Bonjour,

J'ouvre une rubrique sur ce domaine en finissant ma dernière bouteille du château Peyros 2001. Apparemment c'est la cuvée de base, ou une cuvée spéciale FAV ? Il n'est mentionné ni vieilles vignes ni tradition.

Robe sombre opaque aux reflets "grenat-tuilé"

Nez sur le cuir, la mûre, myrtille confiturée, la violette, la réglisse et un petit côté végétal type bourgeon de cassis.

En bouche, le vin est souple, assez ample, de longueur moyenne, bien équilibré avec une fraicheur et une sucrosité agréables avec une finale sur la minéralité et une pointe d'amertume. Les tanins, souples en milieu de bouche, ressortent en finale, c'est bien un Madiran.

Bon accord avec des magrets de canard.

Qui connaît la fameuse cuvée Greenwich 43° ?
Qui sait où en est la cuvée vieilles vignes 2005 ?

Tanins également très souples. Mais qui montent rapidement pour former une finale quasi indigeste. Le vin n'est clairement pas à boire maintenant mais est plutôt bien réalisé. Je serais curieux de goûter des millésimes plus anciens. Avec un plat en sauce uniquement!

François

Ouvert ce jour un Château Peyros 2000 cuvée le Couvent. Il s'agit d'un achat récent en ligne (6 bouteilles, première ouverte), donc je n'ai aucune information sur le stockage.
Ce qui frappe au début (dégustation à l'ouverture, sans carafage), c'est effectivement la grande souplesse des tanins, qui pourrait être un point positif s'ils étaient relevés par plus d'acidité. Le vin semble alors plat, sans relief, voir métallique. Comme c'est souvent le cas sur ce type de vin, l'aération le transforme à son avantage. Le fruit est alors plus présent, mais encore trop discret à mon goût.
Ce vin me pose un problème. Je n'arrive pas à savoir si son apogée est devant ou derrière lui... Enbêtant quand il nous reste 5 quilles !
A votre avis ??

un Madiran sans tannins et sans acidité, c'est effectivement inquiétant.

Comme c'est souvent le cas pour ce type de vin, il est bien plus agréable le lendemain. Il est clair qu'un carafage un peu "violent" aurait été nécessaire ! Mais je demeure encore très partagé. A boire ou à garder... ?

Servit Samedi soir sur un foie gras de canard.

La robe est violine très sombre aux reflets grenat.
Le nez au départ légèrement vanillé, sur la mûre, à l'évolution laisse place à un côté végétal, herbacé voir mentholé important.
La bouche est souple, manque de profondeur et de caractère. la longueur est moyenne, faible acidité mais astringence et côté végétal très marqué.

Je ne suis pas convaincu qu'avec le temps ce vin se bonifie. Pour de vieilles vignes, je suis un peu étonné par le manque de rondeur...
Et pourtant, c'était difficile de ne réussir un vin qu'à moitié en 2005...

Ma note : 13/20

Jean-Aubert

Ouvert sur un confit de canard - pommes de terre. Le nez est médocain, sur les fruits noirs, la mine de crayon, le cuir. En bouche c'est pareil avec des tannins à la fois fondus en attaque, mais une finale assez longue et un poil austère/asséchante.

Un vin super agréable dans son style viril, pour un prix qui me fait encore sourire (moins de 5 euros). En plus il a encore du potentiel. Quant au mariage avec le canard, rien à dire, c'est top.

Etonnant !
Cette cuvée Le Couvent n'existe pas sur le Site web de la maison

Cette cuvée existe belle et bien

www.taste-a-wine.com...

Peut être s'agit il d'une cuvée dédiée à la grande distribution ?

Bonjour,

dégusté pour lui-même lors d'une soirée pour refaire le monde.
Bouchon impeccable.
Robe : couleur rubis, très fonçée.
Nez : complexe, fruits rouges, des notes de fumée et peut-être grillées (?). Pas de notes viandées ou animales comme parfois chez les Madirans.
Bouche : quel équilibre avec une attaque ronde, les tannins très fins et une bonne longueur en bouche. Pas de trace d'élevage. Pas de boisé non plus.

C'est comme cela que l'on aime les Madirans, je me rend compte du potentiel de ce millésime également.

SèB

Même impression que Jean-Aubert sur ce Peyros VV 2005, pas terrible terrible, mais quand même un bon accord avec un poulet basquaise.

Bonjour à tous, c'est mon premier post sur ce site !
Je me lance avec ce Château Peyros 2008 VV même si, en tant que fidèle lecteur des différents CR de ce site, j'ai un peu la pression !
Donc j'ai ouvert cette bouteille (non carafée) et me suis immédiatement servi un verre en cuisinant un plat de pâtes bolognaises à ma façon (beaucoup d'oignons, tomates pelées, courgettes grillées, boeuf haché, un peu de miel, un peu de poivre,...). Dès l'ouverture le nez assez puissant m'a bien plu. J' ai attendu avant de goûter environ une heure, voici ce que je peux "modestement" dire :
Robe : Cerise, brillante
Nez : Expressif, de fortes notes d'épices (le poivre, le curry > j'ai lu ça sur un site internet parlant de ce vin et effectivement ça m'a parlé), un parfum de mentholé, des fruits noirs mais pas évident tant je trouve les parfums d'épices prédominants
En bouche : Le vin est équilibré, les tannins sont bien fondus en attaque. Je rejoins les dégustateurs précédents sur ce Château sur le "manque de caractère" (la "bouche" est un peu décevante en comparaison du "nez"), sur la finale un peu asséchante et sur la longueur moyenne (même s'il ne s'agit pas des mêmes millésimes, j'élargi mon vocabulaire).
Un vin agréable, j'aurais mieux fait de l'ouvrir sur un plat plus épicé, une viande sauce au poivre par exemple, mais aussi un plat à base de curry pourrait se marier selon moi.
Bon voilà, je viens de me relire, je pense pas avoir dit trop de c%nneries, à bientôt !
Mathieu

Robe légèrement évoluée.
Nez de vin évolué (champignons, épices) toutefois empreint d'un petit quelque chose de végétal.
L'entrée de bouche est plutôt fluette. Les tanins se manifestent ensuite par une finesse et un côté asséchant propre au Madiran. Je regrette toutefois que l'acidité soit à ce point marquée. Soit c'est moi qui n'ai plus l'habitude de boire des vins qui tirent 12.5, ou alors la vendange a clairement manqué de maturité cette année là à Madiran.
Résultat plutôt décevant. J'aimerais tester un millésime plus mur, mais je n'ai que du 1996 ! J'espère que je serai agréablement surpris...

Château Peyros ' Le Couvent ' 2001, Madiran.

Bouchon liège imbibé sur un seul petit millimètre.
Robe encre à l’extrême bord du disque à peine tuilé.
Nez fruits noirs peu présents, c'est fermé et surtout marqué par le vieux bois, odeur de barrique vétuste, de chai. En cherchant et avec le temps des épices de bois parfumé charbonné, santal. En bouche le fruit n'est pas gourmand du tout, et surtout comme dissocié de l'élevage qui s'impose. Une acidité de bois vert. Pourtant ça glisse bien avec ce caractère difficile parce qu'il y a un minimum de sucrosité, une souplesse sous-jacente toujours présente. A noter que le vin est parasité par intermittence par des odeurs de réduction désagréables vieilles salaisons limite bouse séchée, y compris après avoir été longuement aéré une première fois pour revenir après conservation pompe à vide, mais ça finit par s'évanouir. Moyen et déroutant, le fruit amorphe il faut apprécier d'autres constituants, mais ça se boit, et avec du chocolat noir amer, l'accord est bon.
Repas bouillon de céleri, avocats, saucisse de pays, lentilles, choux, salade verte, fromages, noix et noisettes, poire et chocolat.

Madiran Château Peyros Le Couvent 1989
100% tannat.
Robe pourpre intense.
Nez ouvert, sur les fruits cuits, l’humus, l’eucalyptus, le fumé et le cuir.
Attaque ample et fraiche. Belle matière, fraiche, encore puissante, avec des tanins fins mais abondants. Retro sur le poivre, l’eucalyptus, les fruits rouges cuits, le cuir, la cerise, la menthe et la rhubarbe.
Finale un peu asséchante, très longue.
Bilan: un vin viril, encore jeune, à mettre à table. TB-.

Bibi

Château Peyros - Madiran - 1990

 

Cette bouteille a été trouvée dans le local de stockage d'Amphores, par son président, lors de la mise en place d'une dégustation. Comme le thème en était "Découvertes", il a eu l'idée de nous servir ce vin à l'aveugle, comme les autres.
Malheureusement ses conditions de conservation, pendant 35 ans dans un local surchauffé l'été, n'a pas dû l'aider, de même que sa température de service, bien au-dessus de 20 °C.
La robe sombre trahit son âge par ses reflets bien roussis qui gagnent le cœur du disque.
Le nez dégage avec intensité des arômes nettement tertiaires, qui confirment l'examen visuel : vieux cuir, gibier, café, sous-bois, tout y est, mais pas de trace d'oxydation gênante.
Après une phase d'attaque charnue mais très courte, la bouche adopte un profil très fluide, assez maigre, dotée de la même aromatique avancée et d'une finale sur le brûlé. La température de service trop élevée accentue le manque d'acidité.
Assez Bien et même un peu plus pour le nez mais on aurait bien aimé goûter ce vin à vingt ans d'âge et après de bonnes conditions de conservation !

Jean-Loup


 

Peyros restera pour moi toujours une énigme : je ne l’ai jamais très bien goûté.
ce fut pourtant avant Montus le seul Madiran à avoir eu les honneurs de Parker du temps de son règne.