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LPV Versailles - Rentrée 2020 sur une double thématique Champagnes et Bordeaux rive droite

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LPV Versailles a tenu son thème de rentrée mercredi dernier, l'organisateur en était Ludovic (LudoR) que nous remercions pour le pilotage de la soirée.

Premier thème: Champagne ! (Gardons le rythme après les fêtes !)
Une belle série de Champagne d'auteurs, qui met en évidence le dynamisme de cette région (j'allais écrire l'effervescence...) et le grand intérêt du travail de cette génération de vignerons. Une très belle diversité de style et une grande variété gustative, intérêt et plaisir ont été au rendez-vous pour ma part sur une série de beau niveau (même si sans gros coup de coeur ce soir-là pour moi)
Pas de notes détaillées et CR plutôt en forme de liste, j'en suis désolé !

Série des Champagnes

F. BEDEL Entre Ciel et Terre (Base 2011, dégorgé Mars 2018).

Paire numéro 1:
MARGUET Grand Cru Bouzy 2014 (Dosage 0, Dégorgé septembre 2019)
E. RODEZ Balnc de Noirs - Ambonnay

Paire numéro 2:

J.LASSAIGNE Le Cotet Blanc de Blancs Extra-Brut
MARIE-COURTIN Présence Extra-Brut

Paire numéro 3:

R. POUILLON Premier Cru Extra-Brut Solera
O. HORIOT Parcelle complantée Solera

Paire numéro 4:

B. LAHAYE Violaine (non dosé, récolte 2013 et dégorgé en novembre 2017)
B. LAHAYE Grand Cru « Le Jardin de la Grosse Pierre » (non dosé, dégorgé en novembre 2017)

Champagne de transition

O. HORIOT Rosé de saignée « En Barmont » Sève (récolte 2010, non dosé, dégorgé juin 2016)

Le second thème de la soirée n'a malheureusement pas (du tout) tenu ses promesses, une série de Bordeaux durs, tanniques, sans charme selon mes goûts voire franchement rébarbatifs. Seul le premier s'en est a peu près tiré. Malgré les millésimes et la potentielle maturité des différents crus, le plaisir n'était pas au rendez-vous et plus inquiétant: je ne suis pas loin d'être convaincu que "l'âge n'y fera rien à l'affaire".

Paire numéro 1:
HAUT-TROCHAUD Pomerol 2001
CLOS FOURTET St Emilion GCC 2001

Paire numéro 2:

Ch. GRAND MAYNE St Emilion GCC 1988
Ch. CLINET Pomerol 1995

Paire numéro 3:

Ch. DESTIEUX St Emilion GCC 2005
Ch. CANON-LA-GAFFELIERE St Emilion 2005
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: bibi64, LudoR
25 Jan 2020 10:43 #1

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C'était plutôt une soirée bulles
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Jean-Loup Guerrin
25 Jan 2020 12:12 #2

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Série des Champagnes

F. BEDEL Entre Ciel et Terre (Base 2011, dégorgé Mars 2018).
Plaisant, vif mais équilibré, pas hyper complexe gustastivement, mais de la buvabilité, un beau champagne d'apéritif.

Paire numéro 1:
MARGUET Grand Cru Bouzy 2014 (Dosage 0, Dégorgé septembre 2019)
Un peu déroutant pour moi au départ avec une impression d'oxydation, d'une certaine mollesse, mais à l'aération il prend du volume, la matière se révèle, rien de spectaculaire, mais du fond et une jolie trame, puissance maîtrisée, vin large, pour accompagner un repas.

E. RODEZ Balnc de Noirs - Ambonnay
Un peu décevant, strict, serré, peu de charme.

Paire numéro 2:

J.LASSAIGNE Le Cotet Blanc de Blancs Extra-Brut
Le style Lasseigne, on aime ou on n'aime pas, ça dépend des soirs et de l'humeur. Parfois on aime être flagellé par un moine en robe de bure, long et sec comme un coup de trique, parfois on aime moins ce côté ascétique et masochiste. Ce soir-là, l'ai oscillé entre les deux, surtout après avoir goûté le suivant…

MARIE-COURTIN (Dominique Moreau) Présence Extra-Brut
Merveilleuse délicatesse du nez et de la bouche, un champagne tout en finesse (je n'ai pas dit féminin !), toute l'élégance d'un jus mûr et vinifié en douceur. Rien de spécialement séducteur, mais un charme fou…


Paire numéro 3:

R. POUILLON Premier Cru Extra-Brut Solera
Pas de grands souvenirs de ce vin, mais il m'a semblé équilibré, plutôt fin et délicat.

O. HORIOT Parcelle complantée - Solera
Petite déception pour un domaine que j'apprécie particulièrement. J'ai trouvé le vin un peu sévère, un peu strict, manquant de complexité. C'est évidemment assez bon, mais j'en attendais nettement plus. J'essayerai de laisser vieillir les autres bouteilles quelques années.

Paire numéro 4:

B. LAHAYE Violaine (non dosé, récolte 2013 et dégorgé en novembre 2017) 50% Chardo 50% PN.
B. LAHAYE Grand Cru « Le Jardin de la Grosse Pierre » (non dosé, dégorgé en novembre 2017)

Difficile de séparer ces deux bouteilles car, pour moi, seules quelques nuances les séparent et c'est le style du vigneron qui les rassemble. Violaine (vinifié sans soufre) est sans doute un peu plus cristallin, eau de roche, plus délicat, plus adapté à l'apéritif ou à des fruits de mer. Le Jardin est plus vineux, un peu plus puissant, bien que restant extrêmement élégant, un peu plus long et parfaitement adapté pour accompagner un repas (volaille rôtie ou fois gras).

Champagne de transition

O. HORIOT Rosé de saignée « En Barmont » Sève (récolte 2010, non dosé, dégorgé juin 2016)
Ce style, un véritable Rosé des Riceys effervescent, ne plaît pas à tout le monde, mais personnellement j'adore. Dès le nez ça embaume le pinot en en bouche on croirait à un bourgogne rouge à bulles (un verre noir serait intéressant…). Un rosé “solide” pour accompagner du veau ou de la volaille rôtis.

Bordeaux Rive Droite

Paire numéro 1:
HAUT-TROCHAUD Pomerol 2001
CLOS FOURTET St Emilion GCC 2001


Paire numéro 2:
Ch. GRAND MAYNE St Emilion GCC 1988
Ch. CLINET Pomerol 1995


Paire numéro 3:
Ch. DESTIEUX St Emilion GCC 2005
Ch. CANON-LA-GAFFELIERE St Emilion 2005


Je ne ferai pas de commentaires vin par vin, ce serait inutile…
On aurait voulu faire du Bordeaux bashing, on n'aurait pas pu faire mieux !
À part le Haut-Trochaud 2001, qui se présentait avec une certaine délicatesse et une belle maturité, sans tannins saillants tous les autres étaient franchement catastrophiques. J'essaye de trouver une explication : ces différents millésimes sont en pleine période de Parker rayonnant. On a donc sans doute droit à des merlots très, très mûrs, des extractions très, très poussées et des élevages en bois très, très neuf et de forte chauffe. Jeunes ces vins devaient avoir ce côté sucrailleux et gourmand qui plaisait tant à l'Américain, mais au vieillissement il ne reste que de l'amertume et un côté torréfié et sec qui décourage le plus courageux des buveurs. Il paraît que Michel Bettane disait d'acheter Clinet 1995 par caisses de 12 bouteilles car c'était à ses yeux une des plus grandes réussites du millésime… Pour être plus indulgent, je pense que si on regoûtait ces mêmes domaines dans des millésimes plus récents, on ne retrouverait pas ces défauts qui pour mon goût rendent ces vins aussi imbuvables que s'ils étaient bouchonnés, oxydés ou brettés… En attendant j'ai déjà goûté de ma cave perso un Château Bélair 2005 et un Beauséjour Duffeau Lagarosse 2005 également et je vous certifie que ces bouteilles n'ont rien à voir avec celles goûtées ce soir-là. Certains ont sans doute mieux résisté que d'autres aux sirènes parkériennes…

Philippe

Philippe
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25 Jan 2020 15:49 #3

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Une très jolie soirée de reprise. Merci aux organisateurs %tchin

Les champagnes étaient vraiment bons et j'ai pris beaucoup de plaisir à les déguster. Hormis le BdN de chez Rodez, tout était assez remarquable.
Ma préférence va, comme Philippe, aux vins de Benoit Lahaye. Un vrai coup de cœur en ce qui me concerne avec des vins denses, équilibrés et sapides. Y'a pas à dire, y'a du vin !
Viennent ensuite les vins de Marguet et Marie Courtin. Là encore, deux très très belles bouteilles.

Concernant les rouges, il faut reconnaitre que c'était globalement ennuyeux et même décevant.
Le Haut Tropchaud 2001 confirme la réussite du domaine sur ce millésime. Le domaine est très irrégulier mais sur ce millésime, c'est vraiment intéressant. Grand nez, presque truffé, marqué par des notes ferrugineuses et un boisé fin. Bouche crémeuse mais sans excès de maturité ou d'extraction. Du coup, ça se boit tout seul et c'est cadeau au prix auquel on peut le trouver... :)
Le Clos Fourtet était un peu plus serré et moderne mais c'est encore dans le registre du tolérable à mon sens. On sent que ça devrait donner quelque chose de bien d'ici quelques années...
Pour le reste, c'était bof (Destieux) voire bof bof (tous les autres).

Denis
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25 Jan 2020 21:33 #4

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Hormis le BdB de chez Rodez, tout était assez remarquable.

BdB ou BdN ?

Eric
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26 Jan 2020 07:08 #5

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26 Jan 2020 09:53 #6

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"" En attendant j'ai déjà goûté de ma cave perso un Château Bélair 2005 et un Beauséjour Duffeau Lagarosse 2005 également et je vous certifie que ces bouteilles n'ont rien à voir avec celles goûtées ce soir-là. Certains ont sans doute mieux résisté que d'autres aux sirènes parkériennes… ""

Toi mon petit , si tu m'avais " dézingué " Beauséjour Duffeau Lagarosse 2005 , tu étais certain de finir tes jours dans une cuve de vin de Savoie de la maison Cavaillé !!
26 Jan 2020 14:10 #7

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Je partage assez bien les commentaires de Philippe tant sur les champagnes que les rouges…
Bon pour les rouges, ce n'est pas difficile tellement ils se goutaient mal et tant ils ont fait l'unanimité contre eux ce soir là…
Dommage car il y avait normalement de quoi se faire plaisir, théoriquement…

Pour les champages, mon avis diverge de celui de Philippe sur :

Bouzy 14 de Marguet, auquel j'ai trouvé des notes de pommes au four un peu trop entêtantes à mon goût comme j'avais trouvé un côté lacté ( et même de yaourt à la fraise ) sur la shaman 14 il y a quelques mois lors d'une de nos précédentes soirées.
Cela ne doit pas être trop mon style de champagne car à chaque fois, j'ai l'impression de passer un peu à côté.

J'ai aimé le solera de Pouillon, auquel j'ai trouvé une belle intensité et une bonne longueur.

J'ai moins apprécié Violaine qu'il y a 6 mois et lui ai trouvé un nez sur la réduction alors que la bouche était un peu timide contrairement au Jardin de la Grosse Pierre qui était éclatant de densité et d'énergie.

J'ai beaucoup aimé aussi le rosé de saignée d'O. Horiot, d'une grosse densité de matière et de fruit, un peu brutal dans sa puissance mais avec une belle patine dans ses tannins et qu'il serait intéressant de laisser vieillir quelques années en cave.

Ludovic
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26 Jan 2020 15:40 #8

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Bon, finalement je ne regrette pas trop d'avoir bullé au lieu de participer à cette soirée "bulles" comme l'a si bien définie Stéphane (vaudesir) !

Jean-Loup
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29 Jan 2020 19:20 #9

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