Olivier,

Merci pour cette confirmation, rapide et détaillée

Domaine Auguste Clape, Cornas, 2001

Toujours autant de classe, d'équilibre et de longueur dans ce vin.
Mais encore un peu austère, peu causant. Attendre...

Tipof

Le Cornas 2001 de Clape m'a fait une très forte impression à table en mars 2006 (17,5/20+).
Il avait un potentiel énorme et une acidité idéale ...

Une réponse à la mode de LaurentG...

Les commentaires sont de Olivier Mottard et Alain Hinant, les notes de 3 autres participants trop paresseux pour écrire leur CR (dont moi...).

CDR-Belgique : Rhône Nord 2001

10. Domaine Clape - Cornas 10/20
La robe est concentrée.
Le nez ne me parle pas beaucoup.
Le pire était à venir : une acidité à déchausser les gencives et tanins asséchants ...
Vite !! De l'eau et du pain.

10. Clape - Cornas 2001 : 12/20

10. Clape - Cornas 2001 : 10/20

10. Clape - Cornas 2001 : 12,5/20

10. Cornas. Auguste Clape. 10/20
Robe pourpre violacé, très soutenue.
Pour moi le vin est légèrement liégeux au nez, il s’exprime peu sauf une touche réglissée.
En bouche, l’acidité et les tanins sont marqués, asséchants, peu de longueur. Ce vin manque totalement d’équilibre et d’harmonie.

Luc

Merci pour ce rappel explicite, Luc ... (je n'avais quant à moi pas oublié, mais cela sera je crois une aide utile pour ceux qui veulent suivre ...)

Je crois (sans avoir besoin de relire l'intégralité du fil) que vous êtes tombés sur un échantillon défectueux ...

Je relaie ceci (issu d'un BD utile que je consulte souvent) :
Clape 2001
Vin dégusté par : Winemega Le : 29/01/07
Temps de carafe : Non carafé Note : 16/20
Met d'accompagnement :
Dégustation Rhône 27/01/2007
Fragrances subtiles d'alcool de pruneau et de truffe. Bouche pleine, corsée et très bien structurée, serrée, aux tannins présents mais pas agressifs. Magnifique équilibre final et excellente persistance. Un vin expressif qui se trouve être le 1er de la journée qui nous aura fait vibrer!

Pas encore retrouvé l'analyse de Christophe Jallot ...

Pour la mienne, avis unanime de 10 dégustateurs (et le vin brille, entre Mouton 2001 et La Chapelle 1997 ... merci encore à Eric F.).
Pas regoûté (ainsi que 2003) dans la mini-verticale 2005-1996) au domaine en décembre 2007.

Domaine Auguste Clape, Cornas, 2006

Suite à ma visite au domaine pour retirer mes allocations, j'ai pu déguster le cornas de cette prestigieuse maison.
La robe est d'un rouge profond presque noire. Le nez évoque les épices, l'olive, le poivre derrière une trame de petits fruits rouges. Le bouche est là encore sur l'olive, les épices. La finale est longue.
Au final un vin d'un très bel équilibre à attendre au moins 8 ans mais surtout très original. C'est la première fois que je goutais un cornas comme celui-ci et je dois dire que j'ai été enthousiasmé par la finesse et la profondeur de ce vin.

Après notre escapade sudiste au domaine Trevallon, revoilà notre Cercle Rhône Vallée dans les terres qui l’ont vu commencer cette fabuleuse aventure de découvertes et de partages.

Direction Cornas donc, et le fameux domaine Clape. Personne ne voulait rater ce grand rendez vous en ce premier samedi de septembre. Le temps est gris, nuageux, menaçant, mais il nous permettra malgré tout de mener à bien notre escapade.

Présentation de l’AOC Cornas :

L’appellation s’étend sur 105ha, exclusivement sur la commune du même nom.
Les vignes sont très majoritairement plantées en coteaux, souvent très abrupts (jusqu’à 60% de pente !!), exposées au sud ou au sud-ouest. L’altitude varie de 250 à 350m.

A noter qu’une partie de l’appellation (terres de plaine proche du village) est menacée par un projet de lotissement, que rejettent bien entendu les vignerons.
Au nord de Cornas se trouvent l’appellation Saint Joseph, au sud celle de St Peray.

Les sols sont majoritairement granitiques (au nord, on trouve une dizaine d’hectares sur sols argilo-calcaires), et peu profonds. Ces sols ont peu de capacité de stockage en eau, avec des risques forts de stress hydrique(s) (ce qui ne sera pas le cas cette année….), et les racines plongent rapidement dans la roche granitique qui est assez friable.
L’appellation est composée à 100% de syrah, avec un rendement maximal autorisé de 40hl/ha.

Les plus vieilles vignes ont entre 110 et 120 ans.

Le Domaine Clape, référence incontestable en Cornas :

Après s’être tous retrouvés sur la place du village de Cornas, nous partons en direction de la cave du domaine, en plein village. C’est Pierre Clape qui nous reçoit. Le courant passe de suite, la visite peut commencer.

C’est Auguste Clape, père de Pierre Clape, qui vers la fin des années 40 commence l’aventure viticole sur le domaine de sa belle famille. C’est la naissance du Domaine Clape. Le premier millésime date de 1949. Les vignes situées au départ dans la partie basse de l’appellation, grimpent petit à petit les coteaux. Dès 1955, le domaine commence à mettre en bouteille une partie de la production, le reste étant destiné au négoce. C’est seulement en 1968 que l’intégralité de la production sera consacrée au domaine.
A noter que très tôt le domaine s’oriente vers la recherche de finesse et de fruit, s’éloignant des standards de la tradition de rusticité et d’extraction bien connus de l’appellation.

En 1988, Pierre Clape prend le relais du Domaine. Le domaine s’agrandit avec de nouvelles plantations et achats de vignes, tout cela en coteaux bien sur.
Le domaine reste néanmoins de taille humaine, puisqu’il compte aujourd’hui 8,5ha : 5,5ha en Cornas, 2ha en Côtes-du-Rhône et St Peray, et 1ha en VDT.
Olivier, fils de Pierre, est déjà là pour prendre la relève.

Nous partons donc dans les vignes, arpenter ces fameux coteaux. Nous partons tout d’abord derrière le village. En admirant les coteaux de Reynards, la discussion technique s’engage.

Ici la syrah est conduite sur échalas. Les vignes de moins de 30 ans sont en sélection clonale, avec la recherche de la plus grande diversité possible. Depuis 5 ans, la sélection massale est préférée, grâce au partenariat avec le pépiniériste vauclusien Laurent Berillon.
Le porte greffe utilisé est le 3309C, à part quelques vieilles vignes sur Rupestris ou Jacquez.
Les densités de plantation varient entre 8000 et 10 000 pieds/ha.

La vigne est conduite en petits gobelets, taillés à 2*2 yeux. L’ébourgeonnage et la vendange en vert permettent de bien maîtriser les rendements, qui tournent aux alentours de 35hl/ha.

Les traitements sont limités à l’utilisation de soufre et de cuivre. Une partie de ceux-ci sont d’ailleurs menés par hélicoptère par un groupement de producteurs.
Le casse tête majeur reste bien sur le travail du sol. Un désherbage chimique est réalisé le plus tard possible et des essais de travail du sol sont réalisés (motoculteur, enherbement qui fanerait tôt dans la saison, désherbage thermique). Pour l’instant rien ne se dégage vraiment.

A noter aussi la tenue du feuillage, si caractéristique de l’appellation : le pont végétal. Cette technique permet d’augmenter la surface foliaire, favorisant ainsi la synthèse de composés phénoliques et aromatiques, mais aussi de créer un écran végétal favorisant une inertie du sol. Ce dernier aspect permet de lutter contre le phénomène de stress hydrique et de blocage de la vigne. Sous les feuilles, le sol reste plus frais et les variations climatiques sont beaucoup plus faibles.

Nous redescendons au village et partons en direction du nord de l’appellation. Pierre Clape se fait un plaisir de nous montrer les différents terroirs et les différentes parcelles. La discussion est très intéressante.

L’année 2008 est très difficile, les pressions du mildiou et de l’oïdium (deux maladies cryptogamiques) ont été fortes. Les pluies aussi, et cela ne s’arrête pas. Nous le constaterons d’ailleurs en partant sous un véritable déluge !
Millésime extrêmement difficile, mais Pierre Clape ne désarme surtout pas.

Une fois la visite du vignoble accomplie, nous partons à la cave. Nous passons au sous-sol, entre les foudres et dans une ambiance assez unique. Une vraie cave à l’ancienne, où la vie se retrouve dans les foudres, mais aussi à l’extérieur, sur les murs, au sol ! Superbe.

Nous attaquons la dégustation et Pierre Clape nous explique la vinification.

Le domaine n’égrappe pas la vendange, utilise les levures indigènes et n’acidifie pas. Les cuvaisons durent en moyenne 10-15 jours avec pigeages et remontages quotidiens.
Apres fermentation alcoolique (FA), le vin est transféré en foudre (de 10, 13 et 7hl) où il fera sa fermentation malo-lactique (FML, transformation enzymatique de l’acide malique en acide lactique, provocant une baisse de l’acidité et amenant de la souplesse au vin, surtout recherchée sur les rouges, beaucoup moins sur les blancs) et sera élevé 20 mois. Après 16 mois d’élevage, les vins sont assemblés, puis remis en foudre. A la mise en bouteille, le domaine ajuste le soufre à 15mg/hl de libre.

A noter que les syrah sont vinifiées par lots, soit par parcelle ou par âge similaire. Ce schéma est reproduit d’année en année.

Cuvées et dégustations :

Pierre Clape nous a préparé une bien belle dégustation.
Nous retrouverons donc les différents lots vinifiés : jeunes vignes, Sabarotte, Côte et Petite Côte, Reynards vieilles vignes.
Ces lots seront ensuite assemblés pour donner naissance aux cuvées.
A noter que depuis 1997, et l’arrivée en pleine production de jeunes vignes, il existe deux cuvées de Cornas : Cornas et Renaissance.

St Peray 07 : marsanne, arômes de poire, fruité, avec une bouche assez ronde.
VDT Syrah, le vin des amis 07 : nez bien expressif
CDR 07 : légère pointe d’acétate, épicé, bouche assez désordonnée, finale un peu sèche.
Cornas 07 (fût) : un peu fermé, léger réduit, bien serré, assez fermé, finale un peu asséchante (à soutirer !!)
Cornas 07, coteaux Reynards : plus marqué bois, plus chaud, mais aussi plus expressif, tanins présents.
Cornas 07 coteaux Sabarraute : plus fermé, rustique, un peu réduit, grosse structure en bouche.
Cornas 07 Petite Côte : plus expressif, pointe acétate, grosse structure.
Cornas 07 Côte : massale de 50 ans. Un peu lactée, rustique, mais grosse présence tannique.
Cornas 07 coteaux Reynards : bien expressif, attaque veloutée, tanins plus fins mais malgré tout très présents.
Renaissance 06 : assez expressif, souple, serré en finale.
Cornas 06 : léger acétate, souple, velouté, structuré, encore très jeune.
Cornas 05 : expressif (petits fruits, épices), souple, rond, grosse structure qui n’assèche pas. Un superbe vin.
Cornas 00 : couleur assez peu évoluée, très expressif, avec peu d’évolution. Bouche plus marquée par le temps, encore bien structurée.
Cornas 98 : couleur assez peu évoluée, nez et bouche plus marqués.

Après cette belle dégustation, nous partons nous restaurer. Dehors la pluie tombe, les rues sont submergées, Jean Louis file vite voir si sa cave n’est pas sous les flots !

Et que dire des vignes que nous longeons, on pourrait presque planter franc de pieds tellement elles ont les pieds dans l’eau, même le phylloxera n’y resisterait pas !
2008 s’annonce très problématique en Rhône Nord, la maturité n’est pas encore là, la pluie ne cesse de tomber… les pires scénarios sont annoncés, on verra bien au final ! Restons optimistes, la partie n’est pas encore jouée.

Nous nous retrouvons donc tous au restaurant (finalement plus de peur que de mal pour la cave de Jean-Louis, ouf !).
Après l’effort, le réconfort ! Patrice, alias Tipat, nous avait préparé un bel échantillonnage des vins de Clape.
Alors dans l’ordre du repas, voilà les vins dégustés :
St Peray 2004
CDR Rouge 2005
Cornas Rennaissance 2005
Cornas 2003
Cornas 2000
Cornas 1999
Cornas 1998
Cornas 1997

De superbes vins, avec une mention spéciale au Cornas 1999, tout simplement monstrueux !
Et franchement, sur un bon repas, les vins du Domaine Clape passent à merveille !

Une nouvelle fois, notre Cercle nous a permis de réaliser une superbe visite, de découvrir de l’intérieur un domaine mythique, et de partager de très bons moments.

remarquable reportage, bravo et merci !

Yves Zermatten

C'est clair superbe journée qui s'est déroulée grâce à Patrice alias Tipat 07, les vins du repas accompagnèrent en délicatesse ce moment !

Pour ma part, mention très spéciale au 1999, énorme !!!!

Enfin, Pablo, je t'adresse mes félicitations pour ce superbe reportage, la relève est là et bien là, encore bravo.

Tu nous ramènes cette touche technique grâce à ton futur métier.

D'ici là, au 25/10. ()

Merci à tous aussi pour votre aide ! C'est beau le travail collectif !
Et puis, vivement la prochaine escapade !

VOILA QUI FAIT CHAUD AU COEUR : Revivre cette journée a travers ce superbe reportage...
Merci Pablo et tous ceux qui y ont participé !

Heureux d'avoir mener a bien cette journée dans un seul but, Partager notre passion.

Que Vive le Cercle LPV Rhone Vallée pour encore de longue années... et a tres bientot donc pour encore mieux le gérer.

Patrice D

et merci à toi, Patrice, de nous avoir organisé cette belle journée (je ne parle pas de la météo )

vivement la prochaine rencontre !

Yves

Merci Pablo pour ce beau reportage que j'aurais aimé appeler

[size=x-large]L'EAU POUSSE X[/size] ;)

Journée bien particulière effectivement...

Félicitations pour ce superbe reportage digne des meilleurs professionnels !!!

Je me réjouis à l'avance d'avoir trois 1999 qui m'attendent dans ma cave

cordialement,
Jean-Philippe

Remarquable reportage, comme à chaque fois!

Merci pour ce reportage ! Superbe !

Y-a-t'il d'autres CR sur les vins degustes au restaurant ?

Je m'associe aux louanges.

Bonjour

Tout passionne ne pourra que s'associer a ce superbe reportage.

Les excellentes photos de la cave sont expressives.

Cordialement
Claude

Merci à toi Pablo pour la compilation de toutes les notes...
Joli travail, vraiment!
Et du plaisir de se replonger dans cette journée certes humide et pourtant chaleureuse.
Vivement la prochaine rencontre!

Nico

Olivier

Bonjour à tous,

Et encore une fois : BRAVO et MERCI !

Bien à vous tous

Vincent LUCIEN

2 questions me viennent a l'esprit:

- Si je souhaitais acheter une bouteille pour découvrir les vins d'Auguste Clape, quelle serait-elle ? Cornas 2005 ou une autre, et pourquoi ?

- Sachant que le Cornas 2005, en Suisse, coûte autant (voir même un peu plus) qu'une Cote-Rotie de Jamet du même millésime, ou devrais-je mettre, selon vous, mes 70.- et pourquoi ?

Cela fait un moment que je regarde les CR positifs sur ce domaine en me disant qu'il faudra que je goûte, mais les prix m'en ont souvent dissuade.

Excellente question d'autant que ces vins, sont taillés pour la garde; il faudrait trouver de vieux millésimes pour comparer.

Même si je suis persuadé que le premier paramètre dans un bon choix est le viticulteur, pas l'appellation

Anthony, Eric,

La réponse était dans le repas, du moins dans les vins du repas, mais plus personne ne prenait de notes ! Comme quoi... tout se perd ! J'ai raté le début, mais me suis rattrapé par la suite.

J'ai le souvenir d'un 2000 patiné à souhait et à boire, d'un 2003 surprenant avec de la finesse pour le millésime, et d'un crescendo 97/98/99 dans le potentiel de garde. Mais il ne me viendrait surtout pas à l'idée d'ouvrir un 2005 maintenant ! Alors si en plus il faut acheter la bouteille maintenant et la boire dans 10 ans ça ne fait pas bien avancer. Ce n'est pas que ces vins ne soient pas buvables, trop ci ou trop ça, simplement il leur manquera beaucoup de choses.

Merci à Patrice de nous avoir permis de déguster différents millésimes, à des conditions parfaites !

Bonjour à tous

Bravo et merci pour ce superbe reportage.

Je voulais également vous signaler que chaque été ( les jeudis après midi ) l'office du tourisme de St Péray organise des visites de domaines (Cornas et St Péray) et même Mr Clape se prête au jeu.
En effet étant fan du domaine j'ai effectué la visite 2 années à la suite et j'en ai gardé un souvenir...inoubliable ; le passion, le professionnalisme et les qualités relationnelles de Mr Clape m'ont beaucoup marqué.
Comme vous l'avez dit la cave est également impressionnante et unique et ce qui m'avait marqué c'est la température qui y régniait : 21 degrés C.
Mr Clape m'avait alors indiqué tout simplement qu'il n'y avait aucun problème et que la syrah avait suffisament de corps et de structure pour ne pas être "perturbée" par une température un peu elevée.
Je ne pourrai malheureusement pas vous parler de mes quelques bouteilles; elles dorment en cave...

Pour ma part, le 1999 a survolé la mêlée, je suis à la recherche de cette pépite. Les autres dorment en cave sagement, nous avons trouvé un bon filon d'approvisionnement ()

En effet beau reportage.
Est il possible d'intégrer le cercle lors de vos visites si je suis disponible?

Nos rencontres s'en contiennent pour l'instant à la visite d'un vigneron qui nous impose un nombre strict de participants. Mais il peut toujours exister une défection au dernier moment. :)o

Salut,
que penser du 1997 et quand l'ouvrir ?
Merci

Bonsoir,

J'ai bien aimé le 97, moins fondu et moins abouti que le 2000, mais avec finesse et charme. Le boire maintenant me semble un bon choix.

Pour répondre à la question précédente, le groupe de départ a connu peu de défections et aucun vigneron ne nous accepte à plus de 12. Nos principes de fonctionnement doivent prochainement être définis, que faire si nous sommes plus de 12 ? Si nous sommes moins on ouvre un post sur LPV pour recruter, selon des règles à définir.

Il y a ainsi eu une vague de nouveaux venus en début d'année, qui ont gagné le droit de continuer à venir ! C'est terriblement problématique et frustrant. On envisage une scission type SFIO au Congrès de Tours pour régler le problème .
Au lieu de faire PC et PS on fait CRVN et CRVS