège. Le nom est bien trouvé.

3 ans plus tard, j'aurais pu écrire quasiment la même chose à propos de cette demi bouteille offerte et partagée avec EricB lors de son passage à la maison en ce mois de janvier 2010.

Par contre, la contre étiquette indique "vin de liqueur" et non Maury.
Si quelqu'un a une explication

Je pense que ce n'est pas un vin muté, et donc pas un VDN, mais un vin naturellement doux.

Luc

Un vin de liqueur est aussi muté, mais apparemment sur un moût non fermenté ou en tout début de fermentation (et normalement un alcool local et non de l'alcool pur comme le VDN). Il ne répond pas au même régime fiscal que le VDN qui est considéré comme un vin alors que le VDL est un spiritueux.

En fait, sur le "vintage blanc" 2008, c'est indiqué "vin de liqueur" également et nullement maury. Mais le site de Mas Amiel le décrit comme Maury !

Le mieux est d'appeler le producteur pour avoir la réponse sans ambiguité

Juste quelques compléments d’info
Le Privilège 2002 est un vin partiellement fermenté. Les grappes sont posées au sol aux pieds des souches et se concentrent pour atteindre un D° potentiel de 26% à 28%. L’arrêt de fermentation se fait naturellement avec l’arrivée de l’hiver, il est donc naturellement doux.
Pour le Vintage Blanc 2008, il s’agit bien d’un Maury.
Amicalement

Merci, c'est très sympathique d'avoir des informations sur LPV provenant directement du Maitre de Chai d'un domaine !!

Arnaud.

Monsieur Raffy

pouvez-vous nous en dire un peu plus de cette technique "au pied des souches et fermentation arrêtée naturellement par l'hiver"
excusez mon ignorance de cette technique

jlj

Il y a tout de même un truc qui me dépasse, dans cette histoire : un vin doux naturel n'est pas naturel car il est obtenu en ajoutant de l'alcool. Et ce vin qui devrait mériter à ce juste titre le nom de vin doux naturel perd son appellation et s'appelle vin de liqueur (qui pourrait laisser croire que l'on rajoute un alcool dedans).

Pour Jean-Luc, ils laissent en fait les grappes se dessécher au soleil avant de les vinifier. Quant à la fermentation qui s'arrête toute seule, c'est logique vu la taux de sucre contenu dans le vin. Les levures s'épuisent.

Eric,
pour la fermentation,c'est ce que j'avais cru comprendre.
ce qui m'étonnait plus c'était de laisser les grappes AU SOL AUX PIEDS DES VIGNES
je connaissais le passerillage sur pied,sur claies,sur paille ou même grappes suspendues à des crochets mais je pensais que par terre,le raisin aurait tendance à pourrir plutôt que de sécher
ignorance quand tu nous tiens...

jlj

C'est une pratique hérité d'Espagne (Andalousie). C'est ce qu'ils font pour faire le PX. Je ne sais pas si c'est le cas ici, mais il y a là-bas une natte posée sur le sol Ca peut ne se faire que dans des pays où il ne pleut que très rarement.

NR écrit: Le Privilège 2002 est un vin partiellement fermenté.

Merci d'intervenir sur LPV , et l'information non muté à l'alcool est importante.

Mais celà soulève d'autres questions.

D'autres vignerons utilisent dans ce cas la dénomination "moût de raisins partiellement fermenté", car ce n'est pas un vin.

Comme l'écrit EricB, je croyais que "vin de liqueur" correspondait à un mutage à l'alcool et était utilisé par les régions qui n'ont pas d'AOC dans cette catégorie.

Le terme vin doux naturel me semble plutôt à opposer à vin cuit (typiquement le Byrrh) ou quina de nos grands mères où interviennent des aromatisations avec herbes, écorces d'oranges, etc...

Le passereillage au sol se pratique aussi sur l'ile de Pantéléria pour élaborer les passitos