Chouette.. j'en attend 6 bt ces prochaines semaines!

Merci du CR, Jmm

Alain

Hier soir avec le repas, nous avons ouvert une Voulte-Gasparets 2003 (cuvée de base).
Non carafée mais simplement aérée une petite heure.
Robe sombre. Arômes de pruneau, lavande, réglisse et résine de pin. En bouche, le fruit est mûr, mais un peu couvert par des tannins marqués et une pointe acide en finale. C'est bon mais vraiment très jeune.

24h plus tard, ce vin est métamorphosé. Le nez s'est affiné, avec des arômes élégants de fruits rouges, de fraise et toujours de résine, mais moins présent que la veille. Les tannins se sont arrondis et le fruit est soyeux. Le toucher est vraiment agréable et on se trouve rapidement face au verre vide. Ouf.. il en reste encore un fond de bouteille!

Conclusion: très joli.. surtout après 24h d'ouverture!

Alain

Ceci confirme bien ce que je pense et c'est une constante : ce vin est au mieux après quelques années et il doit donc être bien carafé.
Il y a peu, le 2002 carafé fut extraordinaire de charme, de douceur. Une caresse fruité.
2002 : je le vois bien sur 1 ans.
2003 : je le vois bien sur 3 ans.

Petit rappel : le 91 était magnifique 6 ans après.

Quelle régularité !

Jmm

Je partage votre analyse sur la nécessité de carafer, ces vins jeunes .
Personnellement, j'aime beaucoup la Romain Pauc 2003, mais je sais que ce n'est pas partagé par certains amateurs du site.

Je partage votre analyse sur la nécessité de carafer, ces vins jeunes .

Moi, je préfère une méthode moins brutale: ouvrir un, deux voire trois jours à l'avance et conserver la bouteille debout au frais.

Personnellement, j'aime beaucoup la Romain Pauc 2003, mais je sais que ce n'est pas partagé par certains amateurs du site.

Ce n'est pas le meilleur millésime pour la Romain Pauc! même si c'est une cuvée (tout à fait atypique pour la région, sauf Daumas Gassac) qui demande pas mal d'années pour s'épanouir, une fois passés les premiers mois après la mise où elle est souvent plaisante, en 2003, ça n'a pas été le cas, fermée de naissance.

Martinez a écrit:

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> Ceci confirme bien ce que je pense et c'est une
> constante : ce vin est au mieux après quelques
> années et il doit donc être bien carafé.
> Il y a peu, le 2002 carafé fut extraordinaire de
> charme, de douceur. Une caresse fruité.
> 2002 : je le vois bien sur 1 ans.
> 2003 : je le vois bien sur 3 ans.
>
> Petit rappel : le 91 était magnifique 6 ans
> après.
>
> Quelle régularité !
>
> Jmm

J'ai ouvert hier soir une cuvée réservée 2002 et je confirme la très bonne tenue de cette bouteille.

J'approuve vos appréciations !
Grand et beau domaine, belles vignes et la succession du fils et du cousin se fait en douceur, avec beaucoup de talent et la même gentillesse que Monsieur Reverdy père.

Juste une petite anecdote à ce sujet : En 1996, j'ai appelé Monsieur Reverdy par téléphone pour connaître ses vins et son domaine...Nous avons discuté de longues minutes...et il m'a proposé de m'envoyer des échantillons (même la RP !)...Et ce cas là est rare!!! De nombreux autres producteurs m'ont presque ri au nez, alors que eux, déjà célèbre en 1996, n'ont pas hésité...Et leur accueil dans leur nouveaux chais (magnifiques d'ailleurs!!) est excellent.

Le changement concernant la RP vient en grande partie de la quasi suppression de la Syrah dans son assemblage...

bonjour, je lis les différents commentaires sur la cuvée RP de la voulte gasparet, mais rien sur 1997. pourquoi ?
je ne connaissait que la cuvée réservée 2003 qui ne m'avait pas emballée, mais que j'aurai du ouvrir plus à l'avance je pense. Ce week-end j'ai goûté une RP 1997 acquise aux enchères. ça n'est pas l'année du siècle à priori, mais j'ai pris le risque. Et bien c'est une excellente surprise. Je n'est absolument pas le recul, ni la connaissance de beaucoup des LPViens, mais j'ai été emballé par cette bouteille (d'ailleurs ma femme qui est plutôt difficile en a repris plusieurs fois, et ça c'est pas une note Parker, mais quand même c'est un bon signe !).
9 ans d'évolution, elle est parfaite actuellement (pas ma femme, la bouteille). Je m'attendais à un vin plutôt costaud, mais c'est au contraire très fin, long, et évolué dans le bon sens du terme. Moi, je trouve que ç a ressemble à un bon bordeaux qui a bien vieillit. En revanche, je pense qu'il ne faudra pas tardé à les boire.
Zut, il m'en reste 4 il va falloir que je les ouvre pour le baptême du petit...

bonnes dégustations , Eric

Après le monstre du Roussillon, Constance 2004, hier soir, place à un peu plus de retenue, avec la Romain Pauc 2004. Pour moi la première rencontre avec ce domaine auquel je me suis intéressé grâce à lpv. Je dois dire que je ne suis pas déçu, difficile pour moi de faire un CR aussi complet que celui de jmm, mais bon, du fruit typé carignan, de la finesse, équilibre et fraîcheur sont également bien là, l'intensité aromatique est très bonne. Un beau vin très ouvert et qui procure beaucoup de plaisir. Un petit bémol peut-être, la structure tannique paraît assez légère pour un vin de cette région (surtout après Constance 2004) et on peut s'interroger sur son potentiel de garde. Est-il à boire maintenant sur le fruit ou se bonifiera-t-il avec le temps??? Un vin aux antipodes de Constance 2004, vive la diversité en Languedoc Roussillon.

et on peut s'interroger sur son potentiel de garde. Est-il à boire maintenant sur le fruit ou se bonifiera-t-il avec le temps??

Cette cuvée est une des rares de la région à gagner au vieillissement.

Bertrand, en relisant des passages de cette rubrique, j'ai vu plusieurs commentaires qui ne semblaient pas partager ton point de vue. Après pour ce qui est des cuvées de la région, j'ai quand même l'impression que les domaines phares de la région essaient toujours de faire des cuvées prestigieuses taillées pour une garde, au moins moyenne. Par contre, si par région tu désignais les corbières je comprends mieux ton commentaire.

Je ne voulais pas dire que les vins de la région Languedoc-Roussillon ne se gardent pas, mais qu'ils n'ont pas besoin d'une attente systématique et importante, il sont en général consommables tout de suite --sauf les trop boisés-- et n' évoluent pas de façon importante, alors cette attente est souvent nécessaire pour la cuvée Romain Pauc tout comme pour Daumas Gassac.

De manière générale, je suis d'accord avec Bertrand Le Guern, nombreuses sont les cuvées qui sont excellentes jeunes et qui tiennent autour de 5/7 ans sans problème et sans grande évolution.

Par contre, certaines peuvent évoluer vers plus de compléxité et il y en a plus que deux, bien plus : Sylla de Borie de Maurel, Bastide d'Alquier, Prieuré Saint Jean de Bébian, Estanille, Grange des Pères, Mas Julien, La Roque, De l'Aigle,Lastours, Mas Bruguières, Toques et Clochers ...

Bien sûr, il y a a chaque fois un risque inhérent à la garde comme partout ailleurs.

J'ajouterais simplement que depuis quelques millésimes , certains domaines ont un peu changé de style donc cette histoire d'évolution est à suivre de près.

Jmm

A mon avis le 2004 est actuellement on ne peut plus ouvert. Je ne dis pas qu'il va s'écrouler dans peu de temps, mais je le classerai plutôt dans la catégorie de ce qui tiennent quelques années sans trop évoluer.

petite question à jmm, comme tu sembles très bien connaître les vins du Languedoc et que tu parles du domaine La Roque, je me demandais ce que tu penses de ce domaine qui n'a pas de rubriques lpv, et en particulier de sa cuvée mourvèdre. J'ai un petit faible pour les bandol.

question à jmm ou aux autres d'ailleurs qui pourraient connaître ce domaine. En relisant mon post précédent un peu ambigu, je précise que La Roque m'intéresse non pas parce que c'est un bandol mais parce que son encépagement est proche de celui des bandols. Mais je pense que ça pouvait quand même se comprendre sinon bertrand me serait sûrement déjà tombé dessus. . Je plaisante bien sûr.

Bonjour,
je suis passé il y a deux ans au domaine. Nous y avons été reçu par une personne plein de bonne volonté mais qui manquait de recul sur les vins qu'elle proposait à la dégustation (et pour cause puisque saisonnière..).
Deux cuvées m'ont intéressé : en blanc leur grande cuvée issue de rolle si je me souviens bien avait sur le millésime 2001 une fraicheur et un équilibre assez rare en languedoc. Par ailleurs le passage sur bois était discret et élégant. En rouge (c'est cette cuvée qui t'interresse cupa numismae), j'ai été séduit également par la puissance et la fraicheur du vin (je ne me souviens pas du millésime alors dégusté ne prenant pas de note à l'époque). Depuis j'ai dégusté 2001 après un carafage de 4 heures. Un vin équilibré, des tannins fondus, une longueur moyenne, une nette prédominance aromatique sur les fruits noirs et surtout épices aussi bien au nez qu'en bouche. J'ai actuellement en cave 2 bouteilles de 2000 et une de 2002. Je te communiquerai alors mon sentiment.
Pas très loin de ce vigneron se trouve mas bruguière dont l'encépagement de la grande cuvée (la grenadière) donne aussi la part belle au mouvèdre. Le domaine de montcalmès à également une cuvée à très nette prédominance de mouvèdre (cuvée "M") ainsi que Mas champart en saint chinian (le clos de la simonette) Barral en Faugères (Valinière) et Gardiès (la torre) en roussillon. La cuvée qui m'a les plus séduit à ce jour est sans aucun doute une valinière 96 de barral (merveilleux arômes de violettes et longueur de bouche interminable).
Bien cordialement,
Un amateur de mouvèdre

c'est cette cuvée qui t'interresse cupa numismae

Puis-je me permettre une remarque? cupa numismae n'est pas une cuvée titre de cette rubrique La Voulte-Gasparets.
Ce n'est pas un drame, il suffit d'éditer ton message et de remplacer le titre par "La Roque" et ce qui suit sera sans fondement:

Les moteurs de recherche, celui de LPV et plus généralement ceux de haut niveau comme Google exigent un minimum d'ordre ... quand on lit "Pas très loin de ce vigneron" --rappel il s'agit de La Voulte-Gasparets --celui qui fera une recherche ultérieure par Google sera en droit de se poser des questions géographiques et s'il est un peu connaisseur il s'étonnera du mouvèdre sur cette propriété qui n'en a pas des masses.

désolé bertrand pour le desordre, c'est moi qui est tendu la perche. Mais j'allais pas ouvrir une rubrique chateau La Roque alors que je ne connais ce domaine que de nom. effectivement pas beaucoup de mourvèdre dans romain pauc...

et merci à le buisson pour ces infos très intéressantes que je garde au chaud. (ok ok je sors bertrand)

Pour être clair, disons que ni La Voulte Gasparet, ni Mas Bruguière ne possèdent beaucoup de mourvèdre.

Et clairement pour répondre à Seb sur La roque Cuvée Numismae, j'ai dégusté cette dernière cuvée dans les millésimes 95 et 98 au bout de 8 ans d'évolution et je me suis retrouvé face à un très beau vin, assez fin, bien languedoc mais très rigoureux qui possédait encore de la réserve. c'est un vin qui n'est pas beaucoup commenté mais qui , à mon avis , vaut le coup d'être connu et encavé.

Mais Bertrand Le Guern a raison,fermons la parenthèse définitivement et laissons désormais cette rubrique au château La Voulte Gasparet qui mérite largement une rubrique propre.

Jmm

fermons la parenthèse définitivement

Ce n'est pas une nécessité, mais il n'est pas inutile de rappeler que chacun peu modifier le titre de la rubrique (ça ne déplacera pas les messages et ça ne touche que le message courant) lorsque, comme c'est souvent inévitable, la discussion bifurque sérieusement.

Exact, je viens de la faire sur mon post.

Jmm

Goûté la Voulte-Gasparets Romain Pauc 1999, nez plaisant marqué par son côté méridional aux senteurs de garrigue. Des arômes de fruits noirs. Une très belle bouteille dense (qui aura bc plu à notre jolie "voisine" de table au restaurant !) et qui séduira les amateurs des vins de cette région

Première incursion dans ce domaine: La Voulte-Gasparets, Cuvée réservée 2003
Un vin de plaisir, très agréable, avec une vraie identité. Au nez, c'est un mêlange de fruits rouges, d'olives, de prune ainsi que de notes animales et épicées. En bouche, l'attaque est précise, soutenue par une jolie acidité. La trame est fine et accrocheuse. Comme l'attesete les CR supra, ce vin se bonifie avec l'aération. C'est très équilibré. J'ai bcp aimé (d'autant plus à environ 8 neuros). Je vais en reprendre... Cela sera parfait pour cet été.
Cordialemenet
Frédéric

épaules dégagées 1h00,
robe sombre,
nez sudiste sur le thym
et la prune mais aussi une vanille entétante.
Bizarrement je trouve ces aromes de vanille
plutot agréable dans CE vin...
En bouche une grande matière soyeuse,
une finesse incroyable limite "bourguignonne"...
La encore pas le cliché qu'on veut bien preter à 2003.
Point de lourdeur, c'est très bien équilibré,
la vanille est toujours là et point d'alcool
débordant...juste une astringeance homéopatique en fin de bouche.
Un grand plaisir que cette boutanche
qui accompagna admirablement
un poulet colombo réchauffé (donc meilleur)
Voilà que je vais finir par aimer
"les vins au boisé expressif"...:
Encore une très jolie bouteille dans ce millésime
tant décrié...

Voilà qui va porter du crédit à l'assertion qui veut que le carignan soit le pinot languedocien. Fraîcheur, fraîcheur... Y en a-t-il encore pour tirer à boulet rouge sur ce cépage ? Certes, je ne pense pas qu'il soit aussi présent dans cette cuvée qu'il ne l'était auparavant, mais il y a figure en bonne place.

Dégusté ce week-end au restaurant une Romain PAUC 1999...

Pour la fête des mères, direction le resto' (pas de cuisine pour les mamans ce jour là!)...
Un jeune restaurateur vient de reprendre un truc fermé depuis 1 an...on tente...encourageons les initiatives!

Première surprise : un menu trés classique mais tentant
-foie gras, confiture de groseille et confit d'oignon
bien mi-cuit, fin, sans groseille pour moi et pour accompagner, "soleil d'automne" de Chiroulet, un Côtes de gascogne ...sympa...
-coquelet au cidre et farce cèpes-abats
...et là surprise sur sa carte : Romain PAUC 1999
belle robe ambre, aux reflets terre de Sienne
premier nez poussiéreux, terre encore et feuilles mortes
puis à l'aération, le petit fruit revient, du fruit noir, pas compoté, accompagné de sous-bois,d'une belle acidité et de vieux cuir. Ce côté évolué frea merveille avec l'accompagnement à base de cèpes (frais, précision du chef!)et on s'est régalé !!
-dessert sans intérêt...
a+
John

Dégusté mercredi dernier.

Robe sombre.

Nez et bouche au diapason : Monolithique en l'état sur des arômes de toréfaction prononcées. Fruit peu intense et masqué aujourd'hui: pruneau ( à moins que ce soit le cake ), cerises très mûres.
Une structure impressionnante : tanins et colonne vertébrale, équilibre, longueur qui signent un grand vin de garde.
la longueur est vraiment remarquable.

Un vin à attendre impérativement.

On est loin des 2002 et 2003. Je crois qu'il s'agit du Romain Pauc le plus serré que j'ai eu à déguster.
Au niveau des arômes, il ressemble au 99 mais la structure du 99 était en dessous.

Je vois une évolution sur plus de 10 ans vers des arômes de garrigue et d'épices.

Jmm

ON m'a offert un magnum de 2005 de la cuvée Romain Pauc 2005 ( J'ai immédiatement noté que l'INAO avait accepté l'appellation Terroir de Boutenac qui m'est si chère pour pas dire chair ! )
Bref on m'a dit mais peut-être que un quidam ou quihom pourra me le confirmer que le vigneron était très fier de cette cuvée et compare le millésime à qui veut l'entendre à 89 ?
Est-ce vrai ?
J'ai compris aussi qu'il va falloir la mettre en cave et attendre... Mais combien d'année ? En plus en magnum, la vieillissement sera plus lent... J'irai en prendre un carton en passant à Gasparet .

Voilà

A+

EstelleC