ZWTG & magies d'automne
Après une virée passionnante en Bourgogne, nous terminons en beauté à 4 chez Anthony
Les bouteilles de vendredi soir à dimanche midi
A l'aveugle complète pour la plupart
Commentaires succincts de mémoire
Sergio Barale - Barolo Bussia 2001
magnum
mmmhhh beau bouquet expressif à point, cela sent clairement le Nebbiolo, la bouche est tonique, alors Barolo ? Bingo...
Très bon Barolo de grand millésime à point d'un domaine inconnu pour moi... Le vin tient parfaitement la route sur la durée du WE.
Brovia - Ca'Mia 2006
Ca'Mia = casa mia en dialecte Piémontais
Nez hyper-expressif qui assaille les narines, cela sent le Maggi
Jus de viande-herbes aromatiques, c'est plutôt intrusif et fait penser à un très vieux millésime. En bouche démarrage sur les chapeaux de roue... Un Barolo... mais bizarre, presque schizophrénique: le bouquet hyper mûr versus la bouche fermée et astringente.
CR
ici
les 3 bouteilles suivantes en 1/4 aveugle pour moi puisque je les ai amenées, les étiquettes sont cachées
Château de Beaucastel 1998 -
Pégau 200 -
Gourt de Mautens 2001
Après ces quelques jours intenses au royaume du pinot noir et ces 2 premiers Barolo,
une expérience intéressante !
Au nez la complexité et l'expressivité aromatique joue dans la même catégorie, mais peut-être qu'en bouche, on peut trouver ces Rhône un peu moins fins / racés et un peu plus relâchés / flappis... Mais tout reste une question de goût.
Anthony retrouve rapidement l'appellation et situe correctement les millésimes.
Château Beaucastel 1998 a mis des années à se faire en passant par des stades ingrats, là il est à point et ne s'améliorera plus à mon sens. Un Châteauneuf avec une très grande proportion de grenache dans ce millésime, qui s'exprime parfaitement avec de la tenue.
J'ai été surpris de voir à quel point se trouve
Pégau 2001, plus évolué dans son aromatique que Beaucastel et peux comprendre que pour certains il a déjà franchi le cap de non-retour. Personnellement j'aime bien.
Le vin le plus puissant et le plus long de la série est le
Gourt de Mautens 2001. Entendons-nous, une puissance maîtrisée et fondue par les ans, on y retrouve encore une note chocolatée ! J'ai la plus grande admiration pour Jérôme Bressy le géniteur de ce vin, qui transcende le terroir dont il dispose.
Rossignol Trapet
par paires
Petite Chapelle 2011 versus 2013
Chapelle Chambertin 2011 versus Latricières Chambertin 2011
Exercice très intéressant, qui permet d'approfondir la connaissance des vins du Domaine
CR ici
Nicolas Catena Zapata 2006
Robe violette noire.
Bouquet discret, en bouche
Concentré, puissant, mais élancé sur une belle acidité, intense et hyper long. Un pur sang dans le monde du cabernet sauvignon, un certain moelleux en bouche et en finale avec des tanins veloutés me font penser qu'il y a du malbec dans ce vin... Je viens de contrôler, l'assemblage est de 70% et 30% de malbec...
Une des icônes Argentines, c'est le top dans son genre, l'équivalent d'un 1er GCC bordelais.
Le vin n'est à mon avis pas encore à point, il est à attendre.
San Leonardo 2011
Contraste, texture lisse et élégante, le vin glisse en bouche, on se trouve sur une aromatique de zone plus froide, une personnalité tout à fait particulière, vraiment très bon.
Vin mystère, ce n'est ni un Bourgogne, ni un Châteauneuf-du-Pape et encore moins un Bordeaux, mais qu'est-ce donc ?
Le bouquet a quelque chose de "Barolesque", mais ce n'en est pas un à cause de la bouche à qui il manque cette énergie que procure le Nebbiolo... Anthony me dit plus au sud...
Felsina Rancia 2016
Le nez est vraiment déjà fascinant, pour le reste il va falloir s'armer de patience.
Beaucoup de potentiel, je connais le superbe 1990, espérons qu'il ne faudra pas attendre autant.
Anthony et moi nous nous sommes rencontrés à Buenos Aires.
De par le hasard de la vie nous faisons partie du groupe des fondateurs de LPV. En repensant à cette aventure étonnante et inattendue, je réalise que c'est sur LPV que j'ai rencontré la plupart des amis qui comptent aujourd'hui pour moi.