Weingut Martin Wassmer, Schlatter Spätburgunder, SW, 2013

Bue lors d'un combat de pinots chez Leguitou

Marc C: très joli nez sur la groseille et le végétal fin (les deux finales précédentes ont peut-être laissé des traces...) Bouche très jolie. C'est soyeux, d'une densité moyenne avec de la tenue et de la profondeur. Finale de bonne longueur. J'ai beaucoup aimé le raffinement de ce vin !

Frisette: La robe est rubis. Le nez est sur la fraise, un peu de caramel et de petit suisse, accompagné de baies noires. Ce nez est très joli et déjà empreint d’une complexité certaine malgré sa jeunesse. La bouche est gourmande, ronde, mais puissante, avec une belle structure pour cadrer le vin. La finale est finement tannique. On retrouve enfin, un trait léger végétal noble pour étirer ce vin. L’équilibre général est superbe avec un ensemble assez velouté. Au total, c’est Excellent à Exceptionnel (17,5/20), pour ce vin que je place hors de France, chez Molitor par exemple, mais en Allemagne en particulier.

Spätburgunder Markgräferland Martin Wassmer 2015

Une robe de pinot noir assez concentrée, plus grenat que rose violine
Magnifique nez qui évoque un pinot noir bien élevé avec ce qu'il faut de réduction (très légère) pour corser un peu le tout sur des notes fumées épicées.
C'est plus simple en bouche et du coup moins bluffant avec un bon équilibre sur la fraîcheur, un fruit gourmand et généreux mais pour moi un trait d'amertume qui gêne le plaisir gustatif que le superbe nez laissait espérer.
Dommage que le décalage nez bouche ne soit pas dans l'autre sens car pour le coup, on est un déçu. Mais ça reste un bon vin.

Weingut Martin Wassmer Schlatter Maltesergarten Pinot Noir GC 2010

Vin bu sur deux jours ; la première impression a été celle d'un vin large, puissant mais avec un élevage qui dominait le fruit. 24 heures plus tard, c'est nettement meilleur avec un élevage moins présent, toujours un vin sur la puissance mais le bon vieux bigarreau se manifeste.
La longueur est conséquente, c'est un très beau pinot.

Jérôme, ce Spätburgunder gagne en complexité le lendemain, il faut donc l'ouvrir bien à l'avance ... pour le prix c'est imbattable !

Michel cela me donne envie d'essayer les cuvées plus huppées de la maison

Saviez-vous le frère de Franz s'appelle Fritz -non ce n'est pas un gag-,
qu'il possède aussi son propre domaine,
qu'il a travaillé un certain temps à la Romanée Conti ...
je crois qu'un voyage pour rendre visite aux deux f., F. et F. s'impose

tu sais Claude, hormis quand je bois en Suisse avec vous, je suis assez modéré ! ... je l'ai bu sur trois jours -)

Quelqu'un aurait-il goûté le millésime 2016? Je voudrais commander directement en allemagne (j'ai cherché sur belvini, gute weine, weinexpress, riesling und co, hawesco, vinexus, vinomi, etc) quelques références (notamment le Puklavec) mais quand je trouve le Wassmer en 2015, ils n'ont pas le Puklavec, et vice-versa, ou alors à des tarifs plutôt élevés? Du coup, j'hésite à prendre du 2016, que j'ai trouvé en même temps que le furmint à des prix intéressants...
Cordialement
Lucas

claudius écrit: Michel cela me donne envie d'essayer les cuvées plus huppées de la maison

Je te conseille simplement d'ouvrir la veille, en tout cas pour le 2010. Je goûtera le 2011 prochainement, millésime qui semble mieux réussi dans ces contrées.

Lors du VDEWS 2018

Weingut Wassmer
Weißer Burgunder 2016 au joli nez bien élevé, compromis de fruits blancs et de pain grillé. Bouche contrastée, un peu massive et riche, sur un boisé pesant. A voir à la garde.
Castellberg 2016 est plus tendu, plus fin, avec toujours ce joli élevage grillé assez présent mais qu'un surcroit de fraîcheur rend plus à mon goût. Bien.
Pas du tout convaincu par le Chardonnay SW 2006, mou et fatigué, sur des goûts de beurre rance peu agréables.
Petit nez réducteur et fumé sur le Schlatter Spätburgunder SW 2015 mais jolie richesse de bouche, sur une belle maturité. Finale beurrée un peu écœurante. A attendre en espérant que l'élevage s'intègre.
Schlatter Maltesergarten Pinot Noir GC 2015 est beaucoup plus cohérent de bout à bout, depuis un beau nez de fruits presque noirs épicés et fumés jusqu'à un déroulé plein et riche bien porté par une acidité agréable. Finale un peu large. A attendre.
Remarquable Dottinger Castellberg Pinot Noir GC 2015, à l'élevage fumé puissant mais plus cohérent que ces prédécesseurs qui porte un fruit superbe.
Bouche juteuse et d'une superbe texture plein et riche, sur une générosité sans lourdeur très agréable. Excellent.

Martin Wassmer. Maltesergarten GC. Pinot noir 2010.

Robe claire, un peu évoluée.
Nez sur l'orange sanguine. En quelques secondes le château des Tours est évoqué. C'est pas ça.
L'orange sanguine est peut-être encore plus présente en bouche qu'au nez. Le jus est très frais, extrêmement digeste. Il paraît un peu sucré. Impression ? Sucres résiduels ? S'accorde très bien malgré tout au bœuf bourguignon. Aucun ressenti ni boisé ni tannique. Très jolie bouteille.
Une découverte en ce qui me concerne

Martin Wassmer, Spätburgunder "Markgräferland" 2015
2ème bouteille bue, 2ème déception.
Je l'ai trouvé à chaque fois bien trop léger, peu gourmand, pas complexe (mais bon la complexité sur un pinot noir à ce prix-là, pas facile j'admets...).
Après, c'est vrai que je ne bois quasiment jamais de pinots d'entrée de gamme qui ne m'apportent presque jamais de plaisir.
Les pinots haut de gamme non plus d'ailleurs, mais eux c'est parce qu'ils sont trop chers =-D

Bref pas emballé et le vin n'évolue guère bien à J+1.

bizarre ...
pour le manque de complexité ok on peut discuter,
il est d'ailleurs fortement conseillé d'aérer ce vin bien à l'avance ce qui l'améliore notablement,
mais là où je ne reconnais pas du tout le vin dont j'ai bu de nombreuses bt c'est sur le "bien trop léger" ... en ce qui me concerne c'est même le contraire, je m'étonne à chaque fois de la richesse de la matière en bouche pour un PN dans cette catégorie de prix
... mystère

Martin Wassmer, 2015 et 2016 sur salon

Parmi mes quelques coups de cœur sur Vinexpo que je ne commercialise pas, on retrouve principalement des allemands, et notamment Martin Wassmer que je voulais goûter après les quelques CRs alléchants vus ici.

Si j'ai été un peu déçu par les blancs, les rouges m'ont semblé d'un haut niveau, avec un très bon rapport q/p. Comme souvent en Allemagne j'ai l'impression je prends beaucoup de plaisir avec les vins de milieu de gamme, les plus hautes cuvées étant un peu trop boisés en jeunesse.

Weissburgunder 2018 : facile, simple, très aromatique (fleurs blanches, fruits blancs). B.

Weissburgunder SW 2017 Schlatter Maltesergarten : très aromatique aussi, pointe brioche en plus, plus épais, plus gras, manqué de tension à mon goût. B+.

Muskateller Markgräflerland 2017 : (38gr SR) bien marqué muscat, raisins blancs, litchi, facile, gourmand. B+.

Spätburgunder Markgräflerland 2016 : léger, plein de fruits rouges, juteux, finale à peine épicée, belle matière pour l’entrée de gamme. TB+.

Spätburgunder Schlatter Maltesergarten 2015 : fruité, texture soyeuse, matière épaisse, belle longueur, très bourguignon dans l’esprit avec de la finesse et belle longueur. TB++.

Spätburgunder Schlatter SW 2015 : superbe matière, très épais, tannins soyeux, encore un élevage (plutôt sur le côté vanillé) présent qui doit se fondre. Peut-être un grand pinot à venir. TB++.

Pinot noir Schlatter Maltesergarten GC 2015 : on monte encore d’un cran, avec à nouveau plus d’épaisseur et de longueur, l’élevage est présent à travers des notes fumées/épicées cette fois-ci. Style un peu modern mais très bien fait. A nouveau peut-être un futur très grand si cet élevage s’intègre. TB++.

Bu avec les Oenophiles Sybarites

Weingut Martin Wassmer, Markgräflerland sauvignon blanc, 2017



Robe jaune paille.
Très beau nez à l'exubérance agréable car elle ne vire jamais dans le caricatural du cépage ni dans un primaire écoeurant, offrant un ensemble encore riche de jeunesse mais gourmand et classe à la fois, sur le citron vert, le cassis, le fruit de la passion.
La bouche est superbe d'équilibre, sur une tension motrice remarquable en attaque parfaitement supportée par un volume et une chair mûre sans une once de lourdeur. L'ensemble est à la fois plein et tranchant, à la puissance notamment aromatique encore à tempérer avec la garde.
Mais la finale droite et pourtant gourmande est assez délectable, en particulier sur les agrumes du plat de rouget.
Très bien !

Lors du VDEWS 2019

Martin Wassmer, Ehrenstetter Ölberg Cabernet Franc Trocken, 2013



Robe sur un grenat clair.
Nez absolument délicieux de générosité et de gourmandise, sur les fruits rouges au sucre, des notes finement poivrées mentholées, avec un croquant de fruit qui me fait hésiter entre pinot noir et grenache.
Le Thomas Mauss se gondole de l'autre côté de la table, je comprendrai vite pourquoi !
Moi qui suis affreusement rétif aux cabernets, le fourbe en tête, je n'en croirai pas mes oreilles ni mon palais quand il m'annoncera franc !
La bouche est moins harmonieuse que le nez car, malgré une belle attaque juteuse, le vin s'abime assez rapidement dans une forme d'amertume et de raideur qui lui font perdre le côté gourmand et croquant qu'on attendait des promesses du nez
Ça n'en reste pas moins bon. Et cette bouteille devrait permettre de faire tomber quelques falzars en dégustations LPViennes.

Lors du VDEWS 2019

Weingut Martin Wassmer

Si le Pinot blanc Castelberg 2017 ne m'a pas convaincu, avec un boisé qui écrase un vin de petite structure, le Chardonnay Castelberg 2017 est bien plus cohérent, sur un grillé fin et des notes fumées et florales agréable. Bouche pleine et tendue à la fois, avec une forme de suavité sans mollesse portée par une belle amertume. Devrait faire un joli vin avec un peu de garde.

Grauer Burgunder 2017, puissant et bien équilibré, sur un fin nez de praliné, une bouche avec de l'épaisseur et du volume mais aussi de l'allonge.

Très chouette Schlatter Pinot noir 2016, très pur au nez, à la bouche agréable, juteuse et élégante à la fois, sur un fruit croquant et précis. Joli vin plein de gourmandise.

Plus de fond sur Castelberg Pinot noir 2017 mais moins de plaisir en l'état, avec un vin plus riche mais aussi plus puissant, par sa structure, son boisé et ses tanins à fondre.

Le Castelberg Pinot noir 2016 semble plus mûr, avec un beau nez plein et généreux et une ampleur velouté agréable en attaque. Je lui trouve en revanche un boisé un peu présent qui abime l'évidence de la finale en l'asséchant un peu.

Martin Wassmer - Markgräferland Spätburgunder 2016:

Robe de pinot noir, grenat assez jeune.
La bouche est cendrée, fumée, avec une légère réduction mais qui s’estompe rapidement à l’aération, notes de sureau sur un fruit acidulé avec des tannins poudré. C’est vif avec une belle acidité. Millésime frais ?
L’élevage est beau, et bien intégré. Un joli pinot que j’ai du mal à placer en Bourgogne.
Normal à la découverte de l’étiquette
Merci @Lucas_MIR pour la découverte.
C’est ce côté cendré qui donne de l’attrait au vin. Joli bouteille.

Sur son site web, le producteur dit plusieurs fois son admiration pour la Bourgogne, dont il revendique vouloir s’inspirer. Ce n’est pas pour lui faire plaisir que je dirais qu’il est sur la bonne voie. Il affirme n’utiliser que des barriques provenant des meilleurs tonneliers bourguignons. Je ne connaissais jusqu’à présent que les PN d’entrée de gamme, les Markgräferland Spätburgunder 2015 et 2016 - commentés par d'autres plus haut dans le fil -, que j’avais appréciés, avec une légère préférence pour le 2015.

Martin Wassmer, Spätburgunder Schlatter Maltesergarten, 2015

A l’ouverture, hier, le nez explosait de kirsch et de fraise, d’une façon presque caricaturale. Sensation de boisé aussi. Je dégage doucement les épaules de cette allemande et, en bon Suisse, la laisse reposer 24h à 12°. Après aération, le vin s’est affiné, il se montre plus discret, plus classe aussi, sur des notes de groseille, de fraise et le bois est mieux intégré. Jolie acidité. La bouche est d’amplitude et de concentration moyennes, sur un joli fruit à peine évolué et des tannins un peu anguleux. On retrouve les fruits rouges, une touche de caramel, de la fraîcheur. Finale savoureuse, un peu diffuse.

Un bon vin, qui commence à se fondre et à montrer un peu d’évolution. Vendu à la cave une petite quinzaine d’euros, il offre un remarquable rapport q/p.

Weingut Martin Waßmer (Baden) - Glöttertaler Roter Bur Spätburgunder GC - 2015



Très joli nez, qui offre un fruit expressif (cerise, fraise), des notes d'élevage (pain grillé) agréables. C'est fruité, ouvert et bien élevé (l'élevage parait sensible, mais classieux). Chic.

La bouche est vive en attaque, avec une acidité plutôt haute. Un vin longiligne, élancé, aux jolis tanins déjà polis. La finale est longue et agréable, sur les fruits rouges.

C'est bon, voire très bon, avec une aromatique qui me plait beaucoup, mais cela manque à mon avis un chouïa de matière pour le niveau de gamme (et de prix). En bouche l'équilibre est précaire, on flirte avec le manque de matière et/ou l'acidité excessive - tout en restant à mon goût du bon côté de la limite.

Bien ++ / Très bien

Mathieu

Weingut Martin Wassmer Schlatter Maltesergarten Pinot Noir GC 2010

Vin bu sur deux jours ; la première impression a été celle d'un vin large, puissant mais avec un élevage qui dominait le fruit. 24 heures plus tard, c'est nettement meilleur avec un élevage moins présent, toujours un vin sur la puissance mais le bon vieux bigarreau se manifeste.
La longueur est conséquente, c'est un très beau pinot.

Nouvelle bouteille entamée hier soir ; le vin n'est plus le même, nulle trace d'élevage mais un fruit net et pur, la cerise bien mûre. Il n'y a rien qui dépasse, je trouve ce vin trop "parfait", il manque de défaut, un chouïa de volatile, une trace d'oxydation,...



J'aime l'imperfection !

Attention, c'est très bon quand même.

Weingut Martin Wassmer Achkarrer Schlossberg Grauer Burgunder 2017
En Schott Zwiesel Fine Beaujolais

Ouvert en remplacement du Vernay défaillant. Le vin est presque parfait, un peu encore jeune c'est certain, quelques années patineront un élevage encore présent. Le vin est riche et puissant, tout en conservant une élégance indiscutable et surtout une faîcheur qui manque souvent au Pinot Gris. Le nez est sur les fruits jaunes et l'abricot sec, avec des notes de noisettes et de beurre (élevage of course). La bouche est pétillante de fraîcheur et de dynamisme (il n'y  pas de CO2 évidemment). On retrouve la même palette, avec beaucoup de finesse et de complexité. Le vin est d'une longueur remarquable. C'est vraiment superbe, je noterais ça 90+ dans mon barême. Soit un vin, qui flirte avec l'excellence.

Naturellement, son profil aromatique et sa fraîcheur ont orrienté les dégustateurs vers la Bourgogne. C'est bien naturel tant Wassmer a ce je ne sais quoi de Bourguignon (et pas que l'élevage). Tout est à sa place et dans des proportions parfaites. C'est clairement un grand vin. Il nous sauve le dîner étant donné les échecs consécutifs de Vernay et Lambrays.

Bue  ici.

Allemagne, Baden, Weingut Martin Wassmer - Schlatter Spätburgunder SW 2014
13,5°.   Fiche du domaine.   Le domaine ne faisant pas partie du VDP n'est pas tenu d'appliquer ces réglements mais cette cuvée serait une entrée supérieure dans la gamme "Ortswein" en équivalent VDP. Il semblerait que ce soit les barriques déclassées du "  Maltersergarten"  à Schlatt, estimable cru sur sol calcaire et de loess entre Rhin et Forêt-Noire.

Robe qui commence à tuiler sur les bords et assez transparente qui envoie rapidement vers le pinot. Le nez se développera le long de la soirée avec le fruit rouge et noir de plus en plus présent au côté du boisé (caramel, chocolat) présent mais intégré. En bouche, l'amertume assez forte que je suppose être liée à la réduction disparaitra au bout de 30 min et le vin développera de plus de plus de gourmandise sur un support boisé généreux mais qui m'a semblé équilibré par rapport à la matière. Les arômes de confitures de fruits noires sont présents aux côté d'arômes plus tertiaire (humus et champignons) ainsi que du caramel salé.

La tablée identifie rapidement le PN, prend du plaisir et suppose que c'est un côte-de-nuits. Personnellement, j'y trouve un style différent et qui semble avoir trouvé là un équilibre pour un millésime estimé ardu dans la région.

La sauce forestière est une très belle interface entre le filet mignon en croûte et le vin, nous nous régalons.

Weingut Martin Wassmer - Retour de Wine Paris 2024

Après ma très satisfaisante expérience chroniquée au message précédent, je ne pouvais manquer de passer à son stand. La gestion de la fatigue accentuée par mes efforts linguistiques (mon allemand est niveau B2 mais a besoin de s'échauffer comme un moteur diesel des années 80) m'a fait concentrer sur ses rouges de Spätburgunder & Pinot Noir qu'il avait apporté (il a d'autres cépages dont une syrah qui sont très cotées en Allemagne qu'il n'avait pas mà).
Toute la gamme est détaillée sur sa page internet  ici.

Les Rouges

Le Markgräflerland Spätburgunder "Gutswein" connait un court passage en barrique qui marque légèrement le vin sur la finale avec une touche de toast. C'est autrement fruité et accessible sans chichi ni complications.

Les Schlatter Maltesergarten Spätburgunder & "" SW sont les deux versions intermédiaire de Lage. Le "SW" connaissant une fermentation en levures indigène et un élevage en barrique bourguignonne véritable. La concentration a augmenté par rapport au "Gutswein" par incrément de prix, le SW connaissant une complexité supérieure avec un boisé complémentaire et non écrasant (Martin Waßmer m'a dit avoir ajusté le bois neuf et les maturités par rapport à 2014 et qu'il arrivait à mieux valoriser le fruité). La texture bénéficie également et commence à avoir un toucher agréable.

Les deux vins appartenant aux sommet de la gamme "GC" - Schlatter Maltersergarten Pinot Noir GC & Dottinger Castellberg Pinot Noir GC - se sont très bien présentés. Déjà des vins de plaisirs véritables avec un grand potentiel. Leur texture était d'une onctuosité remarquable, digne de la cuvée Amphora de Canarelli mais avec une aromatique déjà ouverte et agréable. Le Castellberg étant le joyau de la couronne présentait un supplément de finesse.

Dans une dégustation à l'aveugle absolue de pinots noirs, je parierais bien un petit billet que ces deux bouteilles seraient parmi les premières descendues.

Pour ce qui est de la comparaison avec Wasenhaus qui est de la région, je dirais que Martin Waßmer est nettement plus onctueux en texture, Wasenhaus ayant plus de tension et de quant-à-soi. Enfin la Graacher Himmelreich PN*** de Markus Molitor est dans le style de l'ampleur et de la puissance à une magnitude que j'ai rarement expérimenté dans un PN.
 

Ilroulegalet écrit:

 dans le style de l'ampleur et de la puissance à une magnitude que j'ai rarement expérimenté dans un PN.

 

Normal, il faut que tu boives davantage de pinots bourguignons.

 Weingut Martin Waßmer - Baden Markgräflerland C*A*L*M*O 2015
Syrah, Merlot, Cabernet Sauvignon et Saint-Laurent

 

Le nez est très expressif, presque capiteux, il mêle des notes de fruits rouges bien mûrs, un côté "truffe" assez puissant, des épices douces et quelque chose qui évoque le poivron confit. Agréable mais à la limite du "too much".

La bouche est concentrée, souple (il n'y a quasiment pas de sensation tannique), ronde avec une légère sucrosité ressentie, assez longue.

C'est bon mais dans un style assez particulier, un vin qui fait assez "nouveau monde", ça me rappelle un peu certains cabernets sauvignon sud-africains. A boire.

Bien

Mathieu