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Domaine Gauby

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CR:
Vin de Pays des Côtes Catalanes Domaine Gauby « Vieilles Vignes » 2005
[size=x-small]Bu à l’aveugle. Macabeu 40%, Grenache blanc 30%, Carignan blanc 5%, Grenache gris 10%, Chardonnay 15%.[/size]
Le nez est mentholé, une pointe vanillée discrète, anisé avec une certaine tension. Il ne se livre pas tout de suite mais à l’aération c’est très beau.
La bouche est grasse soutenue par une belle acidité (très bel équilibre). C’est mûr et frais en même temps, accentué par une longue finale acidulée et citronnée qui donne envie de se resservir. Très bel accord avec des moules froides au curry. Très Bien.
02 Aoû 2009 18:58 #241

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Réponse de Zapata sur le sujet CR: Domaine Gauby - Calcinaires 2003

CR: Domaine Gauby - Calcinaires 2003
J'ai regoûté dernièrement deux autres bouteilles de ce rouge languedocien.
Mes précédentes expériences étaient très décevantes, je n'aimais pas le côté chimique que je percevais au nez, ni le manque d'expression en bouche.
Il faut reconnaître que 3 années de cave ont assagi ces Calcinaires et les rendent plus buvables.
Certes, le vin n'est pas complexe, ni d'une longueur époustouflante, mais ses différentes composantes semblent être à présent mieux équilibrées. L'ensemble est plus harmonieux et fait davantage ressortir le fruit. L'alcool n'est plus aussi perceptible. Problèmes de bouteilles ou vin en phase ingrate à l'époque et qui commence à mieux digérer le millésime ? Mystère.

Amitiés

Zapata

JMN
04 Aoû 2009 23:17 #242

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Réponse de teddyteddy sur le sujet Re: Domaines Gauby Calcinaires 2003

Pour un CR du Roussillon Villages VV 2000 : lapassionduvin.com/p...

Laurent
05 Aoû 2009 10:18 #243

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Réponse de estephane sur le sujet CR: Domaine Gauby - Calcinaires rouge 2007

CR: Domaine Gauby - Calcinaires rouge 2007
Bouchon imbibé jusqu'à la moitié.
Couleur sombre avec disque violacé. Nez sur l'alcool et des notes d'humus.
La bouche présente du fruité avec une pointe de sucrosité mais les arômes sont assez persistants.
L'ensemble est sans doute un peu jeune mais bien agréable.
Ca me donne envie d'acheter le V.V. que je ne connais pas.

Cordialement.

Stéphane

Cordialement,
06 Sep 2009 13:21 #244

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Domaines Gauby VV 2005

Le CR incessamment sous peu, la compilation des notes prend un peu plus de temps que prévu, déjà 13 pages sous Word, patience...

Luc
04 Oct 2009 17:14 #245

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet La traversée du désert de Gauby.

CR: La traversée du désert de Gauby.

La thématique du mois, consacrée pour cette fois au Domaine Gauby, a donné l’occasion à quelques passionnés belges de déguster, sous la houlette de Patrick Böttcher, une très belle série de vins produits par ce domaine tout aussi réputé que sujet à polémiques chez les amateurs. Le but étant de se faire une idée aussi précise que possible du ou des différents styles successifs de vins produits ici entre 1996 et 2008.
Après un rappel général sur le domaine et les différents vins produits, rédigé de main de maître par Patrick, vous lirez les différents CR de dégustation qui me sont parvenus, soit liés à la dégustation belge, soit à des bouteilles isolées dégustées par d’autres LPViens (celles-ci seront indiquées d’un astérisque).

Domaine Gauby


Gérard Gauby et son épouse Ghislaine ont repris en 1983 le petit domaine parental de 3 hectares sur la commune de Calce en Roussillon à 20 km au nord-ouest de Perpignan. Avant sa reprise en main, le domaine vendait ses vins à la coopérative locale. Depuis sa création, Gérard Gauby, aujourd’hui épaulé par son fils Lionel, n’a cessé d’étendre ce domaine qui compte aujourd’hui 85 hectares dont 45 de vignes.

A partir de 1990, le domaine s’engage dans la culture biologique ; les produits chimiques sont abandonnés en 1996, et les dernières ventes à la cave coopérative se font en 1997. A partir de 2001, les Gauby pratiquent la biodynamie. La polyculture est utilisée, une partie des terres étant agricoles. Aucun produit chimique n’est utilisé et les doses de soufre sont limitées au minimum.

La région est caractérisée par des pluies très faibles, voire absentes pendant plusieurs semaines, et des vents forts (présence de la Tramontane, vent très sec L’environnement du domaine est particulièrement très préservé, sauvage, aride, escarpé et vallonné (jusqu’à 300 mètres d’altitude).
La région de Calce, est d’une grande complexité géologique avec des failles verticales multiples et profondes, permettant aux vignes de plonger profondément.Les schistes sont issus des Pyrénées et le calcaire domine le Minervois. Entre ces deux régions, on trouve de nombreux terroirs, calcaires, de marnes et de schistes, composants qui se retrouvent à certains endroits intimement mêlés.

Les vins

Gérard et son fils Lionel n’ont cessé de faire évoluer leurs vins depuis la reprise du domaine avec des références comme Jean-Michel Deiss pour les blancs et Clos Rougeard et Rayas pour les rouges. D’abord assez massifs jusqu’en 1997, un premier virage a accompagné le passage en viticulture biodynamique et les vins sont devenus de plus en plus fins et élégants, marqués par le terroir, déroutant au passage une première fois les aficionados de la première heure.Toujours à la recherche du vin idéal, comme le confiait Lionel récemment, les Gauby n’on cessé depuis de modifier le caractère de leurs vins, recherchant, entres autres, parallèlement à leur passage en biodynamie, de plus en plus de fraicheur, moins d’alcool et allant, pour cela, jusqu’à vendanger sensiblement plus tôt que le reste de la région. Ce vrai virage est particulièrement sensible depuis 2004 et a été, à la fois salué, par la presse (3 étoiles dans le guide de la RVF) et controversé dans de nombreux forums, dont le notre.


Le domaine produit aujourd’hui les vins suivants :

1. Calcinaires blanc

Appellation : Vin de Pays des Côtes Catalanes.
Terroir : Coulée de calcaire.
Cépages :
- Muscat 50 % Vignes de 15 à 50 ans
- Macabeu 20 % Vignes de 30 à 50 ans
- Chardonnay 30 % Vignes de 20 ans
Rendements : 20 à 25 hl/ha.
Vendanges : Manuelles en caisses avec tri à la cave sur table.
Vinification : Pressurage direct, débourbage à basse température. Levures indigènes. Sans enzymage, sans chaptalisation, sans acidification.
Elevage : En cuve sur lies fines. Environ 8 mois
Mise en bouteille : sans collage, ni filtration.

2. Vieilles Vignes Blanc

Appellation : Vin de Pays des Côtes Catalanes.
Terroir : Calcaire sédimentaires. marnes, argilo - calcaires, schistes.
Cépages :
- Macabeu 40 % Vignes de 50 ans à 100 ans
- Grenache blanc 30 % Vignes de 50 ans à 100 ans
- Carignan blanc 5 % Vignes de 50 ans à 100 ans
- Grenache gris 10 % Vignes de 50 ans à 100 ans
- Chardonnay 15 % Vignes de 30 ans
Rendements : 15hl/ha.
Vendanges : Manuelles en caisses avec tri à la cave sur table.
Vinification : Pressurage direct, débourbage à base température. Levures indigènes. Sans enzymage, sans chaptalisation, sans acidification.
Elevage : 7 à 8 mois sur lies fines, barriques 65%, en cuve 35%
Mise en bouteille : sans collage, ni filtration.

3. Coume Gineste Blanc

Appellation : Vin de Pays des Côtes Catalanes.
Terroir : Schistes gris, argilo – calcaire, exposition plein nord à 200 - mètres d’altitude.
Cépages :
- Grenache blanc 50 % Vignes de 60 ans
- Grenache gris 50 % Vignes de 60 ans
Rendements : 15hl/ha.
Vendanges : Manuelles en caisses avec tri à la cave sur table.
Vinification : Pressurage direct, léger débourbage. Levures indigènes. Sans enzymage, sans chaptalisation, sans acidification.
Elevage : Barriques neuves à 50% et barrique d'un vin avec bâtonnage 50% 12 mois d'élevage.
Mise en bouteille : sans collage, ni filtration.

4. Calcinaires Rouge

Appellation : Côtes du Roussillon Villages.
Terroir : Calcaire, argilo – calcaire, schistes.
Cépages :
- Grenache noir 15 % Vignes d'une dizaine d'années
- Carignan 10 % d'une vingtaine d'années
- Mourvèdre 25 % Vignes d'une dizaine d'années
- Syrah 50 % Vignes d'une dizaine d'années
Rendements : 25hl/ha.
Vendanges : Manuelles en caisses avec tri à la cave sur table.
Vinification : Traditionnelle. Eraflage à 100%, macération 2 à 4 semaines. Levures indigènes. Sans enzymage, sans chaptalisation, sans acidification.
Elevage : 10 mois d’élevage, barriques 20%, en cuve 80 %.
Mise en bouteille : sans collage, ni filtration.

5. Vieilles Vignes Rouge

Appellation : Côtes du Roussillon Villages.
Terroir : Calcaire sédimentaires et schistes.
Cépages :
- Grenache noir 25 % Vignes de 55 ans
- Carignan 35 % Vignes de 125 ans
- Mourvèdre 10 % Vignes de 25 ans
- Syrah 30 % Vignes de 20 ans
Rendements : 20hl/ha.
Vendanges : Manuelles en caisses avec tri à la cave sur table.
Vinification : Traditionnelle. Eraflage à 100%, macération 2 à 4 semaines. Levures indigènes. Sans enzymage, sans chaptalisation, sans acidification.
Elevage : 24 mois d’élevage, barriques 100 %.
Mise en bouteille : sans collage, ni filtration.

6. Muntada

Appellation : Côtes du Roussillon Villages.
Terroir : Marnes calcaires.
Cépages :
- Grenache noir 45 % d'une cinquantaine d'années
- Carignan 45 % plus de 120 ans
- Mourvèdre 5 % d'une vingtaine d'année
- Syrah 5 % d'une quinzaine d'année
Rendements : 20 hl/ha.
Vendanges : Manuelles en caisses avec tri à la cave sur table.
Vinification : Traditionnelle. Eraflage à 100%, macération 2 à 4 semaines. Levures indigènes. Sans enzymage, sans chaptalisation, sans acidification.
Elevage : Foudres et barriques. 30 mois d'élevage.
Mise en bouteille : sans collage, ni filtration.

Dégustation LPV- Belgique de septembre 2009

Dans le cadre du domaine du mois, une importante dégustation des vins du domaine a été organisée à Bruxelles dans le but de comprendre les vins du domaine, l’évolution de ceux-ci et les controverses rencontrées sur les derniers millésimes.

Ci-dessous le tableau des vins dégustés et les appréciations de huit des participants :

La colonne M donne la moyenne statistique des appréciations et la colonne +- l’écart type de cette moyenne. Le % d’alcool est aussi donné à titre indicatif.



Les Notes de dégustation

Ces notes sont en rapport avec la dégustation relatée ci-dessus, sauf celles suivies d’un (*), qui relatent la dégustation de bouteilles bues isolément.

01. Les Calcinaires Blanc 2006

Patrick Böttcher : Le nez est un peu fermé, sur des notes florales puis évolue sur des fruits jaunes et des épices. En bouche, la fraicheur est de mise, sans être agressive, et on retrouve ensuite un bel équilibre avec des aromes de fruits jaunes et une pointe de noisette. La finale est sur la finesse mais assez moyenne en termes de longueur. 14/20

Lab : Robe très claire, nez floral (fleurs blanches) avec un pointe d'anis, bouche fraîche mais un peu "passe-partout"; manque de longueur. 12/20

EricD : Robe claire, nez floral (fleurs blanches), bouche fraîche, florale (fenouil), courte. 12/20

Alfonso : Le nez est sur les fleurs blanches, les agrumes, plus particulièrement le citron vert. En bouche, l’attaque est franche mais laisse bien vite place à un creux assez considérable en milieux de bouche. La finale, malgré une longueur persistante, est dominée pas l’acidité. 12/20

Luc Javaux : Robe jaune pâle, brillante. Nez floral et exotique, légèrement mentholé, sans trace de boisé. En bouche, il se montre de demi-corps, avec une acidité forte mais sans agressivité, le tout manquant de matière et de longueur. 13,5/20



(*). Les Calcinaires Blanc 2007

Martinez : La robe se présente jaune très pâle, d'une belle brillance et limpide. Le nez est élégant sur des notes florales, fruitées avec une touche de menthol perceptible. Il m'apparaît un très léger boisé (ce vin a-t-il vu le bois ? Je n'en sais rien) et en arrière plan des notes de pétrole. C'est pur, net, fin et donne une jolie complexité. A l'aveugle, j'aurais très bien pu dire ' Riesling '. En bouche, le vin se montre bien plus rectiligne que large, c'est droit, vif, minéral, le tout sans excès ; ce vin reste harmonieux de bout en bout. Tout au long, je ressens des notes citronnées avec un côté confit qui me fait penser à une confiserie acidulée bien gourmande. Finale sur le pamplemousse rose sans amertume. La longueur est moyenne. Ce vin manque-t-il de maturité ? Pour moi, à l'évidence non ! Aucune note végétale trahissant un manque de maturité. Au final, un beau vin dont on sent que l'objectif du vigneron est de pondre un vin fin, droit et élégant à partir d'une matière bien pensée. J'ai beaucoup aimé ce vin cohérent et joliment ciselé. 24 heures après, j'ai trouvé que le vin s'est densifié sans que cela ne soit spectaculaire. (*)


02. Les Calcinaires Blanc 2008

Patrick Böttcher : Le nez exprime une forte fraicheur, voire une certaine verdeur, avec des aromes d’agrumes citriques de pamplemousse et de citron vert. En bouche, dès l’attaque, l’acidité est très marquée et déplace un peu trop l’équilibre vers la fraicheur. Les aromes de bouche sont plus marqué « minéralité » avec une forte impression de silex. La longueur est appréciable mais elle aussi marquée par l’acidité. 13/20

Lab : Robe très claire, nez floral (fleurs blanches, fruits blancs et jaunes) avec une pointe d'agrumes. En bouche, fraîcheur, bel équilibre, bonne longueur et belle acidité en finale. 14,5/20

EricD : Robe claire, nez floral (fleurs blanches, fruits blancs et jaunes), agrumes, bouche fraîche, bien équilibrée, bonne longueur et belle acidité en fin de bouche. 13,5/20

Alfonso : Le nez est sur la pomme verte, les agrumes. C’est moins expressif que le 2006 mais un peu plus intéressant. La bouche a un côté minéral pierreux, mais il lui manque un peu de volume car pour l’instant l’acidité domine le débat. 12,5/20

Luc Javaux : Robe identique au précédent. Nez pas très expressif, légèrement végétal, sur la pomme verte et les agrumes. La bouche, maigre, portée par l’acidité, n’a pas grand-chose à proposer et n’offre, à mon sens, strictement aucun intérêt. 12/20

Lanèfle : Robe : Faible coloration jaune paille, pâle. Limpide et plutôt brillant. Nez : Discret, très, et fortement marqué par l'alcool à l'ouverture. Des fruits mûrs genre pêche. A l'ouverture forte réduction, avec odeurs animales à l'agitation. Cela disparaît après quelques heures. Certains aspects du nez (hormis le côté animal) me font penser à un sylvaner très mûr. Bouche : Même impression de sylvaner mûr en bouche. Mêmes arômes vagues de fruits mûrs, modérés. Attaque ronde, fraîcheur vers le milieu de bouche et une finale qui devient presque vive. De l'alcool aussi en finale, avec une forte réglisse et une amertume prononcée. Finale de 8-10 secondes. La finale est vive après quelques heures d'aération. Le lendemain : L'impression de boire un sylvaner s'accentue. Un bon petit vin assez simple et finalement assez vif sur toute sa longueur. Impression générale : On ne peut pas dire qu'il soit mauvais ce vin. Mais personnellement, je n'en encaverai pas. Une vivacité qui tranche avec un côté alcooleux, une certaine banalité aromatique. Un vin presque facile à boire mais avec peu de plaisir. Quand on compare au prix… Provenance/prix : Caviste/ entre 13 et 14 €. (*)


03. Vieilles Vignes blanc 2006

Patrick Böttcher : Le nez est ici déjà plus exubérant avec à la fois des agrumes mais aussi du beurré, faisant penser au croissant du petit déjeuner. Une petite impression d’élevage est encore palpable. En bouche acidité et fruits sont au diapason pour proposer un bel équilibre croquant avec à nouveau des notes beurrées qui en font un vin assez bourguignon de perception. La finale est marquée par la longueur et serait idéale, si une pointe d’amertume ne venait s’immiscer ça et là. 15/20

Alfonso : Le nez est marqué par des notes de fruits assez discrètes et un boisé assez élégant ainsi que des notes citriques assez présentes. La bouche est différente des Calcinaires. L’attaque ici est moins brutale, on est plus sur la délicatesse…Malheureusement après coup, on retombe dans les mêmes défauts, un milieu de bouche quasi inexistant. C’est assez râlant car on a l’attaque et la finale mais où est le reste ? 13,5/20

Lab : La robe est claire. Nez discret, floral (fleurs blanches), un peu boisé (sur la noisette). La bouche possède fraîcheur et équilibre mais semble un peu "muette" ; la longueur est moyenne (creux en milieu de bouche). 13/20

EricD : Robe claire, nez discret, floral (fleurs blanches), pomme verte, bouche: fraîche, équilibrée, de longueur moyenne, avec un creux en milieu de bouche. 13/20

Luc Javaux : Le nez, au départ légèrement réduit, est relativement peu expressif, sur des notes de fruits secs, de silex, avec une petite pointe végétale. La bouche est ici très belle, l’acidité, forte, étant bien mieux équilibrée par la matière. Belle longueur pour un vin que j’aurais sans doute placé en Bourgogne plutôt que dans le Roussillon à l’aveugle. 15/20



(*). Coume Gineste blanc 2002

Lefouduvin : belle robe dorée, une pointe d’oxydation au nez et en bouche ; du corps avec du gras mais un peu chaud (trop typé grenache du sud Roussillon). Cher pour le plaisir retiré. Le lendemain Mas Cremat 2006 : idem, le bois en moins.

04. Coume Gineste blanc 2005

Patrick Böttcher : Changement de cap à 180° avec ce vin au nez oxydatif, balsamique le tout accompagné d’une pointe de volatile. J’avoue être assez perturbé. En bouche, la fraicheur est moins évidente que sur les vins précédents et bien que l’équilibre est manifeste, on reste sur des notes oxydatives de beurre rance, marquées par le boisé. La finale, quant à elle est plus que respectable. Un vin, à nouveau, très bourguignon qui malgré ses aromes perturbants, présente une certaine noblesse. 14/20

Alfonso : Le nez est sur les pommes mûres, la tarte tatin, le menthol avec une touche oxydative. La bouche est elle marquée par la pomme verte. Il manque néanmoins un peu de volume pour contre balancer l’acidité. Mais cela reste tout de même assez équilibré se terminant même par une longueur persistante. 14/20

Lab : Robe claire. Nez: poudre de riz, avec une pointe d'oxydation (pomme). Bouche: bel équilibre (avec un côté un peu "Jurassien" mais avec un beau gras qui me fait un peu penser à une cuvée parcellaire de Tissot en année "chaude"), belle longueur et acidité en fin de bouche (avec, peut-être, une petite pointe d'amertume liée au bois ?). 15,5/20

EricD : Robe claire. Légère oxydation (pomme) au nez. Bouche: bel équilibre, belle longueur. 15/20

Luc Javaux : La robe est légèrement plus intense que les précédentes. Le nez présente des notes encaustiques, de la pomme cuite et une volatile assez nette. La bouche me semble plutôt dissociée, forte acidité d’un côté, alcool de l’autre, avec une finale délivrant une sensation légèrement tannique. Pas convaincant du tout en ce qui me concerne, je ne parle même pas du prix… 13/20



05. Les Calcinaires Rouge 2005

Patrick Böttcher : Le nez est très fermé, avec des notes plus cabernet franc qu’autre chose. En bouche, la fraicheur à l’attaque est de mise et annonce un bel équilibre, sur le fruit. Les tanins sont assez fins. La finale est moins sur le fruit, plus accrochée aux tanins et à l’acidité. Pas mal tout de même pour le prix (comparé aux autres vins du domaine). 14/20

Alfonso : Le nez n’est pas net, c’est poussiéreux avec une légère trace de « piqûre acétique » qui vient m’irriter les narines. La bouche est fermée pour l'instant, Il y a un manque de fruit manifeste. La finale est dominée par une amertume assez envahissante. 11/20

Lab : Robe: pourpre. Nez: un peu réduit au premier nez puis sur les fruits noirs; un doute sur une pointe de piqûre acétique mais qui a ensuite disparu. Un peu léger en bouche ; finale tannique qui sèche un peu. A attendre ? Pas très bien défini en bouche et manque de gourmandise. 12/20

EricD : Robe: pourpre. Nez peu expressif. Bouche: amertume, tannins, peu gourmand mais très digeste. 12/20

Luc Javaux : La robe est d’intensité moyenne, rubis, encore très jeune. Le nez est peu expressif, pas très mûr, avec une note végétale. En bouche, la fraîcheur est manifeste, le volume moyen, la finale tannique et amère. Pas mon style… 13/20



06. Les Calcinaires Rouge 2007

Patrick Böttcher : Le nez est ici plus ouvert, puissant avec des fruits acidulés, compotés accompagnés d’une pointe d’alcool et de verdeur. La bouche est dominée par le côté acidulé et des tanins très durs. Même si cela reste agréable, cela manque singulièrement de gourmandise voire de maturité…. A revoir, donc… 13,5/20

Alfonso : Les nez est ici plus frais sur les fruits rouges acidulés, c’est beaucoup plus agréable que le nez du 2005. La bouche elle aussi joue sur la fraicheur, les tannins sont ici intégrés et le tout se termine sur un léger amer. 12/20

Lab : Robe: pourpre. Nez un peu végétal au premier abord, puis sur les fruits noirs et les épices. Bouche: fluet en attaque puis milieu de bouche et finale sur les épices et les fruits noirs; un peu plus de gourmandise n'aurait cependant pas fait de mal. 13,5/20

EricD : Robe: pourpre. Nez: un peu végétal au premier nez puis sur les fruits noirs et les épices. Bouche: sur le fruité, peu gourmand. 13,5/20

Luc Javaux : La robe est un peu plus intense, rubis aux reflets violets. Le nez présente un beau fruité qui semble un peu plus mûr que celui du 2005, tout en restant accompagné d’une pointe végétale et d’une note fumée. En bouche, on retrouve une acidité forte, et s’il y a ici un peu plus de matière, la finale reste tannique voire même asséchante, sur une longueur moyenne. Pas convaincu, une fois de plus, par ce style très austère, manquant singulièrement de gourmandise. 13,5/20

Jérôme Perez : La robe sombre sans beaucoup de densité, avec des reflets vieux roses tirant sur le violine. Le premier nez est très réduit, le vin demande beaucoup d'aération. Pointent des notes de suie et d'épices. La bouche possède une matière "svelte", une structure un peu stricte mais c'est vrai pas mal de "buvabilité" à défaut de donner du plaisir. C'est assez mince, vif, avec des tannins un peu secs en finale. Ce n'est pas mon type de vin. Et à 12 euros passés, c'est vraiment trop cher pour un vin aussi simple. (*)

Estephane : Bouchon imbibé jusqu'à la moitié. Couleur sombre avec disque violacé. Nez sur l'alcool et des notes d'humus. La bouche présente du fruité avec une pointe de sucrosité mais les arômes sont assez persistants. L'ensemble est sans doute un peu jeune mais bien agréable. Ca me donne envie d'acheter le V.V. que je ne connais pas. (*)

Lanèfle : Robe : Epaisse et opaque. Un rouge tirant sur le pourpre. Nez : A l'ouverture, discret et louche : fruits au vinaigre. Après 5 heures, discret à modéré sur les fruits mûrs, l'animal, les épices lourdes (genre sauge très forte), l'alcool. Ce n'est pas très net. Bouche : A l'ouverture, ca pétille (microbulles titillant la langue) et il y a un fort parfum de prunes au vinaigre. Après 5 heures : plus de bulles ou presque. L'équilibre se fait sur une rondeur franchement pas excessive. On a un vin qui se tient, sans creux, soutenu mais rond. Nulle fraîcheur trop apparente. L'alcool est bien intégré mais le vin est chaleureux. Question arômes, c'est pas Byzance : poivre, fruits rouges bien mûrs (griotte, framboise fugace). Matière fluide. Impression légèrement alcooleuse en rétro. Longueur moyenne (10 secs). Le lendemain : Métamorphose complète : arômes, nez et bouche expressifs : confiture de fraises, marmelade de prunes. Tanins discrets et fins, fraîcheur relative et note alcooleuse en fin de bouche. Et les jours suivants : une certaine fraîcheur (qui donne de la légèreté au vin) et des arômes de tarte aux cerises, de fumée et de laurier. Impression générale : Un vin un peu déconcertant. Le premier jour, sans carafage, ca évolue de bof à banal, sans fraîcheur, un peu lourd même. Et puis, il évolue sur le bon, l'original, l'aromatique, l'équilibre, équilibre qui se fait sur une relative fraicheur (relative, on est très loin de la bourgogne) en restant malgré tout sudiste. Provenance/prix : Caviste/entre 13 et 14 € (*)

Christian11 : vin ouvert à 9h et dégagé aux épaules.
A l'ouverture : nez sur l'acidité qui passe ensuite sur le cassis et un fruité plein de fraîcheur fruits noirs et épices font aussi leur apparition. Bouche a l'attaque franche et fraîche mais des tannins demandent encore a se fondent. Petit coté sucré aussi, longueur intéressante mais légère chaleur en retro qui trahi les degrés. Le contraste entre fraîcheur et léger coté alcool est .....déconcertant.Le soir après 10h d'ouverture et 2 heures de carafe : le nez est sur l'encre et le cassis avec un coté "sucré" qui ressort, c'est complexe. En bouche c'est très atypique avec une acidité qui porte le vin. Je ne pense pas que l'on puisse parler d'équilibre avec une acidité aussi prédominante, mais bizarrement, ca tient aussi la persistance en bouche.
Au 2em verre : le vin est sur les épices et un coté crémeux. La bouche est maintenant plus "moderne", l'acidité a pratiquement disparue, et ça suis le nez avec le piment de Cayenne.
Le vin vit ... Une certaine élégance et un coté crayeux prennent la suite. Le minéral (les algues peut-être) me fait saliver (pas de coté salé pourtant). Jolie rétro sur la groseille. L'équilibre est là maintenant. Un vin parfois sur le fil du rasoir, pas forcement dans mon style, mais qui m'a pourtant emporté. J'ai aimé parce que c'est très typé, je pense qu'il sera à maturité d'ici 3 à 4 ans. CHAPEAU Mr le vigneron. (*)



07. Vieilles Vignes Rouge 1998

Patrick Böttcher : La robe est encore très jeune et le nez est splendide, un véritable bouquet de fruits rouges dans lequel on aimerait plonger. La bouche est tout aussi splendide marquée à la fois par un très bel équilibre entre fraicheur, fruit et rondeur ainsi qu’une très belle finale, très gourmande. Un très beau vin, assurément. 16/20

Alfonso : Le nez est sur les fruits rouges, le chocolat amer, les sous bois. La bouche est pleine, beaucoup de matière avec un beau grain suave, c’est costaud mais ça garde une belle fraicheur. La finale est de bonne longueur sur un amer assez noble. J’aime beaucoup. 16/20

Lab : Robe: pourpre mais avec le disque qui tend légèrement vers le rubis. Nez chocolaté, sur les fruits noirs/rouges et sur les épices chaudes. Bouche: très belle longueur (belle finale sur la truffe) et très bel équilibre. 16,5/20

EricD : Robe: pourpre, peu évoluée. Nez: chocolaté, sur les fruits noirs/rouges et sur les épices chaudes. Bouche: très belle longueur (belle finale sur la truffe) et très bel équilibre. Finesse, fraîcheur. Très beau vin. 16,5/20

Luc Javaux : Robe intense aux reflets rubis à grenat. Très beau nez, dans lequel se mêlent les fruits noirs bien mûrs, le chocolat noir et quelques notes truffées. En bouche, le style est certes plus puissant et assez extrait, mais l’acidité est belle et suffit amplement à obtenir l’équilibre. Longue finale encore tannique, sans sécheresse. Très beau vin, qui peut encore attendre 5 ans de plus. 15,5/20



08. Vieilles Vignes Rouge 1999

Patrick Böttcher : La robe semble ici moins dense que pour le 98. Le nez est lui aussi plus évolué avec des notes de truffes, de fruits compotés et une pointe de bois neuf. En bouche, l’acidité est plus en retrait et les aromes de pruneau et de vieux fût marquent assez fort. La finale est assez sèche. Un vin, somme toute assez décevant, probablement passé ou issu d’une mauvaise bouteille. 13/20

Alfonso : Le nez est moins flatteur que le 98 servi parallèlement, on retrouve du pruneau, du viandox (réduction ?), malgré une aération importante le vin ne s’ouvre guère. La bouche est marquée par des tanins imposant avec une certaine amertume en finale. Le vin est certainement dans une phase plus délicate mais néanmoins, je crois qu’ici l’effet millésime joue. 12/20

Lab : Robe: pourpre mais avec un éclat rubis. Nez: fruits noirs/rouges et épices. Bouche: belle longueur et bel équilibre (sur la finesse); prêt à boire. 15,5/20

EricD : Robe: pourpre mais avec un éclat rubis. Nez: fruits noirs/rouges et épices. Bouche: belle longueur et bel équilibre (sur la finesse); prêt à boire. 15,5/20

Luc Javaux : La robe montre un peu moins d’intensité que la précédente, avec des reflets grenat, plus évolués. Ce côté évolué se confirme au nez, sur des notes de pruneaux, de café, d’épices, d’alcool et de viandox. La bouche semble relativement mince et marquée par une finale asséchante. Aurait du être bu depuis quelques années. 12,5/20



09. Vieilles Vignes Rouge 2000

Patrick Böttcher : Retour à une robe pleine de jeunesse et à un très beau nez, intense, confituré (mûres) avec des notes viandeuses et une pointe de girofle. La bouche est sublime marquée par des fruits murs et des tanins souples et soyeux, de la fraicheur, tant à l’attaque que sur la finale, énorme. Très, très grand vin. 17/20

Alfonso : Le nez de ce 2000 est au départ un peu muet mais l’aération dans le verre le laisse s’ouvrir timidement sur les fruits rouges (cassis). La bouche joue sur la finesse et la fraicheur c’est très fin et élégant. Un style fort différent du 1998 qui suscitera pas mal de débat. Mais je reste sur le 1998 qui est un vin plus complet selon moi. 15,5/20

Lab : Robe: pourpre. Nez: fruits noirs (mûre)/rouges et épices. Bouche: un peu fermée puis s'ouvre à l'aération; belle finesse; peut être bu à table mais a encore du potentiel. 16/20

EricD : Robe: pourpre. Nez: peu expressif, fruits noirs (mûre)/rouges et épices. Bouche: un peu décevante. Mais vin fin. 15/20

Luc Javaux : Robe de belle intensité, aux reflets rubis. Nez très complexe, fumé, sanguin, avec des notes de réglisse et de clou de girofle, un beau fruité bien mûr, du chocolat et une pointe de menthol. La bouche me semble parfaitement équilibrée, toute en finesse, avec des tannins très soyeux et une très longue finale. J’adore ! 17,5/20



(*). Vieilles Vignes Rouge 2003

Mgtusi : Bouchon imbibé aux trois quarts. Jolie robe juvénile pourpre clair, les bords sont translucides. Pas un nez gigantesque mais de belles perceptions principalement sur la fraise. En bouche, la dominante fraise se confirme avec un côté doucereux (sucrosité ++) un petit peu dérangeant. La finale est moyennement longue. Je ne sais si ce vin gagnerait à vieillir. En l'état c'est bien mais pas transcendant. En revanche j'aurai probablement reconnu un Roussillon à l'aveugle. (*)



10. Vieilles Vignes Rouge 2004

Patrick Böttcher : Robe et nez sont pour le moins marqués par l’intensité, avec des fruits noirs et une pointe de verdeur pour le second. La bouche est marquée par la fraicheur et la matière, très concentrée et sanguine accompagnée de tanins appuyés qui ont tendance à marquer la finale. Cela reste appréciable mais on lui laisserait bien trois ans de réflexion. 15/20

Alfonso : Ce 2004 nous fait basculer sur un style fort différent. Malgré un nez élégant qui fait ressortir pas mal les petits fruits rouges. La bouche est elle marquée par l’acidité, j’ai l’impression de me retrouver devant un vin à contre-emploi ou pas abouti. C’est quand même un peu fluet, sans corps à la limite d’être sans âme…. Bref, je suis déçu. 11/20

Lab : Robe: pourpre mais avec un éclat rubis. Nez: discret, plus sur les fruits rouges que les fruits noirs. Bouche: fermée et ne s'ouvre pas à l'aération; acidité en finale; peu de plaisir car vin plutôt fluet; potentiel difficile à évoluer. 12/20

EricD : Robe: pourpre mais avec un éclat rubis. Nez: discret, plus sur les fruits rouges que les fruits noirs. Bouche: assez fluette; acidité en finale; procure peu de plaisir. Manque de maturité. 12/20

Luc Javaux : Robe de belle intensité aux reflets rubis, encore jeune. Nez marqué par un boisé caramélisé, des fruits rouges, des notes végétales et une pointe d’acétone. L’acidité en bouche est terrifiante, déséquilibrant un ensemble marqué par des tannins saillants. Bof… 11/20



11. Vieilles Vignes Rouge 2005

Patrick Böttcher : Le petit frère du 2004, dirais-je, avec un nez moins intense et un côté plus viandox. La bouche est encore plus dominée par l’acidité et l’astringence des tanins qui donnent une impression en finale de verdeur et d’astringence. Jeunesse ou virage de vinification, le temps le dira. 14/20

Alfonso : On se retrouve devant un vin qui n’est pas sans rappeler le 2004 avec les mêmes travers. Je n’adhère pas. 11/20

Lab : Robe: pourpre mais avec un éclat rubis. Nez: discret, difficile à décrypter. Bouche: fermée et ne s'ouvre pas à l'aération; acidité en finale; peu de plaisir car vin plutôt fluet; potentiel difficile à évoluer. 12/20

EricD : Robe: pourpre mais avec un éclat rubis. Nez: discret, plus sur les fruits rouges que les fruits noirs. Bouche: assez fluette; acidité en finale; procure peu de plaisir. Manque de maturité. 12/20

Luc Javaux : La robe est d’intensité moyenne aux reflets violets. Au nez, on note un fruité qui aurait mérité d’être plus mûr, accompagné d’une note fumée. La bouche est à nouveau marquée par l’acidité, avec un déficit de volume et de gras, sur une finale astringente, manquant de longueur. Rebof… 12/20

Martinez : Bouchon impeccable et homogène (teinté sur 1 mm). Robe couleur cerise d'une intensité très moyenne. Reflets violets. Beau nez mais encore discret : fruits rouges type groseille ' vive', épices, réglisse, notes de tabac et de whisky. Un nez fin mais l'alcool dépasse un peu parmi ces arômes. En bouche, c'est le contraste dans la chronologie : belle attaque sur les arômes du nez avec une assez bonne intensité, on sent des tanins très fins, de demi-corps puis c'est la déception : le vin s'évapore assez vite en bouche et laisse place à une finale très moyenne sur l'alcool et des arômes de fruits rouges vifs et de tabac. A mi-chemin, une acidité trop prononcée s'installe sur ce vin et le déstructure. Je suis déçu car ma tête partait pour dire oui et à l'arrivée ce sont mes gencives qui disent non. Ma tête aurait pu être subjective si mes gencives ne m'avaient pas poussé à l'objectivité. J'ai gardé ce vin 72 heures, voici quelques évolutions et une constante : le nez devient plus intense, moins vif et un peu plus complexe (cuir, épices bandolesques). L'attaque est au diapason du nez. Ce qui reste constant : le milieu de bouche et la finale qui déçoivent de la même manière où apparaissent des notes légères d'herbe amère. Au final pas convaincu. Petit commentaire personnel : Il y a quand même un juste équilibre pour ceux qui veulent faire fin et frais (à côté Mas Bruguières La Grenadière 2006 s'est montré fin, frais, minéral et goûteux à souhait dans une grande harmonie, superbe ! (au passage, je le recommande).
Pour info, j'ai aussi dégusté un Calcinaires 2007 rouge qui a présenté (en moins accentué, je l'ai préféré au VV) la même fin : vin assez fuyant et qui finit sur une finale moyenne. J'ai encore en mémoire les VV 95,96 : pleines, denses, intenses. Entre les 2 styles, il y a la place je pense pour autre chose. (*)



12. Vieilles Vignes Rouge 2006

Patrick Böttcher : 2004, 2005…. Et un et deux… et trois. Il suffit effectivement de copier/coller les notes des deux vins précédents et on a le 2006, avec actuellement encore plus de notes viandeuses et le côté acide-astringent renforcé. Evidemment, pour sauver la bestiole et parer toute subjectivité, on dira : un vin de gastronomie probablement. Lisez ce que vous voulez….mais il faut peut-être laisser sa chance à ce style. 14/20

Alfonso : Paradoxalement, c’est le 2006 que je trouve plus évolué, mais il est vrai que je lui ai laissé pas mal de temps pour évoluer dans mon verre. On a ici plus de matière mais toujours une acidité qui en devient presque déséquilibrante. 13,5/20

Lab : Robe: pourpre évoluant vers le rubis. Nez: discret, voire muet. Bouche: fermée et ne s'ouvre pas à l'aération; acidité en finale; peu de plaisir car vin plutôt fluet; potentiel difficile à évoluer. 12/20 (je n'ai pas fait une erreur de "copié-collé" mais ces 3 vins se ressemblent très for en raison de leur acidité, voire de leur manque de structure)

EricD : Robe: pourpre mais avec un éclat rubis. Nez: discret, plus sur les fruits rouges que les fruits noirs. Bouche: assez fluette; acidité en finale; procure peu de plaisir. Manque de maturité. 12/20

Luc Javaux : La robe est un peu plus intense. Nez sur la réglisse, la fumée, avec un fruité de maturité moyenne (c’est un euphémisme !). Le style est très semblable à celui du 2005, acide, astringent et de longueur moyenne. Dans le cas présent, bis repetita non placent, comme le disait ce bon vieil Horace…

13. Muntada 1996

Patrick Böttcher : Première Muntada de la soirée, vin, accompagné de ses mythes, de ses louanges et de ses détracteurs, des vins dont je suis personnellement amateur friand depuis longtemps. La robe est belle avec des notes d’évolution marquée. Le nez est plein d’évolution entre fruits rouges encore murs et notes d’aromes secondaires qui dominent avec l’aération du vin. La bouche est équilibre avec une acidité un peu en retrait et une petite impression de creux et une finale assez courte, mais cela reste plaisant, surtout pour les amateurs de vins plus évolués. 15/20

Alfonso : Le nez nous fait de suite entrevoir de jolie chose. A l’aveugle le nez me fait partir vers le Rhône nord et me laisse une sensation d’une belle syrah sur les fruits noirs des plus agréables avec une touche épicée, poivrée. La bouche est bien en place, je lui trouve beaucoup de consistance et de complexité. La finale est très longue. Enfin un vin qui me plaît réellement. 15,5/20

Lab : Robe: pourpre, peut-être avec le disque qui tend légèrement vers le rubis (étonnante pour un vin de cet âge). Nez: fruits rouges, un peu de réglisse, un fin boisé (noisette). Bouche: très belle longueur et très bel équilibre; jeunesse insolente. 17/20

EricD : Robe: pourpre. Nez: fruits rouges. Bouche: très belle longueur et très bel équilibre; jeunesse insolente. 17/20

Luc Javaux : Robe intense aux reflets grenat. Nez légèrement évolué sur le pruneau, avec une pointe de viandox et de fumée, qui s’améliore cependant bien à l’aération, qui lui redonne du fruit et un beau côté épicé. En bouche, on retrouve la grande fraîcheur caractéristique du millésime, pour ce vin de demi-corps, qui parvient tout de même à atteindre un bel équilibre et qui possède une très belle longueur. 15/20



14. Muntada 1998

Patrick Böttcher : Une grande jeunesse de couleur et un nez splendide, voilà le tarif du jour. Les aromes sont d’une grande complexité et fusion, difficilement descriptibles séparément avec tout de même un splendide compoté et de la fraicheur omniprésente. Même chose en bouche ou les tanins tendres donnent de la trame à la fraicheur et au fruit, tant en milieu de bouche qu’en finale, d’une longueur extraordinaire. Un vin fier de son rang, énorme et tout en finesse, à la fois ! 19/20

Alfonso : Nez sur les fruits noirs, sur le tabac blond, la truffe. On dirait un grand Barolo ;-) La bouche est d’une délicatesse, on atteint ici la quintessence du Roussillon pour moi Quand la force et la finesse s’allie pour moi le résultat ne peut-être qu’un grand Vin et ce Muntada 1998 l’est sans aucun doute. Coup de cœur de la soirée !!! 18/20

Lab : Robe: pourpre (étonnante pour un vin de cet âge). Nez: fruits rouges et noirs, pointe de réglisse, fin boisé (noisette). Bouche: équilibre "magique"; un très grand vin dont le potentiel est étonnant (on peut encore l'attendre 3 à 5 ans, au moins); une vraie "bombe" ! 19/20

EricD : Robe: pourpre. Nez: fruits rouges et noirs. Bouche: très grand vin dont le potentiel est étonnant (on peut encore l'attendre 5 ans). 19/20

Luc Javaux : Robe intense aux reflets rubis. Superbe nez, très flatteur, mûr, chocolaté, légèrement boisé et épicé. La bouche est remarquable d’équilibre entre la puissance et l’acidité, avec des tannins beaucoup mieux enrobés que dans la cuvée Vieilles Vignes du même millésime, grande longueur. Grand vin ! 18/20



15. Muntada 1999

Patrick Böttcher : Ici aussi, beaucoup de jeunesse et un nez marqué par un bouquet harmonieux de fruit rouges et noirs, avec une pointe de viandeux à l’aération. La bouche est au diapason, semblable au 98, avec peut-être plus d’évolution. C’est à boire et à reboire, tellement c’est beau maintenant….avec peut-être moins d’avenir que le 98. 18/20

Afonso : Difficile de passer après tant d’émotions pourtant ce 99 est aussi racé que le 1998 limitée certainement par le millésime (déjà remarqué sur le VV 99 Vs VV 98). Cela reste cependant une très belle bouteille. Le nez est fumé, ici les touches de fruits noirs sont toujours bien présentes, seule la bouche montre une légère faiblesse. 15,5/20

Lab : Robe: pourpre, avec le disque qui tend légèrement vers le rubis. Nez: fruits rouges et noirs, fin boisé (noisette). Bouche: bel équilibre et belle longueur; a le désavantage de passer après le 1998; à maturité; un beau vin de gastronomie. 16,5/20

EricD : Robe: pourpre. Nez: fruits rouges et noirs. Bouche: bel équilibre et belle longueur; a le désavantage de passer après le 1998; à maturité. 17,5/20

Luc Javaux : Robe intense, violet à rubis. Très beau nez, beau fruité mûr mais pas surmûr, légèrement chocolaté, épicé, sanguin et fumé. En bouche, on se retrouve avec un vin au meilleur de sa forme, très bien équilibré et d’une texture très élégante, un rien moins puissant et moins long mais peut-être un peu plus fin que le 1998, à point aujourd’hui. Excellent ! 17/20



16. Muntada 2000

Patrick Böttcher : La robe est d’une grande jeunesse, et le nez exubérant, avec beaucoup de fruit, à nouveau ces notes viandeuses et un peu de grillé. La bouche est équilibrée avec toujours cette belle fraicheur et ce fruit d’une grande rondeur plein de croquant. La finale est plus modérée que pour les deux vins précédents, un peu plus marquée par l’alcool. Cela reste très, très beau, toujours sur la finesse. 17,5/20

Alfonso : Le nez est ici un poil plus austère, on est plus sur les fruits cuits plutôt que noirs. La bouche a néanmoins beaucoup d’élégance. On est sur la même trame que les précédents avec peut-être ici une acidité beaucoup plus prononcée. Belle finale. 15/20

Lab : Robe: pourpre. Nez: fruits rouges et noirs, fin boisé (noisette), une pointe de truffe. Bouche: bel équilibre et belle longueur; une finesse comparable au VV du même millésime, mais avec plus de densité. 17/20

EricD : Robe: pourpre. Nez: fruits rouges et noirs, une pointe de truffe. Bouche: bel équilibre et belle longueur; une finesse comparable au VV du même millésime mais avec plus de densité. 16/20

Luc Javaux : Robe intense, encore très jeune. Notes fumées, pas très causant au nez à ce stade, café, avec à l’aération de belles notes mentholées et chocolatées. En bouche, par contre, c’est remarquable, avec une grande finesse rappelant celle de la cuvée Vieilles Vignes dans le même millésime, avec une longueur ici plus conséquente. Superbe ! 17,5/20



17. Muntada 2001

Patrick Böttcher : J’ai eu la chance de goûter trois fois ce vin en un an et à chaque fois, cela a été mon coup de cœur absolu. Tout y est, au nez comme en bouche. Un compoté extraordinaire, du fruit tous azimuts, une bouche d’une suavité et d’une finesse extraordinaire ou rien ne manque, fruit, finesse des tanins, gourmandise et longueur. Cela reste mon plus grand vin du Roussillon goûté à ce jour. 20/20

Alfonso : Le nez est très typé Rhône nord, beaucoup de plaisir sur les fruits noirs avec une touche épicées sur le cèdre, la boîte à cigares. La bouche a beaucoup de souplesse, j’ai presque envie de dire qu'elle est munie d’une belle minéralité. On sent ici un vin qui est encore loin de montrer tout son potentiel. J’aime beaucoup maintenant, mais je suis impatient de le regoûter avec quelques années de plus au compteur. 16,5/20

Lab : Robe: pourpre. Nez: un peu austère puis s'ouvre peu à peu sur les fruits noirs. Bouche: bel équilibre et belle longueur; encore sur la retenue mais on sent un grand potentiel; devrait être excellent dans 5-10 ans. 17/20 (mais sans doute bien plus dans le futur)

EricD : Robe: pourpre. Nez: un peu austère puis s'ouvre peu à peu sur les fruits noirs. Bouche: bel équilibre et belle longueur; encore sur la retenue mais on sent un grand potentiel; devrait être excellent dans 5-10 ans. 17/20

Luc Javaux : Robe de belle intensité aux reflets rubis. Le nez est à ce stade sur la réserve, légèrement fermé, mais possède un beau fruité, tout en finesse, accompagné de notes de pierres chaudes. En bouche, c’est parfait ! Tant au niveau de l’équilibre, superlatif, de la finesse et de la matière, preuve qu’on peut obtenir les deux en même temps. Très longue finale saline pour un vin qu’on ne peut que qualifier de grand, et qui ira plus loin encore que le déjà remarquable 1998 ! 19/20



18. Muntada 2004, 2005 et 2006

Patrick Böttcher : Les robes sont extrêmement denses, les nez de plus en plus fermés, plus on va du 2004 au 2006, avec un fruit souvent terne, quelquefois floral, de l’acidité de plus en plus verte au nez comme en bouche, des notes de soleil, des aromes caramélisées voire écœurants par leur densité. Voilà, hélas le topo. Après les sublimes 98, 2000 et 2001, j’ai du mal à comprendre ces vins. Il y a un virage, c’est sûr…

Pour paraphraser et avec beaucoup d’exagération et de subjectivité, je dirais :

« Imaginez-vous dans un jet privé, baigné dans l’opulence, entouré de nymphes dévouées à votre seule personne, dans une extase absolue… et bing, c’est la lumière rouge qui vient troubler tout cela, attachez vos ceinture, atterrissage forcé en prévision… et puis, l’île déserte, pas même un lézard, plus une nymphette »

Est-ce un cauchemar, suis-je un de ces incultes au palais incapable de lire entre les lignes et de sentir au-delà de mes perceptions, les grands vins qui s’annoncent, franchement, je le souhaite, parce que, ici et maintenant, ces vins ne valent pas leur prix. Monsieur Bettane, expliquez-moi….

2004 : 15/20
2005 : 14/20
2006 : 13/20

Alfonso :
2004 : Le nez est sur le tabac, les fruits rouge aussi mais plus en retrait que lors des bouteilles précédentes. La bouche est marquée par l’acidité, le corps est demi-teinte. Mais que s’est-il passé. Après une série presque sans faute la Muntada à ici perdu ce pourquoi je l’ai tant aimé… 13/20
2005 : La fin de la dégustation ne se termine malheureusement pas sous un feu d’artifice...Le vin ici me paraît plus mince, moins gras et moins conséquent. J’ai un peu de mal à le juger à sa réelle valeur. Mais laissons-lui une chance pour l’avenir! Le nez est austère évidemment d’une jeunesse folle mais totalement fermé. Pour le reste Attendons avant d’émettre un jugement définitif. 13,5/20
2006 : Le nez est ici plus sur la fraise c’est un peu austère mais c’est aussi d’une jeunesse folle. La bouche est repliée sur elle-même… Ce vin est beaucoup trop jeune pour le juger dans l’état. Mais, je me demande qu’est-ce qui prendra le relais une fois que cette acidité fugueuse s’atténuera? De toute façon à attendre. 13/20

Lab :
2004 : Robe: pourpre. Nez: austère, minéral, difficile à décrypter. Bouche: austère; l'acidité et les tannins sont bien présents; difficile d'évaluer le potentiel (faut-il attendre ?). 12,5/20
2005 : Robe: pourpre. Nez: austère, difficile à décrypter. Bouche: austère; acide et tannique; difficile d'évaluer le potentiel mais, après un certain temps d'aération, il me semble que ce vin a du fond, sur une structure très serrée qui démontre ledit potentiel (je lui donne au moins le bénéfice du doute). 15/20
2006 : Robe: pourpre mais avec une légère évolution ver le rubis. Nez: austère, difficile à décrypter. Bouche: austère; acide et tannique; difficile d'évaluer le potentiel à nouveau, vu la structure très serrée. 13,5/20 (là encore, je n'ai pas fait une erreur de "copié-collé" mais ces 3 vins se ressemblent très fort en raison de leur austérité et de mes difficultés à évaluer leur potentiel)

EricD : Robe: pourpre. Nez: austère, minéral, difficile à décrypter. Bouche: austère; acide, tendu, fluet, corrosif. 12,5/20

Luc Javaux :
2004 : La robe est d’intensité moyenne, aux reflets rubis. Un peu de réduction au nez, puis des fruits rouges, pas très mûrs, des notes de fumée et de suie. En bouche, l’acidité est redoutable, tellement que le vin en est déséquilibré et n’offre strictement aucun plaisir. Incompréhensible… 12/20
2005 : La robe est bourguignonne, rubis peu intense. Le nez est peu expressif, pinote quelque peu, mais délivre surtout des notes végétales qui ne me plaisent guère. La bouche est fluette, acide et manque cruellement de longueur. Un vin pour amateurs de mauvais Beaujolais… 12/20
2006 : La robe est semblable à la précédente, faisant redouter le pire. Nez sur les fruits rouges acidulés, de type confiserie, avec un peu de poivre. Après une petite sucrosité étonnante en attaque de bouche, l’acidité reprend rapidement le dessus, même si la matière et la longueur sont ici d’un niveau légèrement supérieur, encore largement insuffisant cependant pour un vin de ce prix et de cette réputation. 13,5/20




Conclusions

Patrick Böttcher : Tout est subjectivité quand on se réfère à son plaisir et à son goût personnel et tout dégustateur est influençable par le contexte d’une dégustation et des mouvements de presse ou bruits de cour qui l’entourent.
Mais si on essaie de polir tout cela, il n’en demeure pas moins que certaines différences sont flagrantes. On passe de splendides moments de gourmandises, jusqu’en 2001, avec des Muntadas héroïque et des Vieilles Vignes très intéressantes, d’un beau rapport qualité-prix à des vins d’une grande dureté, marqués actuellement par la verdeur, c’est inévitablement perceptible, malgré le caractère enlevé de mes propos.
D’avoir récemment, rencontré Lionel Gauby, il m’avouait que le domaine se cherchait encore et toujours… certes, mais on aimerait tellement connaître le fond de ce qui anime ces derniers millésimes.
Peut-être faut-il laisser le temps au temps.

Luc Javaux : Jamais auparavant, dans une dégustation de ce type, je n’avais été frappé par une telle différence de style entre les vins produits actuellement et ceux produits 5 à 10 ans plus tôt. Je m’en réjouirais cependant si cette recherche d’un style nouveau s’accompagnait d’un progrès qualitatif. Je ne peux que constater que ce n’est malheureusement pas le cas ici, avec une recherche de finesse et de fraîcheur qui semble être incompatible avec la recherche de la meilleure maturité possible. Je suis ressorti frustré, voire même fâché de cette dégustation, suite au véritable gâchis constaté sur des cuvées autrefois remarquables et qui ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes, sauf bien entendu au niveau des prix de vente. Je m’interroge également sur la bienveillance dont semble bénéficier le domaine dans la presse spécialisée, dont les avis ne correspondent en rien avec ce que nous avons dégusté. On ne peut dès lors plus qu’espérer que cette mauvaise phase soit transitoire, que de nouvelles inflexions viendront corriger le tir dans les prochains millésimes, afin que cette traversée du désert ne soit plus qu’un mauvais souvenir.

Luc

PS : Un énorme merci à Patrick Böttcher pour son aide précieuse dans la rédaction de ce document ainsi que pour son art de l’organisation. Merci aussi à tous ceux qui ont fait l’effort de rédiger leurs commentaires, ainsi qu’à DidierD à qui nous devons le titre, qui me plait beaucoup… ;)
05 Oct 2009 11:15 #246

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Réponse de lanèfle sur le sujet Re: La traversée du désert de Gauby.

Bonjour,

magnifique travail de compilation. La relative constance des commentaires des différents intervenants est très parlante.

Bonne journée


Nous n’avons plus de grand homme mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche
avec une sérénité dans l’incompétence qui force le respect. Desproges
Le blog du rustre
05 Oct 2009 11:34 #247

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Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet Re: La traversée du désert de Gauby.

Voilà, quand LPV crée l'évènement ...
à contre courant de ce qui se dit dans la presse spécialisée et dans les guides qui portent le nouveau style au pinacle.
Bien évidemment, les conclusions générales de ce sujet concordent avec ce que je pensais lorsque j'ai proposé cette thématique. Je ne m'en réjouis pas pour autant.
Je dois avouer que j'ai eu peur dans mon commentaire de ne pas avoir été objectif et l'ai signalé à Luc quand j'ai envoyé mon unique cr. Mais il concorde parfaitement avec les autres cr ; ouf !

Jérôme Pérez
05 Oct 2009 11:35 #248

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Réponse de Patrick Bottcher sur le sujet Re: La traversée du désert de Gauby.

Avant tout, je pense "et j'insiste" qu'il faut remercier Luc de tout ce boulot. A mon avis, le Week-end y est passé largement. Ca c'est pour le temps passé...

Il y a aussi la qualité intrinsèque du post. C'est vrai que j'adhère entièrement à l'idée du domaine du mois et je crois que le thème, ici, s'imposait, vu les nombreux débats récemment engendrés par les vins des Gauby.

Il est certain aussi que les commentaires sur les derniers millésimes vont faire couler de l'encre. Tant mieux. Si je parle de subjectivité dans mes conclusions, c'est pour me permettre de prendre un peu de recul, parce que, pour moi, comme pour Luc, quelque chose d'idéal s'est effondré.

Mais j'aimerais que ceux qui ont lu ce post ou qui le reliront comprennent bien que, jamais dans notre dégustation, nous n'avons voulu lyncher qui que ce soit ou quelque millésime que ce soit. Tout au contraire, une très très grande majorité des dégustateurs présents possédaient et possèdent encore dans leurs cave les cuvées V/V et surtout Muntada incriminées et personne n'avait envie de mal goûter ces vins.
J'ai personellement essayé de me persuader de faire preuve de tolérance. Mais rien n'y a fait.

J'insiste toutefois que je n'ai pas, ni ne veux avoir la prétention de porter un jugement pour les autres lecteurs sur ces trois derniers millésimes goûtés en rouge. C'est mon goût du moment qui a determiné mon avis et rien d'autre, et il est plus que probable que je n'ai rien compris à ces millésimes... je le souhaîte en fait....

Donc, Messieurs Gauby, s'il vous arrive de lire le post ci-dessus, je vous prie de réagir et de nous expliquer, voire de nous convaincre du bien fondé de votre orientation actuellle...

Sincérement, merci d'avance...

Patrick Böttcher
VinsLibres.net
05 Oct 2009 11:38 #249

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Réponse de mathieu.gp sur le sujet Re: Domaines Gauby

Même si je ne suis pas fan du style Gauby j'ai quand même l'impression que la "confiture" se goûte mieux que le "jus de fruit" quand ils sont associés ensemble dans la même dégustation.

Je vous trouve un peu dur avec les notes mises aux cuvées "récentes". Ca peut expliquer des choses non ?

Le vin c'est bon pour la santé mangeons en !!!!
05 Oct 2009 11:54 #250

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Réponse de enzo daviolo sur le sujet Re: Domaines Gauby

eh bah mon vieux! édifiant. merci à tous.
J'ai goûté comme vous la muntada 2006 il y a 2 jours, indigne à 50/60 euros, correct à 10 euros.
je précise qu'il y 2 mois j'ai beaucoup apprécié le VV 05 blanc dont on retrouve plus haut le commentaire!

Mathieu a encore frappé!8-), de la confiture autant appréciée, je prends 1000 fois....
05 Oct 2009 11:56 #251

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Domaines Gauby

Les millésimes jusqu'à 2001 ne sont nullement confiturés et possèdent au contraire une très belle fraîcheur.
Les suivants ne sont pas mûrs, tout simplement, inutile d'aller chercher des explications ailleurs.
Par ailleurs, quand je veux boire du jus de fruit, j'achète du jus de fruit.

Luc
05 Oct 2009 11:59 #252

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Réponse de Patrick Bottcher sur le sujet Re: Domaines Gauby

Je vous trouve un peu dur avec les notes mises aux cuvées "récentes". Ca peut expliquer des choses, non ?

Mathieu,

Je vais me permettre de réagir à ceci par respect, bien que j'aurais espéré une contre-argumentation plus fouillée...
Penses-tu, Mathieu, que 13 dégustateurs assez rodés à de fréquents exercices ne sont pas capables au moins cérébralement de comprendre que des millésimes récents sont plus durs que des millésimes prêts à boire ?
On aurait pu inverser et terminer avec les plus anciens, crois-tu que l'effet aurait été inverse (moi, je pense que cela aurait été pire...).

Quelqu'un a dit (et je me demande si c'est pas Bettane) : "un grand vin est toujours grand, jeune ou évolué". Qui oserait lui réfuter cela, personne de mes connaissances, en tout cas...

Patrick Böttcher
VinsLibres.net
05 Oct 2009 12:02 #253

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Réponse de mathieu.gp sur le sujet Re: Domaines Gauby

C'était un image bien sûr mais il travaillait sur l'extraction poussé et maintenant il récolte même pas mûr. Le contraste est suffisant pour que la dégustation soit aussi tranché.

Le vin c'est bon pour la santé mangeons en !!!!
05 Oct 2009 12:02 #254

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Réponse de mathieu.gp sur le sujet Re: Domaines Gauby

Même si ce n'est pas totalement pareil. Faite déguster à l'aveugle un Clos rougeard jeune avec un cabernet franc bordelais. Je suis près à parier que le Clos rougeard sera descendu en rapport.

Et pourtant !!!

Le vin c'est bon pour la santé mangeons en !!!!
05 Oct 2009 12:05 #255

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Réponse de arelate sur le sujet Re: Domaines Gauby

Bravo pour cette superbe dégustation...malheureusement elle arrive un peu tard pour moi.
En effet, j'ai commandé la Muntada 2006 à caveprivée.com le mois dernier, et je viens de contrôler l'état
de cette commande : elle est en cours de préparation.
Je vais donc la recevoir dans très peu de temps, mais à la lecture des résultats, je commence à bouder mon plaisir!
Heureusement pour moi ce sera une découverte, et je ne pourrai pas faire de comparatif avec les cuvées précédentes
et risquer d'être déçu comme beaucoup de nos amis. Je le dégusterai à étiquette découverte !:)

Cordialement
Roger

Et de là nous sortîmes pour revoir les étoiles - William Styron
05 Oct 2009 12:19 #256

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Domaines Gauby

Même si ce n'est pas totalement pareil. Faite déguster à l'aveugle un Clos rougeard jeune avec un cabernet franc bordelais. Je suis près à parier que le Clos rougeard sera descendu en rapport.

Et pourtant !!!


Je pense exactement l'inverse.

Luc
05 Oct 2009 12:21 #257

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Réponse de Patrick Bottcher sur le sujet Re: Domaines Gauby

Moi aussi, Luc, c'est quand même bizarre...

ET C'EST DIT EN TOUTE BONNE FOI

Patrick Böttcher
VinsLibres.net
05 Oct 2009 12:29 #258

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Réponse de alfonso sur le sujet Re: Domaines Gauby

Je dirais même plus c'est quand même assez bizarre! :D
Matthieu pourquoi es-tu toujours en "opposition" sur tout?

Par ailleurs, je ne me bats pas pour avoir raison, puisque j'ai raison...;) L.J.
05 Oct 2009 12:31 #259

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Réponse de Patrick Bottcher sur le sujet Re: Domaines Gauby

Fonzie,

Ca doit être le côté sombre de la Force...

Patrick Böttcher
VinsLibres.net
05 Oct 2009 12:32 #260

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: Domaines Gauby

De toute façon les Gauby (surtout rouges) des dernières années n'avaient aucune chance, tant les esprits me semblent avoir été conditionnés à trouver ces vins produits à partir de raisins pas mûrs.

Je le dis avec d'autant plus de recul que je trouve que les vins de Calce (et parmi eux ceux de Gauby) sont nettement plus intéressants en blanc qu'en rouge (dans les millésimes récents comme dans les plus anciens). Et les rouges de la "première période", je les ai toujours trouvés très difficiles à boire, en particulier la Muntada 1998. Chacun ses goûts...

Néanmoins il est amusant de constater qu'un autre groupe de dégustateurs, largement aussi expérimenté que nos amis belges, celui de la revue Le Rouge & Le Blanc ne disaient pas du tout la même chose de la Muntada 2005. Il est vrai que la dégustation était à l'aveugle... ;)
Je cite : «Notes de terre, d'humus, d'orange sanguine, de cerise, de cacao, de mine de crayon. Bouche fine et fraîche, avec des tannins délicats et suaves. belle dynamique en milieu de bouche, finale longue. Vin à la structure droite, assez austère, qui présente un grand équilibre et une certaine élégance. Minéralité très perceptible.» Note : 15/20
(Dégustation effectuée en fin d'année 2007)

La cuvée Vieilles Vignes 1999, peu apprécié par ces mêmes amis belges avait également obtenu - à l'aveugle - la note de 15/20.

Tout ça pour dire que la dégustation reste un art difficile et très subjectif...

Philippe

Philippe
05 Oct 2009 12:56 #261

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Domaines Gauby

C'est marrant, j'étais à peu près certain de ceux qui réagiraient de la sorte, j'aurais pu en établir une liste assez précise, il en reste encore quelques-uns, je ne désespère pas... ;)

Luc
05 Oct 2009 13:00 #262

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Domaines Gauby

Superbe reportage et merci à ses géniteurs pour la qualité de l'information et à tous ceux qui l'ont nourri par leurs CR.
En jetant, un coup d'oeil rapide sur le tableau des notes, on est déjà étonné - quoique ... - de constater la lente mais inexorable descente de la moyenne des notes alors que les millésimes sont de plus en plus jeunes.
Mais, en ce qui me concerne, je ne suis absolument pas surpris.
Je n'ai qu'une courte expérience et, en l'occurrence, elle se rapporte malheureusement aux vins qui ont suivi le virage pris par le domaine vers la recherche de plus de fraîcheur dans le vin.
Un de mes cavistes proposait le domaine en dégustation et j'ai eu l'opportunité de goûter Calcinaires blanc et rouge 2004 ainsi que les Vieilles Vignes 2004.
J'avais à l'époque exactement le même ressenti : des vins avec une acidité très marquée, un manque de corps, des notes végétales et, pour les rouges, des tanins verts.
Le Muntada, bien qu'à la vente, n'était pas proposé à la dégustation.
Je m'étais interrogé à l'époque sur la nouvelle vinification.
J'ai passé mon chemin et je ne vais pas faire un demi tour.

Olivier
05 Oct 2009 13:09 #263

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Réponse de Eric.D sur le sujet Re: Domaines Gauby

J'ai eu le privilège de participer à cette édifiante et passionnante dégustation. En effet, les Muntada (mais les mêmes conclusions valent aussi pour les VV) 1998, 1999 et 2000 sont aujourd'hui magnifiques, remarquablement équilibrées. Ce qui frappe surtout c'est leur finesse, leur longueur et leur aspect charnel. Et le 1998 n'est qu'au début de son apogée. On peut dès lors légitimement s'interroger sur les raisons qui ont poussé les Gauby à accentuer encore récemment la recherche compulsive de "finesse" au détriment in fine de la matière et, malheureusement, de la gourmandise de leurs vins. Les millésimes plus récents nous ont en effet parus fluets, offrant bien moins de plaisir que leurs prédécesseurs qui, certes, ont bénéficié d'une garde plus longue. Je me demande si les Gauby ont fait récemment une telle verticale de leurs cuvées haut de gamme. Ont-ils goûté récemment les 1998, 1999, 2000 ? Ne sont-ils pas satisfaits de leur évolution ? Ces cuvées peuvent-elles véritablement les décevoir au point d'avoir opéré un tel spectaculaire virage à 180° ? Il me semble, et tous les participants ont partagé cette opinion, que les 1998, 1999 et 2000 sont de grands vins sudistes, droits dans leur terroir, magnifiques d'équilibre. A la lumière de cette évolution, qui a peut-être simplement surpris les Gauby, pourquoi ne pas envisager un certain retour en arrière ? Les Gauby nous dit-on cherchent encore leur style, un retour en arrière n'aurait donc rien d'infamant. Ce retour pourrait d'ailleurs n'être que partiel, car la recherche de la finesse est évidemment une démarche bienvenue. Comme l'anorexique qui, descendue à 40 kilos, se trouve encore trop grosse et cherchera encore à maigrir, le domaine s'entête dans sa démarche. C'est cohérent, mais est-ce judicieux ? A ce stade, force est de constater que le bébé "plaisir" semble malheureusement être parti avec l'eau du bain. Puisse notre modeste contribution agir comme une petite, mais objective, piqûre de rappel.
Un grand merci à Luc et à Patrick pour le temps passé à compiler et organiser toutes ces informations !
Eric
05 Oct 2009 13:18 #264

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Réponse de hédoniste sur le sujet Re: Domaines Gauby

Même réaction par rapport à cette dégustation à laquelle j'ai eu la chance de participer.
On sent vraiment la différence entre les jeunes et vieilles années.
Les Muntada fin des années 90/début 2000 étaient pour moi de superbes vins équilibrés ayant fruité, acidité et fraîcheur.
Pourquoi modifier les Muntada pour retrouver des vins plus fluets et avec une acidité qui dérange ?
En conclusion, mon plaisir ne se trouvait pas dans les jeunes années.
A noter que l'un des dégustateurs présents donne le bénéfice du doute aux vins et demande à revoir les jeunes Muntada dans quelques années pour voir si elles se seront bonifiées, si elles se seront mises en place.
Pour moi, l'espoir est mince de voir évoluer les jeunes Muntada au niveau de celles de la fin des années 90.

Marc Lotin
Il ne faut pas toujours tout s'autoriser...mais ne jamais rien s'interdire.
05 Oct 2009 13:30 #265

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: Domaines Gauby

C'est marrant Luc, mais j'aurais parié que tu allais réagir comme ça : comme souvent, tu montres les dents, tu fais un bon mot, tu fanfaronnes, tu étales une certaine forme de suffisance ;), mais tu ne réponds pas sur le fond.

- As-tu, avec les dégustateurs de ce soir-là, le monopole du bon goût ?
- Penses-tu vraiment que le nouveau style Gauby se résume à ramasser pas mûr ? Voudrais-tu avoir le courage de leur demander en tête à tête ?
- Ne penses-tu pas que certains dégustateurs ou amateurs puissent être sensibles à un style que tu n'apprécie pas, sans pour autant les traiter d'imbéciles du goût ? Tu me reproches la même chose, je sais donc de quoi je parle ;)

Philippe

Philippe
05 Oct 2009 13:36 #266

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Réponse de lanèfle sur le sujet Re: Domaines Gauby

Bonjour,
moi je n'étais pas avec eux ce soir là. Je n'ai pas eu l'impression sur ces vins d'une vivacité à tout arracher. Ni une impression de pas mûr. je n'ai dégusté que les entrées de gamme calcinaires, pourtant déjà à un prix avoisinant les 13 euros chez un caviste. mais j'ai dégusté ces bouteilles, comme toujours sur plusieurs jours et plusieurs verres.

Et non, une fois de plus, pas d'acidité si tranchante pour moi, vif, oui je veux bien. pas mûr ? je ne sais pas, pas assez connaisseur pour juger. Par contre, et là je rejoins l'avis "du groupe Bottcher-Javaux" (ca pète comme une cellule d'extrême gauche ce nom), je suis quand même déçu par la simplicité, la dualité alcool-fraîcheur, le manque d'émotion en dégustant.


Nous n’avons plus de grand homme mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche
avec une sérénité dans l’incompétence qui force le respect. Desproges
Le blog du rustre
05 Oct 2009 13:52 #267

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Réponse de enzo daviolo sur le sujet Re: Domaines Gauby

démente dernière intervention de Philippe Barret dont on a malheureusement trop l'habitude et ce pour une seule et unique raison idéologique: Gauby fait bio/biod voire nature DONC ça ne peut qu'être bon!8-)

Pourtant, et je parle des rouges du domaine, quand on boit une Muntada 04 ou 06 (pas bu 05) à près de 60 euros la bouteille avec si peu de matière, aussi souple, sans profondeur, sans mâche, je me dis que c'est un scandale aussi naturel que soit la viticulture proposée! Mais quand on boit avec ses certitudes....
05 Oct 2009 13:53 #268

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Réponse de emmane777 sur le sujet Re: Domaines Gauby

Bravo Luc et merci à tous les dégustateurs ! :)

Emmanuel
05 Oct 2009 14:06 #269

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Réponse de Patrick Bottcher sur le sujet Re: Domaines Gauby

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Patrick Böttcher
VinsLibres.net
05 Oct 2009 14:21 #270

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