Alvaro Palacios – Priorat – Finca Dofi – 2009
Bouteille qui a beaucoup divisé les dégustateurs lors d'une dégustation éclectique relatée
ICI
Bouteille à peine épaulée pendant trois heures puis carafée deux heures avant service.
Paul
Nez un peu sur la réserve, fruits noirs, figue, et une petite sensation sucrée.
L’attaque en bouche est assez ronde, mais très rapidement on se prend un gros coup de poing : énormément de tanins, ça serre, ça chauffe, sur un registre de fruits cuits (pruneaux) un peu sucrés ; vraiment too much pour moi, saturation immédiate.
Assez Bien
Florian
La robe est grenat foncée.
On a un nez de myrtille mâtiné de vanille, amylique, plutôt gourmand.
La bouche est riche, avec une grosse acidité et toujours ce coté amylique (banane) et pharmaceutique. Cette cuvée est très dense, alcooleuse mais fraîche en même temps, avec une légère sucrosité. L'ensemble chauffe un peu et présente tout de même un léger déséquilibre. Cela m'évoque Gauby...et je n'accroche toujours pas.
Assez Bien à Bien (14,5/20)
L'accord fonctionne avec le sauté d'agneau rendant le vin un peu plus aimable à mon palais. Je préfère néanmoins l'accord précédent.
Jean-Loup
La robe est sombre et toujours jeune.
Le nez s’ouvre à l’aération pour dévoiler un fruit profond, quelque peu surpassé par des épices orientales.
La bouche est chaleureuse et riche, mais moins que le Pignan. Elle gagne un surcroit d’équilibre grâce à une bonne vivacité et se prolonge sur une finale sapide et épicée.
Bien ++ / Très Bien
Sur le sauté d’agneau à l’espagnole, le vin gagne encore en accents épicés, réussissant un beau mariage hispanisant (4 / 5).
Henri
J’aime d’habitude les vins plutôt puissants (même si la Bourgogne me gagne depuis quelques temps) mais là, je n’ai vraiment pris aucun plaisir. Que se soit le nez ou la bouche, j’ai trouvé ce vin vraiment avec tout de trop partout : fruits noirs très mûrs voire cuits, des tanins très, trop présents, ça chauffe, ce n’est pas équilibré, etc, etc, etc ….. bref, aucun plaisir. Ce n’est pas ce style de vin qui me fera aller vers ce pays en matière vinicole.
Eric
La robe du dernier vin rouge est rubis très sombre.
Le nez est mûr, gourmand, sur la tarte aux quetsches qui sort du four, le noyau et les épices.
La bouche est ronde, ample, déployant avec énergie une matière généreuse et veloutée, limite opulente. La finale a une mâche mûre et épicée, avec des notes camphrées/résineuses qui apportent un contrepoint à la chaleur de l'alcool.
Pour beaucoup, ce vin est too much. Perso, je le trouve plutôt bien dans son style, même si je ne me vois pas en acheter.
Didier
Robe sombre.
Nez riche sur les fruits noirs cassis mûre et cerise noire. Encore du café (c’est le 3ème à la suite faut pas pousser ) avec un boisé luxueux mais sans jus de planche.
La bouche est tout aussi riche, avec une sensation de sucrosité – Y doit y avoir du grenache la dedans-. La crème de cassis est dominante.
Je mettrais une pièce sur un Roussillon mais à ce niveau il n’y a guère que la MUNTADA et je ne l’ai jamais gouté aussi riche. Alors je sèche lamentablement.
L’équilibre est très haut perché, avec beaucoup de tout. Matière, tanins. Mais c’est en même temps très rond. Je trouve mes acolytes sévères avec ce vin. Je le trouve très bon mais dans un style hors de nos standards
Le sauté de d’agneau au chorizo aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. Sacré Jean Loup.
Vivien
La robe est grenat sombre.
Le nez est très mûr, très riche, très fruits sombres, très balsamique, olive.
La bouche est très alcooleuse, de très grosse puissance, de très grosse matière, on dirait un bulldozer pour mon palais… Un vin fatigant, asséchant, fort en alcool, très épicé, à la limite du fruit cuit, absolument too much. Je n’apprécie absolument pas ce genre de came, très violente pour mon pauvre pdf nordiste… Pas mon style, mais certains doivent aimer et c’est leur droit le plus légitime.
Moyen.
Je me sentirais bien en Roussillon, chez un producteur assez démonstratif…
Jean-Loup