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Lors de la récente dégustation de "la mémoire des vins suisses" à Berne, durant ce printemps, j'ai découvert un cépage dont je ne connaissais que le nom, mais pas la saveur, le Räuschling, auprès d'un vigneron zurichois, Hermann Schwarzenbach. Ce fut une révélation. Ne voulant pas en rester là, j'ai examiné l'offre de ce producteur et j'ai passé une commande, outre le räuschling, du riesling-sylvaner, du pinot noir, du lemberger, du completer, du freisamer. La commande étant arrivée; je découvre donc l'un après l'autre, les divers vins achetés. En ce temps d'asperge, je me suis tourné vers le cépage d'entrée de gamme, le mal nommé riesling-sylvaner, cépage dont la petite note végétale se marie toutefois très bien avec ce légume de printemps, histoire de sortir du duo johannisberg et muscat...

Meilener Riesling-sylvaner, 2008, AOC "Zurichsee", cuvée "Gold"

Jaune moyen, léger reflets gris, limpide. Nez fin, épanoui et frais, évoquant le citron, le bourgeon de cassis, la fleur de sureau. En bouche, l'attaque est étonnament ample, souple (mais sans sucre résiduel), fruitée, l'évolution confirme le côté tendre, acidité en retrait, joli gras, volume intéressant pour le cépage, impression très, très légèrement saline, finale aromatique, assez longue, fraîche, acidulée. Joli vin désaltérant, frais et primesautier, sans grande prétention, à boire dans les prochains mois, mais fort bien fait dans cette catégorie. Bien.

Voici qui me réconcilie avec ce cépage, que j'avais trop souvent découvert comme fluide, désintéressant, avec une petite note animale aromatique vulgaire rappellant la souris de laboratoire....

Je me réjouis de découvrir les autres cépages de ce vigneron, histoire de poursuivre la présente rubrique, les vins suisses-allemands, hors grisons, n'étant guère présentés sur LPV.

Hervé

Meilener Räuschling 2009

Deuxième vin dégusté. Il s'agit de la cuvée générique pour ce cépage, trois autres cuvées, dont deux issues d'une seule parcelle, sont également produits, Seehalde (cuvée retenue pour la mémoire du vin suisse), Mariafeld et R3.

Aspect, jaune clair, gras, lumineux, léger reflet vert; au nez, frais et vif, agrumes, citron, notes tant de pamplemousse que de clémentine, évolue ensuite sur des impressions plus végétales et florales, tilleul; en bouche, attaque à la fois ample et tonique, évolution marquée par une acidité, en partie carbonique, assez vive, malgré le gras important, belle concentration, finale longue et un peu vive. Le lendemain, le vin ayant perdu un peu de sa composante carbonique, il était plus apaisé, dense, mais toujours assez tonique.

Un vin original, à la fois ample et vif. A reprendre dans quelque temps, après quelques mois de bouteille. A boire avec des mets plutôt gras, poissons gras fumés ou en sauce, viandes blanches, fromages, à mon goût, un peu vif pour l'apéritif. Il réjouira les amateurs de muscadet ou de chenin, mais devrait dérouter les zélateurs du tendre chasselas, par son acidité revigorante. Intéressante découverte, à redéguster pour mieux apprivoiser le style et le cépage bien particulier.

Hervé

Meilener Riesling x sylvaner, Spätlese, 2009

Troisième vin de ce vigneron. Aspect : jaune moyen, reflets verts, limpide. Nez typé du cépage, un rien végétal, évoquant la rose, le cépage muscat, la pêche blanche, une nuance épicée. Bouche : attaque assez ample, léger sucre résiduel, évolution très agréable, équilibre entre le gras/le sucre (assez discret) et une fine acidité, bonne concentration, impression très légèrement saline, finale fraîche, longue, légère amertume finale. Bien. Un joli vin dans le registre demi-sec, fort bien fait, typé, digeste qui laisse la bouche fraîche et nette. Excellent apéritif pour la période estivale, il pourrait fort bien s'accomoder de la cuisine exotique, japonaise en particulier.

Deuxième bonne surprise avec ce cépage à la réputation plutôt modeste.

Hervé

Meilener Freisamer, 2008

Quatrième vin. Le Freisamer, autrefois aussi appelé Freiburger, est le résultat d'un croisement de Sylvaner et de Pinot Gris obtenu en 1916 au Staatliches Weinbauinstitut de Fribourg-en-Brisgau. Il est cultivé ici et là en Suisse allemande et dans le Vully notamment.

Aspect, jaune moyen, gras, limpide. Nez, encore un peu retenu, fruits blancs (mirabelle), une note anisée, impression épicée, voire poivronnée, violette. Bouche, attaque ample et sèche, évolution sur un très beau gras (13.4 % annoncé), une belle acidité racée, une très bonne concentration, finale longue et épicée avec beaucoup de netteté de distinction. Un très bon vin original, plein, séveux et généreux, sans artifice (vinification sans bois) qui pourrait encore bien évoluer sur trois ans. TRES BIEN. Il accompagne bien les fromages, mais pourrait trouver sa place sur la cuisine méditerranéenne, des poissons et des crustacés, des viandes blanches, un plat de lentilles. Une belle redécouverte d'un cépage déjà connu, mais plus rencontré depuis de trop nombreuses années.

Hervé

Salut Hervé, dans le Vully ce cépage est toujours appelé Freiburger, normal tu me diras dans le canton de Fribourg..

Salut Aidan,

Certes, même si l'adjectif freiburger en l'occurence fait référence à l'autre Fribourg, au nord de Bâle.... Mais on veut bien pardonner aux fribourgeois cet emprunt...

A+

RV

J'ai été regoûter le Freisamer, pardon le Freiburger, du Château de Praz ce week-end.
Un bien beau joli vin, ainsi d'ailleurs que les autres dégustés en compagnie de Marylène Bovard-Chervet.
Le Vully, est vraiment la région à suivre pour se faire plaisir en 2010 : prix angéliques souvent et qualité superlative. Chapeau.

Laurent

D'accord sur les prix angéliques du Vully, par contre sur la qualité je ne dirais pas qu'elle est superlative. C'est une région qui fait du vin, qui le fait bien, mais la qualité des vins ne sera jamais au niveau d'autres régions de Suisse qui disposent de meilleurs climats et terroirs.
Mais c'est un autre débat qui n'a pas sa place ici...

Je pense que c'est une région de millésime, nous avons dégusté beaucoup de 2008 l'autre jour....

Tipof,

Chaque avis est respectable, néanmoins ta conclusion me parait bien hâtive et sévère envers cette petite région qu'est le Vully. Car au-delà de facteurs tels climats et terroirs, il y a aussi le facteur humain qui peut être un élément important pour transcender les autres.
Je me garderai bien de croire ainsi que tu l'as écrit que cette région est "subalterne" à d'autres (par des climats et terroirs désavantageux). Les vins dégustés le week-end dernier à Praz et Môtier n'étaient en rien des vins ennuyeux et médiocres. Pareil l'an passé à Vullyssima de façon globale : fort bonne impression.
Compte tenu des prix demandés (un Freisamer à 13 CHF) il n'y a selon moi rien à redire.

Libre à chacun de considérer que les chasselas les plus plaisants coûtent entre 16 et 20 CHF ou plus. Dans le Vully certains chasselas sont à moins de 09 francs départ cave, et je maintiens qu'ils sont excellents. Et c'est tout à l'honneur de ces encaveurs, qui tout compte fait ne doivent pas avoir de si vilains terroirs que cela à travailler.

Je m'interroge régulièrement sur l'estime exagérée qui est faite (offerte ?) à d'autres régions dont l'hétérogénéité est patente. J'attends toujours de déguster à Neuchâtel un seul chasselas de la qualité de ceux goûtés dans le Vully (et pas seulement en 2009, mais sur le 2008 aussi).

Laurent

Tipof, Laurent,

Voici l'occasion d'ouvrir une rubrique ad hoc sur les vins du Vully ?!

Bonne soirée

Hervé

Meilener Blauburgunder, 2008

Aspect, rubis moyen, limpide et tranparent; nez, épanoui, typé du cépage, baies rouges et noires, cerise, prune, frais, fruité, franc, un rien linéaire; bouche, attaque souple, évolution avec une densité moyenne, acidité sensible, tanins fondus, impression un peu alcooleuse, concentration et longueur moyennes. MOYEN. Un pinot noir fruité, bien fait, plutôt souple, de concentration moyenne. Il pourrait trouver un meilleur équilibre en évoluant en bouteille. A boire néanmoins dans les trois ans. On aurait pu souhaiter un soupçon de maturité en plus. Il n'a pas la niaque et la personnalité des blancs dégustés jusqu'alors. Il s'agit pourtant d'une sélection des raisins les plus murs issus des vignes les plus vieilles, muri en foudre. A boire, un rien rafraichi, sur des grillades de viandes blanches, avec des fromages.

Hervé

Meilener Räuschling Auslese 2009

Deuxième approche de ce cépage, cette fois dans une cuvée avec sucre résiduel, dans un registre plutot demi-doux (11°).

Aspect, jaune assez clair, lumineux et limpide. Nez, densément fruité, d'un abord immédiat, qui saute au nez, mais avec une certaine complexité, d'abord impression de bourgeon de cassis, puis évoluant sur des notes de rose, de pêche blanche et une note presque épicée. Bouche, attaque ample et douce, belle évolution avec un bon équilibre sucre-alcool-acidité, concentration moyenne, finale longue, densément aromatique, fruitée et rafraîchissante. Un très bon vin de plaisir immédiat, frais, fruité, primesautier, digeste (malgré le sucre), idéal comme vin d'été à l'apéritif (pour ceux que la douceur ne dérange pas) et pour accompagner des plats exotiques. Il sera intéressant de voir comment il va évoluer en bouteille (capsule à vis). Fait penser à un assemblage qui réunirait des éléments d'un sauvignon, d'un riesling, d'un muscat et d'une pointe de gewurztraminer... Belle découverte.

Hervé

Raüschling Seehalde 2009:

Nez discret, ciselé, avec des notes citriques et florales. En bouche, pas de défauts, belle acidité, pas incroyablement complexe mais plaisant, abricots, sureau. Longueur en bouche interessante.

Clevner 2008:

Nez ouvert, fruits mur, notes acidulées, cassis, bonbon anglais. En bouche, peu de matière mais une belle minéralité (normal, le Clevner est un pinot noir traditionellement peu extrait), du fruit du fruit du fruit, mais un leger manque d'acidité à mon goût. Sans doute très sympatique sur une charcuterie ou une volaille.

En outre, l'accueil au domaine est très chouette, la propriétaire parle même très bien français. Je me réjouis d'ouvrir le Completer qu'elle m'a offert et dont elle m'a promis que dans 5 ans, ce serait du jus de Coing. Pour ceux qui connaissent le Completer, je la crois...

Grande Cuvée, Sélection blanche, 2008, (assemblable de Riesling-Sylvaner et Raüschling)

Aspect : jaune moyen, gras, brillant et limpide. Nez : fleur de sureau, citron, pêche blanche, impression muscatée, franc, frais et fin. Bouche : attaque ample, ronde, évolution présentant un bel équilibre, du gras qui emballe bien un acidité racée, de la concentration, finale fruité-épicée de longueur moyenne. Un vin sec sans grande complexité, frais, un rien vif, mais présentant une belle buvabilité. A boire dans les trois ans. BIEN. Trés original cet assemblage de deux cépages que tout oppose, le RxS plutôt floral et très tendre, combiné au fruité un rien tranchant du Raüschling. Un vin à boire à l'apéritif, avec des poissons fumés, des fromages, ou encore avec des crustacés et des poisons de mer.

Sauvignon blanc 2009

Aspect : jaune pâle, gras, densité, brillant et limpide. Nez : typé du cépage, fruité, citron, groseille, impression légèrement végétale, fleur de sureau, simple, frais, fin. Bouche : attaque assez ample et souple, sèche, belle évolution, du volume, de la concentration, de la fraîcheur, finale fraîche, ample et de bonne longueur. Globablement un sauvignon olfactivement un peu sur la retenue, mais bien fait, frais, typé, de bonne densité et présentant un bon équilibre. BIEN. A suivre dans son évolution en bouteille.

Hervé

Pinot gris, 2009

Aspect : beau jaune moyen, lumineux et limpide, reflets un rien cuivrés, belle densité. Nez : très épanoui et typé, fruits jaunes, poire, prune, épicé, un rien mentholé, un pointe miellée, très frais, fin et direct. Bouche : attaque très ample, superbe évolution, marquée par un très bel équilibre, un gras voluptueux, une belle acidité, en partie carbonique, qui transporte très bien le vin tout au long de la bouche, beaucoup de concentration, finale très éclatante, aromatique, un petit rien sur l'alcool, et d'une grande longueur. Un très bon vin typé, gourmand, concentré et superbement balancé, malgré ses 14,8 ° annoncés.. TRES BIEN. Je n'attendais pas une telle concentration au bord du lac de Zurich. Une très belle découverte.

Hervé

Troisième approche de ce cépage, la deuxième en sec, il s'agit de raisins d'un seul lieu-dit, Mariafeld

Raüschling, Mariafelder, 2009

Aspect : jaune pâle, lumineux, limpide et assez gras. Nez : frais, typé du cépage, citronné, fleur de sureau, abricot, une impression minérale évoquant le gypse et le calcaire, épanoui, fin, droit. Bouche : l'attaque est ample et de belle densité, l'évolution navigue bien entre une belle acidité et un joli gras, on note une bonne concentration et à nouveau une impression minérale; la finale s'étire assez longuement sur des notes acidulées et une légère amertume, laissant la bouche fraîche. Un fort bon blanc, sec, franc, typé, cohérent, un poil vif, mais bien enrobé dans un beau gras et une très bonne concentration. Il est nettement un cran au desssus de la cuvée de base du même cépage de ce domaine. TRES BIEN. Un superbe apéritif, il accompagnera fort bien aussi les poissons de lac et de rivière, fumé ou en sauce. Mais il tient également bien sa place face à certains fromages, notamment de chèvre ou de brebis. Je l'imagine également bien accompagner des sushis, un tartare de thon ou de saumon.

Hervé

Nouvelle approche de ce cépage emblématique de Zurich. Il s'agit d'un assemblage des vins récoltés et vinifiés par trois vignerons (dont Hermann Schwarzenbach), à partir de raisins de Raüschling issus de trois terroirs. Plus d'infos ici www.r3-wein.ch/index...

Aspect : jaune pâle, gras, lumineux, brillant et limpide, légèrement perlant (CO2). Nez : ample, typé, puissant, citron, pamplemousse, impressions plus lourdes à la fois minérales et fermentaires, encore pas complètement défini et un rien brut. Bouche : attaque très ample, sèche, grande concentration, du volume aiguillonné par une acidité marquée, en partie carbonique, la finale fraîche est très dense et longuement persistante. Globalement, un vin dense, tonique, typé, mais qui doit encore s'affiner quelque peu en bouteille pour révéler tout son potentiel, aromatique notamment. BIEN.

Hervé

Meilener Lemberger 2008, (élevage 11 mois en barrique)

Découverte d’un nouveau cépage de cette maison foisonnante par la diversité des raisins.

Aspect : rouge rubis intense, jeune, brillant et limpide. Nez : fruité intense, fruits rouges et noirs, framboise, merise, sureau, myrtille, un souffle poivré, direct et primesautier, une touche boisée vanillée en rétroolfaction. Bouche : attaque moyennement ample et sèche, évolution sur un bon équilibre alcool-acidité, un joli gras, concentration un poil juste, trame tannique plutôt légère, sans aspérité, finale de longueur moyenne, sur un fruité agréablement acidulé et une fine nuance boisée. Un joli vin typé, franc, fruité, présentant une belle buvabilité, mais qui manque toutefois d’un peu de densité. Devrait pouvoir vieillir 3-4 ans. Première approche du cépage Lemberger en Suisse (Blaufränkisch pour les Autrichiens et kekfrankos pour les Hongrois) qui n’a toutefois pas la densité des homologues du Burgenland ou de Pannonie. L’intuition que cette maison a peut-être un meilleur terroir/climat et/ou un savoir-faire plus affûté pour les blancs que pour les rouges. A vérifier avec les vins du millésime 2009, plus solaire, y compris au nord-est de la Suisse.

Hervé

Weingut Schwarzenbach, Grande Cuvée, Sélection blanche, 2008

J'ai déjà décrit cette cuvée en 2010, l'étiquette n'indiquant pas les cépages, j'ai d'abord pensé avoir à faire à vin contenant du sauvignon, alors qu'il s'agit d'un assemblable de Riesling-Sylvaner et Raüschling. Aspect, jaune moyennement évolué, avec reflets verts. Nez intense et assez frais évoquant la poire, le melon jaune bien mûr, un rien de buis, des légères notes truffées, le tout est épanoui et assez exotique, sns grande complexité toutefois. Bouche, attaque ample et souple, évolution marquée par un très joli gras, bien aiguillonnée par un joli trait acide, l'ensemble est de bonne concentration, avec une finale assez intense, fraîche et longue. Très bien, un vin mature et très original qui a bien tenu à l'évolution. Vu les nuances truffées, à boire sans tarder.

RV

Weingut Schwarzenbach, Meilen, Zurich, Meilener Riesling x sylvaner, Spätlese, 2009

Aspect : jaune un rien évolué, limpide. Nez : d'abord un peu brouillé, réduit (capsule à vis), puis plus expressif à l'air, fleur blanche, nuance muscatée, impresion un rien minérale. Bouche, attaque moyennement ample, très légère impression douce, sans être très ample, la bouche est joliment concentrée, bien équilibrée, finale fraîche et florale, longueur moyenne. Finalement, une belle expression de ce cépage modeste, frais, typé, digeste et qui a bien vieilli. BIEN.

Bonjour,

Je vais aller le weekend de l'ascension à Zürich et me disais qu'il fallait en profiter pour aller découvrir quelques producteurs locaux. Je note donc Schwarzenbach, quelles seraient les autres recommandations ?

Merci d'avance !

Par exemple, Erich Maier à Uetikon ( site) et Urs Pircher à Eglisau (site) ...

Aussi un caviste pour des achats plus diversifiés : Brancaia ( site)

Bon séjour
Pierre

Merci Pierre !

Bu lors du VDEWS 2015

Schwarzenbach Weinbau, Zurich, Meilener Räuschling Seehalden, 2013



Robe délicate, sur un jaune léger.
Nez fin, très agréable, sur la poire, le citron, de jolies notes minérales.
Bouche sympathique, sur une attaque tendue cristalline et une jolie aromatique franche très agréable.
L'ensemble manque toutefois de corps et se délite assez nettement à compter du milieu de bouche, en particulier sur le plat où son déficit de matière devient patent.
La finale courte reste néanmoins d'un certain charme aromatique.
Un joli vin pour l'apéritif.
Bien.