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Domaine Léon Barral, Faugères

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Réponse de Joe lapîn sur le sujet CR: Domaine Léon Barral, Faugères, Jadis, 2003

CR: Domaine Léon Barral, Faugères, Jadis, 2003

Bon, ben, Barral dans l'évier :( !

Aux premières minutes d'ouverture, pas de problèmes à venir, malgré un bouchon aux "traits et lignes vineuses" de mauvaise augure ... 3 heures après : vin "qui pique", "gazeux", bref, je cautionne pas.

Ouverture dans la panique d'un Prieuré de Saint-Jean de Bébian 2000, qui n'auras malheureusement pas le temps de trop s'aérer, mais qui d'un premier jet parait plus cohérent que ce Barral Jadis 2003 mal engagé !

Quel dommage résume bien ma seconde bouteille de Barral jamais gouté après un fabuleux 2002 ! tristesse tristesse ...
17 Fév 2007 20:26 #271

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Réponse de LaurentM sur le sujet Re: Léon Barral

Salut Joe;

avant de mettre à l'évier, un carafage aurait suffit, si le seul défaut (que tu décris) est le gaz (et le bouchon aux lignes vineuses, ce qui ne veut rien dire).

si vous aimez les vins naturels, apprenez à les approcher.. je suis d'accord qu'il faut parfois un mode d'emploi, mais je suis prêt à le fournir ;-)

je suis souvent surpris par les réactions primaires face à du pétillant, ou de la réduction sur ce site

mais vous n'êtes pas les seuls; ce weekend, dégustation ... et achat à l'aveugle dans ma boutique (je suis joueur et manifestement je ne suis pas le seul,mais pas la foule non plus;-)

un des clients me dit (trop) rapidement à propos d'un vin, je n'aime pas du tout,
une finale sur l'égoût, nez mauvais, me dit-il. Je lui réponds, ce n'est pas après un an et demi de cours que tu as peur de la réduction quand même; 3/4 heure après, il reconnassait le vin cépage et origine) et partait avec une caisse; un an auparavant: l'évier!

De grâce, écartez vos papilles ...

bonne nuit

Laurent

Laurent - Caviste
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17 Fév 2007 23:40 #272

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Réponse de Eric B sur le sujet Re: Léon Barral

Hervé Bizeul conseille carrément de secouer les bouteilles pour les dégazer: le vin le supporte sans problème (tu)

Eric

Eric
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18 Fév 2007 08:16 #273

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Réponse de Joe lapîn sur le sujet Re: Léon Barral

J'ai jeté les 2 verres dans l'évier et le fond de carafe, il me reste plus d'un tiers du barral dans sa bouteille.

Me conseille tu de lui ôter son bouchon et de l'aérer plus encore ?

Je me souviens d'un St-Georges d'Orques Domaine Henry qui après une heure de carafage avait ce coté "gazeux" qui s'est parfaitement dissipé 2 heures plus tard, du coté du Barral au bout d'une heure le vin se comportait très bien, un peu comme le 2002 gouté 1 mois avant, mais ce coté gazeux est apparu une heure plus tard et augmentant encore l'heure d'après avec une sensation piquante en arrière bouche et une brulure persistante sur la langue.

Un avis, un conseil ?

Joe
18 Fév 2007 14:12 #274

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Réponse de LaurentM sur le sujet Re: Léon Barral

Si c'est vraiment perlant voire gazeux, on carafe vigoureusement (on secoue quoi) et ça part, on voit les petite bulles qui remontent,
la sensation piquante et brûlure que tu décris me fait plus penser à l'apparition d'une piqûre acétique, si c'est le cas, c'est trop tard, mais faut pas gâcher; direction le vinaigrier. Si c'est bien ça, la sensation devrait encore augmenter et pourrait faire une belle mère de vinaigre;)

j'ai eu le cas avec un barral "tradition" 2002, impeccable à l'ouverture, presque vinaigré après 24 heures de carafe, faut le savoir et agir en conséquence.

bonne dégustation

Laurent

Laurent - Caviste
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18 Fév 2007 15:11 #275

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet CR: Barral Valinière 2000

Je suis confus et totalement désolé, mais j'ai encore ouvert à midi une cuvée CR: Valinière 2000 de Léon Barral qui ne présentait aucun défaut ! ;). Bouteille partagée avec des amateurs de vins mais pas "pointus" qui ont trouvé ce vin absolument remarquable. Un fruité éclatant, une matière puissante et très fraîche, délicieusement aromatique, que demander de plus ?

Philippe

Philippe
18 Fév 2007 17:36 #276

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Réponse de Gatruk sur le sujet 2000 tradition et 2003 jadis

Coïncidence, j'ai ouvert deux superbes bouteilles de Barral la semaine dernière : Tradition 2000, déjà évolué, avec un beau potentiel, et Jadis 2003, une merveille de fruits mûrs qui se boit sans soif.

Grégoire.
21 Fév 2007 23:47 #277

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Réponse de LaurentM sur le sujet Re: Léon Barral

"Faugères : Domaine Didier Barral « Jadis » 2003 - 6/2/07
DS15,5 – PC15 - LG14,5 - MS15 - BLG9.
D’emblée, ce verre surprend par son expression farouche (volatile, aspects foxés et blets). Senteurs d’olive, de fruits noirs, de garrigue, d’agrumes aussi. Bouche sauvage, floutée certes mais sapide, pleine, légèrement rustique, qui divise les dégustateurs."

donc si j'ai bien compris le système blg, on écarte les extrêmes...

;)

Laurent

Laurent - Caviste
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22 Fév 2007 01:34 #278

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet CR:Domaine Léon Barral - Faugères Jadis 2001

CR:Faugères - Domaine Léon Barral cuvée Jadis 2001

Bouteille non décantée. Bouchon impeccable juste marqué sur la base.
La robe est très concentrée avec un disque au liseré violacé.
Au nez, aucune trace de volatile.
Tout au long de la dégustation, une très belle palette olfactive se développe : terre chaude, olive (tapenade), massepain, des notes florales (rose) et la cerise noire.
En bouche, le vin apparaît sphérique dans de beaux arômes de fruits et il s'étire longuement sans se départir d'une belle acidité qui lui apporte beaucoup de fraîcheur.
Les tanins sont présents mais tout à fait intégrés. La finale est sapide.
Un très bel échantillon qui est gourmand et enjôleur.

Olivier
25 Fév 2007 22:05 #279

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Réponse de Anthony sur le sujet Barral est-il digne d'etre un grand ?

Je reprends une phrase laisse sous la discussion de la Coulee de Serrant: Et cette irrégularité est indigne d'un grand domaine.

Alors je pose la meme question: Barral est-il un grand domaine ? Faisant partie de la liste des domaines favoris du L+R pour une grande part des passionnesduvin.com, il en a ebloui beaucoup avant de les laisser en rade lors de re-achats.

Son manque de regularite s'apperente-t-il a celui de la Cuvee, meme si les raisons en sont differentes ?

A vous lire.

Anthony
03 Mar 2007 10:06 #280

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Réponse de Martinez sur le sujet Re: Barral est-il digne d'etre un grand ?

Disons que ça fait 2 millésimes qu'il y a vraiment des problèmes de temps en temps.
La coulée c'est plus de 2.

Moi, en tant que consommateur de ce vin cher, j'attends que le producteur réagisse, j'estime qu'il est de son devoir de rectifier cela en tant que professionnel. Le contraire me paraît impensable.

On est un grand vigneron quand on sort des vins sains, nets. Si l'on est pas capable de maîtriser la qualité de sa production, est-on un grand vigneron ?

Je pense que non.

Un grand domaine , un grand vigneron doit réussir à concilier 2 choses :

Faire SON vin.
Respecter le consommateur en vendant un produit sain, c'est quand même la moindre des choses.

Pour finir, je résumerais la situation par :

Pas un grand domaine mais le talent est là, immense.

Jmm
03 Mar 2007 10:25 #281

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Barral est-il digne d'etre un grand ?

Anthony,

Je n'ai pas d'expérience du domaine à part la cuvée Jadis 2001.
Sur les 6 bouteilles, la première manifestait un peu de volatile au nez qui a disparu après aération. Les deux autres dégustées étaient impeccables.
Difficile de me faire une idée sur le domaine.
En revanche, la régularité ne semble pas son point fort, notamment si j'en juge par les nombreux problèmes sur les 2003 et le 2000 dégusté avec le CDR Picardie.

Comme Jmm, je suis convaincu que le vigneron a du talent, c'est indéniable lorsqu'on goûte ses cuvées.
Qu'il ait une interprétation personnelle des vinifications, de l'élevage, de la couverture en soufre, ... etc, c'est évident.
Là où je ne suis plus d'accord, c'est de jouer à la loterie à chaque ouverture de bouteille.
Et il est possible aujourd'hui de proposer des vins sans ces défauts, sans pour autant que le vigneron dénature sa philosophie d'élaboration d'un grand vin.
Il doit effectivement respecter ses clients pour être considéré comme un grand vigneron et un grand domaine.

Olivier
03 Mar 2007 11:51 #282

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Réponse de Bertrand Le Guern sur le sujet Re: Barral est-il digne d'etre un grand ?

Là où je ne suis plus d'accord, c'est de jouer à la loterie à chaque ouverture de bouteille.

Quand on est demandeur de "sans soufre", il faut en assumer les risques!

Certains dégustateurs, pas seulement pour Barral --moins coutumier des problèmes que d'autres--, font abstraction des défauts --qu'ils décèlent!--, sous prétexte de "naturel".

blg
03 Mar 2007 12:29 #283

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: Barral est-il digne d'etre un grand ?

Quand on est demandeur de "sans soufre", il faut en assumer les risques!

J'ai pris une fois des billets de loterie.
Je ne recommencerai plus tant que ces problèmes perdurent.

Certains dégustateurs, pas seulement pour Barral --moins coutumier des problèmes que d'autres--, font abstraction des défauts --qu'ils décèlent!--, sous prétexte de "naturel".

En ce qui me concerne, c'est un défaut et je n'en fais pas abstraction.
Surtout, sous le prétexte du "naturel".
Olivier
03 Mar 2007 12:39 #284

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Réponse de Bertrand Le Guern sur le sujet Re: Barral est-il digne d'etre un grand ?

J'ai pris une fois des billets de loterie.
Je ne recommencerai plus tant que ces problèmes perdurent.


Ces problèmes risquent de perdurer: le vin n'est pas, en général, un produit stable naturellement.

En ce qui me concerne, c'est un défaut et je n'en fais pas abstraction.
Surtout, sous le prétexte du "naturel".


Tu vas te faire des copains ... la secte "vins naturels" a ses adeptes! Il y en a ici.

Il y aurait une solution: un label "sans soufre" --certains le font déjà, comme Marcel Richaud sur la contre-étiquette-- qui attirerait certains et ferait fuir les autres, ou, au moins, les mettrait en face de leurs responsabilités.

blg
03 Mar 2007 12:55 #285

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Réponse de Martinez sur le sujet Re: Barral est-il digne d'etre un grand ?

'Quand on est demandeur de "sans soufre", il faut en assumer les risques!'

J'ose espérer que Mr Baral fasse preuve de plus de perplexité.

Il faut assumer les risques, allez soit :

1.Jusqu'à quel point ?

2.Baral va alors se couper d'une certaine clientèle,jusqu'à quel point .... je lui souhaite tes précieux conseils pour qu'à son tour il en assume les conséquences.

De plus je ne demande rien de particulier si ce n'est le minimum :

ECHANGER UN BILLET DE 20 EUROS CONTRE UN PRODUIT CORRECT? SAIN !!!!

C'est pas légitime ça !

Baral a prouvé qu'il savait faire, dans d'autres millésimes, des vins merveilleux, solide , dans son style.

Ta réponse est quand même incroyable, il ne faut donc rien changer, tu demandes donc à Baral de ne rien changer et à celui qui donne 120 euros pour un carton d'assumer.

Je suis prêt à discuter mais dans une certaine mesure avec une responsbalité partagée et mesurée.

Jmm
03 Mar 2007 13:07 #286

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: Barral est-il digne d'etre un grand ?

Je sais que ça peut paraître invraissemblable mais je n'ai jamais dégusté un Barral (rouge) à problème. La bouteille la plus limite que j'ai ouverte c'est lors de la rencontre LPV-d'Amiens où la bouteille présentait une volatile trop forte. Mais cette bouteille avait été rudement secouée juste avant, arrivée à moto par une température frôlant la gelée puis placée ensuite dans une pièce à 22°. J'ai également un ami qui me sert régulièrement ses Barral et jamais de problème non plus. Alors je m'interroge sur les conditions de stockage avant et après achat de ceux qui ont eu des problèmes.

Après aussi, chacun a sa palette de goûts et sa sensibilité propre à certains arômes. Certains sont peut-être rebuté par la sauvagerie de Barral comme moi je le suis par le boisé imbécile et la sur-extraction de la plupart des bordeaux valant le double ou le triple de Barral… ;) ;)

Philippe

Philippe
03 Mar 2007 13:23 #287

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Réponse de Martinez sur le sujet Re: Barral est-il digne d'etre un grand ?

Ton post arrive à point nommé pour rappeller que nous ne savons rien de la proportion de bouteilles touchées.
Il faut donc être prudent et dire à ceux qui ne sont pas au courant et qui découvrent cette discussion que sûrement que la grande partie de la production est nickel et mérite le détour.
Certains ont rencontré des bouteilles défectueuses à plusieurs reprises, elles existent et donc on s'interroge sur ces bouteilles là.

jmm
03 Mar 2007 13:32 #288

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Réponse de Bertrand Le Guern sur le sujet Re: Barral est-il digne d'etre un grand ?

Quand on est demandeur de "sans soufre", il faut en assumer les risques

Je répète: quand on achète un vin "sans soufre", il faut en assumer les risques.

Le vigneron propose, en général --il y a des exceptions--, ce qu'il croit être ce qu'il peut faire de mieux, c'est au consommateur de "disposer", et pour ça d'être conscient des risques encourus.

Ta réponse est quand même incroyable, il ne faut donc rien changer, tu demandes donc à Baral de ne rien changer

Si c'est à moi que ça s'adresse --Ta réponse--, je ne me sens pas autorisé de demander à quelque viticulteur que ce soit de "rien changer", sinon en privé de lui exprimer mon ... désarroi devant sa production. C'est d'abord au consommateur de savoir ce qu'il veut!

Au lieu d' hurler sur un forum, vas le voir --il me semble que tu n'es pas loin--, ça m'étonnerait que vous vous battiez!

blg
03 Mar 2007 13:36 #289

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Réponse de LaurentM sur le sujet Re: Léon Barral

Ben pour une fois je suis d'accord avec BLG,
quand on achète un vin sans soufre, on sait qu'il y a des risques, on les assume.
Faudrait pas en plus vouloir un vin sans soufre, naturel qu'on peut conserver dans des linéaires à 25 °. Et puis quand on achète un vin c'est toujours une loterie. Je n'ai pas pour l'instant plus de déceptions avec le vin nat qu'avec d'autres bouteilles (bouchonnées, trop boisée, trop sulfitée, fermées, sans vie, ...).
Si on ne veut pas prendre ce risque, et je le comprends, on passe son chemin; mais on ne fustige pas le choix du vigneron. On peut par contre comme le dit BLG lui faire part de son désarroi. Après c'est lui qui est aux manettes quand même.
Mais de fait, le consommateur doit savoir ce qu'il veut, et le vigneron aussi.

Pour plus de transparence et d'informations sur les risques encourus, ou plutôt sur le type de vin choisi, je plaide à nouveau pour une information précise sur la contre-étiquette.

"Certains dégustateurs, pas seulement pour Barral --moins coutumier des problèmes que d'autres--, font abstraction des défauts --qu'ils décèlent!--, sous prétexte de "naturel". "

Pour moi, les plus grands défauts et ils sont fréquents, c'est l'absence de raisin dans le vin et l'absence de vie. Ensuite, il y a les défauts classiques; volatile, réduction, bret, robe trouble, tannins secs, manque d'équilbre, de longueur....
Certains sont même mesurables et donc plus objectifs que d'autres (mais dépendent aussi de la sensibilité du dégustateurs). La première chose, c'est de pouvoir décrire le vin objectivement. De constater la présence de tel ou tel composé. Après, l'appréciation de l'amateur, c'est un tout, et j'ose espérer que tout le monde ne lmets pas ses perceptions dans le même ordre. Il en est de même pour un défaut. Un défaut rédhibitoire pour l'un ne doit pas l'être pour l'autre. Mais bien sûr cela faciliterait la tâche de BLG et de certains dégustateurs pros, aux jugements établis sur des références figées (on se demande parfois ou est la secte, qui essaie d'imposer son raisonnement à l'autre). Alors, oui, un peu de réduction ne me fait pas peur, oui un vin qui est légèrement pétillant je le carafe sans blâmer le viticulteur (encore hier, on s'est régalé avec un rouge du Sud qui perlait gentiment; j'ai voulu le carafer, mes hôtes n'ont même pas voulu), et oui un peu de volatile dans un liquoreux ou un vin du sud de belle matière et au jus suave je trouve cela rafraîchissant. Ce n'est pas sous prétexte de naturel, c'est mon goût, c'est tout. Cela ne veut pas dire que l'on doit accepter tout sous prétexte de naturel, mais j'essaie simplement de réagir à la dégustation avec mes tripes, plus comme un animal qu'avec mon mental. Alors je ne demande à personne de me suivre, j'explique simplement, je fais même déguster tout mes vins avant achat, pour que l'amateur dépasse le discours, mais après, c'est son choix et il doit aussi l'assumer.

Maintenant, est-ce que Barral est un grand, j'avoue que je m'en tape un peu, et lui aussi probablement

Bon, c'est l'heure d'ouvrir la boutique

@+

laurent

Laurent - Caviste
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03 Mar 2007 14:15 #290

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Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet Re: Léon Barral

pas d'accord : dans tout job, un tel taux de production défectueux serait soldé par un licenciement pour faute grave.
Imagine que tu confies ton gamin à un enseignant qui a des méthodes aléatoires pouvant doner de grandes réussites, mais en contrepartie, il faut accepter un taux d'échec important, c'est le prix à payer. Serait-ce admissible?

N'oublez jamais qu'il n'y a que nous pour nous prendre la tête de la sorte avec le vin. Le quidam qui va acheter sa bouteille chez Lavinia n'est pas obligé de connaître Barral et ses méthodes, il se tape et contre tape de savoir qu'il n'y a pas de soufre. Il veut se faire plaisir : il paye, assez cher d'ailleurs, et veut trouver un vin qui correspond à ses attentes. Il n'est pas là pour sponsoriser des philosophie par pure philanthropie.

Jérôme Pérez
03 Mar 2007 19:09 #291

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Réponse de LaurentM sur le sujet Re: Léon Barral

"pas d'accord : dans tout job, un tel taux de production défectueux serait soldé par un licenciement pour faute grave. "

Attention Jérôme tu t'adresses à un spécialiste de la questionX(

Tiens voilà une autre comparaison: prends un chirurgien, imagine qu'avec ses doigts de fée, il sauve régulièrement des vies mais que parfois, peut-être parce qu'il suit son intuition, il fasse aussi de gros loupés. C'est inadmissible? Oui bien sûr, on préfèrera confier sa vie à un chirurgien plus fiable, on ira à la limite chez celui-là pour les causes désespérées. J'espère que tu comprends que ta comparaison, comme la mienne ne tiens pas avec le sujet qui nous occupe (ma maman me disait toujours: "comparaison n'est pas raison" et ma maman avait souvent raison!)

Non, je ne sais pas si le vin est de l'art (et je ne m'en soucie guère), mais c'est certainement pour certains vignerons, une forme d'expression.
Dès lors, on peut se permettre de commenter, on peut exprimer sa déception (en l'expliquant de préférence et en précisant son propre goût), mais laissons les décisions au vigneron et repectons ses choix. Si on aime pas, si on est trop souvent déçu, on passe sa route mais on ne crie pas au scandale. On ne va pas demander à un peintre de mettre un peu plus de vert sur son tableau! On pourrait aussi mettre en parallèle, la cuisson de la viande dans un resto gastronomique;-) (voir la critique de l'air du temps dans une autre rubrique)

Pour revenir à Barral, je souhaite qu'il garde sa ligne de conduite, si elle est nécessaire à nous sortir de temps en temps des bouteilles magiques comme le 2001, on est grand assez pour savoir que ce n'est pas possible sur tout les millésimes.
Jadis 2002 est bon, pas grand; le "tradition" 2002 agréable et très digeste, mais il faut tolérer un peu de volatile et le boire dans la journée, il vire au vinaigre le lendemain. Le blanc (2002-2003) que beaucoup décrient ici, est une introduction à un autre monde, difficile à boire seul (et encore, j'ai du sauvé la bouteille au dernier cours languedoc) mais se magnifie sur une moambe, paella ou jambalaya. J'ai aussi hâte de goûter jadis 2003. Mais avant d'acheter, on essaie de goûter, ou on achète une bouteille; on est pas obligé d'acheter des caisses si on aime pas. C'est ce que je vais faire avant de le rentrer par palettes. On est passionné, on essaie de comprendre le style du vigneron, son approche, sa sensibilité, après on aime ou pas, on adhère ou pas, on achète ou pas, on prends des risques ou pas. Je ne vois pas ou est l'irrespect du consommateur mentionné plus haut.

Alors je sais que certains vont me taxer de défenseur de vins pour bobo, de roi de la biopiquette, de gourou de la secte des vins naturels. C'est qu'ils n'auront rien compris ou pas lu attentivement (ou que je me suis mal exprimé;)

"Mais les braves gens n'aiment pas que ..."
G. Brassens

Laurent - Caviste
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04 Mar 2007 07:08 #292

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Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet Re: Léon Barral

Laurent, 2002 est bon certes, quand tu tombes sur de bonnes bouteilles, ce n'est pas encore mon cas.
2003, il paraît que certaines sont bonnes également...
Je ne tire pas sur Barral en particulier, parce que ce sont des vins que j'aime bien globalement, mais pour répondre à ta réflexion, on ne dit pas à un peintre de mettre plus de vert, mais on demande à un vigneron de faire du bon vin, mais aussi de bonnes bouteilles.

Jérôme Pérez
04 Mar 2007 08:02 #293

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Réponse de LaurentM sur le sujet Re: Léon Barral

Jérôme,
au delà des bonnes et mauvaises bouteilles,
il y a aussi une question de style et de références d'appréciation.

Un exemple?

[/i]"Faugères : Domaine Didier Barral « Jadis » 2003 - 6/2/07
DS15,5 – PC15 - LG14,5 - MS15 - BLG9.
D’emblée, ce verre surprend par son expression farouche (volatile, aspects foxés et blets). Senteurs d’olive, de fruits noirs, de garrigue, d’agrumes aussi. Bouche sauvage, floutée certes mais sapide, pleine, légèrement rustique, qui divise les dégustateurs."

Même bouteille, probablement même description analytique (volatile, fox, blet,..) mais appréciation totalement différente, de 15,5 à 9. Inutile de dire que j'aurais aimé être une petite souris à cette dégustation.

Il me semble que, après analyse similaire, dans un cas, on "juge" avec ses tripes et dans l'autre avec ses références mentales, ses critères que l'on veut objectifs. La coexistence des 2 approches me paraît pourant très utile pour guider l'amateur dans son choix. Mais ce serait évidemment plus facile si tout le monde se ralliait de BLG: ça c'est du mauvais vin et ça c'est du bon, avec des critères analytiques bien clairs, indiscutables. Heureusement, l'appréciation d'un vin va au delà de cette approche....

bon dimanche

Laurent

Laurent - Caviste
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04 Mar 2007 08:34 #294

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Réponse de Bertrand Le Guern sur le sujet Re: Léon Barral

"appréciation totalement différente, de 15,5 à 9"

Certains apprécient le vinaigre ou les odeurs scatologiques parce qu'elles sont "naturelles" (c'est ce qu'une "petite souris" aurait entendu), pour moi, c'est un défaut rédhibitoire du vin, qui ne le rend plus "loyal et marchand".

Qu'arrivera t-il le jour ou un consommateur énervé (plus vraisemblablement un importateur) fera analyser le vin?

blg
04 Mar 2007 10:24 #295

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Réponse de Martinez sur le sujet Re: Léon Barral

Ta maman a bien raison, attention aux comparaisons :

On sait que le risque zéro n'extiste pas cependant on regarde la proportion de ratés et de loupés, je pense qu'un chirurgien qui dépasse un certain pourcentage ne restera pas longtemps chirurgien même s'il a sauvé 9 patients sur 10.
La population estime qu'il est normal que l'opération soit réussit, c'est même la finalité du métier et la population a raison. Il y a une notion de service qui est légitime.
Alors que pour un artiste,la notion de service ne doit pas exister. Il n'y a que celui qui décide d'acheter l'unique exemplaire qui a droit de critique sur la qualité au point de demander 'des comptes'.
Le vigneron se trouve à mi chemin car l'enjeu est ridicule comparé à ce qui se passe sur un bloc opératoire mais il y a quand même une notion de service par le troc qui est fait. Le vigneron se trouve entre les deux car chez l'artiste, il n'y a pas de notion de production ou reproduction alors que chez le vigneron oui.

' Non, je ne sais pas si le vin est de l'art (et je ne m'en soucie guère), mais c'est certainement pour certains vignerons, une forme d'expression.
Dès lors, on peut se permettre de commenter, on peut exprimer sa déception (en l'expliquant de préférence et en précisant son propre goût), mais laissons les décisions au vigneron et repectons ses choix. Si on aime pas, si on est trop souvent déçu, on passe sa route mais on ne crie pas au scandale. On ne va pas demander à un peintre de mettre un peu plus de vert sur son tableau!'

Je dirais hors sujet total dans la mesure où :

Ici, on est déçu en étant pris PAR SURPRISE. ET, c'est ça qu'il faut comprendre, on espère un chose et on ne l'a pas.

Tu oublies une notion essentielle et qui est à l'origine de la question posée par Anthony : l'homogénéiété de la production. Un peintre n'aura jamais ce problème ( sauf les peintres en bâtiment).
Si tu donnes à tous le monde une bouteille nickel, le problème disparaît; l'expression de Baral que je sache se trouve plus dans les bouteilles nickels que dans les loupés.
Une peintre n'a pas le problème de la reproduction, le vigneron oui !
S'il a un côté artiste, le vigneron reproduit néanmoins à des milliers d'exemplaires et chacun recevant un exemplaire ( en échange d'un billet et oui, C'EST DU COMMERCE AUSSI ) est en droit de recevoir la juste expression du vin conçu par Baral!
Imagine un peintre qui crée une toile très difficile techniquement à faire, des amateurs veulent l'ACHETER,L'artiste ACCEPTE et choisit donc de reproduire la première oeuvre. C'est alors que l'amateur reçoit une oeuvre écaillée, où la peinture se craquelle, où le vert jaunit : que va dire l'amateur qui achète ? Rien sous prétexte que techniquement c'est dur à faire.
Vous me direz : et si l'artiste avait prévenu qu'il y a avait risque ? Oui, très bien, c'est bien pour ça que Jérôme dans son post à pris le soin de préciser et c'est un point fondamental dans la discussion : Qui est prévenu que les Jadis peuvent être fragile ?
Si l'on vous suit, la logique s'il y en a une voudrait que la cuvée Jadis devienne une cuvée pour initié et que le temps que les amateurs la comprennent, on doit accepter des années filtres où nombre d'amateurs vont être couillonés... et bien je ne suis pas d'accord, je ne suis pas d'accord avec l'effet surprise.
Quand on décide de devenir vigneron, on vend des milliers d'exemplaires et aussi artiste que l'on soit,on doit respecter sa clientèle, oui et encore oui, c'est pour cela que je ne suis pas d'accord.
Et je suis d'autant moins d'accord que même initié, les Jadis vont avoir un coût pour moi plus élevé qu'avant , je ne pourrais pas suivre or j'ADORE cette cuvée alors je rouspète...égoïstement, oui.

Et quand je dis cela, je n'accuse pas Baral de ne pas respecter sa clientèle aujourd'hui, soyons très clair, je donne mon point de vue, je réponds à la question posée par Anthony et je ne suis pas bête au point d'accuser alors que:

Je ne sais pas la proportion de bouteilles à problèmeS,cela ne fait que 2 millésimes, je sais qu'il a choisit ( et je l'en remercie aussi ) un mode de viticulture et de vinification difficile et dangereux, je ne sais même pas ce qu'il en pense ( oui, j'irais le voir s'il accepte de me recevoir dès que j'aurais le temps à Pâques ? Avec Jerôme et d'autres ce serait chouette , j'y suis prêt ).

En tous les cas, je n'aspire qu'à une chose, déguster à l'avenir des bouteilles comme les Jadis 94, 95, 96 ( quel fruité ), 98, 99, 00, 01 ....
Et c'est justement en énumérant ces millésimes qu'une de mes premières questions serait la suivante : Est-ce que l'évolution del'expression, du style au cours des millésimes qu'il a donné à ses vins est incompatible avec une forme de 'solidité', cette solidité que semblait posséder des millésimes antérieurs.

'On est passionné, on essaie de comprendre le style du vigneron, son approche, sa sensibilité, après on aime ou pas, on adhère ou pas, on achète ou pas, on prends des risques ou pas. Je ne vois pas ou est l'irrespect du consommateur mentionné plus haut.'

Oui et encore oui, mais sur la table, c'est le style du vin qui est face à nous, le style du vigneron, son approche, sa sensibilité sont en amont et doivent se retrouver dans la bouteille dans toutes leur splendeur.
Poussons le raisonnement : Si un jour un vigneron fait un vin extraordinaire mais que son style amène 1 bouteille nickel sur 10. Le consommateur et le vigneron doivent-ils accepter ce style ?
Je sais ce que va répondre BLG : cela reviendrait à multipier le prix par 10 et certains y sont bien prêts ...
Encore une fois, on touche la proportion! C'est au coeur du problème.

Jmm
04 Mar 2007 11:26 #296

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Re: Léon Barral

Bertrand le Guern, on dirait Michel Bettane… en pire ! ;)
Quand un vin n'entre pas dans ses schémas tout faits, c'est qu'il sent forcément le caca et on vraiment trop cons pour aimer cela. D'autres vont dire qu'il faut vraiement être trop cons pour aimer les vins de Rolland ou les "parkérisés". Je le pense parfois mais le dis un peu moins… ;)
J'ai partagé de nombreuses bouteilles de Barral avec des gens qui aiment le vin en général et qui ont des goûts plutôt classiques. Ils ont toujours adoré Jadis que ce soit en 97, 98, 99 ou 2000. Ils n'ont jamais trouvé d'odeurs de poulailler ou de cabinets. Ils ont par contre remarqué l'explosion aromatique de ce vin au nez et en bouche (sans savoir qu'une jolie volatile était porteuse de ces arômes) et noté sa grande fraîcheur, ce dont ils n'avaient pas l'habitude avec de nombreux autres vins du Languedoc qu'ils avaient bus.
Je suis encore une fois surpris que tant de personnes aient rencontré des problèmes aussi graves sur Barral. Je finis par me demander si, pour certains, ce ne serait pas plutôt tout simplement un discours idéologique ou un manque d'ouverture d'esprit.

Philippe

Philippe
04 Mar 2007 12:04 #297

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Réponse de Martinez sur le sujet Re: Léon Barral

'J'ai partagé de nombreuses bouteilles de Barral avec des gens qui aiment le vin en général et qui ont des goûts plutôt classiques. Ils ont toujours adoré Jadis que ce soit en 97, 98, 99 ou 2000. Ils n'ont jamais trouvé d'odeurs de poulailler ou de cabinets. Ils ont par contre remarqué l'explosion aromatique de ce vin au nez et en bouche (sans savoir qu'une jolie volatile était porteuse de ces arômes) et noté sa grande fraîcheur, ce dont ils n'avaient pas l'habitude avec de nombreux autres vins du Languedoc qu'ils avaient bus.'

Tout comme moi, ta description est une excellente synthèse de ce que j'ai ressenti globalement.

Je précise que dernièrement, j'ai beaucoup aimé Le blanc 2003 que j'ai trouvé très intéressant, ainsi que tous les Jadis 2001.

Je précise aussi, que je ne doute pas une seconde qu'il y a de nombreux Jadis 2002, 2003 excellents puisque l'on en a des comptes-renus nombreux ici.

Je voudrais dire aussi, que je reste confiant pour la suite.

Jmm
04 Mar 2007 12:13 #298

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Réponse de Bertrand Le Guern sur le sujet Re: Léon Barral

Rappel: BARRET Philippe n'a pas encore ouvert les 2003 à problème (ni les gloires de la Loire, sur extraits ou sur sur boisés ou oxydés).

PS:
1) en logique OU n'exclut pas ET.
2) Jadis 2000 est ce que j'ai goûté de mieux dans le Languedoc, chez Barral 99 (sauf la première mise de Faugères dont les 2.4g de sucre sont repartis en fermentation), 00, 01 n'avaient que des qualités, 02 a mal évolué (mais j'étais prévenu)

Moralité (pour BARRET Philippe) il vaut mieux goûter avant d'écrire n'importe quoi.

blg
04 Mar 2007 13:10 #299

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Réponse de LaurentM sur le sujet Re: Léon Barral

"Le blanc 2003 intéressant" nous dit martinez (je n'ai pas cherché le prénom, désolé;-)
c'est aussi mon impression, pas l'orgasme, mais intéressant, très intéressant
ensuite il faut le mettre en présence de sa partenaire (un met) et là on y est (à l'orgasme)

ce serait tellement sympa de discuter de tout cela avec Jérôme, Bertrand, Philippe et Martinez autour d'un Barral et plus même si pas affinité

Voilà ce que LPV pourrait permettre en laissant des divergences d'appréciations s'exprimer contrairement à d'autres sites ...

à taaaaablle

Laurent

Laurent - Caviste
Mes blogs Vinature et
BrutdeCrayon
04 Mar 2007 13:15 #300

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