Nez: un peu quelconque, aromatique masquee par le bois.
Bouche: globablement équilibré, mais rien de spécifique à en tirer, si ce n'est une petite gourmandise derriere une finale courte dans une pointe réglissée. Franchement Moyen.
Vin d'un rouge profond aux reflets violacés
Le nez est intense mais réduit.Se mélangent des notes animales,lactées et torréfiées.
Du fruit apparaît après une aération ainsi qu'une belle fraîcheur.
En bouche le vin est sévère par ses tanins fermes et marqués;le vin est peu expressif mais présente une belle acidité.
Un vin austère qui ne s'exprime que peu aujourd'hui;il présente cependant les qualités pour bien vieillir.
marrant je tombe ce matin sur ton commentaire de 2013 :
Les Ribera des années 1994,1995,1996 sont vraiment réussis avec une petite déception pour Pesquera si on excepte Janus 1994
que je pourrais signer ... mes Pesquera Reserva 1996 ont en effet terriblement mal tourné ainsi d'ailleurs que le simple Condado de Haza crianza alors que Janus 1994 est un grand vin ...
il m'en reste une bt, puis-je encore la garder ou vaut-il mieux entrer en action ?
Mieux vaut attendre l'été pour le boire.Les 1996 se referment l'hiver depuis quelques années.1995 et 1994 se goutent mieux en ce moment pour la région.
Amicalement.
J'espère que le fil est approprié pour ce CR, je n'ai pas trouvé d'autre endroit.
Ce vin est un 100% tempranillo massif, très marqué par l'élevage même si ça reste bien fait et élégant, faut aimer ce genre de vin que l'on pourrait qualifier de parkerisé.
Après carafage le premier jour c'était toujours lourd et fatiguant, le lendemain c'était déjà plus équilibré avec une jolie matière et des tanins plutôt fondus, par contre toujours sur des notes d'élevage qui cachent le fruit et le terroir selon moi. A boire sur une viande en sauce pour avoir du répondant. Peut-être que quelques années de garde supplémentaires permettraient d'en tirer quelque chose de plus subtile.
Et oui,un grand personnage du vin nous quitte.
Ce fut le premier viticulteur qui m'a "initié" à la Ribera del Duero avec son Pesquera (le crianza 1987) et m'a donné envie de connaitre cette région fantastique du tinto fino.
Je me rappelle lors d'une visite à sa Bodega en 1998 le voir escalader ses barriques pour nous faire déguster le Pesquera millénium 1996 et nous en faire gouter un plein verre!
Voyant nos yeux étonnés de cette générosité (il n'en avait pas à vendre) il nous dit alors: "l'avarice est la misère des hommes".
Paix à son âme généreuse.
Grande tristesse...
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Bodega Tinto Pesquera - Crianza - Ribera del Duero 2017
Robe sombre dense et quasi saturée.
D'abord réduit, le vin s'ouvre assez vite sur un joli fruit, des notes un peu lactées qui fort heureusement s'estompent à l'aération, des notes de café / cacao.
La bouche est harmonieuse, dans la densité et sans excès tanique ni d'alcool même si le vin titre 14,5 : il est vrai qu'il a été servi rafraîchi, autour de 17 degrés. C'est joli, vraiment typé sans sombrer dans la caricature : il est évident que si on cherche un vin non boisé, ce n'est a priori pas en Ribeira qu'on va le chercher. J'ai beaucoup aimé ce vin qui a répondu parfaitement aux attentes mais qui ne s'est pas contenté d'être conforme. Une certaine élégance, préservée malgré une puissance certaine.
Jérôme Pérez
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