Soirée Gibier
30/11/2019

voici le compte rendu de Dimitri, merci à lui
moi je courais entre cuisine et dégustation

Le repas

• • Toasts à la rillette de truite du Vercors fumée.
    Filets de truite du Vercors cuite au four, peau vers le haut, amandes et citrons.
    Ragoût de cerf, châtaignes et champignons, accompagné de ballotins de haricots verts.
    Fromage.
    Tarte au citron.

Les vins




1. IGP Côtes Catalanes « DEC I » 2018, Gilles Troullier Blanc
Jaune clair. Nez très fruité, avec du citron, du citron confit et de la poire. Après aération, on retrouve de la pomme blette, qui fait penser à un vin nature. Attaque fraîche en bouche. De la tension, un bon équilibre, un peu de sucre, pas de gras, une certaine minéralité. On retrouve des arômes de pain grillé, ainsi que la pomme. On perçoit également de l’acidité volatile.
Une mise en bouche sympa, qui laisse la bouche très nette selon certains.


2. Puligny-Montrachet 1er Cru « Clavoillon » 2001, Leflaive Blanc
Jaune soutenu. Nez expressif sur le miel et même les fruits rouges. On perçoit également un arôme de madeleine citronnée. Joli nez, ouvert, mais comme l’a dit un convive, c’est pas la folie non plus. Attaque en bouche fraîche et miellée. Le milieu de bouche dévoile de la minéralité, un coté biscuit, écorce d’agrumes. Puis des arômes de champignon commencent à poindre. La fin de bouche est longue et miellée, avec une pointe d’amertume.
C’est un très joli vin, mais on sent qu’il est à son apogée, avec une pointe d’oxydation qui se manifeste. L’accord avec le poisson est magnifique, en grande partie grâce aux amandes grillées.


3. Cornas 2011, Clape Rouge
Rouge foncé, reflets violets. Nez riche et complexe, des fruits rouges, un côté animal, des herbes aromatique (anis), de la fumée, de l’âtre de cheminée, et même de la tapenade selon certains. L’attaque en bouche est un peu dure, avec un fruité acidulé, un peu fermé. On perçoit un côté végétal en milieu de bouche, qui me fait penser aux jolis merlots de la Rive Droite. Raté ! Une très belle Syrah, et le côté un peu fermé et végétal donne une grande buvabilité à ce vin.
Un très joli vin, en devenir, mais qui offre déjà beaucoup de plaisir.


4. Côtes du Rhône « Syrah » 2000, Château Fonsalette Rouge
Rouge foncé, reflets tuilés. Nez riche sur le fruit, un fruit compoté, avec un peu de vernis, de la torréfaction, et surtout des épices. L’attaque en bouche est équilibrée, avec les notes de torréfaction, de café. La puissance est modérée, maîtrisée, le vin se dévoile plutôt en finesse. Et puis arrivent des notes un peu magiques : anchois et pâtisseries orientales. Vu la fraîcheur, je m’éloigne de Reynaud pour proposer un GDP sur 2007, en mettant la fraîcheur sur le compte du Mourvèdre.
Excellent vin, un régal, un sommet de raffinement et d’élégance.


5. Châteauneuf du Pape « Chaupin » 1995, Janasse Rouge
Rouge foncé. Au nez, de l’âtre de cheminée, de la framboise et surtout des épices ! Et à l’aération, des notes de pâtisseries orientales se dévoilent. En bouche, le vin semble parfait, équilibré, fumé, puissant. Un petit manque de longueur selon moi.
Très bon vin.


6. Graves 1985, Château Bouscaut Rouge
Rouge foncé, reflets rubis. Nez enchanteur de tabac blond, de café et de chocolat. En bouche, superbe équilibre, une belle tension et de la profondeur, avec un côté végétal.
Pas tant de notes que ça, mais un véritable régal.


7. Mont-Blanc (Cépage Gringet) 2013, Belluard Blanc effervescent
Jaune assez clair. Bulle abondante. Au nez des fruits, citron. Attaque fraîche puis la bouche se déploie en rondeur, avec un côté beurré. Le vin est très en place et est plaisant.


8. Macvin, Macle Blanc
Jaune orangé. Au nez, thé, raisin de corinthe et curry. Un peu chaud en bouche, riche, on sent une sorte de dissociation qui fait pencher certains vers le Macvin. Très sympa pour finir le repas.




Podium pour dimitri
Les trois vins que j’ai préférés, dans l’ordre :
Côtes du Rhône « Syrah » 2000, Château Fonsalette, parce que c’est trop bon ;
Graves 1985, Château Bouscaut, ça aussi c’est bon ;
Châteauneuf du Pape « Chaupin » 1995, Janasse, mais j’avoue avoir hésité grandement avec le Cornas 2011, Clape, car malgré sa jeunesse, il est déjà très apetissant. Un vin abouti et à maturité, et un p’tit jeune qui envoie le pâté.

le mien, je mettrai deux vins vraiment au dessus du lot

Côtes du Rhône « Syrah » 2000, Château Fonsalette: le plus complet
le cornas car il a tout du très grand

A l'année prochaine !

Heureux de te relire sur LPV, Marc !

En te souhaitant de belles fêtes,
Amitiés
Oliv

oliv écrit: Heureux de te relire sur LPV, Marc !

En te souhaitant de belles fêtes,
Amitiés
Oliv

Merci à toi aussi et a tous les contributeurs de lpv !
une année dense mais j'ai pas beaucoup dégusté
une cave plein de vins à attendre, des prix hauts.. il faut que le peu que je boive, je vienne en parler