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Nicolas Jacob est un 'élève' de JF Ganevat. Je l'ai rencontré 3 fois, à chaque fois en sa compagnie.

C'était , à deux occasions, lors du WE vignerons de True Great Wines à Pécrot.

Le mois dernier, Nicolas Jacob me disait qu'il avait repris un domaine - je pensais à celui de Thierry Bertin mais je n'en suis plus sûr, faute de notes.
Bref, cela complète des vignes à l'Etoile et une autre à Voiteur.

Julien

Nicolas Jacob

Côtes du Jura Pinot Noir Aux Perrières 2017
Légère réduction au premier nez mais ensuite un joli vin, très près du fruit

L'Etoile Là Haut 2016 - Chardonnay ouillé.
2 ans d'élevage, mise récente. Un vin avec du peps et gorgé de fruits blancs.

Côtes du Jura Savagnin Aux Perrières 2016
Plein de fruit, tout en rondeur, très séducteur


Fin 2016, au même événement, j'avais pu goûté L'Etoile Là Haut 2015
J'avais noté : Vin fruité (fruits blancs et jaunes), bel équilibre, puissant en bouche avec une belle touche de vivacité en finale.

Julien

Nicolas Jacob L'Etoile - Là-bas 2015

Bue au restaurant, carafée une bonne demie-heure avant dégustation

Nez : Peu expressif au début mais qui se complexifie au fils des minutes. Promesse d'une belle fraîcheur mais avec un côté gourmand, pâtissier.

Bouche : Un très beau jus, à la fois vif et ample. On a un côté très gourmand, sur le massepain, avec un joli gras. Puis vient la fraîcheur et la tension avec un fil d'agrumes qui tient et allonge le vin. Equilibre redoutable et gourmandise maximum. Un très beau vin et une belle découverte pour moi !

Nicolas Jacob Trousseau Au Mouillier 2019

Bu ce week-end le Trousseau 2019 de ce domaine dont la qualité des rouges est à mon avis à souligner.

J'avais déjà bu à plusieurs reprises le Pinot Noir (Aux Perrières) qui m'a toujours énormément plu et je n'ai pas été déçu par le Trousseau.

Un Trousseau aux arômes classiques (petits fruits rouges), marqué par une trame végétale (vendange entière) et qui conjugue à la fois puissance et grande buvabilité.

Le tout dans une vinification nature parfaitement maitrisée (pas de gaz, pas de réduction, aucune déviance).

Promis à un bel avenir, je suis curieux de savoir ce que cette bouteille va donner dans 10 ans.

Les blancs du domaine que j'ai eu l'occasion de goûter (Chardonnay L'Etoile et nouvelle cuvée les Argales) m'enthousiasment moins, quoique de bonne facture.

Chris

Les Chazaux 2020, Poulsard, Nicolas Jacob
Le nez est discret, sur le bonbon anglais, la cerise, l’orange sanguine et le papier d’Arménie. La bouche est juteuse, soyeuse et ciselée. Très bon et très buvable. Petit jus fort gourmand qui donne beaucoup de plaisir. On se régale.

Les Chazaux 2019, Chardonnay, Nicolas Jacob

Au nez, on identifie facilement un doux mélange de poire, d’amandes et d’ananas. En bouche, c’est gras, riche et marqué par de fins amers. C’est bon, voire même très bon mais ça manque un peu de peps et de minéralité. Bu sur deux jours, le vin n'a pas bougé.

Merci de tes CR, Alexis. Je constate que les prix caviste sont bien velus, est-ce que tu dirais que c'est à peu près justifié, ou on est dans la déconne totale du genre "Jura nature + disciple Ganevat + production ultra-confidentielle que si tu réflechis avant d'acheter y'en a déjà pu"?

Merci d'avance!

Bonjour à tous,

J'ai testé pour ma part hier soir le Chazaux (Plousard) 2020, je me retrouve complètement dans le descriptif de SIXELA. Bouteille vidée de son air, je vais apprécier son évolution sur 1 ou 2 jours.

Dans la mouvance nature bien exécutée, sans déviance, légère réduction à l'ouverture mais assez vite dissipée, avec un petit air Anglorien, proche d'un Labet, Gannevat, mais loin je trouve d'un Plousard d'Overnoy.

Après disons comme Labet qu'entre 30 et 50€ ça reste acceptable, au-delà - pour ma part - un déséquilibre se crée.

Goûté il y a quelques mois un Chardo (l'étoile là-haut 17 de mémoire), là personnellement j'avais pas été conquis, mais je suis pas franchement le client pour le nature en blanc.

Personnellement, j’ai toujours trouvé les vins de Nicolas Jacob très bon mais je trouve que le prix n’est pas pleinement justifié.

C’est un domaine qui reste tout de même encore récent et les bouteilles sortent déjà à 50 euros (voire un peu plus). Comme beaucoup, il a surfé sur la tendance positive sur le Jura nature. Tant mieux pour lui si ça marche et si ça dure.

En terme de style, c’est beaucoup plus proche de Ganevat que de Labet. A prix quasi équivalent, les vins de Dodane sont également très bons.

Mais il faut dire aussi qu’on trouve ailleurs des vins du même niveau, du même genre, pour deux fois moins cher (De Moor, Marc Soyard, l’Anglore…).

Dans le genre jeune vigneron nature à la production confidentielle, je mentionne également Simon Gastrein (Hameau Toucheboeuf) en Rhône Nord, qui produit un rare Condrieu nature (90 euros la bouteille mais gros gros niveau).

Chris
 

Boubzou écrit:

Merci de tes CR, Alexis. Je constate que les prix caviste sont bien velus, est-ce que tu dirais que c'est à peu près justifié, ou on est dans la déconne totale du genre "Jura nature + disciple Ganevat + production ultra-confidentielle que si tu réflechis avant d'acheter y'en a déjà pu"?

Merci d'avance!

 

Merci de ton message Alexandre. Le vin était des plus gourmands mais 50€ me semble démesuré. Je l'ai payé 35€ et je trouve cela déjà bien cher. Au moins c'était bon car il n'est pas rare que certaines quilles - pourtant très chères - finissent dans l'évier en raison de défauts majeurs : souris et/ou volatile. Je "fréquente" les vins nature tout à fois pour des raisons militantes que des raisons de goût. C'est dans les vins natures que j'ai eu mes plus grandes émotions : je pense à Mémée 1995, Clos de Bèze 2001 de chez Prieuré-Roch ou encore Clos des Argilières 2001 de chez Fred Cossard (bouteilles bues à la fin des années 2000 ou au début des années 2010). La liste serait longue et tout autant serait celle des bouteilles passées à l'évier. Je trouve aussi que les vins natures sont plus digestes. M’intéressant grandement au monde du vin depuis le milieu des années 90, j'ai pu constater la croissance confortable des tarifs. J'étais alors à Paris pour mes études : les poignées de raisin de chez Gramenon coûtaient 10 frs (1,5€) et les Overnoy 60 frs (10€)... Pour répondre à ta question : oui je trouve ça trop cher payé pour ce petit jus très gourmand ! Trop cher certes mais pas plus chez les nature que chez les autres. la spéculation est partout. Je crains de bientôt devoir renoncer à la Bourgogne tant les prix s'affolent et dans le Jura, il reste encore des domaines aux tarifs raisonnables et aux vins sans défauts, la Tournelle par exemple.

Côtes du Jura Savagnin "les Chazaux" 2019 - domaine Nicolas Jacob

Bu hier soir au cours d'une belle soirée barbecue d'été.
Servi en parallèle d'un chardonnay 19 de Bruno Bienaimé, proche en style, ce Savagnin s'est révélé très agréable.
Beau nez de noix verte, de poire, de mirabelle, de fumée. Bouche croquante, juteuse, très ouverte. Ça part un peu dans tous les sens et on n'a peut-être pas le côté précis d'un Labet ou d'un Ganevat. Jolie finale fruitée. Un beau vin nature sans défaut sauf le prix qui ne me semble jamais justifié sur les vins de ce domaine...
Très bien

Les Parigots chez Nico par Pop

Domaine Nicolas Jacob, Côtes du Jura Chardonnay Le Clos, 2019

Le nez s’exprime sur les fruits blancs plutôt murs avec une légère réduction qui s’estompera. En bouche, le vin est sec, sur un corps moyen, un alcool et une acidité haute. La longueur est plutôt bonne (Moyen +).
Il y a de l’amertume un peu trop important qui apparaît sur la fin qui prend un peu le dessus, ceci ajouté à un petit manque de corps désert le vin qui ne tient pas en bouche les promesses du nez.
Bien +.

Nicolas Jacob - "G" - 2021

Cuvée de gamay de négoce, en provenance du beaujolais.

Bouteille goûtée au débotté, un peu de réduction au départ mais rien de rédhibitoire. Le nez est pétant de petits fruits rouges, fraise des bois, orange sanguine, épices douces,... Ca me fait un peu penser à l'Anglore dans le style.
En bouche, si l'aromatique reste dans ce style "anglorien", on ne retrouve bien sûr pas la patte sudiste de ce dernier : c'est juteux, fin à la limite de la maigreur, les tanins sont imperceptibles. Longueur moyenne portée par une acidité suffisante, mais pas excessive.
Bue sur deux jours, sans grande évolution hormis la réduction complètement dissipée.

Personnellement j'ai adoré, je raffole de ce type d'aromatique. A ne pas mettre dans tous les verres toutefois, le tonton plus habitué aux CDR de supermarchés pourrait faire une sacré grimace!