Merci pour cette precision Saint-Vernier.

Effectivement c'est deja pas mal! Et personnellement je n'en demande pas plus au vu de la qualité de ce vin fabuleux....

Cordialement

Raoul

Bonjour,

Je confirme, pour avoir testé le Ploussard 2008 à la Balance Mets et Vins d'Arbois en début de semaine : ce vin est splendide. Perlé au départ, on a demandé à le carafer. Il s'est ouvert progressivement, pour nous offrir le meilleur de ce cépage trop souvent galvaudé par les vignerons jurassiens, qui en font facilement un vin de "grillades". La preuve que lorsque celui-ci est bien travaillé, il peut atteindre un niveau très élevé.

Je ne connais pas les autres cuvées du domaine, mais il est certain que je passerai prochainement à Pupillin pour découvrir la suite.

Bonsoir,

Ci dessous une CR d'une nouvelle dégustation d'un Arbois Pupillin Vin Jaune 89 (pas grand chose de nouveau en fait...c'est toujours aussi bon).

Overnoy Arbois Pupillin vin jaune 89

Cordialement

Raoul

Overnoy - Houillon - Arbois Pupillin Ploussard 2005

L'ouverture d'une bouteille de ce domaine à l'aura assez spéciale provoque toujours un petit quelque chose chez moi, je l'avoue. C'est donc avec un certain plaisir que j'éparpille de la cire rouge plein la cuisine en faisant sauter le bouchon:D.

La robe est claire, légèrement tuilée, assez trouble.

Le nez est fruité, jus de raisin, cerise, notes grillées, touche animale (légère), une note qui rappelle le cidre. Ma copine, qui goûte à l'aveugle, me jette un regard perplexe : "t'es sûr que c'est du vin? C'est du jus de raisin, non?"

La bouche possède une attaque friande, la bouche est légère, agréable, mais courte, avec relativement peu de matière, peu de longueur. La finale est brouillonne, un peu sur la noisette.

Il m'évoque au final un bon vin de soif, agréable, désaltérant, qui glisse tout seul. C'est déjà pas mal, mais c'est tout, en l'état.

Assez bien

Mathieu

Vidéo
Pierre Overnoy - Le nez dans le vert - Interview par C. Menozzi.

www.vinsdujura.tv/Pi...

Merci pour le lien, oliv.

NB : On trouve également sur ce site (www.vinsdujura.tv), une vidéo de notre François national de plus de 7 minutes...
Où le journaliste lui demande, par exemple, s'il a "assuré" son palais, comme l'ami Parker l'a fait pour son nez... Délectable!

Pour en revenir au domaine Overnoy, y-a-t-il encore moyen d'acheter des bouteilles au domaine, actuellement ( juin-juillet 2011 )?
Car, dans cette vidéo, précisément, Pierre Overnoy signale qu'il n'a plus grand chose à vendre en ce début d'année...

Cordialement, Mouvin.

Bu un Arbois 2009 d'Overnoy avec une cire noire sur le goulot.
On connait bien ses cires blanches (Chardonnay), jaune (Savagnin) ou rouge (Poulsard), mais quid de la cire noire ?
Le vin était d'une facture assez classique pour un Overnoy, avec une grande buvabilité, aucune trace oxydation, et des arômes assez marqués de pommes verte et d'un peu de levure. Je me demande bien ce que c'est. Peut-être un assemblage Chardonnay/Savagnin ?
Qui connait ce vin ?
Laurent

Laurent, la cire était noire ou grise ?

La cuvée de 2009 avec une cire grise est un chardonnay vinifié comme un rouge (donc avec macération plus longue si j'ai bien compris), ce qui donne un vin très différents des chardonnays vinifiés de manière classique.

Maintenant, s'il s'agit de cire noire, je ne sais pas quel vin c'est...

Benny

J'ai vérifié : la cire est bien complètement noire
Gustativement, ton explication aurait pu tenir debout pourtant.
Mystère ! Je demanderais au domaine la prochaine fois que j'irai

Overnoy Vieux savagnin 1998 (50cl):

Ayant dégusté la même cuvée du millésime 2000 il y a peu, la barre était placée très haute. Autant le dire tout de suite, ce 98 ne l'a pas atteinte, mais il ne démérite pas non plus. Bu quelques fois en une semaine d'intervalle (un record pour une si petite bouteille! Il faut dire qu'elle fût bien accompagnée), le vin se présenta assez complexe dans un registre oxydatif et non oxydatif mélangé. On a peine à croire que ce savagnin n'a jamais pris le voile, en tout cas le résultat en vaut la chandelle. Difficile à décrire tant il diffère par certains aspects d'un vrai jaune qu'il s'en rapproche voire en surpasse plus d'un compte tenu de sa grande puissance maîtrisée.
Une semaine plus tard, le vin m'a semblé un peu dissocié avec un acidité qui prend le pas dans un finale citronnée. Encore agréable mais des notes blettes font penser à un vin nature oxydé, de chenin par exemple.

Très bel accord sur un comté Vagne 29 mois ou l'Overnoy Houillon surclassa un Chateau Chalon 73 de Peltier allègrement.

ps: je viens de voir une rubrique pour les vins d'Emmanuel Houillon, si un admin peut déplacer le post au bon endroit. Merci

savagnin écrit: le 89 est resté plus de 15 ans sous voile
Je me souviens du sourire de Pierre Overnoy lorsqu'on lui faisait allusion.
Je ne sais pas si tous les 89 sont restés autant de temps sous voile.

Si on te le propose il est rarissime

Et d'ailleurs, ca grimpe...
Vin jaune 1989 Overnoy chez Idealwine

Florian

J'ai payé le 1999, sorti il n'y a pas si longtemps 95€, donc le prix du 89 me parait assez logique.
Je dirai qu'à ce prix là, compte tenu des particularités de production, on paye encore, à peu près, ce qu'il y a dans la bouteille non?
Mais peut-être me tromps-je, je vois que l'estimation par le site est fixée à 40€.

Bonjour,
On ma offert un jaune 86 quelqu'un aurait il des infos sur ce vin merci

Bonjour,

Je l'ai bu fin 2011, il est sublime!!
Un grand vin, complexe, très riche tant dans sa texture que dans ses arômes et, pour couronner le tout, il laisse une sensation de gourmandise plutôt rare sur des vins de voile!

Un must pour qui apprécie ce style de vins!!

Merci pour votre réponse. Le vin est trouble sans doute non filtré je suppose, j'ai hâte de l'ouvrir!
Si quelqu'un veut la partager avec moi hésitez pas...

Et ce soir le VJ 89 est à 200 euros sur Idealwine alors que site le cote 40...Mystère !

Arbois pupillin, Overnoy, 2003
1er nez fermé à moyennement expressif, avec un côté rustique fermier, la peau de pommes acide. La bouche est d’abord tranchante par son acidité dure et austère par son amertume.
Ici, le vin gagne énormément à l’aération mais s’ouvre comme une huitre. Le nez se montre alors plus précis le vin plus avenant, plus fluide avec une vraie acidité filante. Apparait aussi un registre franchement minéral, les fruits secs, les noisettes et l’amande verte qui confère au vin une amertume de toute beauté. Ce soir, nous allons tous passer à côté d’un chef d’œuvre !

Le lendemain
Robe jaune, vieil or
1er nez extrêmement singulier avec quelque chose de violent. Puis s’apaise et le vin délivre des parfums fumés, de cendres. On part ensuite sur le tabac, le havane avec un beau registre animal (musc) et épicé (curry). Etonnement beau
La bouche se montre extrêmement fidèle à l’impression olfactive, on retrouve en rétro olfaction ce singulier registre fumé, de cendre et de cigare avec une très belle note de praline. La bouche est ronde, grasse, très sèche avec un équilibre superlatif malgré la puissance du vin lié au millésime. TGV

Bonjour,

S'agit-il du chardonnay ou du savangnin?

Merci d'avance pour la réponse, cordialement

Maxime

Un chardonnay, cire blanche....même si en relisant mes notes j'ai eu un petit, petit doute quant à la palette aromatique décrite.
L'effet terroir sans doute!

Trop tard, les bouteilles dégustées, vides, étaient parties à la casse.

Cheesecake

Le savagnin 2003 était vendu en 50cl; cela confirme l'hypothèse du chardonnay.
Perso j'ai adoré ces deux vins même si le savagnin rentrait dans le monde des grands vins avec une longueur en bouche tout à fait extraordinaire.

Arbois Pupillin 2008 (chardonnay)

La bouteille n'est pas carafée, température de dégustation : 12°C.
Une première en ce qui me concerne avec ce domaine et, ne tournons pas autour du pot, une complète réussite.
La robe est jaune pâle très légèrement trouble.
Un nez très avenant sur des notes de poire, d'amande et une touche d'épice.
En bouche, le vin apparaît puissant, bâti sans aucun doute pour une longue garde mais il se laisse apprivoiser.
Une acidité mûre soutient une structure qui révèle un corps ample, élégant aux beaux arômes de fruit et d'amande.
La finale est très longue avec un côté sec et salivant qui achève une dégustation convaincante et surtout gourmande.

Un vin accompli, dense mais qui a su conserver de la finesse.
Je pense que je n'ouvrirai pas la prochaine bouteille avant 3 à 5 ans.
J'ai beaucoup aimé.

Olivier

J'ai moi aussi beaucoup aimé ce vin bu la semaine dernière: l'alliance d'une acidité cristalline et d'une belle gourmandise. Avec des ravioles aux morilles...()

Un Savagnin 2005 bu la semaine dernière m'a subjugué par l'évidence avec laquelle il a allié la puissance et la finesse, la gourmandise et la profondeur! Un Cornas 2002 d'Allemand bu juste après, bien que très bon, nous est apparu bien terne en comparaison.

Je trouve également que le savagnin 2005 est une belle réussite. J'ajouterais pureté et longueuuuuur. N'aurait-il pas fallu boire le Cornas avant le savagnin?

jb

A priori je ne pensais pas que le Cornas souffrirait derrière le Jura (que je ne connaissais pas) et j'avais organisé mon repas avec des ravioles aux morilles en entrée et une côte de bœuf en plat...

Personnellement, je trouve que peu (pour ne pas dire aucun) vins blancs passent après un Jura chardonnay ouillé ( sans même parler des non ouillé évidemment), alors un savagnin ouillé..... . Peut-être un Bordeaux rive gauche boisé et encore...

Il me reste en cave une bouteille de Jaune d'Overnoy de 82, acheté il y de cela à peu près vingt ans; je l'avais presqu'oubliée!

Après avoir lu tous les messages de cette discussion, je crois que je vais me le déguster un de ces jours en compagnie d'amis choisis, des amis du genre Beaufort, vieux Comté, Vacherin...

Comme la fin du monde serait, parait-il, pour bientôt, je me suis dit qu'il me fallait ouvrir avant cette bouteille de
Overnoy Vin Jaune 1982 dont je parlais dans mon précédent post.
Elle m'a servi pour accompagner un Comté (of course!) et un Nasal (excellent fromage roumain de production très limitée, un peu semblable au reblochon, introuvable en Belgique; je l'ai eu d'importation directe).
Le vin est superbe! Raisins secs, amandes, écorces d'oranges... De l'ampleur tout en étant d'une grande finesse. Le vin magnifie les fromages mais ceux-ci sont dans le fond presque superflus, tant le vin se suffit à lui-même! Un grand moment, assurément!

Réponse très tardive (je n'avais jamais lu ce post auparavant, désolé). Il me semble que la cire noire correspond à un assemblage chardonnay-savagnin.

jb

J'aime quand un vin à une histoire à raconter et nous fait raconter des histoires!
Overnoy - Vin Jaune 1982
Je me retrouve sur Ebay à chercher je ne sais plus quoi pour ma compagne, je clique sur "voir les autres objets du vendeur". Je vois 2 ventes de vins jaunes qui se terminent. L'annonce indique uniquement "vin". En cliquant sur la 1ère annonce, je vois 2 bouteilles de 1982, l'étiquette m'interpelle immédiatement, c'est Overnoy. Sauf qu'il faut connaître l'étiquette, le nom n'est pas mentionné dans l'annonce, on le voit en tout petit. Les niveaux sont excellents. Je remporte l'enchère: 117 euros les deux bouteilles avec les frais de port. Quand on fait une telle affaire, on commence par s'inqiéter, même si je sais que le titre de l’annonce fait que nous n'étions que 3 à enchérir... 2 + le vendeur lui-même...

En fouinant sur le net, je suis un peu inquiet, le millésime n'est pas indiqué sur une petite étiquette ovale mais sur un écusson. Oliv a eu bien raison de me conseiller de contacter le domaine. Au téléphone je suis rassuré par un gaillard d'une incroyable gentillesse et humilité que me décrit le millésime 1982, ce que je vais avoir dans le verre. Il me demande combien j'ai acheté les bouteille et je lui raconte, ça l'amuse et il est content de cette affaire. Il me dit que quand j'ouvrirai la bouteille je trouverais les initiales de leur fournisseur de bouchons qui doivent être cachées par la cire.

Bon ben me voilà le 31 janvier DÉCEMBRE. J'ouvre, les initiales sont là mais sait on jamais... Bon ben si c'est un faux, il est sublime, le bouchon est intact, la robe du vin est or pâle.

Le nez est sur la cire d'abeille, le citron confit et l'orange, la croûte de fromage, un peu de noix, des épices en fond. La bouche est pleine, sur le fruit, sans aspérités, ça file droit, on salive, une fine acidité porte le vin loin, on termine sur la fleur de sel. C'est joli. Un Jaune à maturité. Mais pas exceptionnel.

Le soir, le vin se relève petit à petit, chaque gorgée est plus intense. Et j'adore l'esprit vengeur de ce vin, le guerrier assommé qui se relève. Un vin qui de joli passe à beau, puis très beau, puis grand, puis exceptionnel, et enfin indescriptible. Il est tellement jeune! Le nez est d'une grande précision, c'est de la mimolette vieille qu'on croque, des agrumes confits aux épices, du foin, de la cire. Aucun arôme n'est là pour évoquer quelque chose de flou: tout est là pour nous rappeler les meilleurs produits qu'on a goûté jadis, la meilleure mimolette vieille de ma vie, un vergers au Liban, la fleur de la fleur de sel qu'on pose sur la langue.

Du bonheur. Je ne suis pas près d'oublier ce moment.
Et il m'en reste une bouteille avec un meilleur niveau.
Que son géniteur soit béni.
Désolé pour ce CR un peu long et gnangnan quand même!