Week-end programmé avec l’ami Henri depuis quelques mois afin d’approfondir nos connaissances de cette belle région.
Un grand merci à vous tous pour ce week-end.
Nathalie, Nathenri, Anna, DidierV, Cathy, Elisa, Juliette, Sylvie Esmonin, Justy, Jérôme Castagnier, Anne Sigaut, Vincent Gros, Sophie et Alain Meunier, Charles et son équipe, Pascale et Jojo Chicotot.
Première étape Mercredi soir chez Henri.
Pour cette mise en bouche, un
Champagne Gonet-Médeville qui est très vineux mais avec une bulle un peu grossière qui me dérange un peu. Moyen.
Le
Bourgogne 2015 du domaine Morey-Coffiney est riche, enveloppe le palais sur des fruits et fleurs blanches, poire, acacia. Digeste et équilibré. Trés bien.
Un très beau générique qui sera suivi par un pinot noir qui est à boire, parfait c’était ma dernière sur ce millésime. Un nez qui pinote sur ces amers noble et cette réglisse qui apporte de la complexité. La bouche est douce, réglissé avec une pointe de menthe fraiche. J’adore ce style, très joli que ce
Chambolle-Musigny 2010 du domaine Anne et Hervé Sigaut.
Allez au lit car demain à 10h30, nous avons rendez-vous au domaine Sylvie Esmonin à Gevrey-Chambertin.
Le réveil fût dur pour Nathalie
, et après un peu de route, un
café, une tisane sur une aire d’autoroute, nous voilà chez Sylvie ou nous sommes rejoints par l’ami Didier.
Avant de passer à la dégustation Sylvie nous raconte l’évolution de la vigne sur le millésime 2019 puis nous marchons en bas du Clos Saint-Jacques en passant en revue la délimitation des 5 propriétaires, avec les spécificités du sol.
Allez, en cave…
Bourgogne 2018 sur fût (premier fût avec un gros gaz-gaz – tous les vins sont en cours de malo), nous gouterons donc sur un second fût. Cuvée avec 30% de vendange entière qui dégage un beau fruité, une grosse matière fluide.
Ça commence fort.
Gevrey-Chambertin 2018 fût d’un vin:
Nez fin envoutant, on y resterait des heures, floral sur des notes de fruit frais avec une bouche souple, vive, fraiche. Excellent.
Gevrey-Chambertin 2018 fût neuf:
Un boisé présent à ce stade de l’élevage avec une petite sécheresse en fin de bouche.
L’assemblage fera son œuvre et il ne faudra pas manquer cette cuvée l’année prochaine.
Gevrey-Chambertin 1er Cru Clos Saint-Jacques 2018 fût neuf:
Grosse matière qui tapisse le palais, « facile à boire », gros volume en bouche avec une matière qui supporte parfaitement le fût neuf. L’élevage en cours est parfaitement maitrisé. Ces petits fruits rouges acidulé titille les papilles, à confirmer en fin d’année mais un futur grand.
Nous passons sur les 2017 en bouteille, qui a dit que 2017 était flué.
Gevrey-Chambertin 2017:
Belle fraicheur, soyeux et déjà très accessible, belle longueur avec cette finale épicé, poivre blanc, mentholé. Très bon.
Gevrey-Chambertin vieilles vignes 2017:
Plus de structure que le vin précédent avec ces notes torréfiées, bouche un peu sèche en finale. Très bien également. Sera prêt assez tôt.
Lors de la dégustation sur fût, nous avons abordés les 2003 avec ce qui caractérise ce millésime… et ce qu’on peut trouver chez certains. Des vins chauds et confiturés.
Sylvie reviens avec 2 bouteilles. Ça sera un 2003 et un 2009 car Sylvie a fait un peu de rangement en cave et n’a pas trouvé de CSJ 2003.
Le
Gevrey-Chambertin 2003 présente une belle fraicheur, un peu évolué avec une légère sucrosité, mais avec une buvabilité redoutable. La finale est superbe sur ces notes de menthe fraiche, de pivoine. Très bon.
Le
Gevrey-Chambertin 1er Cru Clos Saint-Jacques 2009 quand à lui présente une bouche doucereuse avec des tanins murs, plein et juteux, un équilibre magistral. Didier y voit un vin qui fait plus évolué que le précédent.
Le temps de récupérer quelques vins, nous repartons à 13h15 après presque 3 heures en bonne compagnie.
Merci à Sylvie Esmonin pour son temps et ce bon moment passé en cave.
Nous reprenons la route pour un casse-croute à nuits Saint-Georges, puis nous arrivons au gîte du Montrachet à Chassagne dont le gîte appartient au domaine Morey-Coffinet.
Le repas du soir est l’occasion d’ouvrir quelques bouteilles.
Champagne De Telmont 2006:
Bulle fine, crayeux, vif avec une aromatique plaisante sur le champignon. Trés bien pour ce mettre en jambe...
Pour la science,
Domaine Sylvie Esmonin –Bourgogne Chardonnay 2008:
Plat, sans relief, HS…
Domaine Jean-Paul et Benoit Droin – Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre 2013:
Aromatique un peu fermé à l’ouverture, il faut aller chercher ce nez qui s’ouvre sur les agrumes, la mandarine. La bouche est vive, tonique avec un beau volume. C’est frais et digeste. Le vin prendra de l’ampleur au réchauffement.
Domaine Gros Frère et Soeur – Richebourg 1996:
Nez splendide sur la rose fanée, la pivoine, et que dire de ce toucher de bouche floral, frais, coulis de fruits noirs.
Excellent.
Domaine du Mas Jullien – Terrasse du Larzac 2010:
Nez profond sur la cerise noire, gros volume en bouche, tanins polis sur les fruits noirs, belle fraicheur. Très digeste.
Encore jeune, très beau potentiel de garde , mais déjà accessible. Allez au lit…
Gros soleil pour cette nouvelle journée marathon.
Deux visites pour cette matinée, nous allons chez Jerome Castagnier à Morey Saint Denis, et chez Anne Sigaut à Chambolle- Musigny.
Quelques 2018 chez Jérome Castagnier.
Passetougrain:
Matière dense pour l’appellation avec un fruit murs qui pète, belle entrée de gamme.
Gevrey-Chambertin:
Trame tanique à ce stade de l’élevage, massif.
Morey Saint Denis 1er Cru Aux Cheseaux:
Alors ça faudra encaver l’année prochaine. La bouche surprend par son accessibilité avec cette matière fraiche, harmonieuse, et qui déclenche le « titillage de la papille ». Aucune perception de l’élevage du fût neuf, c’est pour l’instant parfaitement intégré. Grand vin en devenir, j’aime beaucoup.
Clos de la Roche et Clos Saint Denis:
Le premier est tout en muscle, y’a du jus. Matière un peu serré, quant au second, il joue sur du velours avec ce fruit éclatant, mûr et délicat.
Deux jolis vins chacun avec leur registre qui feront de très grande bouteille.
Le timing est respecté, en route pour Chambolle.
A notre arrivée, Anne Sigaut est à la vigne.
Elle est dans son élément, elle accorde une très grande importance au travail de la vigne, et la vérité est dans le verre…
Elle nous rejoint, et nous passons en cave pour déguster quelques 2017. Il n’y a presque plus de vins à vendre.
Chambolle-Musigny Les Beaux Bruns:
Nez fin sur les fruits rouge, assez gourmand, tout en finesse, j’adore ce terroir.
Morey Saint Denis 1er Cru Les Charrières:
On change de registre, vin avec plus d’amplitude, tanin souple, ample et bien présent. Quelques notes replissées en finale.
Un vin large et long.
Chambolle-Musigny 1er Cru Les Groseilles:
Du fruit, du fruit, du fruit. Je ne sais pas si je suis influencé par le nom de cette parcelle, mais le nez est splendide sur les fruits rouges, cerise juteuse, framboise, groseille avec cette acidité bien maitrisé qui étire le vin sur une finale acidulé. J’aime beaucoup, tout en dentelle.
Chambolle-Musigny 1er Cru Les Sentiers:
Vigne plantée en 1947. Un joli terroir juste en dessous des Bonnes Marres.
Un nez moins expressif que le précédent, un peu fermé à ce stade, en bouche la matière est plus imposante, puissante avec un gros volume.
A encaver, et à laisser sagement en cave…
Le déjeuner sera l’occase d’un pique-nique sur les hauteurs de Chambolle.
La bulle pour nous mettre en appétit apporté par Didier est crayeuse, fine, droite et vive.
Très joli ce
Triple zéro du domaine de la taille au Loup.
On remet ça avec le vin ouvert la veille, ce
Chablis 1er Cru Montée de Tonnerre 2013 du Domaine Jean-Paul et Benoit Droin s’est ouvert diablement avec une aromatique sur les agrumes, la mandarine, une pointe de citron. La bouche est expressive, et tonique. Qu’est-ce que c’est bon.
Rien ne presse, très joli potentiel.
Domaine Daniel Dugois - Arbois Ploussard 2016:
Le nez fruits rouges acidulé est très joli, la bouche est vive, légère, peu tanique, vivace sur ces fruits rouges.
Frais, digeste, ça se sirote plutôt bien. Un parfait compagnon sur la charcuterie.
On est repartit la veille de chez Sylvie Esmonin avec le Gevrey-Chambertin Vieilles Vignes 2003, et le Gevrey-Chambertin 1er Cru Clos Saint Jacques 2009 qui n’ont pas bougé d’un yota. Didier préférent le Gevrey VV, de mon côté, je trouve le CSJ ayant un peu plus de tout… Volume, longueur, densité.
Domaine François Chidaine – Clos Habert 2008:
Nez qui truffe. Belle aromatique. La bouche est légèrement grasse, un peu de champignon, du miel. Les sucres sont léger, ça glisse tout seul.
Après avoir récupérer quelques bouteilles au domaine Amiot-Servelle, direction Vosne-Romanée au domaine Gros frère et Sœur. Il aurait été dommage de ne pas déguster les 2017.
Haute Côte de Nuits Rouge:
Cette entrée de gamme est toujours un glou glou, fruit rouge, tension, bel équilibre.
Vosne-Romanée:
Nez floral sur les fruits rouges, cerise fraiche. La bouche est ouverte, soyeuse. Une belle tension en fin de bouche. Joli.
Echezeaux:
Nez de fruits rouges. Le vin présente une belle matière, la bouche est doucereuse, confiture de fruit rouge, rose fraiche, un équilibre magistral. Quel canon.
Clos Vougeot:
Vin plus en dedans que le précédent, plus sur la retenue qui ne se livre pas. Par contre tout est en devenir pour en faire une belle bouteille.
Grands-Echezeaux:
Beau fruit noir. La matière en impose, classe, tanins polis et dense qui tapissent le palais. Gros volume en bouche. Excellent.
Richebourg:
Nez plus fermé que le vin précédent, on retourve le fil conducteur des vins du domaine sur ce floral, pivoine envoutant.
Le toucher de bouche est joli alliant puissance et finesse. Un futur grand.
Hautes Côtes de Nuits Blanc:
Nez expressif sur les agrumes. La bouche est grasse, on n’est pas sur un chardo « standard » , belle bouteille.
Un grand merci à Vincent pour son accueil, et ses explications. Très beau millésime au domaine.
A l’année prochaine pour découvrir la nouvelle cuvée du domaine qui sera en Vin de Pays.
Notre journée marathon continue, direction Premeaux-Prissey au Domaine JJ Confuron pour une dégustation des 2018 sur Fût. Nous sommes reçus par Alain Meunier qui nous fera cette dégust. En piste.
Bourgogne "cuvée jeunesse":
Nez de fruit noir, bouche solide. Un vin assez tanique pour l’appellation, avec une sècheresse en fin de bouche. Pas convaincu.
Côte de Nuits Villages "Aux Leureys":
Nez réduit, fruit noir, les tanins doivent s’assagir mais je goute bien cette cuvée. Fera une petite bouteille sympa dans quelques années.
Côte de Nuits Villages "Les Vignottes":
On monte d’un cran, un joli vin pour l’appellation sur un jus de fruit mur accessible avec une belle amplitude en bouche.
Côte de Nuits Villages "La montagne":
Nez également un peu réduit, la bouche est similaire Aux Leureys, assez tanique, tanins anguleux. Pas convaincu .
Chambolle-Musigny:
Robe assez sombre, le nez pète le fruit dans un style musclé pour un Chambolle ( style différent de chez Sigaut et Amiot-Servelle) tout en étant fin.
Chambolle-Musigny 1er cru:
On monte de deux crans, je trouve cette cuvée expressive, volume, structure, rondeur, toucher de bouche, longueur. Excellent. J’aurai bien encavé, mais il faut faire des choix…
Nuits Saint Georges 1er cru "Les Chaboeufs":
Un vin flatteur sur les fruits rouges, tout en délicatesse pour un Nuits Saint-Georges. Très belle trame fine et accessible.
Nuits Saint Georges 1er cru "Les Boudots":
Un Nuit comme je les aime car assez dur sur cette dégust, mais une bouteille en devenir pour celui qui saura l’attendre. (15 ans je dirai) Une grosse matière, structure tanique assez ferme, nez mur et classe. En bouche, y’a du vin. Ça tapisse, et il y a du volume. La finale est longue sur des notes mentholées. Beau potentiel.
Vosne-Romanée 1er cru "Les Beaux Monts":
On change de registre avec ce cru Vosnien, On revient sur un jus soyeux, fin alliant équilibre et élégance. Le toucher de bouche est top à ce stade de l’élevage. Les tanins sont polis même s’ils sont soutenus par une belle allonge et une finale qui titille par sa longueur. Ça j’encave.
Clos Vougeot:
Un nez frais, pas très expressif. La bouche est elle aussi sans grande expression. Comme s’il n’y avait pas de relief. Est-ce moi qui commence à sentir la fatigue… A revoir.
Romanée Saint Vivant:
Autant le dire, je suis passé à côté de cette cuvée. Première rencontre avec ce GC, je m’en faisais un monde et bien que nini…
Je le mets dans la même case que le Clos Vougeot. Je pense être passé aussi à côté. A revoir donc.
Nous remontons à la lumière du jour, Sophie Meunier nous dira ne plus prendre de nouveau client, mais qu’on pouvait tout de même se greffer sur une commande d’un allocataire, bien plus simple pour elle administrativement. Je comprends tout à fait.
19h45, nous rentrons à l’arrache au gîte pour se préparer en vue d’un diner au Soufflot à Meursault.
Samuel, je te rassure
, c’était top, plat fin et gouteux, quantité moyenne pour qui aime manger, mais on se lève de table bien comme il faut.
Le choix des vins fût difficile, nous voulions avec Henri et Didier sortir des standard, des connus, des stars, nos choix se sont portés sur un
Meursault 2016 du domaine Tessier tendu, gras, beurré, cristallin avec une finale sur de beaux amers. J’ai beaucoup aimé.
Le rouge, un
Chassagne-Montrachet 1er Cru La Cardeuse 2014 du domaine Bernard Moreau s’est très bien comporté avec le moelleux du porc. Sa finesse et son acidité était millimétrées. Sa texture coulis de fruit noir, tip-top. Très bien.
Allez au lit, j’en peux plus… je vais dormir comme une masse…
Samedi matin, 10h30, rendez-vous au Domaine Georges Chicotot à Nuits Saint-Georges.
C’est un de mes rendez-vous annuel que je ne manquerai pour rien au monde. Ça ne s’explique pas, c’est comme ça. Si je me l’explique, nous avons avec Pascale et Jojo les mêmes gouts, et couleurs…
Petit rituel de la part de Pascale avec un panier de douceur salé (et une douceur sucré pour les enfants) pour accompagner la dégust. Merci.
Pascale me dit que les 2018 en pleine malo se goute mal, nous goutons donc les 2017 en bouteille.
Nous commençons avec ce
Ladoix plein de fruit rouge, une acidité un peu marqué, du volume, costaud, grosse matière pour un Ladoix.
Nuits Saint Georges "Aux Saint-Julien":
Ce vin rentrait jusqu’à présent dans la cuvée Vieilles Vignes avec 2 autres parcelles et était en fermage, elle est maintenant en « co- propriété » au domaine. Et bien quel bonheur de la découvrir isolée, le vin est flatteur, soyeux, aérien tout en dentelle. Cette cuvée pourra se boire rapidement et fera le bonheur des impatients. Un Nuit qui fait Vosnien.
Nuits Saint Georges "Les Charmottes":
Egal à lui-même, très régulier, floral, fruité d’une pureté avec une pointe torréfié en finale. Top.
Pommard:
Viril, dur, Pommard quoi, pas pour mon petit palais…
Nuits Saint Georges 1er Cru "Les Rues de Chaux":
Une cuvée que j’adore et qui se détache par sa minéralité remarquable, fumé, torréfié, épicé. Mentholé en finale. Encore un joli vin.
Nuits Saint Georges 1er Cru "Aux Thorey":
Quel calibre, quelle pureté dans l’expression du fruit et son noyau, cerise fraiche, gourmand, structuré. Les tannins sont veloutés, et ça enrobe le palais, et ça caresse le palais, et ça hérisse le poil. Je vois dans le regard de ma femme qu’il faut que j’encave sur 2018. Pas d’emmerde avec la police, je m’exécute… Et c’est vrai que c’est LA réussite, je trouve sur les 2017 du domaine.
Nous ne gouterons pas Les Vaucrains et Les Saint-Geoges, Pascale me dit qu’il se goute mal, fermé, cadenacé à triple tour.
Pour finir, Pascale nous sert un
Nuits Saint Georges 1er Cru "Les Pruliers" 2002:
Là, impossible de cracher. Un vin entre deux âges, encore sur le fruit, du champignon qui commence à pointer son nez, une couleur évolué, du menthol, menthe blanche. Feu d’artifice en bouche, ça part dans tous les sens, quelle complexité, l’équilibre est parfait et le tanin plus que poli. Une très belle bouteille qui a de beaux jours devant elle.
Voilà, merci et à tout à l’heure car par ces chaleurs, Pascale fait garde vin car les Cotes Roti en transit auraient été Rôtie.
Nous partons pour un pique-nique, et une visite chez Jean-Baptiste Joannet Liquoriste à Arcenant qui se trouve dans le village à gauche en bas d’une cour. Le lieu est sans chichi puisque la dégustation se fait dans le garage de la maison.
liqueur d’abricot, liqueur de cassis, liqueur de Framboise qui sera notre préféré tellement il y a une pureté dans le fruit et un équilibre acidité / alcool. On croque dans le fruit frais.
La liqueur de Prunelle a un marqueur d’amande fraiche, de colle « Cléopatre ».
Nous goutons également des confitures maison, ma préférence va sur la chocolat – framboise. Que c’est bon… hum…
Pour notre dernière soirée, nous commençons par un champagne.
Champagne Chartogne-Taillet – Sainte Anne:
Une bulle fine, nez citronné, belle puissance, élégant et frais.
Domaine Buisson-Charles - Meursault 1er Cru Goutte d’Or 2009:
Robe paille, limpide. A l’ouverture, ça pète le sésame, quel pif…
La bouche est grasse, dense d’une amplitude et d’une complexité folle. Sésame, fruit à coque, fruit jaune.
Un grand blanc. Un superbe équilibre entre fruits murs et agrumes étire le vin avec une finale fraiche, vive et longue.
Très beau vin. Et quel potentiel encore !!!
Domaine Pierre Bourée et Fils – Bonnes Marres Grand Cru 1990:
Nez frais de griotte, un peu de sous-bois, feuille morte, mais au tout début de son évolution tertiaire.
Equilibre magistral, tanin pur et caressant tout en ayant une structure tanique assez soutenu. Excellent.
Domaine Montcalmes – Terrasse du Larzac 2008:
Nez de belle intensité, fin sur les fruits noirs, le pruneau et une ponte de garrigue.
Bouche qui balance entre rondeur et fruitée charmeur, épice douce. Tanin fin et soyeux. Pas mal du tout.
Un très joli Week-end, un peu speed, mais agréable, sans fausse note, merci les amis, et à bientôt.
Kiss.