Xavier,
je suis évidemment d'accord avec tes propositions. Pour que le politique puisse agir, il faut qu'une véritable révolution culturelle ait lieu. Et nous en sommes bien loin, me semble-t-il, cette stupide décision récente n'arrangeant rien. Je ne suis pas un chantre du libéralisme. Je constate simplement que si les gens n'agissent pas pour décider de leur destin, le marché intervient, d'une façon implacable.
mais il ne faut pas désespérer, il y a parfois des encouragements.
Ainsi, ce soir, PhR, un Vendéen amoureux de vin et bon dégustateur, vient de boire un Aligoté de P-A Crettenand. Il a aimé et est venu le dire sur le forum...
ce sont de petites choses comme cela qui me font plaisir et qui me font croire à l'avenir des vins valaisans.
Pour qu'une région ou un vin soient reconnus comme grands, ils faut qu'ils soient reconnus commes tels par les critiques et les amateurs. Je pense que les labels, les médailles, les réglements n'y changeront rien. Le verdict est toujours dans le verrre. le meilleur exemple est Robert, avec sa Terre Inconnue, reléguée sur l'étiquette au rang de vin de table, mais déjà vénéré par les sommeliers et les amateurs du monde entier, alors que ce vin est plutôt récent. Et les prix ne sont pas en reste, puisque sa cuvée de syrah se vend près de 80 francs départ propriété.
Je crois que le problème est que les gens n'osent pas évoluer, changer les méthodes de production, pour essayer de faire vraiment des grands vins. Le Valais est peut-être la seule région productrice de vin qui n' a pas de grandes cuvées dont les prix dépassent les 100 FS. Les vins valaisans les plus chers ne dépassent pas les 50.- La seule exception, justifiée, c'est l'Ambre de C. Abbet.
Amitiés
Yves Z