Nous avons 1979 invités et 47 inscrits en ligne

Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Pour ne citer qu'un exemple parmi d'autres.

Je me souviens d'un cru bourgeois appellation margaux : "La Gurgue" en primeur 2000...

Je contacte le chateau des avril 2001 pour avoir une offre sur les primeurs, j'ai bien insiste, donne mon adresse, et j'ai attendu jusqu'en juin.

Je rappelle en juin... et la ils me disent qu'ils reservent une partie de la production pour des grands comptes et qu'ils decident de garder le reste et de ne plus vendre en primeur.

Pourquoi ? Parce que les prix montaient tout les jours !

Ils avaient prefere a l'evidence attendre la mise en bouteille pour le vendre plus cher qu'en primeur.

Resultat : pas de Gurgue 2000 dans ma cave.

L'annee suivante, nouvelle donne. Le 2001 est tres moyen...

Miracle ! Je retrouve dans ma boite aux lettres une offre primeur pour La Gurgue dans le millesime 2001 !

J'ecris un mail en disant que je n'acheterai du 2001 que si ils me font une offre sur une caisse de 2000. Embarrasses... ils repondent que le 2000 n'est pas a vendre...

Je leur repond que lorsque le vin est bon dans un grand millesime, ils vendent aux riches clients (americains). Lorsque le millesime est moins bon, et le vin moyen, ils se rapprochent des pauvres clients francais pour "fourguer" la production...

Les producteurs medocains vont REAPPRENDRE a respecter leur marche interieur a l'avenir, je pense que ce qui va se passer dans les mois a venir leur donnera une bonne lecon.

Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...
26 Mar 2003 18:03 #1

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Oui je suis tout à  fait d'accord avec toi... et vu les événements actuelles ;o) on va en avoir des solicitations dans nos boites mail et à  lettres !!!
26 Mar 2003 18:35 #2

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Excusez le néophyte que je suis, mais avez-vous déjà  des informations sur la qualité des primeurs 2002 ?
27 Mar 2003 09:21 #3

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 8462
  • Remerciements reçus 398
seb,

cf la rubrique intitulee "Millésime 2002" remontée pour facilite d'acces.

Salutations,
Anthony

Anthony
27 Mar 2003 12:33 #4

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 10205
  • Remerciements reçus 3800

Réponse de claudius sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

j'ai un peu de peine à  comprendre pourquoi, le client type qui fausserait le marché serait un "riche Américain"...j'ai pers. des amis américains qui se délectaient avec du Haut Brion et des CDP à  l'époque où je ne buvais que du Coca-Cola, ils ont depuis délaissé les bordeaux devenus trop chers...

que dire de certains Européens cons et snobs qui bandent déjà  rien qu'en lisant Grand Cru sur une bt de Bourgogne ou GCC sur une de Bordeaux...

Les amis, évitons les stéréotypes...dans un sens ou le sens contraire (bonjour Vincent)
27 Mar 2003 23:41 #5

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
J'abonde dans ce sens.
Y a qu'a aller dans les salles d'enchères de vin où je me rend parfois. Pour autant que je puisse remarquer, ce sont des Européens bon teint et non des Yankees mâcheurs de chewing gum qui font des folies pour acquérir des lots à  des prix déments..!

Notez que ça va maintenant peut-être changer là  aussi...

Alain
28 Mar 2003 08:46 #6

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 8462
  • Remerciements reçus 398
Claude, d'accord avec toi sur la generalisation pejorative.

Mais toi qui surfe aussi regulierement sur le forum a Mark Squires / Parker, n'as-tu pas cette impression (que j'ai) d'une certaine opulence des participants et d'une generalisation partielle des crus que nous porterions au pantheon et qui laissent un souvenir indelebile tout au long d'une vie ?
Ils parlent de degustations des meilleurs crus des annees 80 comme je commenterai un vin chilien achete au supermarche du coin.

C'est en tout cas l'impression que les remarques, CR et autres commentaires me donnent.

Salutations,
Anthony

Anthony
28 Mar 2003 13:14 #7

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
En passant, deux réactions récentes sur le millésime 2002 sur lesquelles je suis tombé ces derniers jours:
Patrick Bernard - Directeur de Millésima
"Le marché est extrêmement difficile. Les marchés boursiers ainsi que l'activité économique sont au plus bas et tout le monde recherche un maximum de qualité pour son argent. Actuellement, les gens ne sont plus intéressés que par les grands noms médocains (la rive droite n'a, semble t'il, pas réussi un grand millésime en 2002). Les vins de garage sont totalement délaissés car trop chers par rapport à  leur qualité".
Selon lui, un des éléments qui a alimenté la hausse des prix depuis 1997 est que tout le monde souscrivait aux primeurs 97/98/99 afin de s'assurer une allocation décente pour le chiffre mythique de 2000. Et en plus, il s'agit d'une année exceptionnelle! Ca a largement alimenté la demande et la spéculation.

Christian Seely, Directeur de AXA Millésimes - propriétaire entre autres de Pichon-Baron.
"Certains producteurs dépendent trop du marché des primeurs, ce qui peut causer des problèmes lors d'années plus difficiles comme 2002." Cependant, M. Seely se contredit un peu plus tard...
"Les producteurs seront très réticents à  baisser leurs prix". Décrivant le Pichon-Baron 2001 comme "excellent", il avance que le 2002 sera encore meilleur - "un vin absolument délicieux" - produit avec de petits rendements. "Le millésime 2002 ne mérite donc pas une baisse des prix !".

Comme on le mentionnait sur une autre discussion, y en a qui ont pas encore compris que le prix se fixe généralement par rapport à  la demande.. ou encore "on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif ".

Alain
28 Mar 2003 16:57 #8

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Réponse de jeanclaude sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

Plus qu'une généralisation, je parlerai d'une désacralisation à  nos yeux d'amateurs européens (en majorité). Ces vins qui représentent histoire, culture et "art de vivre" à  nos yeux ne sont pas perçus comme tels par tout le monde. Pour beaucoup, cela reste un produit, bon bien souvent, une marchandise dont la valeur pécuniaire dépasse la valeur affective. Le pouvoir de l'argent ne rend pas l'amateur meilleur mais lui donne accés à  beaucoup plus de choses quà  nombre d' entres nous et modifie l'échelle des valeurs.

Cordialement.
28 Mar 2003 17:00 #9

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Réponse de jeanclaude sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

Reçu hier, de l'excellentissime et régulier Château Les Jonqueyres, Blaye, l'offre primeur 02. Par rapport au prix cave du 00 (13,5), le delta est d'environ 3 euros. Significative ou pas, la baisse est réelle. Est-elle le reflet d'une diminution de qualité ou d'une prise de conscience que les prix ne peuvent pas rester à  un tel niveau, surtout dans le contexte actuel ?

Pour les cuvées 2002, je pense que c'est ne sera pas l'année des Bordeaux, des Rhône, Sud Ouest…etc… mais celle des consommateurs. A nous de dénicher les producteurs qui auront su tirer le meilleur parti d'un millésime plus que difficile et surtout d'en faire part aux copains. Pour les Jonqueyres, je compte bien déguster dés que possible les 01 et 02 et alors, je me permettrai de vous donner toutes les infos que j'aurai pu récolter. Le 00, en tout cas, est vraiment excellent.

Cordialement.
28 Mar 2003 17:10 #10

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
En réponse à  jean-claude et anthony

J'ai depuis 4 ou 5 ans la chance de participer à  de TRES GROSSES dégustations.

J'ai ainsi ces dernières années pu boire tous les grands de bordeaux et pas mal de choses exceptionnelles en bourgogne, rhone, espagne, millésimes récents comme antiquités. Bref un monde qui me semblait il y a peu de temps encore inabordable. Quid Qu'es-ce que cela a changé dans mon rapport au vin; généralisation ou désacralisation?

Ni l'un ni l'autre. Les grands vins relèvent toujours pour moi d'un univers magique.

Contrairement à  ce que dit jean-claude, plus je les connais plus je suis en phase avec la culture, l'histoire, l'art de vivre que le vin représente.

Il n'y a pas chez moi comme le dit anthony de généralisation, je jauge les grands crus des années 80 à  l'aune de leurs pairs, et pas par rapport à  de petits vins chiliens.

Si par modification de l'échelle des valeurs, jean-claud entend "nivellement par le bas" (relativisation du grand vin/ ou pour faire simple, une chose chère semble moi chère au riche qu'au pauvre) il n'en est rien. C'est simplement le niveau d'exigence qui monte avec la sévérité du jugement. On a moins peur de critiquer un 1er grnad cru lorsqu'il a un défaut.

Un détail, je suis en général invité gracieusement à  déguster ces vins et ne suis ni milliardaire, ni américain. (par contre j'ai une chance de salaud).
28 Mar 2003 19:03 #11

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Dans le même ordre d'idée, je vous retranscris ici quelques lignes reprises du catalogue de mon caviste préféré concernant Tertre Roteboeuf 2002 :
" François Mitjaville ne veut pas spéculer mais il ne souhaite pas non plus baisser son prix car, en 2002, il estime que ses deux vins, le Roc de Cambes et le Tertre Roteboeuf ne déméritent en rien. Force est de constater que le Tertre 2002 allie la concentration à  la finesse et que sa matière s'avère même plus profonde qu'en 2000. Le fruité vivace, la structure sérieuse et l'équilibre final du Roc de Cambes 2002 nous a également convaincu. En regard, les 2001 paraissent un peu plus tendres mais ce n'est qu'une impression apportée par l'éclat des 2002."
Si je comprends bien, je ne suis pas certain que l'on assistera à  de fortes baisses de prix pour les primeurs, en tout cas chez les grands noms.
Le temps des achats en primeur est probablement révolu pour quelques années...

Luc
28 Mar 2003 19:56 #12

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Réponse de jeanclaude sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

Un copié-collé d'un article paru dans Sud Ouest ce jour. Voilà  quelques infos supplémentaires concernant les primeurs 2002.

« La campagne de vente en primeur des grands crus 2002 de Bordeaux est lancée. Non seulement les négociants, dégustateurs et importateurs du monde entier sont à  pied d'Å“uvre pour découvrir le millésime, mais certains producteurs n'hésitent pas à  se lancer sur le marché, avec des prix nettement en baisse par rapport aux années précédentes.

C'est la cas du Château La Bienfaisance, à  Saint Emilion. Patrick Baseden, qui dirige ce cru, a décidé de baisser le prix de 17% par rapport au 2001, qui avait déjà  affiché une baisse de 38% par rapport au 2000. C'est ainsi que la cuvée Sanctus, fleuron de la propriété, est passée de 29 euros hors taxe il y a deux ans à  14,7 cette année.

«Nous pensons avec réalisme qu'il faut stimuler le marché avec de beaux vins à  des prix raisonnables» estime Patrick Baseden. Et de mettre en avant un «dollar qui a chuté de 15 à  20% par rapport à  l'an dernier» et surtout un «environnement économique et géopolitique adverse». Cette attitude est révélatrice d'un état d'esprit. Si elle se généralise, le consommateur va pouvoir faire à  nouveau de bonnes affaires en achetant des grands crus de Bordeaux en primeur. » cf. Article Sud Ouest du 01/04/04.

Alors ? Le retour des bonnes affaires ou plutôt retour à  la normalité ? La chute de prix de la cuvée Saint Emilion citée, entre le 2000 et le 2002, est effarante ! Près de 50% de baisse entre les 2 millésimes. Si cela se généralise dans les même proportions pour tous les Châteaux du Bordelais, peut être pourrons nous enfin recommencer à  déguster tous les grands crus sans observer la formation systématique du gouffre de Padirac au sein du porte monnaie ?

Cordialement.
01 Avr 2003 12:11 #13

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Bonjour Claudius… y a pas que les Américains que j'aime pas … j'aime pas non plus ceux qui n'aiment pas les américains…
Grhhhh
et j'aime pas les romains antiques (ni en toc d'ailleurs…)
01 Avr 2003 13:40 #14

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Dans les années 80, il n'était pas rare de voir des écarts de prix sidérants d'une année à  l'autre. Ainsi, je me souviens que les 83 étaient environ 30% plus bas que les 82. Que les 84 étaient moins de la moitié des 82. Que les prix des 87 se situaient juste au-dessus des 84 alors que les 85 étaient remontés largement au niveau des 82 (si ce n'est plus cher..!).

Les prix des primeurs variaient donc facilement du simple au double.
Mais il faut dire que les différences entre millésimes étaient peut-être plus marquées qu'aujourd'hui (un 80 ou un 84 étaient clairement identifiés comme de "mauvais millésimes" ce qui n'est visiblement pas le cas pour 2001 et peut-être pour 2002).

La vérité sera dans le verre, mais pour ce que l'intelligentia bordelaise veut nous faire croire, la qualité du 2002 ne justifie pas un "discount" important par rapport au 2000.

Le problème est que la fixation des prix, basée ainsi uniquement sur des critères qualitatifs, ne tient pas compte de la situation conjoncturelle du marché. Par conséquent, on risque fort d'avoir des 2002 trop chers en souscription avec des baisses de prix ultérieurement en 2004-2005. A moins qu'à  ce moment-là  on soit en plein boom économique, ce qui est également possible... Reste à  voir si le cas du château Bienfaisance cité plus haut est un cas à  part, ou si il sera représentatif de la tendance générale.

Alain
01 Avr 2003 17:13 #15

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 10205
  • Remerciements reçus 3800

Réponse de claudius sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

La guerre,
la baisse du dollar,
la bourse qui s'effondre,
Parker qui ne viendra que...plus tard,
Léovilles Las Cases plus à  la vente depuis 2001,
James Suckling en bisbille avec Wine Spectator,
les caves des amateurs qui regorgent de 2000...

nos chers amis bordelais seraient bien inspirés des descendre les prix de façon significative....pour ce millésime 2002 "où l'interprétation du terroir sera prépondérante"
01 Avr 2003 23:15 #16

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Réponse de jeanclaude sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

Toujours dans le Sud Ouest du jour, petit copié/collé d'un article relatif au déroulement des dégustations primeurs de Bordeaux. Je vous livre ici les dernières lignes de l'article, je pense celles qui nous «causent» le plus.

« Malgré un contexte économique très défavorable et un net ralentissement du marché, les producteurs girondins sont confiants*.Car une baisse des prix des grands Bordeaux est annoncée pour cette année. Cela devrait, sinon relancer, du moins maintenir une commercialisation de ces grands vins dont la filière à  fort besoin ». cf. article Sud Ouest du 02/04/03.

(* J'espère qu'ils sont aussi confiants dans la vente de leurs produits que dans la qualité de celui ci !)
02 Avr 2003 12:16 #17

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité

Réponse de Guest sur le sujet Ils vont beaucoup souffrir a Bordeaux...

D'un ete froid, sans chaleur, ni soleil, ils vont nous sortir des grappes a "pleine maturite" ?

Comment une diminution de rendement peut elle faire un raisin a pleine maturite ? Impossible... C'est tout a fait impossible.

"Des vessies pour des lanternes" : telle est la devise bordelaise au moment de la vente d'un mauvais millesime en primeur...

Nous allons entendre tout et n'importe quoi...
02 Avr 2003 22:17 #18

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Mais enfin Didier, tu oublies les pouvoirs magiques.
Ils font entrer le soleil dans les chais.
De vrais Incas ces Bordelais.
C'est un pays où il ne peut pas y avoir d'éclipse.

Jmm
02 Avr 2003 23:23 #19

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 10205
  • Remerciements reçus 3800

Réponse de claudius sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

et sans mentionner les doigts magiques des Papesses-Clément, qui irradient les pépins dans les grains de raisin, pour nous permettre de sentir des tanins juteux et mûrs en fond de palais ma(l)grez l'année
03 Avr 2003 00:12 #20

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 10205
  • Remerciements reçus 3800

Réponse de claudius sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

Posted: Wednesday, April 02, 2003

Good Wines, Tough Sell: The 2002 Bordeaux draw mixed reactions in their debut tastings

By James Suckling
Senior editor James Suckling tasted more than 350 barrel samples of Bordeaux from the 2002 vintage.

The best wine producers in Bordeaux looked slightly perplexed this week as they opened their doors to thousands of visitors who came to sample their newest vintage -- 2002. With the escalating war in Iraq, a faltering global economy and a strong euro, they were not sure if there would be a market for their new baby Bordeaux, which they traditionally begin to sell as futures -- or en primeur -- in the spring following the harvest.

"There is no market for en primeur right now," said John Kolasa, the managing director of second-growth Rauzan-Ségla, which made a 2002 that is potentially rate very good to outstanding (89-91 points). The Union des Grands Crus de Bordeaux, an association of some of the region's best estates, expected 3,600 visitors to the region this week to taste the new vintage, but most châteaus reported a decrease in the number of clients visiting their properties. "Everything is against us with 2002 en primeur," said Kolasa. "Maybe it will be better in September."

The fact is that it was never going to be easy to sell 2002 as futures -- especially not to Americans. But while some Americans may find the taste of French wines repellent at the moment, I haven't noticed any change in their flavors since the war began, even through France's politics at times leave a bitter taste in my mouth.

The problem, however, is principally with the economy, not with the vintage; 2002 made many good to outstanding wines. Based on my exclusive blind tastings of more than 350 barrel samples from 2002 this past week, I give the vintage a tentative rating of 85-89 points on Wine Spectator's 100-point scale, or very good quality.

The 2002 vintage reminds me of 1996, which was also a year when the weather in the crucial month of August was poor, yet the best Bordeaux estates managed to harvest good-quality grapes. As in 1996, most of the wines from well-known names were of good to very good quality in 2002; a few were even exceptional. But neither vintage should be considered outstanding. Some critics still believe that 1996 is exceptional quality, but the market is now saying otherwise as consumers begin to drink the wines with some disappointment. Large parcels of 1996 Bordeaux are now being offered in the Far East at greatly reduced prices -- but that's another column.

A great vintage is when wines from the lowest appellations to the best châteaus achieve good to excellent quality. This happened in recent years such as 1995 and 2000, but 2002 was not like that. A number of wine merchants who make négociant brands said it was difficult to find good low-end wine in 2002. One even said he would not be making a 2002.

My week in Bordeaux gave me a broad view of the overall character of 2002, and I was surprised with the quality. Even though there were some diluted and slightly green reds, most of the wines I tasted were medium-bodied, with good, clean fruit flavors, fine tannins and a lovely freshness, due to slightly higher acidity levels than normal. They also had good harmony in fruit and tannins, although most were slightly hollow or lean in the center palate. The majority of the 2002s had the same structure as that of the 1996s when I tasted them in spring 1997, although very few 2002s had the overextracted, dry tannins that marred many 1996s.

Comparing 2002 with 2001, another year that made very good to outstanding wines, I still have a preference for 2001 overall, but I feel that the best 2002s may be better than anything in 2001.

The best 2002s that I tasted included Cos-d'Estournel, Haut-Brion, Lafite Rothschild, Léoville Las Cases, Mouton-Rothschild, and Le Pin. The Mouton may be the wine of the vintage -- and it could even be better than the 2000 Mouton. The wine has a fantastic cassis, lead pencil and mint character that harks back to such classic Moutons as 1995 and 1986. Apparently the château has cut back slightly on some of the big, toasty oak used in wine maturation to better emphasize the unique terroir of its vineyards. I scored all of the wines noted above at 95-100 points, classic quality.

Other nearly classic quality wines, scoring 92-94 points, include châteaus L'Absolut de Quinault, Ausone, Calon-Ségur, Cheval-Blanc, Le Dôme, L'à‰glise Clinet, Latour, Lynch-Bages, Margaux, La Mission-Haut-Brion, Palmer, Pavie, Pichon-Longueville-Baron, Pichon-Longueville-Lalande, Pontet-Canet and Valandraud.

Despite such successes, the fact remains that you can't make really great wines without exceptionally good weather, and 2002 had a number of problems during the growing season.

After a dry winter, the difficulties began in early June when the weather turned cold and wet. This adversely affected the flowering, reducing the quantity of grapes as well as producing shot berries. This is not always a bad thing for quality since it can leave a smaller crop on the vines, but the weather turned for the worse for most of July and August, the latter being the most important month of the growing season. Both months had a week or so of warm and sunny weather but it was gray, sometimes rainy and cold most of the time. Rot began setting in during the last part of August.

"By the last days of August, we thought the harvest would be a catastrophe," said Denise Capbern-Gasqueton, owner of Château Calon-Ségur.

But September saved the harvest. The weather was not particularly hot, but it was mostly dry and sunny for the entire month, except for a downpour and isolated hailstorm on Sept. 20. A brisk wind also helped the situation, as cool, sunny weather helped abate the rot. Most of the top estates had already cut away infected bunches anyway. Harvest began the last few days of the month and continued under clear skies through early October.

"We always say that August makes the quality of the must, but this year it was September," said Jean-Pascal Vazart of L'Evangile in Pomerol, which made a red of potentially very good or outstanding quality. Many winemakers in Bordeaux said that same thing during my trip. "The quality of the wine was surprisingly good after tasting it at an early stage," Vazart continued. "They have a lovely balance, and the acidity is slightly higher than normal, which gives them a lovely freshness."

Alexandre Thienpont, the winemaker of Le Pin and Vieux-Château-Certan in Pomerol, added, "We harvested Cabernet Franc at Vieux-Château-Certan so late that my great-grandfather would have been amazed. It has close to 14 degrees of natural alcohol. The 2002 made very good wine."

Château Margaux technical director Paul Pontallier and owner Corinne Mentzelopoulos made a nearly classic wine in 2002.
Interestingly, the early conventional wisdom is that 2002 is a Cabernet Sauvignon year. "This is the highest amount of Cabernet Sauvignon that we have ever used," said Paul Pontallier, technical director of Château Margaux. "The Cabernet Sauvignon was such exceptional quality that we didn't need to use as much Merlot."

But my tasting suggests that those who truly excelled in 2002 were winemakers with exceptional vineyards, no matter what varieties they harvested. These included the top-ranked estates, as well as a number of lesser properties with late-harvest vineyards. The best vineyards had fewer problems with drought, and later, the bad weather during the growing season. Moreover, the staff had the know-how and dedication to work hard in the vineyards to combat the adverse growing conditions. In their cellars, they fine-tuned their winemaking to produce fine, harmonious reds.

These top wines should be very good to drink five or six years after bottling, and will most likely age well for another 10 or 15 years. Some will be even longer-lived.

Although a few Americans canceled their tasting trips to Bordeaux this year, the ones that I encountered touring the various châteaus and tastings seemed pleasantly surprised by the quality of the vintage. They felt no threat or hostility from the French, and they were happy to be tasting the wines. In fact, I seemed to run into more American and British wine merchants than any other nationality while visiting in the Médoc.

"We would have a hell of a time to sell the wines as futures but I think that the 2002s will sell once they are in bottle," said one wine merchant from Manhattan, who was tasting at Léoville Barton.

Everyone from château owners to the few consumers I met during my trip agreed on one thing about the vintage: Prices have to come down. Last year, the 2001 prices dropped, depending on the château, about 20 percent to 30 percent. But that was down from the fabulous 2000 vintage, and those prices were at an all-time high. For Americans, it's particularly bad at the moment because the dollar has fallen about 20 percent against the euro since the 2001s were offered last year.

"The only way that anyone is going to buy 2002 en primeur is if they are dirt cheap," said one Bordeaux négociant. "If something like Lynch-Bages was available to the wine trade in America at $20 a bottle, don't you think that people would buy?"

I wouldn't bet on it at the moment, I told him.

Buying new wines that are sitting in the barrels of châteaus in Bordeaux is not a priority for most Americans -- or anybody else at the moment. I am sure that in two years, when the wines are bottled and shipped, consumers will buy 2002. They are good wines, and prices should be attractive for many of them. But tying up money in a young vintage from Bordeaux makes no sense right now. And it's very doubtful the wines will be much less expensive as futures than in bottle, which is a fundamental reason to buy en primeur.

Some châteaus are even seriously considering not selling their wines as futures. "I am prepared to not release my 2002 Cos," said Jean-Guillaume Prats, the managing director of Cos-d'Estournel, which made one of the best wines of the vintages. "There is no market at the moment. You don't want to give an animal water when it is not thirsty."

I thought about those words as I left Bordeaux this morning. The vines in the Médoc had come back to life, green shoots and leafs inching out from their branches. The 2002s must be sold and, one day, consumed, but already another vintage is on its way in Bordeaux.
03 Avr 2003 00:47 #21

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 340
  • Remerciements reçus 1
SAINT-EMILION (AFP) - Les dégustations de primeurs, un des temps forts de la
vie des grands châteaux bordelais, ont été marquées cette semaine par
d'insistants appels à  la baisse, mais les propriétaires de grands crus
espèrent encore, avant de fixer leurs prix, que "la guerre d'Irak finira
vite" et que "les tensions avec les Américains finiront par se calmer".

Signe d'un marché tendu, les acheteurs venus du monde entier déguster le
millésime 2002 font ouvertement valoir leurs exigences, au nom de la loi de
l'offre et de la demande.

"Il faut que les prix soient plus raisonnables, sinon, je n'achète pas cette
année", affirme ainsi John Carpenter. Cet importateur américain, venu
choisir 50.000 bouteilles pour ses clients de San Francisco (Etats-unis), ne
plaisante pas: le dollar a perdu 15% par rapport à  l'euro, pour lui une
baisse équivalente des prix est "le minimum acceptable".

"Une nouvelle baisse de 20 à  40%, comme en 2001, serait raisonnable et
conforme au marché", renchérit un négociant belge.

"Les plus grands vins se vendront toujours, ce sont les crus intermédiaires
qui ont trop tiré leurs prix vers le haut qui vont trinquer", tempère un
négociant de Saint-Emilion (Gironde).

"Les primeurs 2000, grand millésime et année millénaire, se sont arrachés à 
des prix fous et depuis les grands crus sont restés trop chers, le
consommateur ne peut pas suivre dans un contexte général de crise
économique", estime Peter Moser, un journaliste autrichien.

En 2000, Cheval Blanc, premier grand cru de Saint-Emilion, a doublé ses
prix-primeurs à  500 euros la bouteille. Le propriétaire de Château Pavie,
grand cru classé de Saint-Emilion avoue quant à  lui avoir augmenté ses prix
de 150 % depuis 1997.

Le principe des primeurs est que l'acheteur, en payant le vin d'avance quand
il se trouve encore en barrique, participe au financement de la propriété,
avec en contrepartie théorique, un prix moins élevé qu'à  la sortie des
bouteilles. "Mais la spéculation a tout bouleversé", explique un négociant
bordelais qui reconnait vendre à  perte des lots de 1997, année "surcôtée" en
primeur et qui vieillit très médiocrement.

Face à  un millésime 2002 jugé "très hétérogène" du fait des conditions
météorologiques capricieuses, les spécialistes n'hésitent pas à  conseiller,
si les prix ne baissent pas d'investir dans le 1999 ou le 2001. Seule
consolation dans un marché déjà  encombré par les stocks d'invendus, la
production est moindre cette année, avec un volume de 5,61 millions
d'hectolitres - soit 14% de moins qu'en 2001.

Et si certains propriétaires, comme Jean-Louis Laborde (château Clinet,
Pomerol) se disent "prêts à  baisser leurs prix", d'autres, comme Bernard
Magrez (Pape Clément, Pessac-Léognan) affirment que "la qualité justifie la
dépense" et se refusent à  toute concession.

"Les négociants font de l'intox pour faire baisser les prix à  la propriété,
mais ils n'ont qu'à  baisser leurs propres marges s'ils veulent vendre moins
cher", s'insurge un propriétaire de Saint-Emilion.

Les prix des primeurs 2002 seront connus fin juin. Les cours qui concernent
un demi-millier de grands crus et de châteaux haut-de-gamme --soit moins de 5%, en volume, de la production bordelaise-- n'ont pas d'impact direct sur les autres catégories de vins.

Amicalement,
Jean-Pierre.
04 Avr 2003 14:33 #22

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
quinault l'enclos 2002 -35 % et vu sur decanter.com que les 1er grands crus sortiront aux alentours de 50-60 euros................
09 Avr 2003 11:45 #23

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Réponse de jeanclaude sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

Nouvelles (un peu) fraîche!

Sud ouest du 08/04/03.

Les dégustations de primeurs se poursuivent sur la Gironde. Une première analyse des résultats positionne le millésime plus clairement «sur la rive gauche et les cabernets-sauvignon. Dans le Libournais (Saint Emilion, Castillon), on trouve de bonnes choses et de jolis merlot mais qui toutefois manquent un peu de complexité» (dixit James Lawther). En fait, «C'est un millésime qui manque un peu d'ampleur. La grande satisfaction vient de Pauillac avec des vins de longue garde. Saint Julien, lui, reste homogène. Ailleurs….(dixit Louis Havaux)».

Plus précisément:

« Beaucoup de dégustateurs ont relevé que des grands crus récemment repris confirmaient leurs progrès comme Le Tertre, Bouscaut, Brane-Cantenac, Lascombes ou Prieuré-Lichine; que les marques bien installées comme Branaire, Pontet-canet, Lynch-Bages ou Lagrange ne déçoivent guère; et que certains Bourgeois se hissent sans mal au niveau de crus mieux classés, tels Fourcas-Hosten, Monbrison, Phélan-ségur, Mille Roses ou Angludet.
Si les vins de graves ont paru mieux servis en blanc qu'en rouge, la finesse des cabernets n'a pas manqué à  Larrivet Haut-Brion, ni aux Carmes Haut-brion, ni à  La Garde, candidats probables à  un nouveau classement…s'il voit le jour malgré les oppositions qu'il suscite.
Sur les rives de la Dordogne, quelques Saint Emilion grands crus battraient sans doute à  l'aveugle des stars renommées. Ainsi, Côte baleau, Destieux ou La Plagnotte. Mais, on s'étonnera pas de trouver aux places d'honneur les Grand Mayne, Troplong-Mondot, L'Oratoire ou Berliquet, crus classés solidement ancrés, qui flirtent avec la qualité des premiers crus.
C'est la preuve qu'il faudra chercher un peu dans ce millésime qui réserve des perles et des déceptions…»

Autre info, toujours dans cette édition de Sud Ouest:

« Après le Château La Bienfaisance, un autre grand cru de Saint Emilion affiche un prix de sortie en primeur en nette baisse, Château Quinault, qui passe de 35 euros par bouteille en 2001 à  26 euros pour le millésime 2002. Soit un repli de 25%…
09 Avr 2003 12:10 #24

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Quinault L'Enclos 2001 à  37,95 HT : s'est vendu correctement.
Quinault L'Enclos 2002 à  29 HT : personne n'en veut.
Pauvre docteur Raynaud !
09 Avr 2003 12:16 #25

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 10205
  • Remerciements reçus 3800

Réponse de claudius sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

les prix baissent:

Ch Ferrière par ex, un Margaux 3ème GCC ne coute plus que 15 euros en 2002, même chose pour Haut Bages Libéral 13 euros & La Gurgue 10 euros
15 Avr 2003 13:29 #26

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Et les 1er grands crus classés du médoc?

Ca donne quoi?
15 Avr 2003 13:33 #27

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 10205
  • Remerciements reçus 3800

Réponse de claudius sur le sujet Re: Vivement les primeurs 2002 qu'on rigole un peu...

la baisse s'accélère

le 2ème GCC Brane Cantenac -44% à  18,50 euros

qqn a dit que les 1er GCC allaient redescendre à  60-80 euros, pers. je n'y crois pas trop
15 Avr 2003 17:48 #28

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Touché !!!!! Latour sort à  80 euros HT. ça fait toujours 627 francs TTC la bouteille. En partant du principe qu'il n'y a pas de vecteurs de spéculation devant nous, et que le millésime n'est pas grandiose, cela reste cher.

Les 1ers grands crus ou assimilés pourraient retrouver un large public d'amateurs s'ils redescendaient au niveau des 45-55€ HT pense. On en est loin.

Mais ce qui fait plaisir, c'est que certains secondes ou troisièmes CC vont peut-être retrouvés la voie de la sagesse. Un brane à  18,50, cela est presque raisonnable. Impatient de voir la suite.
15 Avr 2003 18:43 #29

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest Auteur du sujet
  • Visiteur
  • Invité
Ce qui restera intéressant avant tout , c'est de guetter le premier futur grand millésime dans un contexte de prix bas. Je préfère , et de loin, me faire une grosse cagnotte et tirer à  tous va à  ce moment là .
J'ai encore en tête les prix des 90...que de regrets...même qautre ans plus tard le pavie 90 était à  moins de 100 frs!! j'en avais prix que 2...ce furent mes deux premières bouteilles achetées.
Patience!

Jmm
16 Avr 2003 01:11 #30

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Modérateurs: GildasPBAESMartinezVougeotjean-luc javauxCédric42120starbuck