Je pense que tout le monde sera d’accord pour dire que la foison de « release » sème la confusion et dans une certaine mesure, la déception.

En ce qui concerne le « style propre » ou la « typicité », il y a relativement peu de distilleries qui le possèdent voire le conserve. Il faut ratisser large pour survivre (cf Ardbeg peu tourbé…). Il est à espérer que ce 2001 non-affiné fasse découvrir le véritable style du nouveau Bruichladdich. Pour les anciens, la série Legacy était représentative je pense.

Les « finishs », c’est toujours le même débat, quand ils fonctionnent bien, personne ne se plaint, quand ça ne prend pas, on crie au manque de respect des traditions ou de la typicité citée plus haut. Beaucoup d’amateurs s’extasient sur les finishs made in Benriach, Glenmorangie, Arran voire Edradour. A l’aveugle, ils ne font pas toujours la différence avec un Bruichladdich qu’ils décrient, soit !

ben sur les finish mis a part l'ancien glenmorangie sauterne et peut etre egalement le madere j'avoue avoir rarement été convaincu.
sans meme parler de puritanisme du whisky.
Perso ce coté finish ne me dérange pas....c'est juste que très souvent il ne me convaint pas.
edradour en finish bordeaux vraiment pas bon, tokay ca passe mais j'en acheterai pas.
glenmorangie dans les anciens flacons quelques trucs interessant , mais la nouvelle gamme bof bof pour ne pas dire plus...j'attends de les regouter.
HP vin jaune franchment bof, glengoyne claret pas bon etc...
Trop de deceptions m'ont fait eviter ces flacons.

X4 « Usquebaug-baul » (The perilous whisky), rectifié à un raisonable 50%

Gouté sur échantillon en attendant la livraison en bouteille prévue pour fin Novembre.

La robe est incolore et très légèrement troublée. Le nez est moins agressif que ce que à quoi je m’attendais. On a plus l’impression d’une eau-de-vie, avec des senteurs d’agrumes (pamplemousse et citron), d’herbes fraiches et de chocolat blanc. En bouche, on ne peut pas dire qu’il manque de corps, et l’alcool est bien maitrisé, même si cela chauffe un peu. Finale toujours sur les agrumes et le foin qui ne s’éternise pas.
Tout ça pour ça ? Pourquoi ne pas l’avoir embouteillé brut de fut ?

21 ans Olorosso

C’est une excellente surprise, qui s’inscrit dans l’excellente lignée du Blacker Still, sans toutefois l’égaler, tout le moins en puissance.
La précision du nez est frappante, surtout comparée à un Glenfarclas du même âge : orange, fruits sec, abricots, dates, tout y est mais d’une manière particulièrement fine et structurée. La bouche est ample et reste sur le sherry et le chocolat. Belle persistance.



Un grand Bruichladdich qui prouve que la distillerie a encore de beau restes en stock, sans avoir à recourir à l’affinage pour les mettre en valeur

OCTOMORE 63,5° 5ans 131ppm

Brut de fut - Officiel Distillerie.

Le brut le plus tourbé jamais élaboré en Ecosse, chez Bruichladdich, portant le nom d'une de leurs sources.

J'ai dégusté hier soir un échantillon avant de me procurer un exemplaire de cette rareté (400 ex pour la France).

Couleur or pâle faisant penser à un jeune Meursault à la teinte (reflet vert gris).
Les larmes sont épaisses et nombreuses.

Le nez est est fin, discret et intense (alambic élancé). Peu explosif, très concentré - tourbe végétale.
La bouche est d'abord ronde et florale, grasse, avant d'exploser dans une puissance incommensurable, l'alcool est supportable (même si on peut ralonger), mais une combustion de la tourbe végétale permet d'accéder à un fumé discret avant de revenir sur le végétal. Cette tourbe est vivante.. on peut en explorer bien des subtilités.

Avant toutefois que ce ne soit elle qui vous explore car cette combustion continue tellement longtemps qu'elle semble marquer l'organisme.
Le lendemain la finale en bouche s'est transformée en finale dans les bras les jambes, les cheuveux .. et le foie !!!
Non, sans plaisanter c'est un whisky tout à fait extrème. J'adore personnellement mais ce n'est vraiment pas habituel et pourrait choquer plus d'un amateur de malts tourbés je pense.

Le côté collector de cette bouteille m'incitera probablement à la conserver avant de l'ouvrir, la bouteille est très belle (verre noir mat, sérigraphie technoide ultra design du meilleur goût).

Il a malgré son jeune âge (et donc une évolution "incomplète") ) quelque chose d'unique, de cohérent et de vraiment attachant. Il ne ressemble vraiment pas aux autres malts tourbés comme Laphroiag ou Ardbeg. Il n'est en effet pas tellement question de complexité ou de raffinement structurel ici. C'est uniquement la tourbe qu'il faut y chercher car elle masque tout le reste ou presque, Seul un côté floral venant raffraîchir l'ensemble, mais pas de fruit.
Certains fins connaisseurs fort expérimentés ont évoqué à son sujet le Ardbeg de la "grande époque" (mais laquelle je l'ignore) visiblement très très tourbé aussi.

lognoulm écrivait:

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> L’avalanche de nouveautés continue. Outre la
> confirmation de toutes les bouteilles précédemment
> citées, Bruichladdich annonce encore les suivants
> pour mi-novembre :
> Une série de plusieurs 16ans baptisés « Premier
> Crus », maturation 100% bourbon ensuite affiné
> dans des fûts appartenant aux « grands » de
> Bordeaux (Lafite, Latour…)

J'ai eu l'occasion , hier, de goûter parmi cette série, le 16 ans élevé dans des fûts de Yquem.

Je lui ai trouvé beaucoup de finesse et d'élégance, pas tourbé, avec d'intéressantes notes de zeste d'orange en finale.

Mais je ne suis pas une référence : je n'aime guère toute cette catégorie d'alcools !

Le catalogue de Super U pour la fête des pères annonce un Bruichladdich pour 31.50€

Mais, pas trouvé dans les rayons du mien donc pas pu essayer.

R : totalement incolore, presque limpide.
N : Etonnant, axé sur des notes citronnées des plus agréables, tilleul et légèrement poivrée à l'aération. Agréable en soit, mais je pensais trouver quelque chose de plus tendu, de plus racé.
B : attaque imposante, assez chaude (mais rien de dérangeant), texture grasse... les agrumes se retrouvent en bouche (pomelos, bizarre non?). La finale est un peu fuyante...

Je reste un peu perplexe sur ce flacon. Je pense en fait que je ne m'attendai pas à ça. Je l'ai fais déguster à quelques proches : même verdict.
Je ne veux m'aventurer à dire que je suis déçu sauf si on parle du prix de cette curiosité... a prendre comme une expérience sympa en somme...

Bruichladdich PEAT
46%
Gouté à la cave Pierre NOBLE à ROUEN (week-end whisky) avec un écossais en kilt pour me servir.

PEAT voulant dire tourbe en anglais.

Couleur or.
Au nez, c'est puissant. De la tourbe oui mais sans excès, cela reste élégant. On parle ici de tourbe "végétale" et non médicinale.
Nous ne sommes pas sur le côté un peu "médicament" d'un LAPHROAIG (même si j'adore cet autre whisky).
C'est ici beaucoup plus nuancé, très élégant.
Et pour finir on découvre des arômes de fruits rouges.
Longueur moyenne, c'est peut-être le seul bémol.

Venu au départ pour du vin, je suis reparti avec ce joli flacon.

Clint

J'ai découvert Bruichlladich avec le 2001 Ressurection Team, une superbe bouteille turquoise. C'est un bel islay, légèrement tourbé et iodé, très équilibré, long en bouche. Il m'a donné envie de connaitre la suite de l'histoire.
Puis vint le Waves, plus typé Islay, plus classique, plus commun pourrait-on dire.
Suit alors le X4, non passé en fût, incolore, mais loin d'être inodore et sans saveur. Une fantastique eau de vie de grains, qui surpasse à mon goût les meilleures vodkas. Un whisky ??? Pas vraiment. Quelque chose de particulier : surement. Et la bouteille, transparente, élancée et de forme résolument moderne est supperbe.
Même forme de bouteille mais noire : l'Octomore. Le tourbé ultime ! A ne pas faire glisser sur tous les palais... Mais c'est plus qu'une curiosité parce que j'aime vraiment.
Le petit dernier (dans mon bar) : l'Infinity 3, de mars 2010. Un équilibre que je trouve parfait. La tourbe très présente, l'alcool (50° quand même), une bouche gourmande et une belle persistance en finale.

Et qu'on arrête de nous dire partout et tout le temps qu'il faut consommer ces produits avec modération... On a pas le choix, vu le prix !

J'ai goûté un bruichladdich nouvelle collection mardi14/12 au Teddy's rue thouin. Nommé the laddie classic il a vieilli en fût de Bourbon. Le Teddys a aussi une bouteille de Bruichladdich vieillli en fût de Sherry.
Celui que j'ai bu était très équilibré avec une note de fumé persistante en finale.

La grosse claque.

59 %. 5 ans.
Le whisky le plus tourbé !! (?)
Couleur or pâle.
Au nez,c'est plutôt discret. On est loin des standards tourbés.
En bouche, et bien malgré le degré d'alcool élevé, c'est d'abord rond (impression de sucre) Puis le nectar nous envahit. Une longueur interminable avec une puissance maitrisée, mais qui jamais ne faiblit.
C'est de la tourbe mais complètement différente. Difficile à définir.
Un pur chef-d'oeuvre. Un véritable ovni aussi.

J'ai même un peu peur que mes standards et mes gouts soient bouleversés après une telle rencontre.

Merci Franck.

Cordialement

Clint

Oui Octomore est très différent des autres whiskys tourbés, ne serait-ce qu par son nez assez sur la réserve finalement. En bouche, c'est certes impressionnant, mais la puissance est pour mon goût un peu excessive. A goûter en tout cas, c'est sûr, car c'est un whisky vraiment différent.

Bonjour,

j'ai dégusté hier Le Black Art II de Bruichladdich.

Ce qui m'a marqué le plus au premier abord c'est la couleur.
Il est d'un cuivré rosé assez bluffant.

Le nez est tourbé certe mais on perçoit également quelques notes sucrées ainsi que des aromes tertiaires (champignon ?)
En bouche, la tourbe est legère, les aromes se développent.
Cet Islay se distingue rééllement avec une signature propre à lui même.

Je qualifirai la finale de moyenne +

Dégusté hier un Port Charlotte PC9 de la maison Bruichladdich

Comme à leur habitude, le flacon est superbe.
Je trouve que cette maison travail très bien leurs bouteilles (en terme de déco) ainsi que leur packaging

Mais bon, revenons à la dégustation ...

La couleur est d'un jaune or tel un vieux liquoreux.
Le nez est net sur la tourbe. On ressent déjà la puissance du produit.

En bouche, la tourbe vous explose en bouche (degré d'alcool 59,2)
Un Islay très puissant avec une vivacité nette qui vous cisaille la langue comme on aime.

La finale est longue +

A déguster brut ou avec un leger filet d'eau afin d'atténuer la puissance et de profiter d'avantage des arômes.

Bonjour à tous, je suis très amateur de sauternes et je voulais voir ce que donnait le Bruichladdich fini en fut d'Yquem.

Bouteille achetée aux alentours de 70€ frais de port inclus sur le site whisky pas cher. (sachant que les caviste le proposaient aux alentours de 100€ ... ca fait réfléchir ...).$

J'ai dégusté ce whisky avec les verres WARM de chef et sommelier, qui soit dit en passant, sont terribles, très design, et qui facilitent grandement la perception des arômes).

Le whisky en lui même possède une couleur semblable à celle d'un sauternes d'une quinzaine d'années, jaune paille vieillissant.

Le nez est très fin, délicat, sur la vanille, l'abricot, ainsi que sur un boisé subtil. Je pense également distinguer le cuir et le cacao. Des notes sucrée, très étonnantes pour un whisky me font penser que l'influence du sauternes y est pour quelques chose.

En bouche, on cadre complètement dans l'optique du nez, c'est fruité, de très très légères notes fumées, aucune sensation de brûlure, ça ça "coule" tout seul.

J'éspère que mes commentaires de novice auront sû vous aiguiller si vous aviez des doutes ou des hésitation sur ce whisky.

En tout cas, je suis pleinement satisfait.

Bonnes dégustations

Il y avait hier sur Arte (désolé, je l'ai découvert trop tard pour l'annoncer sur ce site) un documentaire sur l'île d'Islay et la distillerie Bruichladdich. Très intéressant! Voilà un whisky fait avec coeur par un véritable artisan qui a le souci de son produit et qui a même incité les fermiers d'Islay à replanter de l'orge pour pouvoir faire un whisky 100% Islay! Cela donnait vraiment envie de découvrir la gamme de cette distillerie (et l'île aussi, soit dit en passant)!

Silène écrivait:

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> Il y avait hier sur Arte (désolé, je l'ai découvert trop tard pour l'annoncer sur ce site) un documentaire sur l'île d'Islay et la distillerie Bruichladdich. Très intéressant!

Petite session de rattrapage sur videos.arte.tv/fr/vi.... :)-D

Oliv

C'est juste la bande-annonce, Oliv

Je l'ai retrouvé sur youtube

C'est un reportage très charmant qui repasse régulièrement sur Arte, je l'ai vu deux fois par le passé.

Jean-Bernard écrivait:

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> C'est un reportage très charmant qui repasse
> régulièrement sur Arte, je l'ai vu deux fois par
> le passé.

Régulièrement? Il faut croire qu'ils aiment le whisky, chez Arte... ou bien qu'ils sont sponsorisés par les distilleries :)o !!

Oui régulièment, d'ailleurs ça passe en ce moment même : )

Ce reportage passe régulièrement sur la chaîne.

La passion du propriétaire a dû s'essouffler car il a fini par vendre la distillerie à Rémy Cointreau pour 74 millions d'€ en Juillet...

Ouahouh !.... 50° ; distilled : multi-vintage, casks : american oak - bourbon, syrah ; bottled 2009 ; warehoused, port charlotte, bruichladdich 05/14
J'ai besoin de quelques conseils pour déguster ce cadeau de mon fils pour Noël.
Au nez c'est "salé" et iodé.
Sans eau : ça pique !...
Avec un peu d'eau : ça pique !...
Help !... Merci d'avance...
Peut-être l'aérer (le mettre en contact avec de l'oxygène) mais comment ?
Bonne nuit
François

Pour lui faire prendre l'air une seule façon : servir le whisky quelques minutes avant de le boire, 30 minutes c'est en général suffisant, mais tu peux toujours essayer plus. Les whiskys sont parfois un peu brulant à l'ouverture de la bouteille, ca va peut-être se calmer dans qqs mois. Mais ne laisse pas la bouteille ouverte si tu veux qu'elle soit encore bonne dans quelques années.
Sinon essaye de rajouter quelques gouttes d'eau (la plus neutre possible), ajoute les gouttes 2 par 2 ou 3 par 3 en goûtant à chaque fois jusqu'à ce que ça te convienne. En plus ca fera ressortir les arômes.

Merci de ta prompte réponse et pour ces judicieux conseils.
Un caviste anglais m'avait conseillé de passer le contenu de la bouteille dans une carafe et de le remettre dans la bouteille ensuite. Que penses-tu de cette techique ?.... Question subsidiaire : quelle eau "neutre" tu conseilles ?
Merci encore
François.

François, certains te diront que l'idéal est une eau de "là bas", que tu trouves chez certains vendeurs de whisky.. Sinon tu fais simple, tu evites la volvic ou la contrex, tu prends une eau sans trop de goût et tu mets dans ton whisky.. 50 ° n'est pas un degré extrémement élevé pour un whisky, mais mettre quelques gouttes d'eau devraient augmenter les arômes ressentis et diminuer la "chaleur" du breuvage..

Si tu trouves que ça pique alors que tu as déja mis de l'eau, c'est clairement bizarre.. Peut être faut il t'habituer, ne prends pas un verre trop grand, pour sentir l'alcool tu éloignes ton nez du verre, en tous cas tu ne le mets pas directement dedans, etc ...

Arnaud

si tu transvases ton whisky plusieurs fois c'est sur qu'il va s'ouvrir (comme un vin), mais bon autant laisser la bouteille ouverte quelques heures si tu veux qu'il s'ouvre tu t'embêteras moins. Oublie pas que le whisky ca se garde longtemps c'est pas du vin qu'on finit le jour même ou le lendemain. Si tu l'ouvres trop dès le début, tu risques de voir ton whisky s'éventer dans quelques mois/années. Servir un verre à l'avance me semble bien moins risqué.
Pour l'eau, le robinet de chez moi a une eau très neutre donc ça va bien, sinon la Vittel c'est bien mais d'autres marques aussi je ne les connais pas toutes. L'idéal ce serait l'eau utilisée à la distillerie mais ça fait un peu loin !

Merci Arnaud et Tomy,
Je me suis servi un verre et j'attends 30mn, je vous tiens au courant....
A bientôt
François