Gaillac doux Domaine de Vayssette 2000 : 12,5/13 – 19/6/07
Le fruit est doux : coing, pêche rôtie, orange, pamplemousse. Il est accompagné de notes de cire, de safran et de raisin sec. Bouche à la liqueur nette, un poil végétale, malheureusement endormie.

C'est la cuvée la plus simple, elle valait moins de 6€, il existe la cuvée Maxime, plus ambitieuse et de meilleure conservation.

D'une façon générale, les meilleurs domaines de Gaillac font deux cuvées, la première sur le fruit a l'avantage de coûter rarement plus de 6€, et une cuvée boisée, souvent très supérieure (une fois qu'elle a mangé son bois...) avec un tarif entre 9e et 13€ (voire plus chez quelques uns).

en terme de vins doux, ce domaien a été longtemps la référence de l'appellation si on excepte Plageoles. Pas vraiment liquoreux, un peu entre deux.
Une nouvelle génération est venue prendre les devants en terme de qualité, avec plus de concentration. Mais Vayssette reste une bonne adresse, aussi en rouge d'ailleurs.

J'ai bu des Vayssette doux anciens (la petite bonne femme au chapeau fleurie décorait la belle étiquette) : le domaine est à mon avis aujourd'hui dépassé par pas mal de ses pairs.

"la petite bonne femme au chapeau fleurie"

cette "petite bonne femme au chapeau fleuri" est madame Vaysette.

à mon arrivée dans la région en 1992, j'avais séduit par cette cuvée qui dominait l'appellation, comme Jérôme l'a écrit, à l'époque il n'y avait que le vin d'autan 1989 de Plageoles qui était (très nettement) supérieure.

le domaine est à mon avis aujourd'hui dépassé par pas mal de ses pairs

ce n'est pas le domaine qui est dépassé, mais cette cuvée.

La cuvée Léa (syrah) du domaine est régulièrement une des toutes meilleures de Gaillac, et en 2002 il y a eu une cuvée pur braucol de haute volée.

Quel est le nom de la cuvée haut de gamme en liquoreux ?

Elle rivalise avec les meilleures ?

Quel est le nom de la cuvée haut de gamme en liquoreux ?

Essuie tes lunettes! c'est écrit plus haut: Maxime

Elle est moyenne parmi les "hauts de gamme".

Depuis trois ans que les vignerons gaillacois ont investi dans le matériel qui leur permet de réussir de façon moins aléatoire (... c'est un euphémisme!) leur méthode gaillacoise, la qualité est au rendez vous et les différences sont minimes, plus marquées par la quantité de sucre restant.

Cette année, (après celle de Balaran l'an passé), au milieu de toutes ces cuvées fort plaisantes, j'ai préféré celle de Vayssette en raison de ses bulles très fines et de son acidité peu fréquente dans la région qui la rend très rafraîchissante malgré ses 40g de sucre (environ), qui rende la température de dégustation primordiale pour apprécier.

Domaine de Vayssette, méthode gaillacoise (demi-sec) : 14/20 - 11/8/07
Bulle de qualité. Goûts précis de pomme et de citron. Gentillet mais irréprochable dans son style.

Gaillac Domaine de Vayssette, Gaillac Doux cuvée Maxime 2005 : 14/20 - 11/8/07
Le vin exprime le Mauzac via des notes de miel, de pomelo, de pomme cuite. Expression correcte, mais qui souffre à côté du superbe Rotier Renaissance 2005 (qui confirme sa classe). Elle semble alors moins nette, moins originale, plus pommadée (toujours cette défaillance chronique en acidité dans beaucoup de vins sucrés de l'appellation).

bouteille de la semaine sur LPV cette méthode gaillacoise 2006 est un vin typé et très traditionnel.
L'article est accessible ICI.

bel atricle et jolie photo du vignoble, qui me rappelle quelque chose

Yves Zermatten

Gaillac blanc 2006
Assemblage de len de l’elh et de mauzac – cuve inox - 12,5° - 4,20 E – 13/20
Senteurs simples mais sincères de fleurs blanches et de pêche.
Bouche nette, assez vive, sur une déclinaison florale et fruitée sympathique.

Gaillac Clémence 2005
Assemblage de mauzac et sauvignon – sous bois – 13° - 6,20 E – 12,5/20
Nez frais mais bien timide : fermé !
Bouche un peu stricte, marquée en plus d’un bois qui a confisqué le fruit : guimauve, bonbon, malabar. Manque d’évidence.

Gaillac rouge 2004
Assemblage 50% syrah, puis duras, merlot, braucol, cabernet sauvignon –cuve inox - 12,5° - 5,35 E – 13/20
Nez au joli fruité (cerise, fraise écrasée, marc de raisin) et une belle vigueur épicée.
Bouche moins délurée, plus sévère (notes de goudron, poivre puissant), avec un fruité (cerise, mûre) moins éclatant. Finale un rien accrocheuse.

Gaillac Thibault 2005
100% braucol – cuve inox – 12° - 7,30 E – 13,5/20
Nez sur les fruits rouges (cerise), la réglisse, les épices.
Bouche dotée d’une matière assez dense, fruitée (cassis dominant, cerise, mûre), sérieuse, avec des tanins encore un rien astringents à ce stade.

Gaillac Léa 2004
Assemblage 50% syrah, 50% braucol – sous bois – 13° - 9,10 E – 14/20
Nez sur un boisé flatteur (toasté, grillé, vanillé), respectant quand même le fruit (crème de cassis).
Bouche mûre, sur la cerise noire, le cassis, à la texture assez soyeuse, une matière assez serrée, épicée, puissante. Finale tendue, réglissée.

Gaillac Léa 2003
Assemblage 50% syrah, 50% braucol – sous bois – 14,5° - 9,20 E – 13/20
Nez sudiste, sur les fruits cuits, la marmelade de fraise, la cerise noire confite : on penserait même à un vin mûté !
Bouche large, généreuse, confite, particulièrement poivrée. Les tanins sont par contre assez inquiétants, durs, asséchants la matière.

Gaillac doux 2004
Assemblage mauzac, muscadelle – cuve inox – 13° - 6,90 E – 13/20
Nez agréable, muscaté, sur l’abricot, la pomme, la poire, les fruits secs.
Bouche gourmande, simple mais bien sympa : fraîche, fruitée, un petit bonbon !

Gaillac Maxime 2005
Assemblage muscadelle, len de l’elh, mauzac – sous bois – 12° - 9,20 E en 50 cl – 13/20
Nez très riche, sur des expressions confites d’abricot, de coing, de poire, de pomme.
Bouche large, sirupeuse, sur la pâte de fruit, les fruits confits, manquant un peu de nerf et de complexité pour se distinguer.

Gaillac Maxime 2006
Assemblage muscadelle, len de l’elh, mauzac – sous bois – 11° - 9,20 E en 50 cl – 14/20
Nez sur une fraîcheur persistante, avec des arômes de fruits frais (abricot, orange), un profil muscaté dynamique.
Belle tenue dans une bouche équilibrée, offrant un panel aromatique varié et gourmand : abricot, pâte de fruit, miel, orange amère, zest.

Philippe,

Cet été chez Didier, nous avons goûté un Maxime 2005 (14/20) qui a beaucoup souffert à côté de Rotier renaissance 2005.

Je ne peux que confirmer !
Mais comme je te le disais sur le post de "Rotier", 2006 m'a semblé bien plus tonique.
La comparaison entre les 2 sera donc peut-être plus équilibrée sur ce millésime...

Muscadelle (70 %), loin de l'oeil, mauzac (30 %).
Très beau et très doux. Le nez et la bouche expriment la pêche bien mûre, et, mieux encore, la mangue légèrement fermentée. En assemblage, ces cépages gaillacois donnent des merveilles de complexité pour le plus grand plaisir du dégustateur. La densité plutôt grande (180 g/L) pourrait saturer les papilles, mais l'aromatique sauve largement la sucrosité. A recommander !

quel millésime ?

Domaine Vayssette Méthode ancestrale sec - Gaillac
Bu à cette occasion
Robe dorée aux bulles fines et actives.
Nez sur la pomme, la fleur blanche et l'anis.
Bouche fruitée et gourmande à la sucrosité perceptible mais sans lourdeur et à laquelle l'effervescence donne du peps.
La finale est un peu courte mais reste propre et précise.