Terra Romana cuvée Charlotte 2003

14° vin issu de Cab.Sauv. & de Feteasca Negra des environs de Ceptura. En lisant la contre-étiquette en roumain et en français je constate avec étonnement que le producteur semble français: Comte Guy Tyrel de Poix ...

en effet après qqs recherches, voici ce que j'ai trouvé:

Roumanie : Avec son papa corse, la petite Charlotte célèbre la qualité du vin

Installé depuis 1993 en Roumanie, Guy Tyrel de Poix, un aristocrate viticulteur, propriétaire d'un domaine en Corse, est en passe de gagner son pari de la qualité du vin roumain, comme en témoigne le succès de sa rare et chère "cuvée Charlotte", baptisée du prénom de sa fille de 4 ans.
"Je pensais aux vins du Chili, d'Argentine et je ne savais même pas que la Roumanie faisait du vin, avant d'ouvrir un ouvrage spécialisé", déclare M. Tyrel de Poix, un quinquagénaire souriant, dont les quatre enfants ont donné leur prénom à une cuvée spéciale, les rouges, corse et roumain, pour les deux filles et les blancs pour les deux garçons. Plaisantant au passage sur son titre de comte, Guy Tyrel de Poix admet sans problème que "cela marche plutôt bien depuis deux ans, il y a une jolie croissance" pour son vin Cavalerului (Le Cavalier ou Chevalier en français). Pourtant, il a eu quelques difficultés entre 1995 et 1998, pour imposer la qualité, avec des prix supérieurs à la moyenne.
Paradoxalement, dit-il, "la concurrence nous a sauvé", avec la privatisation en 1998 et 99 de grands domaines viticoles et l'arrivée d'étrangers, notamment italiens, qui ont contribué à créer un marché de qualité dans des magasins et surtout les restaurants, "qui font 75 % de mes ventes en Roumanie".
Après les Allemands Metro et Selgros, l'arrivée des distributeurs français à Bucarest, Carrefour depuis deux ans et Cora depuis octobre dernier, "a été aussi une aubaine, car ils ont contribué à structurer le commerce du vin", ajoute-t-il.
Il y a encore cinq ans "nous exportions 70 % de notre production, en Grande-Bretagne ou en Allemagne, le marché roumain absorbant les 30 % restant. Et bien, aujourd'hui c'est l'inverse", s'exclame-t-il, avant d'affirmer : "la période des vaches maigres est derrière nous". Ainsi, la "Cuvée Charlotte", lancée en 1999 avec seulement 3 à 4.000 bouteilles par an, est proposée autour de 30 dollars dans des restaurants, un prix très élevé pour le marché local. Pourtant, "nous avons été totalement dépassés par le succès, au point de contingenter les commandes", assure le comte.
Sur un total de 100 à 120 hectares, "nous produisons de 600 à 800.000 bouteilles, selon les millésimes", essentiellement des vins de cépages, sauvignon blanc, merlot, cabernet- sauvignon, pinot noir, "mais aussi feteasca negra, un bon cépage roumain", dit-il, en estimant que "l'important n'est pas de vendre beaucoup, mais bien et cher".

à la dégustation, la qualité du vin ressort clairement, surtout comparé aux autres vins roumains. Le style est très moderne, bcp de fruit mûr mais les notes vanillées qui me rappellent certains vins de Cahors, sont bcp trop dominantes. Sinon belle pulpe de fruit en bouche, acidité qui donne un certain pep et pas d'autre pet de travers. Devrait plaire à cette nouvelle "élite" économique de Bucarest qui roule en Porsche et s'habille dans les boutiques Ermenegildo Zegna ou autres sans prix dans les vitrines.

Bel effort mais bof tout de même ...

PS j'espère que Charlotte a plus de personnalité