bonjour,

Moi aussi ça m'a surpris, car il ne me semble que les vins de J. Puffeney sont souffrés, non?
Pour le côté "renard", il y a vraiment des avis assez contradictoires, mais même ceux qui concèdent que ça fait partie du caractère du cépage (un côté "sauvage", "animal", "gibier"...) parlent d'un beau fruit franc tant au nez qu'en bouche.
je sais que j'aime les vins TRES fruités, mais franchement là, du fruit il n'y en avait pas (un chouia dans les 2 minutes après ouverture et pfuit, plus rien)
à retenter?
ça m'embête cette histoire car J Puffeney, qui m'a séduit avec ses blancs, était dans la petite liste des vignerons que je voulais commencer à suivre,sur toute la gamme et sur plusieurs millésimes...

merci pour vos avis en tout cas

Bonjour,

je pense passer chez Puffeney fin fev début mars, et je comptais prendre entre autre qques trousseau, quelqu'un aurait-il des infos sur ledit trousseau ? Notamment sur ce type de déconvenue ?

Je n'ai jamais eu de problèmes avec des vins de Puffeney et pourtant j'y suis allé 5 fois, ai bu tant des blancs que des rouges, trousseau, pinot ou poulsard.
Curieux. Mauvais bouchon, mauvaise conservation ???
Envoie un mail (avec le numéro du lot).
Julien

Bonjour Julien,

Comme dit plus haut je n'ai pas conservé la bouteille car le caviste me l'a échangé... mais en me soutenant que le vin n'avait pas de défaut, qu'il la boirait lui même...
mais franchement, j'ai de plus en plus de doute!
Chris d'U parle bien de "renard", mais à mon avis ça doit être un caractère secondaire, un côté un peu rustique, que j'ai déjà rencontré sur certains vins naturels, mais qui n'était pas archi dominant. Là, c'était imbuvable. pas de fruit, pas d'épices, une acidité pas du tout agréable, du gaz...
Je vais aller en reprendre une dans quelques semaines.

Sergueï,

Ne te base pas sur ma mauvaise expérience. Vu le nombre de messages enthousiastes sur ce fil, je pense que tu peux aller rendre visite au domaine sans souci.

Sur les poulsards, le renard n'empêche pas le fruit. Un bon poulsard c'est fruité et (souvent mais pas toujours) ça renarde un peu. A petite dose, ça contribue au caractère du vin, je trouve même si les chochottes pincent le nez.

Sinon, LPV92 a eu aussi du souci avec les poulsards dont un Puffeney 2010 avec une description qui rappelle un peu l'expérience de Sylvain.

Sylvain, le caviste a-t-il regouté le vin avec toi ?

nabo4000 écrivait :

> ça m'embête cette histoire car J Puffeney, qui m'a
> séduit avec ses blancs, était dans la petite liste
> des vignerons que je voulais commencer à
> suivre,sur toute la gamme et sur plusieurs
> millésimes...
>
> merci pour vos avis en tout cas

Jamais eu aucun problème avec un vin de Puffeney, sur des dizaines bouteilles, tant en blancs qu'en rouges !
Par contre, si tu veux suivre un vigneron sur plusieurs millésimes, je te conseille d'aller voir ailleurs parce que Jacques Puffeney devrait arrêter bientôt, sachant qu'il a déjà considérablement réduit son domaine et sa production, arrêté certaines cuvées et que sa fille ne reprendra pas ...
Il vaut mieux chercher à suivre d'autres domaines.

Et sais-tu ce qu'il lui reste actuellement ? J'aurais voulu lui prendre qques jaunes qques pailles et qques blancs ...

Normalement des chardonnays, savagnins, Sacha (assemblage des 2 précédents), poulsard, trousseau et jaunes.
Il faut prendre Rdv avant et te renseigner, les bouteilles ne sont pas toujours étiquetées en fonction des différentes mises et des commandes de Monsieur Puffeney.

Arbois, Domaine J. Puffeney, Sacha 2011[/b

Si j'ai globalement aimé ce vin, il me semble vraiment un ton en dessous du savagnin 2009 bu récemment. Moins de tout, mais ce qui reste est tout de même satisfaisant.

Domaine J. Puffeney Chardonnay 2009

Le vin est un peu sur la noix avec un volume moyen mais une belle acidité, des agrumes et un finale assez fraiche.

Domaine J. Puffeney Vin Jaune 2006

Le vin est un peu monolithique sur la noix, il y a du volume, du fond et de la finesse mais surtout une finale super longue avec des épices. Pour l'instant ça manque cruellement de complexité mais le fond de verre fait apparaitre un joli parfum charmeur.

Domaine J. Puffeney trousseau cuvée les berengères 2012

Le nez pète les fruits rouges, la fraise, la cerise, il y a un coté nature.
En bouche c'est très fruité, joyeux avec toujours ce coté nature qui pète le fruit. Il y a des épices et quand même de la mâche et des tanins, surtout pour un vin de soif. La finale est de longueur correcte mais serre un peu.

Domaine J. Puffeney - Arbois Savagnin 2010:

Robe jaune paille dorée.
Nez fin et ouvert sur la noix, les fuits secs, les épices, des notes grillées.
Attaque franche en bouche. Le vin est marqué par la finesse, l'élégance, la tension. La matière n'est pas énorme comme sur certain savagnin mais elle est plus élégante que la moyenne. On perçoit également une acidité importante mais maitrisée qui apporte de la fraicheur.
La longueur est importante sur la noix, les épices et le pain grillé.

Un très beau Savagnin oxydatif, que ne souffre qu'aucun défaut ou presque. Ce vin est encore bien jeune et il gagnera en complexité avec le temps.

TRES BIEN

Jacques Puffeney Arbois Vin Jaune 2003
Bu à la Balance à Arbois. Ouvert 2 heures avant dégustation
Notes de Comté, d’épices douces. Gras avec une belle colonne acide, il est assez long. Mais il aurait réclamé une ouverture plus longue pour délivrer plus de complexité.

Julien

Jacques Puffeney – Arbois – visite et dégustation au domaine – 7 mars 2014

Rencontrer Jacques Puffeney reste toujours un moment intéressant. Quand c’est la sixième fois, cela donne quelques bons moments d’humour et de réflexions sur le vin. A noter qu’il compte faire de 2014 son dernier millésime. Mais bon, comme il nous dit en partant « je peux encore changer d’avis ». Pas de repreneur en vue. En discutant, on comprend que certains investisseurs ont voulu faire comme avec Charles Joguet, son ami. Mais que Jacques Puffeney a été très échaudé par l’évolution malheureuse de la qualité des vins de ce domaine de Chinon pendant la première décennie qui a suivi la reprise. En attendant, place au vin.

Poulsard 2012
Fruité, gouleyant, aux tannins souples. Bon

Trousseau les Bérangères 2012
Sur la fraise des bois, la ronce. Les tannins serrent encore un peu mais c’est prometteur.

Pinot noir 2011
Nez sur la cerise et la griotte. Bouche fruitée, tannins polis bien que la finale soit un peu durcie.

Chardonnay 2012
80% de melon à queue rouge
Fraîcheur, fruits blancs et agrumes, assez vif. Très bien

Sacha 2012
Une parcelle complantée de savagnin et de chardonnay, non ouillée.
Amande, noisette et finesse

Naturé 2011
Beau fruit blanc, belle amertume et joli équilibre. Bien +

Savagnin 2010
Pomme, noisette et amande. Belle longueur

Vin Jaune 2006
Complexe, long et fin. Epices douces, Comté. Déjà bien ouvert.

Au fil de la dégustation, une conversation intéressante sur les relations père-enfants chez les vignerons, qui n’apparaissent pas toujours faciles.
Et secrètement, l’espoir qu’un scénario à la Houillon-Overnoy puisse se faire ici aussi.

Julien

domaine Jacques Puffeney 2009 arbois savagnin

mon envie de découvrir le jura sous ses aspects certes traditionnels et rustiques me taraudent depuis un petit bout de temps maintenant, mais force est de constater que jusqu'alors je n'étais pas prêt.

ce nez sur le curry, la noix fraiche me mettent de suite dans le bain ! mais l'univers de ce vin ne s'arrête pas là, loin s'en faut car des notes de noisettes et florales viennent compléter un nez que l'on adorera ou qui fera fuir les non-initiés/préparés !

la bouche est rien de moins que magnifique, avec certes un léger gout de jaune mais le vin qui est très riche est soutenu par une très jolie acidité et des amers de type peau de citron vert qui redonne tonus et précision au vin.

le vin prend pas mal de place en bouche et finit longuement

une très belle bouteille offerte par des amis parisiens qui aurait été nettement supérieur à presque tout ce que ce foutu jour leur a permis de gouter si mal

très bien !

Domaine Jacques Puffeney 2011 Arbois "Les Bérangères" Trousseau

Un mot rapide pour souligner le grand plaisir rencontré à la dégustation de cette jolie bouteille, ouverte au débotté en accompagnement de tournedos juste saisis.

Robe assez claire qui fait penser à un gamay, limpide et sans défaut.
En bouche grande fraîcheur, quelques épices, une certaine mâche, et surtout ce côté sanguin que j'adore en accompagnement de viandes rouges grillées.
Ce n'est pas très long mais haut niveau de torchabilité !

Pas certain que ce vin gagne beaucoup à attendre.

Domaine Jacques Puffeney, Arbois, Poulsard, 2005



Bouchon parfait.
La robe est claire, oeil de perdrix nettement tuilée.
Le nez est quasiment muet, laissant transparaître une très mince senteur de framboise matinée d'une note de gueuze peu élégante.
La bouche propose en attaque un joli volume sans faiblesse de constitution avec une acidité bien intégrée.
Mais l'aromatique reste inéluctablement fermée de chez fermé, impossible même après trois jours de détendre un peu tout ça.
La finale sévère manque de gourmandise, notamment à cause d'une amertume un peu excessive.

Possible que ce vin soit en phase de fermeture.
S'il l'est, ce n'est en tout cas pas à moitié !

Aucun plaisir possible en l'état.

Ce CR me rappelle le ressenti que j'ai eu sur un Arbois Vieilles Vignes 2005 (complantation des trois cépages rouge, vignes loués par M.Puffeney jusque 2005) bu il y a deux ans environ. Je croise les doigts pour une phase de fermeture, et espère avoir un grand rouge jurassien dans quelques années. C'était très bon en jeunesse, fruité et solidement constitué. Votre CR m'incite à ne pas tenter ma chance tout de suite sur des trois bouteilles qu'il me reste. Mais pas sûr que le vin se livre un jour, peut être l'apogée était-elle sur le fruit ...

Jacques Puffeney, Arbois Trousseau les Bérangères 2009

Tomy
Couleur très claire, nez très fruits rouges, noyau de cerise et poivre.
Bouche sur la même aromatique, bonne matière, tanins présents mais fins. On hésite entre pinot noir de bourgogne et trousseau. (Bravo Nico qui avait trouvé dès le début) Finale de longueur moyenne, toujours marquée poivre et noyau de cerise.
Un bon vin et un très bon trousseau, qui manque juste d'un brin de complexité. TB-.

Julien
Une robe très claire qui dès le premier coup de nez fait partir sur ces cépages du Jura avec un nez de fruits rouges et noirs mais surtout d'intenses notes de poivre. La bouche est légère, presque fluide à l'image de la robe (qui à mon sens ne peut pas faire partir sur un pinot noir Bourguignon).
C'est une belle mise en bouche et plutôt gourmand.
Un bon vin!

Jacques Puffeney – Arbois - Chardonnay 2012

Robe jaune. Nez sur les zestes d’agrumes, des notes florales. C’est en bouche que la personnalité du vin se manifeste : ça attaque assez vivement, le milieu de bouche donne du gras, c’est puissant et la finale est sur les amers, persistance élevée.

Fort joli vin, au potentiel certain. Un style de Chardonnay assez insolite – mais il y à 80% de melon à queue rouge dans ce vin…

Julien

J' ai carafé cette bouteille, vin jaune 2005 de Puffeney, 24 heures. Je ne suis qu' un ignorant en vin du Jura même si j' adore ça.
A l' ouverture il était un peu simple et fluide mais le surlendemain avec un plateau de différents comté, j' en aurai bu jusqu' à pu soif!

Une robe assez claire aux reflets verts.
Le nez s' est intensifié même si pas très complexe, il est vif et fruité.
La bouche m' a marqué par sa finesse, beau mariage grâce à une bouche et des arômes élégants. Un verre en appel un autre, belle énergie dans
ce vin malgré une longueur juste correct.

Accord fromagissime, j' ai adoré mais je n' ai pas goûté à plus de 6 ou 7 vins jaunes, donc mon avis.... Pas très concentré ni complexe, mais de la finesse et élégant.

oenopol écrivait:

---

> Accord fromagissime, j' ai adoré mais je n' ai pas
> goûté à plus de 6 ou 7 vins jaunes, donc mon
> avis.... Pas très concentré ni complexe, mais de
> la finesse et élégant.

Paul,
à ma connaissance, il n'y a pas besoin d'être un expert en jaunes, pour avoir le droit d'adorer un jaune !
Même si, à mon avis, les 2005 méritent un longue garde, plus que les 2003, 2004 et 2006 qui encadrent ce millésime. Je pense donc que le plaisir pris eut été peut-être supérieur avec un des 3 millésimes cités qui m'ont déjà tous conquis aussi pour leur élégance, leur "finesse" relative et leur complexité aromatique (on se rejoint presque !).
Bref, du plaisir avec un jaune de Jacques Puffeney, c'est l'essentiel

Merci Guillaume,
je ne comprend pas le retard que j' ai pris avec les jaunes tant ils subliment le fromage; je suis une vraie souris!
Je connaissais de nom Puffeney mais je n' ai aucune idée du style de la maison, style que j' ai trouvé très fin et élégant comme toi. Pour la complexité,
elle n' est pas apparu, même après 4 jours de bouteilles ouverte (il me restait un verre), même si la fraîcheur des arômes m' a convaincu, avec
un beau fruit.
Pour les millésimes je n' avais pas le choix mais j' ai acheté deux bouteilles de poulsard 2009, à suivre.

J. Puffeney Arbois Poulsard 2012
[size=small]Bu vers 13-14°C[/size].

Robe rosé très soutenue.
Nez frais, sur les petits fruits rouges (groseille, cerise du nord) avec une touche poivrée. Aucune note de réduction ou de renard.
Bouche de demi-corps, fluide, glissante, sur le fruit avec les épices en finale.

C'est bon, frais, digeste, parfait pour les grosses chaleurs.

Julien

Julien, merci pour ce CR.

Petite question: Pourrais-tu m'expliquer ce que tu entends par "digeste", par rapport au vin (je vois ce terme assez souvent dans des CR)? En anglais on dit parfois "light" (léger) ou "easy drinking" (facile à boire), c'est un peu ça?

Merci!

Thomas,
c'est clairement 'easy-drinking', dans le sens où il n'y a pas de sensation forte d'acidité (qui peut 'brûler' l'estomac) ou d'alcool (qui lasse la bouche).

Julien

Merci Julien, c'est très clair

Bonjour,

Bu ce weekend une bouteille de Jacques Puffeney, Vin Jaune, Classé X, 2003.
Pour information, la mention X concerne le nombre d'années où le vin a été élevé sous voile.

La couleur est jaune d'or, telle un vin liquoreux d'âge moyen. Le nez est de forte intensité, sur la noix et la pomme essentiellement. La bouche est sur-grasse, à tel point que ma femme le trouve de prime abord étrange, limite écoeurant. La matière est là, mais pour moi c'est encore bien jeune. La longueur est exceptionnelle.

Une très belle bouteille qui demandera à mon avis de nombreuses années de cave pour révéler son potentiel.

Serge

Jacques Puffeney, Vin Jaune, Classé X, 2003

Nez très expressif, de fruits exotiques bien mûrs, de caramel, de noisettes, pas d’odeur de jaune caricaturale. Au réchauffement, curieusement, on sent surtout des notes de vanille et de caramel. En bouche, prise de tête à deux mains et léger secouage crânien tellement c’est bon. C’est riche, la matière est très grasse et épaisse, mais elle est tranchée net et portée loin, très loin, en trois ou quatre rebonds lumineux, par une acidité laser splendide. La finale accroche un peu, dans une sensation presque tannique, et nous rappelle qu’il serait quand même plus raisonnable d’attendre (un peu ? beaucoup ?) avant d’en ouvrir une autre. En tout cas quel plaisir dès aujourd’hui !

De passage au domaine récemment, petit retour de tête sur l'ovni qu'est ce Vin Jaune - Arbois - 2003 - cuvée "classé X"

Ces raisins étaient au départ destinés à devenir une vendange tardive. La fermentation a été faite en fût neuf. Mais les levures en ont visiblement décidé autrement, celles-ci ayant oeuvré pendant 3 ou quatre ans, période au boût de laquelle tous les sucres ont été "mangés". Il en résulte un breuvage à 16.4 ° d'alcool, qui a été élevé de manière oxydative pour devenir un authentique vin jaune.

Mais quel vin jaune ! Je ne sais pas si le fût neuf a été celui qui a abrité ce vin jusqu'à la fin de l'élevage, mais en tout cas, l'empreinte du bois est tout de suite là au nez. Très vanille, et un peu de caramel, comme dit plus haut. L'aspect oxydatif est discret et relégué derrière ces nuances boisées. Couleur relativement profonde, et sensation tactile tendant vers un liquide assez épais, concentré, l'alcool ne se faisant pas sentir toutefois. Aromatiquement, c'est un curieux mélange entre ces noites boisées, et le registre oxydatif plus classique, avec pas mal de rondeur et de gourmandise. L'équilibre est là, l'acidité n'étant toutefois pas celle d'autres millésimes plus vifs : ça reste 2003.

Au final, j'ai trouvé ce vin très bon, mais pas grand, comme le 97 élevé pendant 13 ans l'était par exemple. C'est en tout cas très original, de par cette richesse et cet apport du bois, inédit pour moi dans un vin oxydatif. Le nom de la cuvée, classé X, fait certes référence à la durée d'élevage, mais renvoie il me semble aussi vers ce côté gourmand et "dévergondé" du vin, à privilégier comme digestif et vin de plaisir plutôt que comme vin de repas, dixit M.Puffeney. Ce dernier m'indiquait qu'il ne lui semblait pas forcément nécessaire d'attendre pour aborder cette bouteille, payée 45 € au domaine.

Je rajouterai que le poulsard 2012 est impeccable, et ressemble en tout point à ce qu'on peut attendre d'un poulsard de bonne facture : une structure faussement légère, des fruits rouges croquants, quelques épices, une longueur correcte. A boire, et à garder.

Le vin jaune 2006 (2nde mise) me plaît beaucoup plus que la première mise goûtée il y a un an. Celle-ci est issu d'une vendange réalisée après les pluies, contrairement à la 1ère mise qui résultait du premier passage avant ces précipitations. Peut être moins de précision, et un côté plus "putassier", mais plus de puissance et de gourmandise, apportées par le léger botrytis qui s'était installé. L'équilibre est superbe pour moi. Devrait très bien évoluer, et déjà du plaisir maintenant ou à court terme selon moi, et mes goûts...

Jacques Puffeney – Arbois Poulsard 2012

Ouvert à l’occasion d’un pique-nique, ce vin nous a donné l’image d’un beau Poulsard, un vin sur le fruit mais avec des notes poivrées, tout à fait net au nez, une délicatesse en bouche, un peu de vivacité, bref, un très agréable compagnon de la charcuterie.

Julien