C’est plus ton goût
Rien de plus

Perso 2010 je trouve ça énorme.
2012 très bourguignon
2014 croquant à se siffler la quille tout seul
2015 riche au gros potentiel

Seul 2009 m’a laissé dubitatif
2008 pas aimé

Psylo écrit: C’est plus ton goût
Rien de plus

Perso 2010 je trouve ça énorme.
2012 très bourguignon
2014 croquant à se siffler la quille tout seul
2015 riche au gros potentiel

Seul 2009 m’a laissé dubitatif
2008 pas aimé

Peut être... mais je suis sceptique parce que je goûte toujours aussi bien les anciens millésimes.

dt écrit:

Psylo écrit: C’est plus ton goût
Rien de plus

Perso 2010 je trouve ça énorme.
2012 très bourguignon
2014 croquant à se siffler la quille tout seul
2015 riche au gros potentiel

Seul 2009 m’a laissé dubitatif
2008 pas aimé

Peut être... mais je suis sceptique parce que je goûte toujours aussi bien les anciens millésimes.

Laisse les vieillir alors

il y a clairement une période difficile entre 2007 et 2010 lié à des problèmes perso du vigneron, mais depuis c'est reparti.
après, 07, 09 et 10 ça reste des millésimes très riches dont seule la garde peut arrondir les angles.

2006 n'est pas une réussite non plus .... même si j'ai pu lire qu'il s'améliorait .

Merci pour ces précisions Laurent. Je comprends mieux pourquoi j'ai adoré 2012 et détesté 2009, les 2 à l'aveugle. Je me rappelle avoir dit pour ce dernier avant la levée de la chaussette qu'il y avait à peu près tout ce que je n'aimais pas dans un vin : chaleur, alcool, confituré...
Le "malheur" est que j'en avais acheté une avant de goûter (retour de bâton pour buveur d'étiquettes). Du coup, j'ai prévu de faire ce que tu suggères....attendre longtemps.

enzo daviolo écrit: il y a clairement une période difficile entre 2007 et 2010 lié à des problèmes perso du vigneron, mais depuis c'est reparti.
après, 07, 09 et 10 ça reste des millésimes très riches dont seule la garde peut arrondir les angles.

Ok,merci Laurent .
Du coup je comprends mieux mes déceptions entre 2006 inclus et 2010...

Personnellement j'avais bien aimé le 2008 pourtant.

jlj

Pour ma part le 2009 bu fin 2015, fut le plus beau rouge bu à ce jour. Ah, les goûts...

Idem pour le 2008, il me semblait le mieux de la fin de moitié des années 2000-2010.
Le 2007 et 2009 sont en repos forcé de mon côté pour les ouvrir dans une paire d’année.
Le 2006, la dernière ouverte il y a quelques mois a été une réelle surprise par rapport aux autres 2006. Mais est ce un cas isolé?

A suivre, donc.

Bien à vous

Sylvain

dt écrit:

enzo daviolo écrit: il y a clairement une période difficile entre 2007 et 2010 lié à des problèmes perso du vigneron, mais depuis c'est reparti.
après, 07, 09 et 10 ça reste des millésimes très riches dont seule la garde peut arrondir les angles.

Ok,merci Laurent .
Du coup je comprends mieux mes déceptions entre 2006 inclus et 2010...

sur 06, le problème est surtout le millésime faible en Languedoc avec des vins souvent tanniquement durs.

effectivement le 08 peut être très bon mais j'ai goûté aussi des 08 en dessous du niveau habituel.

Enzo,

C’est vraiment le terme approprié sur le 2006. (Tanniquement durs) même si la dernière 2006 était plus arrondie, facile à boire.

Cordialement

Sylvain

Idem pour moi, pour le 2009.

Je connais les millésimes 97, 98 , 2001, 2004, 2005, 2007, 2008, 2010, 2012 et 2015 et je comprends mal comment on peut dire qu'il y a eu une faiblesse sur les période 2007-2010. C'est au contraire ce que j'ai préféré (avec 2001 fabuleux)

Dégustée ICI



Domaine de la Grange des pères - IGP Pays d’Hérault Rouge 2012

J'avais lu que ce 2012 se présentait superbement bien en ce moment. Les LPV'iens n'ont pas menti ! D'entrée de jeu, l’aromatique du nez est sublime, très typique de la GDP. Le côté olive, tapenade, fruits noirs frais, et très thym et garrigue. La bouche est d'une grande souplesse, l'ensemble est de demi corps et d'une gourmandise énorme. En bouche, l'impression de boire du sud, lavande, garrigue, c'est salivant et terriblement digeste. Magnifique.

Bu avec la bande à Yvette

Domaine de la Grange des Pères - IGP Pays d'Hérault rouge 2000



Marc
Robe opaque et largement brunie. Nez sur les pruneaux cuits. La bouche confirme l'impression du nez en l'amplifiant. Voilà un pruneau vraiment très cuit. Le vin est sans le moindre relief, semble à bout de course.

Nol
Nez fatigué, cuit, avec des notes de pourri, de moisi pour moi rédhibitoires. La bouche fait clairement « passée », avec un mixte fort désagréable de notes sucrailleuses et de pourri / moisi. Un peu de stupéfaction à la découverte de l’étiquette…

JD
Robe très brunie.
Le nez offre du pruneau cuit, du chocolat, un peu de confiture d'orange et du café froid de la veille.
En bouche, de l'alcool, une texture rabotée, patinée par le temps.
Trop tard, dommage, surtout au vu de l'étiquette...

Gibus
Couleur rubis tirant vers l'orangé.
Très aromatique au nez, plutôt animal avec un côté alcool présent.
Attaque avec une trace d'évolution immédiatement perceptible, avec un côté sucré associé et quelques tanins encore présents. Arômes fruits cuits en bouche et une bonne présence. Grande longueur ensuite. Ce vin montre une forte présence en bouche mais avec un manque de finesse et d'équilibre. Pas trop de plaisir.


Oliv
Robe vermillon brique.
Nez moche, sur la noisette, le malt, des notes de fruits rouges blets.
Bouche usée, molle et percluse de faux goûts d'oxydation.
RIP

Domaine de la Grange des Pères 2008

Vougeot :
Très belle robe rouge profond.
Premier nez présentant un peu de réduction qui s’évacuera bien vite à l’aération.
Arrivent ensuite des notes de café, de ronce, de cassis. C’est très élégant.
Fluide et ronde, la bouche est très agréable. Elle présente une légère sucrosité qui augmente sa rondeur. Des belles notes de cacao apparaissent en finale. C’est un très beau vin.

Oliv :
Robe grenat profonde avec une légère évolution sur le disque.
Nez curieux et très changeant, avec un curieux élevage qui va et vient, exprimant autour de notes de fruits noirs des senteurs de goudron, de pneu, jusqu'à quelque chose d'un peu pesant qui m'évoque l'huile de coco.
La bouche en revanche est moins baroque et donc plus à mon goût, très facile par son côté suave et frais d'une grande lisibilité.
Le vin déroule un plaisir certain par cet équilibre juteux et confortable, ouvrant une finale d'une belle persistance et sur des tanins superbes.
Très bien.

Domaine de la Grange des Pères 2012 - Pays D’Hérault

Bu ici

ENZO DAVIOLO : Alors là, je suis passé complètement à côté de ce vin.
Le nez est amylique, sur le yaourt, le bonbon, même une note de noix à l’aération. Il se livre peu, pas chouette.
La bouche est glissante, parait bien légère au regard du précédent, j’y perçois une touche végétale et un côté techno qui me dérange. Avec un peu d’aération, c’est plus juteux, toujours glissant et peu dense, sur la finesse. Finale avec des amers prononcés. Décevant. Effet de séquence ou bouteille en dessous ? Bien +.


icna : Le nez est sur la cerise, le fumé, c'est frais et jeune avec un côté gourmand.
La bouche est assez droite avec un trait vert. C'est ample sur les fruits rouges, jeune et juteux mais avec des tanins un peu secs. Longue finale salivante sur le pamplemousse.
Très Bien -

Période faste en ce début juillet...
Quelques impressions sur une mini-verticale compilée d'une dégustation à l'autre.

La semaine dernière, bues en parallèle :

Domaine de la Grange des Pères 2011 - Pays D’Hérault
Superbe bouteille avec au nez comme en bouche de la puissance et de la précision.
Le vin semble exprimer vraiment son potentiel de complexité et de texture.
Mais il en à encore sous la pédale. C'est un futur grand vin sans doute possible à mes yeux.

Domaine de la Grange des Pères 2013 - Pays D’Hérault
Beaucoup plus difficile avec un nez brouillon où ressortent des arômes végétaux.
La bouche n'est pas en place non plus avec un jus fuyant et des tannins assez accrocheurs.
A voir sur une autre bouteille.

Hier soir :

Domaine de la Grange des Pères 2012 - Pays D’Hérault
Nez sur le fruit plus rouge, des notes d'anchois, de la pêche de vigne. Un trait vert sur le poivron aussi.
Bouche d'une puissance modérée avec une belle gourmandise, une texture assez libre sans être d'une grande finesse.
J'aime beaucoup l'énergie.
Belle bouteille qui souffre de la comparaison avec sa petite soeur 2011 bue la semaine précédente d'une profondeur bien supérieure.
Bue avec un Mas Laval Grande Cuvée 2010 en face... y'a match!!!

Domaine de la Grange des Pères Blanc 2007 - Pays D’Hérault
Robe d'un or profond.

Nez qui part sur le fruit mûr, des notes miellées, du camphre, de la cire, du mousseron
C'est frais, c'est beau, à chaque fois qu'on y revient on découvre de nouvelles choses.
Sur certaines associations on se croirait à Chablis, d'autre sur Saint-Joseph/Hermitage.

En bouche, l'acidité perçue est très faible et mais il n'y aucune lourdeur.
Dès le départ on est sur des goûts nets, à la puissance juste, qui animent directement les papilles.
La structure est faite d'un équilibre glycériné/fluide exceptionnel (à voir le rôle de l'élevage?)
Je garde une sensation de fraicheur minérale sur le fond de langue.
La finale est intense, longue.
Grand Vin!!
On aura été d'accord pour dire que c'est un vin à boire (petites notes un peu poussière au nez avant aération)

Merci Alain, Pierre-Yves et Antoine!!

Bonjour,

J’ai bu récemment un blanc 2009 qui a des similitudes avec ton commentaire.
Pour sûr un grand vin avec du plaisir mais aussi un voyage des sensations ! Tout en équilibre également !


Cordialement

Sylvain

Trouvé ça sur un site de vente en ligne, à propos de Grange des Pères 2015 :

"La présence de Counoise fait que ce vin est qualifié depuis le début de "vin de pays" et n'entre pas dans l'AOC Coteaux du Languedoc."

J'ai toujours pensé que c'était la présence de cabernet sauvignon qui était à l'origine de classement de ce vin.

Je ne suis pas certain que la counoise ( max 10% dans GdP ) soit prohibée dans le cahier des charges de l'AOC.
Qu'en pensez/savez-vous?

Gérard

Trouvé ça sur un site de vente en ligne, à propos de Grange des Pères 2015

Tu n'as pas un lien?
Car ce serait intéressant de voir pour essayer de comprendre...

Je ne suis pas certain que la counoise ( max 10% dans GdP ) soit prohibée dans le cahier des charges de l'AOC.

En ce qui concerne la counoise:
c' est en effet un des cépages accessoires de l'appellation Languedoc.
La proportion des cépages accessoires, ensemble ou séparément et à l’exception des cépages carignan N et cinsaut N, devant être inférieure ou égale à 10 % de l’encépagement, il faudrait savoir la présence et proportion des autres cépages accessoires, afin de s'assurer que le total ne dépasse pas 10 %.
Comme il n'y a que la counoise, apparemment, il faudrait être sûr que cela ne dépasse pas 10% (ce qui doit être le cas).
Le cabernet sauvignon est de toute façon le cépage qui exclut l'AOC Terrasses du Larzac ici, il me semble (hors Caberdès, Malepère,.. ce qui n'est pas le cas qui nous occupe).

un vin rouge en appellation Vin de Pays de l’Hérault (IGP depuis 2009) du fait de la présence de Cabernet Sauvignon dans son assemblage (Syrah et Mourvèdre majoritaire, complété de Cabernet Sauvignon et Counoise)
vins-languedoc-roussillon.eu

jlj

Jean-Luc,

Merci pour ces précisions.
Voici le lien :
www.lespassionnesduv...

La counoise ne dépasse jamais 10% de l'assemblage. Il n'y a pas d'autres cépages accessoire à ma connaissance. Je ne connais pas le pourcentage de cabernet sauvignon. Quel qu'il soit, c'est sa présence qui interdit l'appartenance à l'AOP, sauf erreur de ma part.

Gérard

Domaine de la Grange des Pères rouge 2015

Bu sur une épaule d'agneau au four.
Bouteille ouverte 5 heures avant consommation.
Belle couleur rouge foncé très brillant.
Aucune réduction et d'emblée un nez séducteur sur les fruits noirs et rouges, la tapenade un et côté moka fumé. Ce nez sera de plus en plus présent au fil du temps.
La bouche se révèle d'une grande richesse entre le fruité, le végétal ( ça sent bien la garrigue!), et un aspect cacao, café.
Les tanins sont soyeux, l'acidité marquée sans être mordante, l'alcool ressortant légèrement sur la fin, au réchauffement du vin.
Finale longue, encore un peu stricte, qui laisse à penser que le potentiel de garde est bien là.
Encore une Grange des Pères qu'on ne regrette pas d'avoir bue si jeune, et qui laisse bien augurer de l'avenir.

Gérard

Domaine de la Grange des Pères blanc 2015

Bue sur des verrines au saumon mariné et des brochettes mangue-mozarella.
La bouteille est ouverte au dernier moment après rafraichissement nécessaire. La température semble bonne et le vin n'aura pas le temps de trop se réchauffer compte tenu de la vitesse de consommation !
Dès l'ouverture, le nez exprime une richesse incroyable. Difficile de s'y retrouver dans la complexité de ce panier de fruits blancs, jaunes, d'agrumes et de fruits exotiques.
La bouche est d'une gourmandise infinie, ample sans lourdeur, avec juste ce qu'il faut de tension et d'acidité pour soutenir le fruité sans le masquer. Pour certains les agrumes sont plus présents, pour d'autres et pour moi c'est le côté exotique qui ressort, avec mangue, fruits de la passion, tout ceci légèrement épicé, avec du gras sans excès.
La fin de bouche est d'une belle longueur et salivante, au coefficient de buvabilité élevé !
Celle GdP est une réussite, la meilleure que j'aie bue, mais je n'ai pas une grande expérience sur ce vin.
Grand vin !

Gérard

Moi qui pensais qu'il fallait attendre plus longtemps pour le blanc que pour le rouge.

Je dis ça parce que c'est le seul exemplaire que j'ai en blanc.
Mon caviste m'avait dit que je pourrais avoir une 16 blanc lorsque j'au récupéré mes trois 2016 rouges mais finalement c'est une 2015.
Sur le coup j'étais un peu déçu en me disant que si c'est déjà trop lourd à Chablis, qu'est-ce que ça doit être dans le sud.
Finalement ce CR me rassure un peu

Sylvain,

Encore une fois je n'ai qu'une modeste expérience du blanc de Grange des Pères. Ce doit être la quatrième fois que j'en bois, compte non tenu des vins goûtés sur fût au domaine, avant assemblage. D'une manière générale je ne suis pas trop fan des blancs languedociens, et je constate que seule la Grange des Pères jeune convient à mon goût.
J'ai récemment goûté Montcalmès 14 et 15 et Mas Jullien 14 sans être converti.
Et mon manque de recul sur le potentiel de garde de ces vins ainsi que mon manque de stock me pousse à les ouvrir dans leur jeunesse, où j'ai moins de chance d'être déçu. Mais cet avis n'engage que moi.

Tu as de la chance d'avoir un 2016, car Laurent Vaillé à drastiquement contingenté le blanc, compte tenu de la petite récolte, pour tous les allocataires professionnels et privés.

Gérard

"Tu as de la chance d'avoir un 2016"

Erreur de ma part, je viens de voir que j'ai mal lu et que tu as récupéré une 2015, sans doute pour les raisons susdites.

Avec mes excuses.

Gérard

Domaine de la Grange des Pères 2011 Rouge

Première bouteille ouverte à la maison de ce domaine. Gouté seulement quelques gorgeons de millésimes récents chez des cavistes toulousains, avec le souvenir d'un vin épicé, charnu mais fin.

Sans aération, le vin me rappelle cet épicé, suggère une sincère complexité mais le long d'une ligne sous-terraine possiblement teintée de caramel-fumé...je suis contrarié !

La bouche laisse entrevoir des fréquences de laurier variées mêlées de nuances résineuses type ciste, de pin , toujours sur un fruit noir bien mur, comme la myrtille, le long d'une trame mentholée chichement musclée. La trajectoire en bouche se confirme trop riche, non en volume mais en nervosité. Elle cingle un peu à la manière d'une bonne myrte ! La finale en tant que vin est légèrement fatiguante, asséchante, bien qu'accompagnée de notes de garrigue intéressantes.

Trop puissant en ce qui me concerne, mais reste intéressant si entouré de quelques admiratrices, qui ne connaissent pas encore...

J'écoute en parallèle le brillant album V2.0 de Gogo Penguin, c'est un bon moment...!

Un petit ajout pour compléter l'impression formulée la veille au soir. L'aération a été nettement bénéfique. Le nez n'arbore plus ces notes vaguement caramel, elles ont évoluées vers le sucre candi et le sureau pruneauté. Le pomelo prédomine mêlé de figue peu mûre. Les plantes mentholées du maquis s'imposent, comme la ciste ou la myrte. La résine est nette.
La bouche est d'emblée gourmande de par la douceur du fruit mais l'acidité est immédiatement perceptible. A ces bonnes résolutions de fraicheur viennent toutefois s'adjoindre une puissance alcooleuse un peu cinglante. Cela apporte de la persistance certes, plus que du volume, mais reste trop brutal à mon goût, un peu tétanisant.

Le vin fatigue. Sa finesse à d'autres égards me rappelle la Rioja Alta 890 de 2001. Je préfère nettement son nez, lequel devient un peu animal comme souvent sur verre vide (vins du Piémont ou autres...).

D'un très bon niveau mais l'alcool est trop présent pour moi...

Voili voilà !