Ayant subi les outrages d'un carafage vigoureux (sans espoir autre que l'évier), le soir du 24 décembre, le Côtes-du-Rhône 1945, époustouflant phénix, a bénéficié d'un traitement aussi cavalier.
Rond, charmeur, il tapisse le palais et donne la réplique au chapon sans faillir.
Véritable vin de méditation, sa robe grenat aux rebords tuilés précède une bouche gourmande et complexe, s'étirant langoureusement.
Que dire sinon savourer le moment ?