Cette grande distillerie japonaise fondée en 1923, maintenant dans le giron de Suntory, régulièrement citée pour produire parmis les meilleurs single malts du monde mérite certainement sa rubrique. Ce soir, sherry cask (spanish oak), non-chill filtered, 48%.
La couleur est étonnament foncée, on prendrait cette nuance de bronze pour la signature d'un armagnac.
Le nez est doucereux, avec des notes de graines de vanille, de caramel, de beurre et de sésame.
L'attaque est suave, une main de velours dans un gant de fer. La matière est pleine et savoureuse. Une impression légèrement sucrée persiste en bouche. Grande puissance maîtrisée.
C'est beau et persistant. Du très haut niveau que l'on imagine aisément à table.
Le 12 ans est effectivement abordable...
Mais ça reste un whisky entrée de gamme selon moi.
Goûté lors de la même soirée en alternance avec un Aberlour 10 ans et un Balvenie 15 ans.
S'il soutient aisément la comparaison avec l'Aberlour 10 ans, il arrive loin derrière en termes de complexité, de finesse et de soyeux par rapport au Balvenie 15 ans.
Nez: comme lu plus haut, on détecte effectivement une présence marine. Mais celle-ci est écrasée selon moi par une omniprésente prune, très proche d'une simple eau de vie à la prune pour ce qui est de la complexité
Bouche: l'impression du nez est confirmé, trop alcooleux, la prune l'emporte
En bref, Yamazaki 12 ans n'est pas ma tasse de thé, très peu pour moi.
Comme c'était ma première expérience de whisky japonais, je me suis trouvé très déçu...
J'ai depuis goûté le Miyagikyo 12 ans que j'ai trouvé bien meilleur.
Le 18 est super mais un profil gustatif très marqué sherry (pâtisserie, fruits secs, miel...) il faut pas s'attendre à du iodé (ni l'accorder avec des sushis).
Ouvert et goûté hier soir pour la première fois. c'est un bien agréable whisky que je qualifierais volontiers de féminin.
Nez très avenant mélangeant des notes patissières et fruitées. La bouche est douce, pas marquée du tout par l'alcool, bien grasse. Seule une finale un peu trop marquée par le caramel m'a un peu dérangé (même si la sensation s'est estompée après une aération dans le verre).
Une jolie découverte pour moi que ce whisky japonais.