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"Les meilleurs du Grand Sud Ouest face aux Illustres vins du Monde"

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ce classement est très globalement l'opposé de celui qui a réussi à mieux cerner les vins lors de cette dégustation et si c'est le classement issu d'un vote à main levée devant les organisateurs et les vignerons : hum ...
la question est de savoir si et quand le classement issu des notes données sera publié.

Jérôme Pérez
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Yves Zermatten
25 Nov 2019 06:53 #31

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sur la remarque de Bizeul relative à la volonté de produire un grand vin pour faire un grand vin : c'est sûr que la volonté d'Olivier Jullien c'est de faire de la grosse daube, tout le monde sait ça et depuis longtemps.
Olivier Jullien fait le meilleur vin possible et s'attache à ce que son voisin soit capable de se le payer : cela l'interdit-il de faire des grands vins ?
De la connaissance partagée que nous avons des vins du Mas Jullien ici, démineur et défricheur, voire brise glace, bien avant l'existence même du Clos des Fées, nous avons tous des souvenirs de grands vins et personnellement, je remonte à Cailloutis 1994. Que dire du M J 2001 ? Et s'il y a un artiste parmi les vignerons, un seul, alors c'est lui.

Jérôme Pérez
25 Nov 2019 07:02 #32

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Je me souviens d'une dégustation sur le stand Mas Julien en compagnie d'un illustre restaurateur étoilé il y a une dizaine d'années. J'avais été assez surpris de le voir presque "mendier" auprès du vigneron pour être livré de quelques caisses de leurs vins : je suppose qu'il devait le trouver drôlement bon...et que c'était une bonne vente dans ses restaurants :) !
Personnellement lors de mes quelques expériences , un peu comme avec les GC de Bordeaux avant maturité , je suis malheureusement toujours tombé sur des vins assez ingrats .
Par ailleurs dans une telle dégustation , comme d'habitude , le vin le plus puissant et massif ,Grange , est avantagé .
Ce qui n'empêche pas que ça soit un très grand vin aussi .
25 Nov 2019 08:27 #33

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Jérôme Pérez écrit: ce classement est très globalement l'opposé de celui qui a réussi à mieux cerner les vins lors de cette dégustation et si c'est le classement issu d'un vote à main levée devant les organisateurs et les vignerons : hum ...
la question est de savoir si et quand le classement issu des notes données sera publié.


J'ai analysé un peu plus en détail ce classement, et hormis une inversion entre le Mas Jullien 2005 et La Petite Sibérie 2015 c'est en ligne avec mes ressentis:



Pour m'affranchir de l'effet de séquence, j'ai regroupé mes ressentis en 3 groupes:
autour de 4,5/5: MJ 2005, La Tyre 2005, Grange 2009
autour de 4/5: Montebello 2014, Sassicaia 2014, Bouscassé vv 2011, Font Caude 2010
autour de 3,5/5: Gaja 2013, Petite Sibérie 2015.

Je remarque surtout, en perspective avec les remarques qui ont été faites sur la jeunesse de certains vins, que ce sont les vins à maturité qui sont le mieux sorti. Les 2 moins agréables sont un 2015 qui doit digérer son élevage et un Barolo 2013 qui fait partie d'une appellation qui nécessite souvent un bon nombre d'années de garde avant de se révéler.
Cela ravive en moi le regret de n'avoir pas eu le temps de goûter Vega Sicilia 2009, qui doit commencer à être bien :unsure:

En revanche, cela n'enlève rien au débat sur la qualité du Mas jullien qui est le point de divergence.

Bibi
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, YOC
25 Nov 2019 13:52 #34
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Bien, je vois que mon vigneron Slovène ne peut décidément pas s'en empêcher... Que c'est triste...

Je reviens sur LPV pour raconter un peu plus honnêtement le déroulement de cette dégustation.

Avant que les noms des vins ne soient révélés, j'ai proposé un «tour de table» collectif, à main levée, pour savoir, parmi la cinquantaine de dégustateur présents, qui estimait quel vin méritait le qualificatif «grand vin». Ou pas.

Clairement, et je n'y peux rien, trois vins ont fait l'unanimité pour eux (TRES largement) et trois vins n'ont recueillis aucun suffrage. Ou de une à trois mains ;-) J'ai donc expliqué ce que, à MON avis, était un grand vin (la complexité aromatique, l'effet «montant» à l'aération, l'effet «queue de paon» en bouche, la «salivation» finale, la longueur, l'émotion et la mémorisation instantanée et définitive. Et que dans cet univers du grand vin, il était ensuite très difficile de faire un classement.

Ne pas être «un grand vin», un jour donné, à un moment donné, ne veut pas dire qu'on est pas bon ou très bon. Mais on ne déclenche pas, à l'aveugle, d'émotion. C'est tout. Et ce jour là, c'était très clair. Entre bon et grand, il y avait un gap.

J'ai aussi expliqué que dans le grand vin, il fallait souvent une «intention» de la part du vigneron, un souhait d'entrer dans un univers particulier, avec des règles particulières, des usages particuliers, des conséquences, aussi, pas toujours agréables, comme d'être une sorte de bouc émissaire. La lecture des avis de Jérôme Perez sur la petite Sibérie, sur cette dégustation où il n'était même pas, ses attaques ad nominem depuis des années, sans que je puisse ni comprendre pourquoi, ni ce que cela lui apporte si ce n'est de passer pour un ..... (choisissez le mot qui convient), me laisse pantois, comme d'assurer que pour lui dans ce sujet Cheval Blanc aurait perdu. «L'univers et la bêtise sont infinis», disait Einstein, rajoutant que pour l'univers il n'était pas certain. Dans le monde des grands vins, on est justement pas en concurrence. C'est ça qui est bien.

Qu'Olivier Julien soit un homme extraordinaire, que son vin fasse le bonheur de milliers d'amateurs, qu'il ait été à un moment un personnage clé du LR, personne ne l'a remis en question, ni ce jour là, ni un autre jour.

Simplement, sur cinquante personnes, ce jour là, une seule personne a levé le doigt pour défendre le fait que cette bouteille était un «grand vin» et c'est tout à son honneur. Et surtout son droit. Qu'il vienne maintenir cette certitude ici, déformant mes propos pour se mettre en valeur, pensant que son goût est le «bon» et l'avis de cinquante autres personnes «le mauvais», que voulez vous que j'y fasse ? Le grand vin est en soit un vin de garde (cela peut être infirmé mais c'est rare et assez nouveau) et quand le vigneron ne «vise» pas la garde, il a peu de chance de rentrer dans le club, tout simplement.

Grange Hermitage a fait l'unanimité ce jour là, tout excessif qu'il était, le cabernet sauvignon de Sinequanone, dans son registre, était indiscutable. Qu'on aime le style ou qu'on préfère boire du Trousseau nature. Et voir la petite Sibérie être reconnue à l'aveugle dans ce groupe comme faisant partie de cet univers, et bien cela m'a fait plaisir.

Je sais, ce n'est qu'un vin pauvre vin du Roussillon. Mais c'est la troisième fois, en dix ans, que ce vin participe à ce challenge, unique, risqué pour Alain Brumont et qu'il organise pourtant par passion. Elle est arrivée une fois première, une fois deuxième et une fois dans les trois premiers cette année. Derrière du lourd. Et donc, bêtement, pour mon terroir, mon village, mon Roussillon, je suis fier qu'elle ait fait le job.

Après, on peut préférer dégustateur aveuglé par la haine à la dégustation aveugle. Dommage qu'il m'interdise, par son comportement, des interventions sur LPV que j'ai toujours pensé utiles et que je regrette de ne plus avoir le droit de faire en paix.

Enfin, oui, la petite Sibérie est un vin «auto-proclamé» et non le résultat de l'avis d'un journaliste ou d'un guide. Je souhaite à tous les vignerons du monde, si un jour ils trouvent dans leur cave - comme cela m'est arrivé - un grand vin, ils aient le courage d'en assumer la valeur ET le prix. Et de, comme moi, continuer à sacrifier une barrique sur huit chaque millésime pour le faire gouter aux amateurs, sans leur demander avant s'ils ont les moyens de l'acheter. Joyeux Noël à tous
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: FlavFirst
10 Déc 2019 15:03 #35

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Simplement, sur cinquante personnes, ce jour là, une seule personne a levé le doigt pour défendre le fait que cette bouteille était un «grand vin» et c'est tout à son honneur. Et surtout son droit. Qu'il vienne maintenir cette certitude ici, déformant mes propos pour se mettre en valeur, pensant que son goût est le «bon» et l'avis de cinquante autres personnes «le mauvais», que voulez vous que j'y fasse ?


Mr Bizeul,
je vous remercie de reconnaître que c'est mon droit. J'essaie de rester honnête dans tous mes commentaires, et je n'ai à aucun moment remis en cause votre jugement et votre probité. Que vous me fassiez un procès d'intention en disant que souhaite me "mettre en valeur" et convaincre les gens que mon goût est le bon me chagrine, car je n'ai jamais cherché à imposer quoi que ce soit et je sais trop bien que le goût est propre à chacun.
Que vous trouviez que j'ai déformé vos propos, j'en suis désolé, j'ai retranscrit ce que j'ai compris. Dans un souci d'objectivité, j'ai même publié l'article de presse relatant l'événement.
En espérant pouvoir en discuter de vive voix un jour et calmement, je vous souhaite une bonne journée.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Jean-Loup Guerrin, Frisette, Kiravi
10 Déc 2019 15:26 #36

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Après, on peut préférer dégustateur aveuglé par la haine à la dégustation aveugle.

t'as fumé ? d'où sors tu cette bêtise sans nom ?

La lecture des avis de Jérôme Perez sur la petite Sibérie, sur cette dégustation où il n'était même pas,

je n'ai donné aucun avis sur ce vin, c'est faux.

ses attaques ad nominem depuis des années, sans que je puisse ni comprendre pourquoi, ni ce que cela lui apporte si ce n'est de passer pour un ..... (choisissez le mot qui convient), me laisse pantois,

si dire que l'on n'est pas de ton avis, c'est commettre des attaques ad hominem, alors soit. Que tu n'arrives pas à comprendre pourquoi on peut ne pas être en accord avec toi change un peu la cohérence de ton avis sur la c.....ie.

comme d'assurer que pour lui dans ce sujet Cheval Blanc aurait perdu.

; je n'ai jamais dit cela : j'ai dit qu'il prenait le risque de perdre, nuance et de taille. Vu le style, la carrure et le plébiscite aux vins puissants. Sans doute même que j'eus préféré ce Cheval Blanc aux autres. Nous savons et tu sais bien quelle prime est donnée aux vins puissants et impressionnants face aux vins élégants dans ce genre de dégustation. Brumont le sait aussi et il a bien raison d'organiser ce genre d'événement dont on connaît assez finalement les résultats globaux à l'avance.

Dommage qu'il m'interdise, par son comportement, des interventions sur LPV que j'ai toujours pensé utiles et que je regrette de ne plus avoir le droit de faire en paix.

sans déconner !

Hervé tu n'es même pas habile menteur.

Jérôme Pérez
10 Déc 2019 20:24 #37

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