Laphroaig 10 ans Original Cask Strengh, 57.3°.

Je n'ai jamais beaucoup apprécié le 10 ans classique, par contre l'Original Cask Strengh dégusté hier soir est superbe.

Robe bronze (or prononcé tirant vers l'orange), nez somptueux, très complexe : bien entendu notes de sel, de mer, d'iode, de goudron, et sous ces dernières des notes beaucoup plus douces, presque suaves, miel et bruyère, mais aussi tabac, herbes coupées et des notes végétales (menthe poivrée ou sauge).

En bouche, le malt est puissant et large, et se révèle plein, ample, quasiment velouté, l'alcool se fond dans l'ensemble, ne brûle pas, et la finale est longue.

Comme si ce taux d'alcool supérieur à  la normale apportait rondeur et chaleur et velouté au breuvage.

Pour les amateurs de sensations fortes (les malts d'Islay); une découverte pour moi.

Michel.

PS : Alp a également commenté ce malt sous "Glenmorrangie".

Michel,

Je suis très content de voir que je ne suis pas le seul à  aimer ce single malt. Un pur moment de bonheur après un repas gourmet. On ne le trouve pas facilement cependant.

Alph

L'ami, chez qui j'ai dégusté ce malt aussi en fin de repas, l'avait acquis à  l'aéroport de Londres, en transit vers une destination plus lointaine permettant l'achat hors taxes.

Je vais me renseigner si les cavistes bruxellois possédant une belle palette de malts disposeraient de ce malt particulier et surtout à  quel prix.

Michel.

En effet, à  Londres et dans plusieurs autres aéroports d'Angleterre, il y a des boutiques hors taxes qui sont spécilisées juste dans... le whisky et les malts. C'est incroyable de voir les présentoirs avec des toutes sortes de whisky et pour toutes les bourses. J'avais aussi trouvé à  mienne il y a un an à  Heathrow (en contenant d'1 litre). Il valait à  cette époque là  60 livres. Je n'en ai plus (sic).

A.

Je crois qu'en free shop dans les aéroports la contenance habituelle est de 1 litre, contre 75, voire 50 cl, sur nos marchés nationaux.

Et même si les prix sont proches - dû également au cours de la livre sterling - la différence majeure réside dans le fait que pour le même prix, on a plus de ce superbe breuvage.(hhh)

Michel.

Hello,

Ce malt est assez facilement disponible sur le marché et non seulement en boutiques hors taxes. Je le trouve ainsi sans difficulté en Suisse pour un prix de CHF 90.-, soit 60 euros, la bouteille de 70 cl.
Ne pas oublier chez le même distillerie le 15 ans qui est sublime et, surtout pour les amateurs plus fortunés, le 30 ans.

Benoît

Je possède une bouteille de Laphroaig 10 ans Cask strenght depuis deux ans, et je viens de la regoûter hier soir.
Je me souvenais d'un grand plaisir, et ma petite dégustation d'hier soir n'a fait que le confirmer.
Je n'ai cependant pas de grand mérite, parce je fais partie des inconditionnels de Laphroaig... On adore ou on déteste. Moi j'adore.
Je suis un peu surpris par les prix annoncés dans cette discussion.
Un premier grand principe: ne jamais acheter de whisky en Angleterre, les prix sont vraiment en dehors de toute proportion, sauf s'il s'agit de bouteilles introuvables ailleurs. J'ai acheté cette année-ci un Mosstowie de 1981, cask strength, mais je ne l'ai pas encore goûté. De plus, pour les ressortissants de la Communauté Européenne, les achats de whisky à  Heathrow sont parfois très frustrants. Ils ont imaginé un système bizarre, qui fait que certaines bouteilles ne peuvent être achetées que lorsqu'on quitte le territoire CE... Une loterie. Si par malheur on trouve une bouteille qu'on cherche depuis longtemps, et qu'on ne quitte pas la Communauté, on n'a pas le droit de l'acheter...
Moi, j'ai acheté ma bouteille à  l'aéroport d'Amsterdam pour 38 euros le litre.
A Amsterdam, le système est différent: on peut tout acheter, mais les prix sont différents selon la destination. A l'époque j'avais pris un vol pour Genève.
J'espère que la Suisse va encore rester longtemps en dehors de la Communauté... C'est intéressant au niveau des prix (quoi que l'assortiment à  Amsterdam n'ait rien à  voir avec ce qu'on peut trouver à  Londres...)

Bye

La distillerie Laphroaig (qui produit actuellement un 10 ans, un 10 ans Cask Strength, un 15 ans, un 30 ans et un 40 ans) vient de lancer une édition spéciale de 11 ans qui ne peut être achetée que sur le site officiel

au prix unitaire de £25 plus frais d'expédition. Ne vous précipitez cependant pas sur le site (d'ailleurs très bien fait) car les 750 bouteilles produites ont toutes été vendues. Par ailleurs, cette bouteille est réservé aux membres du club "Friends of Laphroaig" en vue de fêter les 10 ans ce ce club.

Benoît

Une nouveauté chez Laphroaig qui mérite une annonce (les nouveautés sont plutôt rares avec cette distillerie) : Laphroaig Quarter Cask, 48°, double maturation. L'alcool a tout d'abord mûri dans des fûts de taille normale ayant contenu du bourbon, puis dans des fûts un quart plus petits (cela permet une augmentation de 30% de part de l'alcool qui touche directement le bois !). Le prix est légèrement supérieur au 10 ans et sera, dans un premier temps, uniquement disponible en magasins hors taxes. La production reste cependant limitée en raison du prix de l'emploi de tels tonneaux.

apparement la maison du whisky france va en avoir à  vendre....

Et il s'agit bien d'un magasin duty-free (aaa)

Je reviens sur cette excellente distillerie ayant le mérite de produire toujours des whiskies bien typés. Je viens de déguster les 15 ans et 10 ans brut de fût. Le 15 ans est une vraie perle. Vous avez, en effet, pour une somme qui reste modique en comparaison de la qualité du whisky (CHF 95.-; pour info le prix du 10 ans a bien baissé en Suisse par rapport à un précédent message puisque je peux le trouver à CHF 55.-; les 30 est 40 ans restent cependant inabordables) un très grand alcool. Le 15 ans est superbe. Vous avez toutes les qualité du 10 ans avec le gain d'une finesse supplémentaire due au vieillissement accru. Ayant perdu mes notes de dégustation pour ce whisky, je ne manquerai pas d'en refaire dès que j'aurai, prochainement, l'occasion de le regouter.

Laphroaig 10 ans, Original Cask, 57.3°. La couleur est ambrée. Le nez est vraiement puissant, rude et ne vous cache pas que le whisky explosera en bouche. C'est un mélange d'embruns salés, d'iode, de fumée tourbée, voire de notes plus phénoliques et d'antiseptiques... Le bouche n'est donc pas du tout une surprise, probablement le whisky le plus puissant et fort (alcool) que je connaisse parmi les productions officielles (le 106 de Glenfarclas, dans un autre domaine, est également assez incroyable). Le finesse du vieillissement en fûts de bourbon laisse entrevoir ses qualités, mais l'iode, la fumée et le phénol sont nettement dominants. C'est une belle giffle. J'en redemande, même si la puissance de l'alcool n'est pas facile à maîtriser. Je vais l'essayer en le coupant légèrement d'eau. Ce whisky aura sûrement bien d'autres choses à dire. A suivre. La finale est d'une très grande longueur. Bref, encore un whisky à recommander, avec cependant certaines précautions d'usage.

J'ai retrouvé, par hasard, mes notes de dégustation du Laphroaig 15 ans. Je les mets donc immédiatement en ligne, car, à côté de la folie gustative du 10 ans cask strentgh, le 15 ans est vraiment le meilleur produit, abordable, de cette distillerie.

Belle couleur d'ambre clair. Le nez est typique d'un Laphroaig, sur la fumée, les embruns salés, la plastic brûlé, mais sans l'explosion du 10 ans cask strength. Il y a une certaine douceur dans ces arômes. La bouche par contre est puissante et alcooleuse, voire brûlante. La fraîcheur du vieillisement en fûts de bourbon adoucit cependant la première impression. Le côté marin et fumé l'emporte sur tout autre considération. Grande pésence et longueur en finale. Ce 15 ans est un whisky sans concession, on aime ou on le rejette. J'adore. Laphroaig reste ma distillerie préférée de l'île d'Islay.

"Bref, encore un whisky à recommander, avec cependant certaines précautions d'usage." Effectivement, mieux vaut ajouter de l'eau, je n'ose imaginer ce qui se passe dans l'oesophage après son absorption.

L'eau permet de saisir certaines subtilités que la puissance alcoolique de ce breuvage met entre parenthèse. C'est donc l'un des rares whikies où je donne le conseil d'y mettre un peu d'eau. Je conseille cependant de d'abord le boire sans le couper à l'eau afin de se rendre compte de cette puissance incroyable. Croyez-moi, vous ne risquez rien pour votre oesophage et il serait dommage de passer à côté d'une telle expérience.

SIGNATORY VINTAGE 1988 16 ANS 46 % the un-chillfiltered collection
distilled at Laphroaig distillery natural colour matured in refill butt

robe claire,limpide on dirait du vin blanc
nez de ciboulette ? iodé, pamplemousse
en bouche,on retrouve le sel,un peu d'amertume, ça me fait penser à une petite arvine hyperconcentrée
finale très longue,plus de 30 secondes
j'aime bien 91 pts sur mon échelle

Laphroaig Quarter Cask, 48°

Il s'agit du plus jeune Laphroaig officiellement disponible (bien que l'âge ne soit pas précisé sur la bouteille, il est très vraisembable qu'il s'agisse d'un whisky plus jeune que le 10 ans, cf. un message ci-dessus sur le vieillissement de ce nouveau produit).

Couleur or foncé.
Le nez est fumé (très présente), le malt, la tourbe et une certaine douceur.
La bouche est puissante, toujours bien sur la fumée et la tourbe, boisée (richesse d'épices, dont prédominance de la vanille). La complexité de ce malt étonne étant donné sa jeunesse. La méthode de vieillissement permet, en peu de temps, à l'alcool de prendre le maximum d'arômes du fût.
Belle longueur.

Un whisky d'un charme certain. A l'aveugle, la typicité d'Islay est présente, mais j'aurai opté pour un alcool d'un âge bien plus avancé (15 à 20 ans).

Laphroaig lance un vieux millésime sur le marché pour la fin de cette année. Il s'agit 27 ans, dénommé Laphroaig 1980, dont la particularité vient d'un vieillissement uniquement en fûts de sherry oloroso et mis en bouteille brut de fût. Le prix est, vous en doutez déjà vu les caractéristiques décrites, élevé (plus de 600 euros la bouteille...).

Laphroaig 30 ans, 43°

Cela faisait un certain que je désirais déguster ce produit. D'une belle couleur ambrée avec des reflets dorés, le nez est pur, fin, sur des notes de sherry, doux et sans aucune influence des whiskies des îles. La bouche est fumée, douce, iodée, avec des notes de réglisse et de vanille. D'une extrême longueur (la fumée reste en bouche pendant plusieurs minutes), ce whisky est tout simplement sublime et savoureux. Un très bel alcool mais pas dans la ligne des productions, parfois bodybuildée, d'Islay et de Laphroaig. Le long vieillissement assagit ces puissants whiskies.

Laphroaig - 10 ans d'âge

Je poursuis mon parcours de découverte des Whiskies tourbés en suivant les conseils de Benoit.
La robe est relativement sombre, sur le vieil or tirant sur le bronze.
Le nez est fumé, quelques notes de créosote mais l'ensemble est moins puissant que sur Ledaig et surtout Ardbeg 10 ans et se rapproche de Lagavulin, le côté épicé en moins.
En bouche, je suis frappé par la perception d'une sucrosité importante et d'une matière grasse. Là encore, le registre d'expression est plus pâtissier que chez ces deux collègues, jouant sur une gamme plus ample, moins droite et qui me satisfait finalement moins.

Salut Oliv,

Le 10 ans n'est pas la plus belle expression de Laphroaig. Cet alcool mérite de vieillir encore un peu. Le 15 est un must.
Les nouvelles production d'Ardbeg sont par contre bien meilleures que ce que fait Laphroaig. J'ai un peu l'impression que cette distillerie s'est endormie sur ses lauriers et n'a pas su anticiper la vague de succès que les single malts connaissent depuis quelques années.

pour ma part le quarter cask est une très belle réussite l'apport de boisé lui donne bcp de charme, le 15 est effectivement très bon le 10y et brut de fut 10y sont bien également meme si il tombent bcp sur la finale a mon sens.

Je connais bien Laphroaig, mon premier Islay, le 10 ans car à l'époque c'est celui que l'on trouvait le plus facilement au Leclerc à coté de chez moi, il y a environ vingt ans.
J'ai toujours aimé lé 10 ans, tourbé mais pas trop légèrement fumé, mais ce n'est surement pas le plus expressif des Laphroaig.
J'apprecie beaucoup le 10 ans Cask Strength, à ne pas mettre entre toutes les mains, fort redoutable les soirées d'hiver au coin du feu.
J'ai gouté recemment le 15 ans qui se fait beaucoup plus rare, et j'ai decouvert un autre Laphroaig, tout en rondeur, tout en souplesse, un Laphroaig qui descend tout seul , c'est rare pour un Laphroaig, une bien belle bouteille en tout cas.

Amitiés.
Serge A.

Le laphroaig original cask est mon whisky fétiche!Normalement il s'agirait du laphroaig classique embouteillé directement à la force naturelle du fût;ce qui veut dire que le classique est l'original "ralongé" d'eau.C'est pourquoi je recommande de n'ajouter éventuellement que quelques gouttes d'eau si vous trouvez que la puissance de l'alcool est trop forte pour votre oesophage,autrement il vaut mieux boire le classique.Pour ma part je le bois toujours pur en petites gorgées et en le laissant "tourner" en bouche une dizaine de secondes afin que celui-ci se mélange à la salive;ensuite c'est d'une onctuosité et d'une puissance sans pareille;une véritable giffle bourrée d'arômes de tourbe,d'iode,de fumée,d'épices,de boisé;un festival qui dure qui dure..................magnifique;franchement lorqu'on goutte et qu'on apprécie ce whisky,on ne peut plus se dire que la bouteille est finie;il faut toujours en avoir une d'avance...bref on est accroc....laphroaig quand tu nous tiens........
ps j'ai pensé à un accord sur un excellent saumon sauvage bien fumé;si vous êtes seul pour le reveillon et avez un coup de blues,voilà le remède miracle,je ne vous raconte pas l'état à la fin de la bouteille......!!!!

Laphroaig 13 ans

Brut de fût, 52,9°

Robe vieil or
Le nez est bien sur sur la tourbe, l'alcool y est bien intégré et ne ressort pas (et pourtant...).
En bouche, c'est très progressif, on commence en douceur sur le miel, puis ça explose litéralement avec beaucoup de force, d'alcool, de puissance.
La phase intermédiaire est sur le maintien de cette puissance et la réapparition de cette tourbe pour offrir une finale moelleuse, enjoleuse, chaleureuse,
mais équilibrée par l'acidité tourbée, mais non fumée - ce qui n'est pas la même chose).

C'est mon whisky préféré, j'ai hâte de découvrir d'autres belle choses de cette distillerie (le 10 ans "cask" dégusté est très nettement en dessous même s'il est délicieux,
je n'ai pas goûté le 15 ans).

Bref, cette rusticité fait peut-être moins dans la dentelle qu'un Ardbeg qui est pour sûr plus élégant/gentleman en bouche,
mais je suis plus convaincu par sa force et son caractère sans compromis.
Et quelle finale : On a l'impression que ça ne s'arrêtera jamais. Ce ne sont plus de caudalies.... mais des minutes.

Hello,

S'agit-il d'un embouteillage officiel ou bien d'une édition limitée d'un embouteilleur indépendant ? Je n'ai pas entendu parlé d'un Laphroaig de 13 ans.
Benoît

Benoit,

Bien vu, il s'agit d'un brut de fut qui est une exclusivité du club dont je suis membre. C'est donc un embouteillage indépendant en effet.
Au fait, une question: parle t'on aussi de caudalie pour la longueur de la finale d'un Whisky ou y a t'il un autre terme plus adéquat !?

Tu me poses une colle. Je n'ai jamais entendu ce nom dans le cadre d'une dégustation de whiskies ou dans la faible littérature de langue française que j'ai lue sur le sujet.
Désolé

Un 19 ans distillé en 1990 et mis en bouteilles en Octobre 2009. Bourbon barrel, 52,9%.
Un produit excellentissime acheté à la maison du Whisky à Paris.
La couleur est pâle. Le nez est sur le foin, les herbes médicinales, la bruyère, la tourbe et l'iode.
La bouche grasse, tendue mais éthérée ne fait pas son degré d'alcool dans un premier temps. La puissance prend ensuite le relais. La finale iodée et fumée, assortie de plantes sauvages comme la gentiane est très longue et persistante.
Vraiment un très beau single malt à consommer par toutes petites lampées.

Amitiés

Zapata

Après avoir découvert le Laphroaig 10 ans classique il y a un mois, je décide de tester le Quarter Cask.

Le 10 ans classique m'avait laissé une belle impression d'un whisky troubé sympa mais ne m'avait pas autant bluffé que le Lagavulin 16 ans classique découvert à la même époque.

Hier, le Laphroaig Quarter Cask acheté en même temps qu'une bouteille de Lagavulin 1993, me fait une toute autre impression. Son côté légerement boisé lui donne une rondeur très agréable sans lui enlevé sa belle puissance en bouche. Un côté vanillé très agréable et qui reste très léger. Une belle bouteille et une belle découverte, bien meilleure que le 10 ans classique à mon goût.

Seb.