Les amis, c'est la vie !
Un week-end chez les sudistes
Après une bonne nuit réparatrice épargnés par les moustiques et un petit déjeuner à la fraiche sous la tonnelle des d'Aviolo, il est temps de se remuer pour rejoindre Corconne.
C'est dorénavant le Sphinx et sa douce qui assument les joies logistiques de la suite du séjour et de ses agapes.
Je suis impatient d'étrenner la nouvelle terrasse au carrelage d'une perfection telle qu'on se demande si Pélusse n'a pas fait Bac+12 en géométrie maçonne !
De djieu, on mettrait presque les patins avant d'oser y poser un pied tellement c'est beau...
Tiens, sinon, au registre des nouveautés, je constate que l'Châ a changé de ouature en douce !
C'est vrai qu'il en bouffe du kilomètre notre petit père Herbin, à arpenter le vignoble, en particulier celui de la Botte et qu'à la longue, la titine de jeunesse a eu droit légitime à faire valoir ses points retraite.
C'est donc sûrement pas un hasard si ce soir a été décidé de se mettre au vert en laissant le sélectionneur essayer de faire trembler le chaudron à coups de vins toscans.
Le briefing d'avant match du coach dans les vestiaires a été costaud, avec remontage des bas résilles du d'Aviolo invité à faire parler le patrimoine génétique de son patronyme d'escroc et moult coups de savate au palais de la fillette de service priée de ravaler ses angoisses légendaires dès qu'on passe l’Équateur de Beaune et à muscler son jeu...
C'est qu'il a l'air gentil tout plein comme ça, notre "Dit Robert" chuiche mais en grand professionnel de la profession habitué à jouer une finale pour la gagner, il sait motiver ses joueurs avant la partie afin de soulever la coupe plutôt que de la battre à la fin.
Allez, à table !
A midi ! ()
Domaine Louis Sipp, Riesling GC Kirchberg, 2006
Robe d'un léger doré.
Nez discret, sur un compromis classique entre notes finement pétrolées et de fruits jaunes, avec une pointe chlorée un peu douteuse.
Bouche riche et pourtant sèche, sans perception de sucrosité mais sur une matière large et glycérinée qui étouffe un peu trop le vin à mon goût.
L'ensemble est d'une ampleur un peu lente en bouche qui reste quand même assez facile à boire, notamment grâce à sa complexité aromatique.
Mais pour avoir beaucoup aimé
une précédente bouteille
qui se présentait plus fraiche et nerveuse, je me demande vraiment si un petit bouchon n'avait pas un peu fatigué ce vin.
A revoir.
Domaine Bernard Baudry, Chinon, La Croix Boissée, 2003
Robe profonde mais évoluée, sur des notes roussies et une petite turbidité.
Nez solaire, sudiste à souhait (ben voyons, mon colon...), sur le chocolat noir, le tabac, la garrigue, l'aération ramenant du fruit, sur le coulis de fraise.
Bouche délicieuse, pleine et pulpeuse, sur un jus suave à la richesse parfaitement mobilisée par une acidité parfaite.
L'ensemble est riche mais équilibré, avec du fond, de la présence et beaucoup de rythme en bouche.
L'aromatique est délicieuse, compromis de fruits rouges compotés et de notes herbacées qui apportent beaucoup de fraicheur.
Finale longue et gourmande, avec un petit retour tannique qui fait saliver et porte la rétro dans de forts jolis horizons lointains.
Délicieux !
Le cabernet franc, c'est comme le gamay, je crois que je ne l'aime que sur les millésimes extrêmes ! Vive le réchauffement climatique !
Le soir !
Domaine Nicolas Maillet, Mâcon-Verzé, Le Chemin Blanc, 2010
Oliv
Robe jaune paille.
Nez sympathique, sur le chocolat blanc, le citron confit puis de jolies notes de mangue fraiche.
Bouche agréable, d'un volume généreux et mobile à la fois, sur une matière souple dotée d'une jolie acidité.
Ensemble franc, aux goûts légèrement exotiques et mentholés qui apportent de la gourmandise.
Finale facile, d'une maturité qui ne sacrifie rien à son énergie.
Joli vin.
Enzo
Passé un peu de réduction, le nez s'ouvre sur les fruits jaunes mûrs, les agrumes, le thé dans un ensemble pur et assez riche.
La bouche surprend par sa fraicheur dès l'attaque, soutenue par un très joli gras sur des notes mentholées où l'on salive sur cette gourmandise évidente.
Le volume est très bon, l'équilibre parfait jusqu'à la finale assez longue et droite. Superbe fond de verre mentholé/réglissé. Très belle bouteille.
Très Bien +.
Tagliatelles de courgettes & betteraves crues
Le Potazzine, Rosso di Montalcino, 2014
Oliv
Robe grenat clair.
Nez sur le guignolet, le pamplemousse, des notes de thé et de résine. Pélusse y voit un truc liégeux et se fait immédiatement traiter de casse-bonbon par l'assemblée qui ne ressent aucun défaut !
Bouche souple, à l'attaque agréable mais qui se délite assez vite, comme manquant de fond et dont la jolie aromatique ne suffit pas à compenser une matière qui semble un peu faible, comme délavée et bridée par des amers secs peu élégants.
Regoûté le lendemain, le bouchon perçu par notre champion était devenu totalement évident, sur des notes chlorées que je n'avais pas perçues la veille.
A revoir donc.
Enzo
Nez multiple qui mélange des notes terreuses, de framboise, de kirsch et qui s'affine et se purifie à l'aération sur la cerise, le thé avec un côté juteux et fin. Très joli nez.
La bouche est gourmande dès l'attaque, ronde, pleine de fruits rouges avec de jolis tannins et de très légers amers qui accentuent la sensation de fraicheur et le côté digeste de ce vin équilibré qui persiste de façon correcte sur la finale. Un joli vin.
Très Bien (+).
Salicutti, Rosso di Montalcino, Sorgente, 2011
Oliv
Robe grenat clair.
Nez discret, fin, sur la grenade fraiche, la menthe, des notes résineuses.
Bouche très agréable, parfaitement équilibrée entre une matière suave à la pulpe douce et une acidité parfaitement intégrée qui donne au vin beaucoup de tonus.
Aromatique croquante d'une grande précision, sur les fruits rouges compotés, une pointe d'épices douces très délicate, presque mentholée.
Belle finale aux tanins agréables et qui allie une évidente gourmandise à une structure élancée d'une certaine classe.
Miam !
Enzo
Nez assez profond de cerise, d'épices qui est précis, frais et délicat.
La bouche assez dense et large présente beaucoup de finesse en raison de tannins de grande qualité. Le côté sudiste délivre une gourmandise appréciable et un équilibre remarquable.
Finale assez longue épicée et joli fond de verre sur le bois exotique. Un vin très sérieux qui régale.
Très Bien +.
Tomates, jambon cru, chèvre frais du pays
Poggio di Sotto, Rosso di Montalcino, 2011
Oliv
Robe rubis d'une certaine profondeur.
Nez complexe, compromis de notes fruitées, sur la grenadine, le coulis de cassis et des senteurs plus complexes à définir, entre la poudre de riz, la coquille d'huitre, quelque chose de marin en évocation, comme des embruns ou d'algues séchées.
Bouche à la fois puissante et d'une grande finesse, sur un jus profond à la sucrosité délicieuse qu'une acidité très puissante et que je perçois comme un peu volatile vient trancher. L'ensemble est d'une richesse sudiste indéniable mais au point d'équilibre remarquablement réussi.
Allié à une précision de goûts, sur les fruits rouges compotés et un végétal épicé brillant, le vin offre un plaisir gourmand d'une grande générosité.
Belle finale aux tanins doux et à la richesse qui frôle la décadence sans jamais s'y abîmer.
Très bon !
Enzo
Nez racinaire difficile à définir auquel se mêlent des arômes d'épices dans un ensemble peu expansif qui évoluera fortement le lendemain sur beaucoup de fraicheur avec des notes d'orange sanguine très avenantes.
La bouche possède là encore de superbes tannins polis, de la suavité et gourmandise avec une pointe de sucrosité qui n'obère en rien le bel équilibre d'un vin délicat plus que massif. Ça reste frais, très élégant et salivant jusque dans la longue finale. Un délice.
Très Bien +.
Le Potazzine, Brunello di Montalcino, 2011
Oliv
Robe plus concentrée, sur un grenat assez léger toutefois.
Nez fin et droit, d'une jolie précision, compromis de notes de fruits rouges (gelée de groseille) et de senteurs plus végétales et mentholées, entre le foin et le thé.
Bouche nerveuse, d'une structure effilée et rythmée d'une grande élégance, sur une précision de fruit (gelée de fruits rouges) qui équilibre parfaitement ce petit côté pointu.
Finale classe avec un petit côté vertical presque septentrional d'une grande profondeur, aux tannins et à l'acidité présents sans devenir pour autant asséchants.
Très joli vin, d'une grande fraîcheur !
Enzo
Nez très fin sur la grenadine, la cerise.
La bouche est dense, juteuse, bien plus ferme sans être dure dans un gros volume d'ensemble jusque dans la finale plus austère où le fruit apparait moins si la bouteille manque d'aération.
Le lendemain le vin se révèlera vraiment en devenant bien plus poli, salivant sur les agrumes et présentant une gourmandise absente la veille. Là encore, un gros besoin d'aération pour ce vin encore jeune.
Bien ++/Très Bien puis Très Bien + le lendemain.
Le Chiuse, Brunello di Montalcino, 2011
Oliv
Robe pourpre et bien brillante.
Superbe nez fin et délicat, sur un fruit (grenade, framboise) d'une grande pureté mâtiné d'un végétal qui lui donne un cachet et une classe certaine.
Bouche brillante d'équilibre, sur une structure d'une grande finesse qui déroule un cœur plein d'une concentration parfaite auquel une acidité mûre et nerveuse donne une trame et une allonge absolument remarquables.
Les goûts de fruits rouges idéalement mûrs et légèrement épicés sont irrésistibles.
Le vin s'ouvre sur une finale d'une précision diabolique, d'une structure tannique salivante presque soyeuse.
Superbe !
Enzo
Nez profond de cerise, d'épices douces avec un trait vert dans un ensemble frais et fin.
La bouche est là encore dense, large, riche également et particulièrement glycérinée.
La suavité sudiste domine et si l'on perçoit un peu d'alcool il n'emporte jamais, le vin sachant garder une belle gourmandise et suffisamment de fraicheur jusqu'à la finale plus droite, pour ce vin encore bien jeune et qui a besoin de temps.
Très Bien.
Salicutti, Brunello di Montalcino, Piagionne, 2011
Oliv
Robe sur un grenat profond.
Nez marqué par un boisé épicé bien présent mais qui n'étouffe pas un fruit pur, sur la confiture de framboise, les fruits des bois.
Très belle bouche pleine, d'une concentration et densité bien maitrisées, sur un toucher suave et soyeux très confortable sur le palais, avec un fruit pur légèrement lacté.
L'acidité et des tanins de grande classe apportent le nerf nécessaire à mobiliser ce bel ensemble en faisant saliver.
Belle finale juteuse, d'une puissance encore à fondre toutefois.
A attendre avec sérénité, notamment pour intégrer l'élevage.
Enzo
Nez métallique au départ qui nécessite de l'aération pour voir se développer de jolies notes d'orange sanguine, pas mal de fruits rouges dans un ensemble juteux. Joli nez.
La bouche est riche, encore suave, fraiche grâce à un peu de volatile et de belle ampleur. Les tannins sont encore sensibles mais la gourmandise est au rendez-vous tout comme la belle persistance finale. Là aussi ce très joli vin bénéficie de l'aération positivement.
Superbe fond de verre balsamique, sur les épices douces.
Très Bien (+).
Filet de boeuf Aubrac, truffe noire, parmesan, roquette
Il Marroneto, Brunello di Montalcino, Selezione Madonna delle Grazie, 2009
Oliv
Robe profonde, sur une petite évolution roussie café sur l'extérieur du disque.
Nez puissant et élégant, au bouquet riche et solaire, sur les fruits confits (gelée de cerise noire), le pain d'épices chaud, des notes mentholées.
Bouche large, d'une richesse de corps qui signe le soleil, sur une légère sucrosité et une charge alcoolique assez nette.
Goûts très agréables, sur les fruits noirs, des notes d'épices orientales, de chocolat noir.
Finale douce, d'une grande suavité, avec toutefois un alcool assez présent à mon palais.
Un très bon vin, assez solaire dans son expression et donc en phase avec son millésime.
Enzo
Nez sudiste de fruits noirs évolués, sur les épices également, plus massif que les autres.
La bouche est dense, riche et même puissante. Pourtant la qualité des tannins apporte suavité et gourmandise au fruit perceptible.
Le vin est très bien équilibré même s'il serre un peu plus sur la finale épicée de bonne persistance. Il a besoin de temps.
Très Bien.
Biondi Santi, Brunello di Montalcino, 2001
Oliv
Robe claire, sur un grenat finement tuilé.
Nez au bouquet complexe, sur des notes d'évolution, sur le tabac, l'ovomaltine, la boite à épices, le tout enrobant des notes fruitées et florales/végétales assez complexes à définir.
Bouche pointue, traçante, sur une acidité élevée mais sans sécheresse qui lance une matière assez délicate, à la perception moins juteuse et riche que les vins précédents, sur une lecture comme plus froide qui m'évoque l'équilibre de vieux grands crus de Côte de Nuits.
Finale aux tanins fondus d'une grande puissance, sur une structure d'une certaine rigidité.
Un beau vin, plus sérieux dans son expression que ses partenaires mais qui a formé un accord somptueux avec le (monumental) filet d'Aubrac et le (non moins monumental) Brillat truffé à la minute.
Très bien.
Enzo
Nez plus diffus et moins défini sur des notes de tabac, balsamique.
La bouche est déliée, fondue et salivante. Le vin est glycériné, harmonieux mais se tient moins bien en finale assez glissante et fluide.
Le vin parait facile et avenant mais manque d'un peu de tenue avec des amers prononcés sur la finale.
Bien ++.
St Nectaire, Petit Gaugry, Reblochon, Chèvre à l'olive,
St Marcellin, Brillat Savarin, Mimolette vieille, Roquefort Carles, Truffes noires
Domaine Vial Magnères, Banyuls rancio très vieux, Al Tragou, 1986
Oliv
Robe acajou.
Nez somptueux, monstrueux de complexité, sur la noix, les fruits secs, la datte, le caramel brun, les épices, le chocolat, le café, le goudron, un côté doux qui évoque les Antilles !
Bouche totalement baroque, d''une myriade de goûts encore plus impressionnante que le nez, monumentale de puissance contenue, d'une richesse sucrée totalement maitrisée par une acidité magnifique et qui fait que, malgré une soirée déjà riche en vins de soleil, nous nous sommes surpris à faire un gros effort pour ne pas tomber la bouteille.
Finale géniale de persistance et de générosité, presque encore jeune.
Grand vin !
Enzo
On entre dans un monde à part avec ce nez ultra complexe et bougeant beaucoup dans le verre. On y décèle des parfums de noix, de figue, d'épices orientales, de caramel et un peu de volatile pour chatouiller les narines qui ne risquent pourtant pas de s'endormir. Superbe.
La bouche est monumentale de gourmandise. Avec une telle richesse et un sucre important, on se demande comment le vin parvient à livrer tant de gourmandise et de plaisir sans jamais n'user le palais ni le surcharger. Surement un équilibre génial d'une grande matière qui délivre des notes de goudron (gomme) de zan/réglisse dans une ampleur et complexité remarquables. La texture du vin n'impose aucune lourdeur, toute richesse est compensée par une fraicheur de goût jusqu'à la longueur exponentielle. Fond de verre incroyable sur le clou de girofle. Un monument !
Excellent +.
Après le splendide Mas Amiel 1942 bu chez Fabien Duperray il y a peu, je ne peux m'empêcher de penser qu'on méconnait vraiment le génie de ces vins de patrimoine dont la rareté mériterait vraiment qu'on défende toute la spéficité !
Crème de mascarpone vanillée, fraise à la verveine du jardin
Photo non contractuelle
Une soirée absolument somptueuse avec des plats d'une simplicité apparente mais dont la qualité et la fraicheur des produits comme de leur apprêt ont permis de parfaitement mettre en valeur une série de vins remarquablement sélectionnés et qui n'est jamais descendue en dessous du très bon.
Bravo à Sylvie et maître Pélusse pour l'organisation sans faille et à notre Bob à nous, toujours aussi brillamment pointu dans ses sélections (de rouges, hein, faut pas déco...er ! ) !
Domaine de Beudon, Fendant du Valais, 2004
Oliv
Robe d'un jaune doré.
Nez fin, délicat, aux notes très chablisiennes de craie et de fruits jaunes enrobées d'un fin praliné.
Bouche malheureusement bien trop molle à mon goût, sur une texture lourdement glycérinée, lente et un peu flasque qui, allié à une certaine fadeur, rend le vin lourd et manquant de nerf.
Finale plombante, trop neutre aromatiquement et trop large pour moi.
Je n'ai pas aimé.
Enzo
Joli nez discret de citron confit, de fruits jaunes, mentholé, avec un côté chablisien de pralin.
La bouche est grasse, assez riche, anisée avec pas mal de rondeur. Le vin est bien équilibré, sans grande tension mais sans lourdeur et avec une vraie gourmandise. Plus mentholé et anisé que fruité en bouche, il s'étire jusqu'en finale de belle persistance grâce à de fins amers.
Un joli vin singulier qui fait plus jeune que son âge.
Très Bien.
Domaine du Prieuré Saint Christophe, Mondeuse Prestige, 2003
Robe marquée de notes rouille acajou assez fortes.
Nez fatigué, sur le bouillon Kub, le vieux cuir mouillé.
Confirmation en bouche que ce vin est oxydé, n'offrant qu'une structure décharnée qui n'a plus rien à offrir.
Curieux car le bouchon était parfait !
Château Jean Pierre Gaussen, Bandol, Longue Garde, 2001
Robe grenat sombre.
Premier nez brutal, sur des notes de cul de vache à l'étable en hiver et qui rend très inquiet sur la présence de bretts.
Curieusement, il s'épure assez vite et gagnera tout le long du repas pour libérer des notes de confiture de fraise épicée, toujours un peu abîmé néanmoins par des notes de sparadrap.
Bouche avec beaucoup de gaz, riche en attaque, sur une sucrosité et un volume large et dense qui ne tombent pourtant pas vraiment dans la lourdeur grâce à une très belle acidité.
L'ensemble est résolument sudiste, sur des notes assez giboyeuses et épicées mais avec également du fruit.
Finale puissante, roborative, sur des tanins bien présents et qui font saliver.
Une bouteille de remplacement donc ouverte à la minute et qui aurait sûrement beaucoup gagné à être préparée (dégazée et aérée par un passage en carafe).
Quel plaisir en cet interminable mois de novembre sur Paris que de redécouvrir le bonheur du Sud, son soleil et les joies de la piscine.
Quand en plus, les copains se mettent en quatre pour vous accueillir et vous offrir des moments de table, de découverte et de partage de vins superbes et de plats délicieux, le tout dans l'ambiance monacale habituellement décrite ici, pas besoin de vous dire que le plaisir était au bout du week-end.
La béance de l'absence de Monique & Alain, qui ne quittent pas mon esprit, aura pesé toutefois sur nos épaules.
Toutes nos pensées de soutien volent vers eux, avec l'émotion de l'espoir qui s'amoindrit chaque jour un peu plus.
Les amis, c'est la vie ! Jusqu'au bout.
Bonnes vacances à tous, les copains et vivement de vous revoir très vite,
Oliv
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Crédit photos
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