Domaine Dupasquier - Roussette de Savoie - Marestel 2010

Joli nez assez puissant, avec de belles notes miellées et d’encaustique, un peu de pétrole (si j’avais dégusté ce vin en aveugle, je serais parti sur un beau riesling GC), d’ananas, de mangue et de poire, c’est diablement excitant.
Le toucher de bouche est tout en douceur, avec un très beau volume.
Le sucre est bien fondu, il donne juste un surplus de gourmandise qui participe au plaisir et apporte un coté cassonade au vin.
L’acidité arrive juste à temps sur la finale pour éviter un effet de lourdeur, personnellement j’aurais aimé que le vin « claque » plus mais je chipote.
On retrouve le miel et les fruits exotiques en finale, c’est très digeste, long et complexe.
Un bien joli vin à maturité et prêt à boire, peut-être mon millésime préféré avec 2008 (entre 2007 et 2012).
Pourrait accompagner sans problème un foie gras, ce weekend c’était salade avec quiches saumon ou truite fumé puis le lendemain pâté en croute et ça marchait très bien !

Sylv1

guillaume H écrit: Bonjour,
J'ai eu pour ma part 2 problèmes de bouchon sur des altesses 2014 cette année + une coulure sur un magnum de 2001 ouvert pour le 31 , avez vous souvent rencontré des problèmes équivalents avec ce domaine ou c'est du pas de bol? (je collectionne en ce moment faut dire...)

Jamais eu de bouchon pour ma part mais mon échantillon n'est pas forcément représentatif (seulement 5 ou 6 bouteilles bues de ce domaine), mais il est appelé à s'élargir

Jamais eu de goût de bouchon chez Dupasquier mais depuis plusieurs années, j'ai un bol pas possible à ce niveau-là, tous domaines confondus.
Sinon, Domaine Dupasquier - IGP Vin des Allogroges - Jaquère 2016

Cette Jaquère propose un nez très intéressant: pétrole (un peu), fleurs, plus un peu de fruit blanc (pomme). Très bien, assez complexe en somme...
Bouche au joli volume qui occupe tout l'espace. Le fruit est mûr et gourmand, le toucher souple et caressant. L'ensemble reste tonique, propulsé par une vivacité rafraîchissante (indispensable pour dégraisser la palais qui sature un peu sur une raclette)
Ça finit un peu court, c'est éventuellement la limite de ce vin.
C'est quand même très bon et pour 5,10€ prix domaine (Arnould avec son vin bourgeois à 7,50€ est battu à plate couture) on a un r/q/p monstrueux.

Bu ICI

Domaine Dupasquier - Roussette de Savoie - Marestel 2005

Sa robe est entre l'or et le cuivre.

Le nez évoque le miel de châtaignier et l'écorce d'orange (ça fait un peu pain d'épices).

La bouche allie ampleur et tension, conjuguant une fine acidité à une matière mûre et moelleuse. Un très léger perlant apporte une fraîcheur bienvenue.

La finale gagne en concentration et en expressivité, dominée par le miel et les épices, et une touche d'encaustique. Un peu trop évolué à mon goût.

guillaume H écrit: Bonjour,
J'ai eu pour ma part 2 problèmes de bouchon sur des altesses 2014 cette année + une coulure sur un magnum de 2001 ouvert pour le 31 , avez vous souvent rencontré des problèmes équivalents avec ce domaine ou c'est du pas de bol? (je collectionne en ce moment faut dire...)

Chez Dupasquier j'ai surtout bu des Jacquère et parfois j'ai eu l'impression que certaines bouteilles étaient bouchonnées avec des arômes qui m'évoquaient le vieux bois, le carton mouillé. Mais en fait ça devait être de la réduction car généralement, sur les bouteilles regoutées le lendemain par exemple, tout était redevenu normal. Cependant, je ne sais pas si sur les Altesse il peut s'agir du même phénomène.

Domaine Dupasquier, Marestel 2014

Deuxième experience cette année avec cette Marestel 2014 après avoir bue la même bouteille à la montagne il y a 15 jours. Déjà une forte impression, bien que J'ai souvent le ressenti que les vins bus en montagne l'hiver sont un peu moins bon, probablement lié au trajet, à l'altitude et à d'autres paramètres. La robe présente toujours un bel or dense. Le nez exhale des arômes de fruits jaunes compotés, de miel d'acacia et une fraîcheur impressionnante qui ne m'avait pas autant marqué sur la bouteille précédente. C'est très porté sur l'encaustique, on croirait sentir une bombe à cirer avec une touche de potion médicinale. En bouche le vin est d'un équilibre subtile dans la même lignée que le nez, avec un gras porté par une sucrosité parfaitement intégré et tenu par une fraîcheur superbe, et une très belle longueur en bouche. L'harmonie est pour moi parfaite. C'est la 5eme bouteille bue en 2 ans sur ce millésime et à chaque fois la même conclusion: que va lui apporter la garde ? Et à chaque fois que j'en ressors une, le vin s'harmonise dans les arômes et gagne en fraîcheur. C'est superbe, une vraie claque pour moi et pour la première fois sur cette cuvée que j'ai toujours adoré. A moins de 15 euros, je ne vois pas ce qui rivalise en terme de floralité, complexité et fraîcheur.

Domaine Dupasquier - AOP Savoie Mondeuse Blanche 2016

Robe dorée.
Nez sur l'encaustique (beaucoup), le pétrole (un peu), la pomme plutôt blette (beaucoup aussi). Y a un truc pas net...
Assez gros volume en bouche, toucher très agréable, caressant (comme souvent chez Dupasquier), le vin est ample sans mollesse et on retrouve ce qu'on a senti avec à nouveau la pomme blette qui occupe l'espace aromatique. Le pet se confirme...
Voilà une bouteille qui bascule du côté obscur mais le mal n'est pas encore totalement accompli.
On boit donc son verre jusqu'au bout sans trop se forcer. L'accord avec une tomme de Savoie est, somme toute, savoureux.

On peut parfois trouver un certain charme aux défauts, non?

Nez sur ... le pétrole (un peu) ...

Depuis le début de l'année je lis que ces arômes pétrolés ont été ressentis sur des vins de Savoie à base de roussette, de jacquère, et ici de mondeuse blanche.
Pourtant un grand amateur de vins de Savoie, notamment de ses blancs très variés, je n'ai pas noté ces arômes ou je ne m'en souviens plus. Je vais donc essayer d'y prêter attention... sachant que quand on cherche, on trouve assez souvent.
Mais comme cela ne semble pas être propre à un cépage, quelqu'un a-t-il une explication ? Sans doute les sols ?

Jean-Loup

Je suis aussi étonné que toi d'avoir senti ces arômes 2 ou 3 fois ces derniers temps (sans les chercher, je te l'assure)
Cela ne m'était jamais arrivé avec des vins du secteur et je n'ai malheureusement aucune explication à avancer. Je ne sais pas d'où cela provient (de moi?)
Si des ténors de la Savoie passent par ici...

J'ai également ressenti parfois ces arômes de pétroles sur certains rares vins de Savoie bu, en particuliers quelques uns de Dupasquier (mon expérience avec d'autres domaines flirtant avec le néant).
A chaque fois que je les ai trouvé, ces notes d'hydrocarbures semblaient lourdes. Elles n'avaient pas la "pureté" de celles que l'on croise sur le riesling. Et pratiquement toujours accompagnées de notes poussiéreuses et lourdes à type de coing, de miel et de pomme rance. J'ai donc mis cette association sur le compte de bouteilles fatiguées, flirtant avec l'oxydation +/- prématurée.

Roussette de Marestel Domaine Dupasquier 2012
Notes succinctes : Nez entre terpènes, fruits jaunes, à coque. Bouche d'un équilibre poli, avec des arômes de complexité moyenne, entre deux âges, d'une certaine matière mais manquant un peu de longueur et d'expression aromatique.
grande buvabilité mais j'en attendais un peu plus.

Mondeuse Blanche Domaine Dupasquier 2017 .
Plantes médicinales, mirabelle, belle fraicheur, un toucher particulier, bon équilibre, longueur un peu courte, très bon

Domaine Dupasquier, Roussette de Savoie Marestel 2002

Un nez ouvert, puissant qui évoque la mirabelle, le pamplemousse, le beurre frais, la truffe blanche, une aromatique complexe et d'une grande fraîcheur.

La bouche est droite, tenue par une belle trame acide citronnée, un gras sans excès avec une très légère sucrosité (sensation un peu réglissée) qui s'intègre bien à l'ensemble. Beaucoup de fraîcheur en bouche, un vin très net, précis. J'adore.

Troisième bouteille bue de ce millésime (la première était aux Morainières il y a une dizaine d'années) qui fait partie des millésimes plutôt "secs" de ce cru, loin des arômes confits que peuvent avoir certains millésimes de la décennie (2006, par exemple). Un vin qui est en pleine forme aujourd'hui - pour combien de temps, je n'en sais rien, mais juste là, hop, maintenant, c'est vraiment très bon.

Très bien +

Mathieu

Domaine Dupasquier - Roussette de Savoie - Marestel 2008

Bu la semaine passée. Le soir de l'ouverture, la robe est dorée, le nez est discret et la bouche est un peu lisse, le sucre est ressenti et je trouve que cela manque de dynamisme. On ne peut pas dire que ce soit l'éclate.

Mais le lendemain midi, le vin semble s'être réveillé, le nez cause déjà plus même s'il ne fait pas dans le démonstratif, des fruits jaunes confits, de la cire, de subtiles notes pétrolées, un peu d'agrumes.
La bouche est devenue plus intéressante, un peu de gras en attaque, le sucre résiduel est toujours perceptible en milieu de bouche mais l'acidité plus ressentie donne du relief à la matière, finale pas très intense, ni très longue mais agréable sur les fruits confits.

L'accord est heureux avec un tataki de boeuf. Et je crois que c'était pas mal aussi avec un pecorino plutôt jeune.
Un vin qui avait besoin d'air et qui, au final se boit avec plaisir.

Domaine Dupasquier - Roussette de Savoie - Altesse 2016

Première découverte du domaine (pour l'ensemble des convives), achats (avec également des marestels) réalisés suite au très prolifique sujet "Quels sont vos vins les plus addictifs ?"

La robe est très claire.
Le nez est d'emblée expressif sur les fruits (blancs et jaunes) avec une note florale (bergamote).
La bouche est fraîche, florale, avec une belle acidité sur les fruits. Une amertume marquée apparaît en milieu de bouche et persiste jusqu'en finale.
Par contre, dès que le vin se réchauffe un tant soit peu, l'acidité et l'amertume fondent comme neige au soleil, laissant un côté assez floteux à l'ensemble.
Heureusement en parcourant le forum, j'ai vu que Kiravi avait déjà signalé ce point : après un retour au frigo le vin retrouve des couleurs le soir (mais trop tard pour les invités).
A boire frais absolument...
B- (léger manque de corps par rapport à ce que j'espérais suite aux CR), M à B+ pour la table (à prendre avec des pincettes à cause de la température de service, trop élevée je pense pour les "buveurs gastéropodes" :p)

Domaine Dupasquier - Crémant de Savoie - Perle D’aimavigne
NM achat juin 2020 domaine.

Sans prise de notes : bulle à l’effervescence un peu haute au départ, se calmera après une demi heure d’ouverture.
Le souvenir d’un nez discret sur quelques fruits jaunes, un peu de pierre à fusil.
La bouche était fraiche, plutôt longiligne, sans ressenti d’acidité, plutôt une colonne minérale, avec une finale de bonne longueur sur les agrumes et un coté salin.

Second jour les bulles se sont naturellement affiné, le nez est plus expressif sur les fruits jaunes et la brioche globalement, bouche plus ronde et expressive, un peu plus de longueur, se descend rapidement.

Roussette de Savoie Marestel 2012

Comme la saison de ski est encore sacrifiée, on se fait une fondue savoyarde à la maison, et quoi de mieux qu'une bonne Roussette pour l'accompagner ?

Avec ses presque 10 ans d'âge, le vin présente une superbe robe or doré et au nez exhale d'attirante notes de cire d'abeille et d'encaustique, d'ananas rôti. Vieux Riesling ? Pas pour autant. On retrouve pas la pureté et il y a aucune note d'hydrocarbure.

A la bouche, le vin est à mon souvenir très agréable, bien rond. Une belle fraîcheur, on retrouve le côté très floral. La longueur sans être extraordinaire, demeure tout à fait correcte.

Cela me donne tout de suite envie d'essayer d'autres Roussette de ce domaine, surtout qu'après les comptes-rendu de LPV, ça peut tenir 30 ans et c'est d'une complexité incroyable à faire tomber bien d'autres vins blancs de régions plus spéculatives (je me souviens d'un restaurant gastronomique à Val Thorens qui proposait même encore des 1988 à la carte !). Dupasquier vend t'il de vieux millésimes ?

Antoine Mougin écrit: Dupasquier vend t'il de vieux millésimes ?

Oui, mais pas à n'importe qui www.lapassionduvin.c...

Domaine Dupasquier, Mondeuse blanche, 2017.

J1 repas du midi : le vin se fait discret, sur quelques arômes de fruits à coque et fruits jaunes. Je retrouve en bouche le touché particulier qui m’avais séduit il y a un an, avec une trame fraîche sans ressenti d’acidité, avec une finale minérale et saline presque tanique, qui se prolonge sur la longueur avec un coté peau d’agrumes.
J1 repas du soir : avec la visite d’un ami, après une bière et des chaussons au fromage le vin est mutique, au nez comme en bouche, probablement la puissance de la bière, le flop.
J2 repas du soir : Le vin donne un peu plus d’aromatique au nez avec agrumes et fleur blanches, En bouche on reste sur les mêmes qualité de profil que la veille mais avec là aussi d’avantage d’expression, avec une touche botrytis épicé qui ressemble aux arômes supplémentaires développés sur une vendange tardive alsacienne. Le vin gagne au réchauffement faisant légèrement ressortir l’alcool, mais renforçant le coté caillou mouillé et la sensation tanique.
Un vin particulier qu’il faut décrypter mais qui pour moi reste une très belle expérience.
TB

Domaine Dupasquier, Roussette de Savoie, Altesse, 2016

Nez de fleur de montagne, miel.

En bouche belle fraîcheur et un peu de minéralité, finale sur le miel.

Pas très complexe mais très digeste et accord au top sur un mont d'or !

Domaine Dupasquier, Roussette de Savoie, Altesse, 2007

Robe jaune légèrement dorée.
Le nez est de suite ouvert et se manifeste par ses arômes d'évolution : touches miellées, encaustique léger, fruits jaunes surmûris, quelques terpènes, une certaine patine aussi.
La bouche est apaisée : on est encore sur un équilibre de demi-sec, légèrement pataud. Ca manque de vivacité même si de beaux amers viennent complexifier la bouche riches de nombreux arômes évolués.
Finale complexe mais un peu molle.
Les qualités aromatiques sont multiples mais l'équilibre et la texture sont un peu 'molles' à mon goût. Je ne me souviens plus de l'équilibre de ce vin dans sa jeunesse. Il faudra que je surveille les 2009...

Julien

 

 Domaine Dupasquier - Roussette de Savoie "Marestel" 2014

S'il en était un flacon que j'attendais au tournant, c'est bien celui-ci...

Alors je sais que les puristes vont me dire que ça se boit à 15/20 ans d'âge, je leur répondrai que personne ne sait ou je serai à ce moment là et même si je serai, donc...donc je décide de sacrifier un flacon, sachant que "mon" caviste le distribue à un tarif pour une fois honnête... ce qui n'est pas toujours le cas...
Bref je passe rapidement le nez qui ne me plait pas sur les fruits plutôt jaunes, quelques épices et fleurs jaunes, pas ce que je préfère, je ne m'attarde pas, ce qui m'intéresse est en bouche...

L'attaque en bouche se fait plutôt équilibrée avec un côté salin qui vient assez rapidement soutenir le vin de fort belle manière, le rendant salivant à souhaits et c'est un très beau côté positif, il faut cependant avouer que ce vin est timide, très, trop même...
Même s'il prend relativement pas mal de place, si on retire cet aspect salin et vaguement fruité jaune qui fait gonfler le milieu de bouche, le rendant sphérique avec un léger retour sur un sucre pas nécessaire, il reste simple et sur un équilibre qui ne me sied guère (j'aime les vins tendus et droits). Une petite acidité vient ensuite perturber cet équilibre que l'on aime ou pas, mais du coup vient comme un chien au milieu d'un jeu de quille, car on finit par se demander ce qu'elle fout là...
Dissociée et déliée de la structure la finale par contre me fait croire en l'avenir de ce vin car elle s'étire longue, sur de très beaux amers et étirée par une fine acidité qui la porte loin nul doute qu'à l'aveugle je serais totalement passé à côté.

Un vin qu'il est très urgent d'attendre, étrange que "mon" caviste propose ce vin en rayon alors que d'habitude il met ce genre de flacon en "réserve". Je lui en jetterai un mot demain.

Assez bien + en l'état.

 

Domaine Dupasquier Altesse Roussette de Savoie Marestel 2002
Sans prise de notes.
Après une première bouteille liégeuse  
Le souvenir d'un vin sympathique, encore bien en vie, avec de belle notes de fruit jaune et un joli fond.
Seule la finale un peu courte limite le plaisir et laisse deviner l'apogée dépassée.
A boire
Plutôt Bien

Domaine Dupasquier - Jacquère - Savoie 2016
Robe très claire, paille pâle.
Nez fruits jaunes, herbacé et minéral.
La bouche présente une franche vigueur : c'est du jus de caillou citronné, avec un petit fond plus fruit jaune pouvant évoquer un vin d'Alsace. On sent une petite rondeur mais tension et fine amertume prennent le dessus. La bouche reste fraîche et légère (11,5°).
Par contre il s'est fait défoncer par la boîte chaude. Il est vrai que le Mont d'Or fermier était particulièrement fait, au-delà de mon seuil d'appréciation.
C'est nettement mieux avec du poisson blanc ou à l'apéro. 

Premier passage sur un salon depuis vous savez quoi, on a perdu l'habitude. Une première aussi aux tablées du Rheu, version retardée et adaptée.
Et première fois que je déguste la gamme complète de ce domaine dont je connais, apprécie et achète le Marestel. Ravi de pouvoir découvrir les autres cuvées.

Pas de prise de notes, mes impressions;

Jacquère 2017 : sur les fruits blancs et iodé/salin un vin frais et glissant. Sympa

Chardonnay 2016 : plus fruits jaunes un chouia iodé aussi, la bouche est plus dense et ronde, une amertume finale trop marquée pour mon goût.

Roussette 2016 : joli nez qui pétrole doucement, ça citronne un peu. 
Bouche fraîche et équilibrée, finale salivante étirée par une acidité fine.
Joli rétro terpènes/agrumes jaunes. Très agréable.

Marestel 2016 : nez plus profond, sur la mandarine, les fruits exotiques.
Bouche au bel équilibre également, plus d'ampleur et de longueur.
On retrouve l'exotisme et les agrumes, c'est très bon!

Le rosé 2019, pour faire la transition blancs/rouges, est facile et fruité.

Je n'ai pas été séduit par les rouges; des cuvées monocépages sur le fruit mais des bouches que j'ai trouvé asséchantes et à l'acidité marquée.
La cuvée Gourmandise 2016 (élevage des gamay, pinot et mondeuse d'un an dans des fûts d'un vin) plus marquée par le bois, aux tannins moins rustiques.
Pour terminer la dégustation, une Mondeuse 2007, plus patinée et évoluée, qui pinote un peu (pinot évolué), le plus agréable pour mon goût de la série, sans pour autant déclencher l'émotion.

Merci à Noël Dupasquier pour son accueil et pour ses premières "sensations oenophiles" qui m'ont sacrément manqué. 

Edit: pas encore à l'aise avec la nouvelle version...

Petit passage au domaine il y a une dizaine de jours. Ça fait quand même sacrément du bien de pousser la porte d'un domaine, le dernier devant être le Pré Semelé il y a environ un an.
Concernant les mesures sanitaires, le domaine à organiser un espace de dégustation en plein air devant sa cave, ce qui offre un cadre très charmant.

Concernant les cuvées, je n'ai rien noté, j'ai juste profité de l'instant donc semblant de CR de mémoire.

-Jacquère 2017: Elle m'a paru dans un style plus riche que 15 et 16. Rien qu'à la robe, elle est d'un bel or soutenu alors que précédemment, elle était beaucoup plus claire aux reflets verts dans mes souvenirs. le premier nez offre une fine note beurrée/grillée (que j'ai retrouvée sur une bouteille ouverte plus tard), mais qui s'estompe assez vite pour laisser place à un fruité bien mûr, une touche de miel, un jus qui tapisse le palais pour se retendre avec une touche saline. En l'état c'est bon et gourmand mais je vois mal ce vin sur un plat savoyard ou des fruits de mer. A revoir si le profil est différent sur une autre bouteille. Mais une chose est sur, pour le prix demandé (5,80€) on est vraiment pas volé. J'en ai pris 12 et on arrive même pas à une somme à 3 chiffres, chose devenue assez rare avec le vin!

-Chardonnay 2017: Comme toujours ne me convainc pas à côté de la Jacquère. Si l'aromatique est plutôt sympa, la fin de bouche est un peu plus compliquée avec l'alcool qui se fait ressentir je trouve.

-Marestel 2016: Je m'attendais à un profil s'approchant du 2014 que j'avais adoré. Mais c'est quand même moins tendu. Pour retrouver un "2014 like", attendez Marestel 2017 dixit le domaine! J'en ai pris 3 pour faire vieillir.

J'ai ensuite goûté les 3 rouges (Gamay, Pinot et Mondeuse) sur 2017 il me semble. toujours sur ce profil frais, croquant, fruité avec une pointe végétale un peu rêche. Ces cuvées valent aux alentours des 7€, mais je n'arrive pas à en acheter, il me manque un petit quelque chose. Ceci-dit, ça goûtait quand même mieux qu'il y a deux ans.

Bref, toujours aussi recommandable que ce domaine que ce soit pour l'accueil comme pour les vins!

Domaine Dupasquier - Roussette de Savoie - Marestel 2005

La robe est or foncé. 
Le vin n'est pas trop évolué, gardant une belle fraicheur et un bon équilibre. On ne sent pas de sucre mais la bouche est gourmande et équilibrée. La longueur est correcte. Un vin plaisant mais pas marquant non plus.

Domaine Dupasquier, Roussette de Savoie 2016

Je commence ce post par la fin: j'aurais dû en prendre plus!

Robe moyennement soutenue 
Le nez est ouvert, des fruits jaunes, un peu de cire, s'y ajoutent des notes salines et pétrolées. 
La bouche balance entre rondeur et fraicheur, l'équilibre est chouette, on retrouve bien en finale la note saline faisant saliver. Moyennement long et intense, on se ressert sans réfléchir tant cela se boit facilement. 
Accord raté avec les rouleaux de printemps, qui renforce l'amertume et l'acidité du vin, en revanche ça s'est bien passé avec rillettes de rougets, de la cecina et du jambon de parme. A deux, il n'en est resté qu'un demi-verre pour le lendemain.  

Chose à laquelle je n'avais jamais prêté attention ou en tout cas jamais fait le constat auparavant; nous avons pris le premier verre dehors où le vent soufflait assez, le vin paraissait plus simple et glouglou mais bon, les verres suivants bus en intérieur ont permis de ressentir plus de structure et de complexité et c'était meilleur. Je trouve assez logique que le nez puisse être perçu différemment, mais c'était également le cas en bouche et de façon suffisamment marquée pour que l'on se fasse la réflexion.

Domaine Dupasquier - Roussette de Savoie - Altesse 2015

Robe dorée.
Nez timide qui finit par dévoiler des notes de fruits (reine-claude, nectarine), de miel ainsi qu' une touche fumée.
La bouche est ample et se présente plutôt large. Il faut maintenir une température de dégustation basse pour gainer artificiellement le vin afin que sa richesse reste contenue dans les limites acceptables de la station debout. On a alors droit à une belle gourmandise avec sa pointe de sucre résiduel fréquente au domaine, surtout en 2015. Le toucher est soyeux, tout en délicatesse. La finale s'appuie sur une certaine minéralité pour étirer le fruité persistant.
C'est très bon si on n'a pas forcément envie de grande tension et qu'on est équipé d'un réfrigérateur efficace. Campeur sauvage, abstiens-toi...
 

Domaine Dupasquier, Roussette de Savoie, Altesse Marestel, 2008

Robe jaune moyennement dorée.
Le nez est assez rapidement ouvert et se manifeste par ses arômes d'évolution : touches miellées, léger encaustique, fruits jaunes surmûris, fruits exotiques aussi. Il annonce un équilibre plutôt moelleux.
La bouche est encore sur un équilibre de moelleux, légèrement pataud. Ça manque de vivacité même si l'aromatique est riche de nombreux arômes évolués.
Finale complexe mais un peu molle.
Les qualités aromatiques sont multiples mais l'équilibre et la texture sont un peu 'molles' à mon goût, je retrouve un peu les sensations du 2007, je pensais le 2008 plus tendu.

Julien

Domaine Dupasquier, Roussette de Savoie, Altesse, 2007

Le nez est ouvert sur le miel, les fruits jaunes voir un peu exotique avec un peu d'évolution. 
La bouche est assez riche, un peu demi sec qui commence à intégrer tous ses sucres. C'est gourmand et bien équilibré surtout qu'il y a un retour des amers et une belle tension en finale avec des agrumes qui me fait même vérifier que ce n'est pas un 2008 que j'ai ouvert. Belle surprise et une belle évolution sur cette bouteille avec encore du potentiel.