Domaine Ganevat - cuvée de garde 2010

A mon avis une belle approche des vins jaunes pour les hésitants ou néophytes...

Nez dominé par la noix fraiche, avec des notes épicés et de miel. C'est net mais délicat.
Du gras, mais pas trop, en bouche, avec l'attaque sur la noix, toujours, puis les fruits secs et le fumé avec l'apparition d'un léger boisé, plus présent le lendemain sur le vin moins frais. C'est long et persistant et la finale m'apparait iodée, et très salivante.
Et ça se vide tout seul, sur un poulet aux girolles ( à défaut de morilles) et vin jaune, parfait compagnon de ce bien agréable voyage dans le Jura sous voile.

Gérard

Autant Luc, Olivier et Oliv(ier) semblent d'accord sur le côté bordeline du vin avant aération, autant Oliv ne note pas de boisé particulièrement envahissant (pas de notes boisées tout court, d'ailleurs). Différence de bouteille ou de perception (ou les deux) ?

Eric B écrit: Autant Luc, Olivier et Oliv(ier) semblent d'accord sur le côté bordeline du vin avant aération, autant Oliv ne note pas de boisé particulièrement envahissant (pas de notes boisées tout court, d'ailleurs). Différence de bouteille ou de perception (ou les deux) ?

Différence de... millésimes depuis que le père Enzo m'a fait remarquer que le vin bu ensemble était un... 2014.
Je corrige.

Un seul être vous manque...

Bu lors du réveillon :

Sur un ceviche de bar aux agrumes, et après quelques changements de dernière minute, deux vins, servis à 10/12°, épaulé 1h : Domaine Ganevat, Côtes du Jura « Les Grands Teppes » 2012 : je l’avais très bien goûté il y a deux ans, il s’est complexifié depuis et franchement joue dans la cour des grands : nez très ouvert sur le floral blanc, le beurré, les agrumes, tout ça repris en bouche avec une dimension supplémentaire apportée par une acidité parfaitement mesurée. Le duo beurré/agrumes est très bon. Très gros volume, finale salivante et d’une grande longueur sur les agrumes, c’est excellent.
Excellent (+)
image: lapassionduvin.com/f...
image: lapassionduvin.com/f...

Cordialement,
Seb

Une seconde bouteille de Chamois du Paradis 2013 fût ouverte pendant les fêtes (après aération de 24h comme toujours pour les Ganevat que j'ouvre), expression très proche de mon précédent commentaire. L'accord sur un foie gras de canard maison a bien fonctionné, la tension et l'exotisme répondant à la texture & richesse de ce plat.

Domaine Ganevat - Côtes du Jura 2010 - Les Chalasses Vieilles Vignes

Gaz incroyable à l'ouverture mais qui disparaitra après un secouage très énergique qui m'a valu les risées de Madame.
Robe jaune or.
Nez "mûr" , sur les agrumes confits, un chouia exotique, voire baroque.
La bouche est grasse, la matière est énorme mais l'acidité fait défaut ce qui fait perdre toute sensation de fraicheur que l'on retrouve habituellement dans les vins du domaine.
Ca reste bon mais il est vraiment temps de le boire, comme j'ai déjà pu l'expérimenter sur les autres cuvées (Chalasses Marnes Bleues par ex.).
C'était ma dernière du millésime de chez Ganevat, si j'en avais d'autres, je les boirais au plus vite.

Bonjour Arnould, totalement en phase avec votre ressenti. Je préfère également boire ces vins très jeunes, lorsqu'ils ont de la tension.

J'ai bu plusieurs cuvées de 2008 l'année dernière (Grands Teppes, Chalasses, Marnes bleues) : aucune n'a manqué de tension et donnaient l'impression de pouvoir tenir encore longtemps.

Surement Eric, mais 2008 n'est sans doute pas 2010.
As tu eu l'occasion de goûter des 2010 récemment ?

Non, mais je te crois volontiers. Ma remarque était plus une réponse à Thomas qui incite à boire dans leur jeunesse les vins de Ganevat. Certes on préserve la tension, mais je crains qu'on n'ait pas alors toute la complexité qu'ils pourraient avoir avec le vieillissement. Pas simple...

(rhooo, je suis à 15000 messages tous ronds )

Domaine Ganevat - Côtes du Jura 2010 - Les Chalasses Vieilles Vignes

J'ai bu le même vin en fin de semaine dernière. C'est en effet très mûr, riche, gras, et peut paraître presque écœurant. Je pense que l'acidité est bien là, mais que cette matière épaisse n'est pas simple à équilibrer. La fin de la bouteille, 48 h après ouverture, était plus équilibrée. Les 2008 me faisaient la même impression. Pour moi l'équilibre se fait non pas sur l'acidité, mais plus sur la salinité, sur une texture en bouche assez fine et prononcée, à laquelle il faut être attentif.

Je ne pense pas que cette analyse soit applicable aux millésimes plus récents : les 2011 et 2012 (j'ai pas acheté depuis) paraissaient plus frais et moins mûrs dès le départ, plus citronné, comme si vendangés plus tôt.

Pour ma part, je trouve que la bouteille s'est "effondrée" rapidement après le dégazage.
J'ai bu pas mal de 2010 et j'ai l'impression que les bouteilles n'avaient pas ce profil jusqu' il y a 6 mois...
Je partage sur 2011, tout ce que j'ai bu était au minimum très bon, contrairement à pas mal de 2011 bourguignons.

Jean François Ganevat élu vigneron de l année par la RVF
twitter.com/hashtag/...
didier

Domaine Ganevat - Les Chalasses Vieilles Vignes 2007 - Chardonnay - Côtes du Jura

Ouvert pendant les fêtes de fin d'année, le vin est en grande forme. Le nez est marqué par le fruit bien mur et une ligne grillée (réduction) assez marquée mais pas envahissante. Il est puissant tout en restant précis au niveau aromatique. C'est la 3ème bouteille que je bois et le vin a beaucoup gagné en fondu structurel, en intégration de la matière et de la tension. Une belle bouteille qui a su convaincre des amateurs de chardonnay bourguignon.

Anne et Jean-François Ganevat - Le Zaune à Dédée

Si j'avais des doutes sur l'existence des ovnis, hier, ces doutes se sont envolés au passage du zaune à Dédée.
Voici une bouteille tout a fait extraordinaire.
Ouverte le matin à 8h00 pour le midi.
Déjà à l'ouverture, les arômes qui s'échappent du goulot sont des plus surprenants.
Il est vrai que le contenu est inhabituel: c'est un vin assemblant deux cépages rarement associés, le gewurztraminer, élevé en macération, assemblé à un savagnin élevé sous voile. Puis les deux sont mis en fût pour un élevage complémentaire sous voile.
Vache, rien que ça peut laisser perplexe.
A l’œil, ce qui surprend au premier abord, c'est ce caractère doré et trouble à la fois.
Au nez, c'est manifestement le gewurztraminer qui l'emporte au premier nez, avec des corbeilles de fruits jaunes, mirabelle, pèche, abricot. Ensuite vient de la cire d'abeille et une multitude de sensations olfactives qui nous ont impressionné.
En bouche, c'est une partie de ping pong entre ce gewurz orange puissant et le caractère oxydatif qui apparait mais qui reste malgré tout... non pas en retrait, cela paraitrait péjoratif, mais ressortant comme un trait délicat soulignant la force du gewurztraminer.
Habitué des jaunes du Jura, j'ai été très surpris de ce rapport de force auquel je ne m'attendais pas.
Ce qui est incroyable, c'est que la partie de ping pong ne s'arrête pas, mais au contraire se transforme presque en big bang au fur et à mesure de l'évolution de l'aération.
On en reste pantois et on se demande ce qui s'est passé!!!
Un grand vin mais il vaut mieux être prévenu.
Autour de la table, on a adoré.

A se taper le cul par terre donc ?


www.vins-etonnants.com

les initiales ont ils un lien avec la ZAD ?

personnellement, j'avoue que les étiquettes comme les noms des cuvées ou les sous-titres provocateurs m'agacent.

Bonjour
Anne Ganevat m'a fait goûter ce vin à un Salon chez Nicolas Vauthier à Avallon (Chai l'un Chai l'autre). Le vin est surprenant, frais et équilibré mais ne m'a pas emballé en dégustation pure. A table avec une cuisine exotique et épicée il devrait bien tirer son épingle du jeu.
Sinon je constate aussi un "emballement" dans les noms de cuvée dans cette mouvance. On choisit souvent le jeu de mot le plus incertain pour ne pas dire plus, ça ne m'amuse pas vraiment mais ça ne m'agace pas non plus, si le vin me plait j'oublie vite les noms à la c...!!

Pas fan non plus des noms des "cuvées négoces" et encore moins des dessins qui les illustrent, souvent moches. J'imagine que ça été pensé pour des bars à vins branchouilles, mais ils sont loin de suffire à absorber la production. Et je ne peux que constater que les clients "classiques" les boudent (moi même, je ne me verrais pas en acheter ). Pourtant, les vins contenus sont de qualité, mais pas mis en valeur. Si les étiquettes étaient plus proches des cuvées "domaines" de Ganevat, je suis sûr que le succès serait au rendez-vous.

« Mozart, trop de notes »!
Ganevat, trop de vins.
Déjà difficile de s’y retrouver entre les cuvées de cépages seuls ou assemblés, ouillées ou non, parcellaires ou sélectionnées. Et maintenant négoce ou domaine !
Pas facile !
Heureusement qu’il y a une petite contre étiquette sur les cuvées domaine (seules que je connaisse un peu) pour éclairer le consommateur.
Comment fait le vigneron pour apporter le même soin à la vinification de toutes ses cuvées, en plus du travail à la vigne et du temps passé à rechercher l’originalité, parfois provocatrice, de ses étiquettes ?
Aucune polémique de ma part, tout ce que j’ai goûté de chez Ganevat était parfois excellent et toujours bon et intéressant.
Mais un questionnement sur une mode actuelle de multiplication des cuvées dans certains domaines.

Gérard

Je suis d'accord celle-ci est moche - difficile de dire le contraire ! -, mais il y a souvent une cohérence entre l'étiquette qui ne se prends pas au sérieux et le vin "expérimental" ou le vin de copains qui se trouve dans la bouteille. Ce qui irrite c'est peut-être le côté provocateur qui, a la longue, est un peu lassant. Il faut dire aussi que les étiquettes "traditionnelles" qui se prennent au sérieux et qui contiennent un produit industriel sans intérêt justifient ces provocations. D'ailleurs, les étiquettes des cuvées "domaines" de Ganevat (vues en photo seulement, hein) ne me plaisent pas trop non plus, l'imitation du manuscrit avec la énième esquisse de paysage au fond, je trouve que ça fait un peu kitsch, ni très classe ni très authentique. Question de goût dira-t-on, mais les goûts en disent long ... ça a déjà du être discuté plein de fois par ici, non ?

joualle écrit: Question de goût dira-t-on, mais les goûts en disent long ... ça a déjà du être discuté plein de fois par ici, non ?

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Domaine Ganevat - Les Chalasse Vieilles Vignes 2012
Eric : robe or pâle, le nez se présente avec une réduction, c'est fumé et épicé, la bouche est lactée on ressent de l'élevage , j'ai noté fleurs blanches également, il y a du volume, en final je ressens l'élevage. On est en JURA j'ai trouvé que ce vin manquait de fraicheur, pas de note mentholée en final , c'est bien fait mais pas emballé :
Surprise il s'agit d'un GANEVAT les chalasses vieilles vignes 2012 .

Arnould : Nez assez élevé et légèrement réduit. La bouche montre un gros volume. A ce moment, je pense à Corton Charlemagne...mais lorsqu'un convive dit "Jura", ça me parait effectivement très cohérent même si le caractère bourguignon est affirmé. Perso, j'ai bien aimé même si on peut lui reprocher un petit manque de fraicheur.

Rémy : Nez gras, citronné, complexe avec des notes d'agrumes, c'est beau.
Bouche à l'opposé du nez : franche, tendue avec une puissance sans concession. Grosse amertume en fin de bouche très bien enrobée par un matière citronnée.
C'est bien mais un peu trop direct peut-être. Bravo à ceux qui sont partis sur le Jura rapidement (Eric )

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Domaine Ganevat - Enfant Terrible 2014

Bouteille débouchée, carafée et remisée aussitôt car l'odeur dégagée était infecte.

Le lendemain, l'odeur nauséabonde a disparu ; la robe du vin est translucide comme une tranche de jambon d'un sandwich SNCF.
L'aromatique est médicamenteuse, fragile, diaphane. Un vin pour malade ?

Pas mon truc, on l'aura compris !

Domaine Jean-François Ganevat - Les Chamois du Paradis - Chardonnay 2011

Robe jaune intense aux reflets or.
Nez sur les agrumes, la brioche et quelques notes florales.
Equilibre entre la tension et le gras amené par un élevage fondu, belle longueur !

Clément

Domaine Ganevat - Les Chamois du Paradis 2012

Robe claire, surtout pour le vigneron.
A l'ouverture, encore beaucoup de gaz et il faut secouer comme un bourrin pour délester le vin de ses bulles. Pénible.
Un nez d'écurie qui s'estompe rapidement pour laisser place à des senteurs bien plus agréables sur les agrumes, le citron en particulier.
La bouche est droite, tendue, la longueur est très correcte.
Grande fraicheur dans ce vin, très dangereuse car la bouteille a failli y passer sans même que je m'en rende compte
Si on voulait lui trouver un défaut, je dirais que ça manque un peu de profondeur...mais nous sommes sur "l'entrée de gamme".

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Ganevat (Domaine) - L'enfant terrible 2014 (Poulsard - Alc. 10°)

Réduction à l'ouverture, passage 2 heures en carafe avec remuage pour que le vin dégaze son trop plein de "nature" ;-)

Robe assez claire, rouge sang, et légèrement trouble.

Au nez, derrière un léger réduit une corbeille de fruit, encore légèrement en retrait.
Mais c'est en bouche que ce Poulsard délivre son message: une pureté de fruit immédiate, une sensation de jus évidente, réduite à sa pure simplicité et sans artifice. On a le sentiment d'être très proche de la matière, d'être face à un vin auquel on aurait retiré tous les filtres gustatifs auxquels on est habitué. C'est émouvant, tout du moins cela me touche.

Bien évidemment cela se boit avec une facilité qui touche au danger !

C'est particulier mais j'aime vraiment beaucoup. TB++ Bravo M. Ganevat

Merci pour ce CR dans lequel je me retrouve parfaitement. En revanche la cuvée de l'Enfant Terrible est un poulsard il me semble. La cuvée de trousseau se nomme Plein Sud si je ne m'abuse.

exact, merci j'ai edité mon précédent CR.

Domaine Ganevat, Côtes du Jura, Les Grands Teppes Vieilles Vignes, 2007



Bouchon parfait.
Robe jaune paille sans aucune trace d'évolution.
Nez très réduit mais plus supportable qu'en jeunesse, avec des notes vasouillardes tenaces qui affaiblissent des senteurs de citron jaune et de pierre chaude.
La tenue de bouche est en revanche parfaite, sur une matière bien mûre étirée par une belle acidité dans un ensemble plein et frais à la fois d'un parfait équilibre.
Dommage que cette aromatique de bigorneau perturbe un peu le plaisir.
Bien.