Merci Oliv pour ces superbes CR, on a l'impression de partager ces moments et ces degustations avec vous

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Notre premier repas d'une belle et longue semaine s'est donc effectué en l'absence de l'oliv. Al malgré son énorme propension a réunir les amis autour de lui, n'a pas pu lutter contre le devoir salarial de notre finisseur d'assiette favori ce sera donc pour les repas de fin de semaine où il prendra le relais avec sa prose inégalée.

En attendant, comme d'habitude Al et Monique nous ont régalé, de leur amitié bien sûr, mais aussi notamment avec des calamars à la niçoise de toute beauté, j'ai eu une petite pensée pour l'Oliv à ce moment là

Côté vin, quelques très belles bouteilles nous ont permis de passé une soirée super agréable et de très bien commencer les vacances. En voici mes modestes

Ventoux Domaine de la verrière « Pampelune » 2010
[size=x-small]Bu à l’aveugle.[/size]
Nez de pêche blanche, puis beurrée, réglissée, elevage sensible.
La bouche est riche, ample, assez ronde et chaleureuse. L’elevage est aussi sensible et la longueur correcte avec un peu d’amertume. Fond de verre peu précis vaseux et iodé. Correct sans plus. Assez Bien +.

Chablis 1er Cru Domaine Laroche « Vaillon Vieilles vignes » 2005
[size=x-small]Bu à l’aveugle.[/size]
Nez de miel, de pomme mûre dans un ensemble assez monolithique sans être désagréable qui semble déjà âgé.
La bouche est marquée par des aromes de miel d’acacia dès l’attaque. L’ensemble est fin, manque un peu de ressort même si le volume est correct. Un vin un peu molasson mais à finale persistante sur le miel et qui parait plus âgé que son âge. Ça reste très buvable. Bien +.

Chateauneuf du Pape Château La nerthe 2010
[size=x-small]Bu à l’aveugle.[/size]
Nez de buis, de fougère, de kiwi, dans un ensemble assez végétal que l’on pourrait prendre pour un sauvignon.
La bouche est grasse, de bon équilibre, mais assez végétale malgré un bon volume et une bonne persistance finale. Un vin beaucoup moins bien gouté qu’il y a quelques mois. Bien.

Auxey-Duresse Domaine Coche Dury 2007
[size=x-small]Bu à l’aveugle.[/size]
Nez de ronce, floral, profond, sur les épices, la viande, c’est très fin. L’aération apporte des notes de menthol. Joli nez.
La bouche est croquante, salivante, élégante, d’un grand équilibre frais avec des tanins superbes très doux. Le volume est correct et si sa puissance n’est pas sa caractéristique principale, sa longue finale sur les fruits rouges confère à l’ensembe un charme indéniable même sur ce difficile millésime, comme la plupart des auxey de ce domaine. Vraiment très bon. Très Bien +.

Chateauneuf du Pape Domaine Henri Bonneau « Marie Beurrier » 2006
[size=x-small]Bu à l’aveugle.[/size]
Nez élevé de noix de coco, de plastique dans un ensemble pas net qui se développe à l’aération sur les herbes aromatiques et l’âtre de cheminée.
La bouche est fraiche, très élevée également avec une belle matière mais des tannins qui se durcissent nettement en finale. Fond de verre sur la noix, les épices, animal. Un vin méconnaissable sur cette bouteille pour moi qui l’avait gouté au domaine en mars. Quand on connaît le type de bois utilisé chez bonneau, il y a de quoi être circonspect et surtout déçu. Assez Bien +.

Pauillac Château Latour 1985
Nez animal, de sueur qui évolue sur le poivron rouge, des notes végétales puis de bois exotiques.
La bouche est superbe, ample, riche, gourmande, fraiche et d’un gros volume. Les tanins partiellement fondus sont très beaux, pas d’austérité à l’horizon et beaucoup de finesse jusque dans la longue finale. Très beau bordeaux à maturité. Très Bien +.

Arbois Vin Jaune Domaine Stéphane Tissot 1997
Nez de noix, de feuille morte, d’humus et d’alcool sensible.
La bouche me semble dure sur la noix même s’il y a du gras à cause d’une acidité très haute. Longue finale persistante sur la noisette et l’amande. Pas mal sur le comté mais comme souvent avec moi, pour amateur que je ne suis pas. Bien.

Si vous saviez comme la semaine a été loooooooongue.......

Merci pour le CR toujours aussi précis, Laurent.

Oliv

Enfin !!

Après une saleté de semaine d'enfer qui m'a bloqué à Paris pour payer les factures alors que tous mes vieux copains étaient réunis pour le beau moment que vous a raconté Laurent, enfin, je retrouve mon Al' et sa petite famille, le soleil et la mer !

Adieu la grisaille parisienne et son été pourri à faire triquer les grenouilles, vade retro les airs tristes et pâlots des travailleurs épuisés en attente de repos, basta ya la tristesse désœuvrée du buveur esseulé dans la capitale désertée par mes Gunthards !

Et tout d'suite, ça va mieux !

D'autant que ce week end, c'est l'anniversaire de nos punks à chiens !!
Ils nous ont promis du dithyrambe en bouteilles, du mythique sous bouchon, du mémorable sur table !
On en tremble d'avance......... ()

En attendant de retrouver le reste de la bande, c'est avec une toute gourmande délectation qu'Al, toujours plein de ressources, nous embarque pour découvrir les joies de la cuisine marseillaise.

C'est qu'il a vraiment le chic pour découvrir les restaurants qui sentent bon la vérité des produits locaux, mon Alain !
Il nous emmène au fin fond d'une calanque de poche où je découvre un établissement au bord de l'eau dont les serveurs aux chemises ouvertes à chaines en or qui brillent ont l'accent chantant et où le vivier à langoustes est aussi bien pourvu qu'un Vélodrome un soir de finale.

Le soleil se couche avec lenteur en irradiant les îles du Frioul d'une lumière de feu.

Nos assiettes arrivent...

Oliv

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Domaine du Paternel, Cassis blanc, 2011

Marmite du pêcheur

La robe est jaune paille, bien brillante.
Le nez est et restera marqué par des notes qui m'évoquent irrésistiblement le sauvignon.
Je ressens des agrumes, du citron vert et une pointe végétale typée buis.
L'ensemble est agréable quoiqu'un peu simplet.
La bouche attaque sur une belle acidité vive qui apporte beaucoup de fraicheur.
L'aromatique sur les agrumes et ce côté traçant s'accorde très bien avec la superbe cuisine de poissons qui nous est proposée.
La finale est un peu grignotée par une amertume végétale assez forte.

Une jolie bouteille.

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Al' étant un organisateur hors pair, il a même prévu du temps afin que nous ne manquions pas la seconde mi temps de la demie finale des JO, le France Croatie en Hand Ball.

Assurer la digestion sur ce qui reste un des plus beaux matchs qu'il m'ait été donné de voir, avec une défense au niveau sidérant et un gardien en état de grâce, pouvais-je rêver meilleur lancement pour un week qui s'annonce mémorable ?

Demain, nous remontons sur le Vaucluse pour fêter la turbulente direction générale de VTN, notre Paire de Nicos adorée !

A suivre...

Oliv

Crédit photos :
www.mp2013.fr/cherch...
www.nicolebernard.fr...

Oliv.
Bonne vacances!
La météo nous annonce du soleil jusquà Toussaint.
Oui, mais pas à Paris.
Salut la petite équipe pour moi.
Et penses à la dégustation de Chartreuse!!!!
Amitié.
Michel.

Même si je m'attendais bien à quelques bouchons ce week end, nous les espérions plus en liège que routiers.
Mais c'est retour de vacances ce samedi et la remontée depuis Marseille s'est avérée chargée !

Nous voilà de retour en Vaucluse, dans cette maison déjà emplie des merveilleux souvenirs dont une partie est racontée dans cette rubrique, une terre où l'on se sent toujours bien, entouré, choyé par des hôtes d'une émouvante gentillesse et générosité.

Al' a prévu un petit frichti minute... à la Al' !
Ben oui, c'est pas parce que les z'affreux nous ont promis du grandiose pour ce soir qu'on va se laisser dépérir.
Pis, quand on est entre gens de bons goûts, nous, on rate pas le coche et on en profite !

L'expérience m'a appris à ne jamais sous estimer les capacités gastronomiques de mon homme des bois...
Quand je vois ce qu'il sort à la cabane dans un contexte où le commun des mortels mangerait trois pissenlits et ses ongles de pied, vaut mieux rester vigilant quand le chef joue à domicile ! ()

On passe à table ?

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Domaine Coche Dury, Meursault Les Chevalières, 2008
Coquilles St Jacques crémées, salicornes frais.

La robe est cristalline, sur un jaune grisonnant très léger .
Le nez présente un ensemble assez discret et élégant, compromis entre des notes légèrement grillées et de fleurs blanches.
Il gagne en précision au réchauffement.
La bouche est belle, construite autour d'une acidité très élevée mais très bien équilibrée par une matière d'une jolie ampleur.
Le vin est beaucoup plus structuré que le Bourgogne ou encore le Puligny qui, sur ce millésime, m'avait semblé limite mordants.
Ici, nous en sommes en face d'un vin pour amateur de grosse tension mais un beau gras produit un ensemble que je qualifierai de ciselé.
Les goûts en bouche sont très beaux, sur des notes très florales et le vin possède beaucoup d'énergie, il travaille le palais.
La finale est longue et d'une fraicheur diabolique.




Château des Tours, Côtes du Rhône, 2007
Canard aux olives, crêpes vonassiennes

La robe est superbe, profonde, sur des notes grenat violet bien luisantes.
Le nez est à la fois puissant et fin ! Il s'exprime sur un beau compromis complexe entre fruits noirs, des notes florales (pot pourri) et des senteurs épicées qui m'évoquent le thé de Noël.
La bouche attaque sur un jus plein de sève, à la pointe de sucrosité perceptible mais qui parvient à ne pas verser dans l'excès grâce à une température de service fraiche.
Les goûts sont francs et complexes, gourmands, sur la rose et la violette avec un net côté réglissé.
Mon palais de fillette se réveille toutefois sur la finale qui me semble tout de même assez ardente.

Un très bon vin, au gros moteur mais à la carrosserie superbement dessinée.



Stéphane Tissot, Arbois, Vin Jaune, 1997
Vieux Comté, Brebis

La robe est sur le vieil or.
Le nez est puissant et complexe, sur des notes de cuir, de peau d'orange séchée et de curry.
L'ensemble est remarquable de netteté et d'évidence !
La bouche est large, construite autour d'une belle acidité, avec un corps puissant et gras.
La tenue en bouche est superlative et la finale superbement longue et parfaitement fraiche.
Très beau vin !

---

En bon garçon bien élevé, je décide de me fier aux traditions locales séculaires, celles qui ont fait la preuve de leur efficacité !

Alors oui, je sais, y'en a une autre qui marche bien et qui s'appelle faire la vaisselle mais je sais pas pourquoi, j'ai préféré celle de la sieste...

C'est que ce soir, il parait qu'on a intérêt à être en forme car on risque de prendre cher.
Aucun problème, en oenotourisme, Al' et moi, on est de vrais Indiana Jones, on craint dégun !

A suivre, pour une soirée qui fut encore plus magnifique qu'annoncée...

Oliv

Crédit photos :
www.meteocity.com/fr...

quel morfal, tu m'etonnes que le pneu devienne un pneu de tracteur ><

Alain ayant eu la gentillesse de me garder un fond de bouteille des deux premiers vins, voici mes impressions:

Meursault Domaine Coche Dury « Chevalière » 2008
[size=x-small]Ouvert la veille.[/size]
Nez mentholé, anisé, floral, c’est élégant et moins coche qu’à l'habitude, ce que j’apprécie d'ailleurs.
La bouche possède une acidité un peu haute qui rend le vin strict. Le volume est bon, l’ensemble fait saliver jusque dans la finale de bonne persistance malgré une légère amertume. Un vin à attendre qui doit s’affiner mais qui se goute avec plaisir quand même. Bien +(+).

Côtes du Rhône Château des Tours 2007
[size=x-small]Ouvert la veille.[/size]
Nez frais, mentholé, de vendange entière qui s’ouvre à l’aération sur la fraise, la prune, les épices.
La bouche est pleine, riche, possède une très belle texture, la gourmandise étant au rendez-vous. Longueur finale correcte. Très bon et bien mieux gouté qu’il y a un an. Très Bien.

Il en restait dans les bouteilles? oh les p'tits joueurs.

Quand je passe dans le vaucluse ,reste pas grand chose dans les boutanches....Quand je pars , c'est tellement bon, ce qu'on me donne à boire!

Didier

c'est ça les amis Didier tu sais bien

C'est beau !

Dans le Vaucluse peut être, mais les sessions paca chez Éric à l'Estaque, reste rien dans les quilles ni dans les verres... Le soleil tape tellement aussi

Je le répète, Alain remise toujours le dernier tiers des bouteilles lorsque l'un d'entre nous est absent afin qu'il puisse en profiter le lendemain.
Et quand on pris dans les affres de la cuisine et du service, toujours penser aux autres en dit long sur la qualité du personnage !

Je vous avoue au passage qu'autant j'aurais bien fait un sort au Meursault, autant le Côtes du Rhône m'aurait très vite ensuqué si j'en avais abusé.
Toujours ce problème de pdf...

Oliv

Bravo pour ces jolis moments d'amitié !

Et dire qu'Oliv était à Marseille et qu 'il n'a pas fait signe ... ( peur d'une overdose de Grenache ?? >< )
Content , Laurent , que tu aies aimé le Château des Tours 07 (enfin )

Karim

oui Karim, les 24h00 d’aération ont du l'assagir, tout comme une température de service un peu fraîche bien adaptée.

Hello Karim,
C'était vraiment un arrêt buffet avec arrivée à St Charles après le travail et remontée le matin à la fraiche.
Mais on ne vous oublie pas, Arnaud, Alex et tous les PACAs avec Alain, on a quelques idées dans les cartons.
A voir si l'avenir nous permettra de les réaliser, l'envie est là en tout cas.

Je confirme pour le Château des Tours 2007 qu'il me semble impératif de servir ce vin frais, voir très frais pour minimiser sa charge alcoolique et profiter au mieux de sa jolie matière.
Mais c'est peut-être mon pdf qui s'exprime, là ?! :)o

Oliv

Je comprends mieux Oliv .
On trouvera bien un moyen un jour de se revoir ici avec tous les Pacas.

D'accord avec vous pour la température sur ce vin : c'est indispensable .

Karim

enzo d'aviolo écrivait:

---

>
> Pauillac Château Latour
> 1985
> Nez animal, de sueur qui évolue sur le poivron
> rouge, des notes végétales puis de bois
> exotiques.
> La bouche est superbe, ample, riche, gourmande,
> fraiche et d’un gros volume. Les tanins
> partiellement fondus sont très beaux, pas
> d’austérité à l’horizon et beaucoup de finesse
> jusque dans la longue finale. Très beau bordeaux à
> maturité. Très Bien +.
>

Un super Bordeaux en effet, d'une grande elegance et noblesse en bouche avec une trés belle patine. Du coup, nous, on s'est senti en confiance, on s'est un peu relaché et on a ouvert hier soir, un Chateau Belair 1989. Bon, ben, du pur extrait de poivron dilué... ça va tout est rentré dans l'ordre

PS: et me dites pas que j'en fais des tonnes car Al' pourra confirmer

Oliv, même en faisant les petits travaux de plomberie, j'ai trouvé le Ch des Tours 2007 un peu chaud en final

Alors comment vous dire...

Celle là, ils nous en ont tellement parlé, ils nous l'ont tellement claironné qu'on pouvait remballer nos Ibiza Party de jeunesse, nos soirées blanches à la Eddie-20-Épouses et nos repas du siècle à la Curnonsky vu ce qu'ils nous avaient préparé qu'on en tremblait tous d'avance, nous, les sages membres chenus du club des Cochophiles.

Car ce soir, c'est méga bamboula dans le Vaucluse !! :

Nos punks à chiens adorés, notre paire sauvageonne de Nicos-goules en biais, nos deux gentils z'affreux s'en prennent une supplémentaire dans le cornet et entrent à pas rétifs dans ce qui est censé ressembler à l'âge adulte.
Bon, c'est pas encore ce soir qu'ils verseront dans l'esprit de sérieux et si on les appelle dorénavant papas, m'est avis qu'il reste encore un peu de boulot avant de les mettre à ronfler dans un rocking chair, ces deux là !

C'est dans une bienveillante ambiance digne des plus beaux films de Claude Sautet que nous nous retrouvons tous en début de soirée.
Chaque famille est venue accompagnée des siens, nos compagnes sont belles et les enfants joyeux, nos deux zigomars sont en pleine forme et ont l’œil malicieux...
Quelque chose me dit qu'on va prendre cher !

Une douce atmosphère d'intimité et d'amitié règne dans l'air, formant une parenthèse de plaisir et bonheur d'être ensemble qui éloigne un temps les soucis du quotidien.

En piste !

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Champagne Selosse, Initial
Dégorgé le 18 avril 2012

Oliv
La robe est assez claire sur un jaune paille léger avec un beau cordon de bulles régulier.
Le nez est un peu brouillon, sur des notes beurrées et florales (fleurs blanches), avec une pointe épicée.
Si la bouche offre une très belle maturité et une matière ample, je ne la trouve pas très en place.
Le vin a tendance à partir un peu dans tous les sens et à manquer de droiture et de précision à mon goût.
A revoir car la matière première est superbe.

Enzo
Nez oxydatif de noix, de beurre, de miel.
La bouche est délicieuse, équilibrée, à la bulle fine et délicate et le vin possède une longue finale salivante. Très bon.
Très Bien.





Domaine Pattes Loup, Chablis 1er cru Montmains, 2008



Oliv
La robe est sur un beau doré.
Le nez, très discret et serré à l'ouverture, va se développer petit à petit dans le verre pour révéler un ensemble floral et légèrement exotique.
C'est précis et peu exubérant.
La bouche attaque sur une tension certaine, avec un corps léger mais sans déficit de matière.
Si le vin n'est pas très expressif ni complexe aromatiquement en l'état, son équilibre et sa fraicheur en bouche sont remarquables.
Devrait faire une superbe bouteille avec un peu de garde.

Enzo
Nez de pomme très mûre, réglissé, de fruits exotiques, de fromage blanc.
La bouche est très tendue à l’acidité haute, beaucoup de droiture sensible avec un joli gras. Le réchauffement dans le verre modifie nettement la sensation en bouche,le vin prend de l’ampleur et s'équilibre parfaitement, offrant pas mal de gras et une belle gourmandise non présente au service dans le verre. Bonne persistance sur les agrumes. Très bon.
Très Bien.


Domaine Louis Sipp, Riesling, Grand Cru Kirchberg de Ribeauvillé, 2008



Oliv
La robe est très claire, quasi cristalline.
Le nez est marqué par de très puissantes notes de gasoil, à la limite de l’écœurant.
Mais l'aération va faire son œuvre et le vin va petit à petit s'épurer pour présenter un compromis bien plus avenant entre notes terpéniques et mentholées, senteurs florales et d'agrumes.
La bouche est ciselée, construite autour d'une belle acidité qui structure un ensemble concentré mais d'une très belle fraicheur.
La finale claque sur le palais et appelle à se resservir.
Un très bon vin, parlant et frais !

Enzo
Nez qui pétrole, épicé puis encore plus pétrolé à l’aération dans le verre, avec un côté très mentholé comme les riesling allemand. Là encore, le réchauffement fera disparaître les notes pétrolées pour laisser la place aux fruits exotiques et agrumes dont j’avais plus l’habitude sur cette cuvée.
La bouche est mentholée à l’acidité haute très bien enrobée par le gras et la matière de ce vin. Longue finale gourmande et salivante qui laisse la bouche très propre. Super bon.
Très Bien +.






Domaine du Prieuré St Christophe, Savoie, Mondeuse Tradition, 2007



Oliv
La robe est peu extraite, sur un grenat vermillon bien brillant.
Le nez est absolument fabuleux, un des plus beaux et purs que j'ai pu croiser !
Il offre ainsi un compromis entre les parfums les plus agréables de la syrah (fruits noirs, poivre) et du pinot noir (fruits des bois, pointe florale).
L'ensemble est d'une incroyable finesse, à ce niveau de précision et de beauté, on peut véritablement parler de parfum !
La bouche est délicate, assez peu concentrée, aux tanins imperceptibles et toujours sur ces parfums d'une finesse extraordinaire.
Le vin goûte la myrtille poivrée, la fraise des bois, les fleurs, les épices et s'il n'a pas une grosse réserve de puissance, sa classe et sa buvabilité sont remarquables.
Très beau !

Enzo
Nez d’herbes aromatiques, de thym, de jus de viande. L’ensemble est d’une finesse superlative sur la fraise, la ronce, la vendange entière avec un côté très floral. Grand nez.
La bouche est fraiche, délicate, gourmande, demi-corps mais sacrément équilibrée et longue avec une aromatique toujours aussi diabolique avec quelques notes poivrées en finale. Fond de verre épicé, d’herbes aromatiques, de poivre. Quel plaisir procuré par ce vin. Respect.
Très Bien +.



Azienda Vitivinicola Comm. G.B. Burlotto, Barolo Monvigliero, 2008



Oliv
La robe est d'une extraction mesurée, sur un rubis foncé.
Le nez est un peu serré, attaquant sur des notes de viande crue, une pointe de cuir pour s'épurer à l'aération et virer vers des notes de petits fruits rouges, d'herbe fraiche et de grenadine. Aucun doute, c'est un gamay !
La bouche attaque sur un joli volume, construite sur une matière grasse et une acidité élevée.
L'aromatique est agréable, sur la fraise et les épices.
Les tanins très fins participent à étirer la finale qui est d'une grande fraicheur.
C'est très bon !
Comment ça, c'est pas un Moulin à Vent ?!

Enzo
Le nez est animal, épicé puis s’ouvre floral, mentholé et sur la grenadine. C’est fin.
La bouche est plus large, chaleureuse, glycérinée, sudiste, et présente un énorme volume conjugué à une grande douceur tannique qui signe la qualité de l’extraction sur un vin si jeune. Très longue finale épicée avec des tannins enfin sensibles. Très gros vin à l’énorme potentiel qui a besoin d’aération.
Fond de verre floral et sur le musc.
Très Bien +.





Domaine de la Grange des Pères, VDP de l'Hérault, 2008



Oliv
La robe est profonde, violacée.
Le nez est comme une baffe de complexité qui vous fait un aller/retour sortant du verre !
Je sens des fruits noirs, du jus de viande, de la prune, de la cerise, un boisé épicé superbe et un paquet d'autres senteurs mêlées dans un ensemble de très grande classe.
La bouche est incroyable de fougue contenue, encore très jeune mais d'une fraicheur absolument délicieuse, avec de superbes tanins gras qui participent à créer un toucher soyeux.
La finale est baroque, très longue et sans aucun début de lourdeur saturante.
Superbe !

Enzo
Nez un peu boisé, de cacahuète, d’épices, de tabac, d’anchois, balsamique puis plus sur les fruits exotiques à l’aération. Beau nez complexe.
La bouche est large et riche mais fraiche, de gros volume avec une touche de caramel dans cette belle matière à la qualité de tanins indéniable. Très longue finale sur le balsamique. Fond de verre séveux, d’épices douces, de tabac, de fourrure. Jeune mais déjà très beau.
Très Bien +.


Domaine de la Grange des Pères, VDP de l'Hérault, 2003



Oliv
La robe est plus évoluée, sur des notes bordeaux qui tirent sur le roux.
Le nez est plus fin que son partenaire, plus à point, sur des notes de jus de viande, de prune bien mûre, de foin mais peut être plus que tout de tabac blond.
Si l'ensemble produit est moins évident, il est d'une élégance redoutable !
La bouche est d'une suavité incroyable, sur un jus doux qui ne verse jamais dans la lourdeur.
Les tanins sont imperceptibles et le vin s'étire sur une finale d'une parfaite fraicheur.
Superbe !

Euh, Clos Vougeot 2003 de Confuron ?
Pélusse me regarde comme si j'avais sorti les chiffres du Loto !
Mais je connais l'affreux, maintenant il me la fait plus. Plus il en fait des caisses et t'applaudis, plus t'es à l'Ouest !

Je suis toujours pas remis qu'on puisse sortir une telle fraicheur dans le sud en 2003 !
Incroyable ! Et respect M. Vaillé !

Enzo
Nez très fin et délicat de cerise confiturée, de quetsch, floral, d’abricot, de pêche rôtie, de tabac. Grand nez qui ressemble étonnamment au nez de James 03 de Jean-Marc Burgaud (surtout au réchauffement).
La bouche possède des tannins ultra fins, rien ne sèche, tout n’est que douceur dans ce vin. Le gras est imposant mais l’équilibre hallucinant, c’est juteux dans un gros volume qui emplit la bouche sans que ce ne soit au détriment de l’elégance d’ensemble.
Très longue finale fraiche sur le tabac. Grand vin.
Excellent.






Château Rayas, Châteauneuf du Pape, 2000



Oliv
La robe est très très peu teintée, plus rosé rouille que rouge rubis.
Le nez est superbe de finesse, sur le loukoum à la rose, le coulis de fraise, des notes de menthe poivrée et d'épices douces.
Ouhhhhhh, cet Orient, ça sent la touche Reynaud là !
La bouche est géniale d'équilibre, sur une douceur d'une finesse fantastique qui s'étire sur une crête effilée pour ne jamais verser ni dans la lourdeur, ni dans la minceur. Le vin possède du fond et reste pourtant presque aérien.
L'aromatique sur la fraise poivrée, un côté Cointreau génial est un vrai délice et la finale extrêmement longue et fraiche.
Splendide !

Ouf, c'est bien Rayas, l'honneur est sauf !

Enzo
Nez complexe et très élégant qui ne détone pas par rapport au précédent sur les épices, un côté giboyeux, la grenadine, les herbes aromatiques et un côté floral. Passé un moment, le vin bouge beaucoup avec une délicatesse incroyable sur l’orange amère notamment.
La bouche est à l’avenant, riche, sudiste, mais d’une douceur tannique monumentale avec de fines notes épicées et une persistance en bouche marquante.
Un vin que j’ai encore mieux gouté que la première fois, moins évolué sur cette bouteille aussi, juste superbe.
Excellent.


Domaine de la Grange des Pères, VDP de l'Hérault, 2000



Oliv
La robe est évoluée et légèrement trouble.
Le nez est un compromis bizarre entre des notes végétales qui m'évoque le cabernet et un côté plus confit, viandox, un peu inquiétant.
La bouche brouillonne et un peu lourde confirme que ce vin est soit très vieux, soit un peu fatigué.
Le vin manque d'allant, de fraicheur, tant aromatique que structurel.
Si ces tanins sont de qualité, la finale n'a pas la gourmandise géniale, point commun de tous les rouges bus jusque là.

Enzo
Nez de chocolat, cacao, after eight, une pointe de cacahuète, de pralin, de caramel. L’ensemble signe un nez un peu lourd et riche.
La bouche est très riche aussi avec une pointe de sucrosité à l’attaque, un gros volume, de jolis tanins et heureusement une finale salivante qui s’étire. Fond de verre balsamique et sur les épices orientales. Un vin que j’ai mieux gouté par deux fois mais qui présente toutefois de belles qualités de bouche.
Bien ++.






Domaine Robert Michel, Cornas, La Geynale, 2002



Oliv
La robe est d'une extraction moyenne, sur un rubis légèrement évolué.
Le nez est superbe, sur des notes de grenade et de fruits rouges, de poivre et d'épices avec un côté mentholé.
L'ensemble est très complexe et fait très vendanges entières !
La bouche, à ce stade du repas, m'a semblé très agréable mais manquer un chouia de chair, laissant aux tanins un peu trop de prise sur la finale.
C'est très bon mais l'effet de séquence au milieu de grands vins sudistes ne lui a pas été favorable pour mon palais.

Enzo
Nez sauvage, floral, de jus de viande, d’épices orientales, de feuilles mortes, de cerise. Superbe nez à la très grande complexité.
La bouche est pleine, délicate avec une jolie douceur tannique et encore plus de gourmandise que la même bouteille bue la veille. Le volume est beau, ce n’est pas très dense mais fondu et d’une grande persistance finale. Inégalable sur ce millésime.
Goûtée deux fois à 24h00 d’écart, cette bouteille est la plus gourmande, à l’aromatique très proche, mais à la bouche plus détendue. Un régal.
Très Bien +/Excellent.






Domaine Vial Magnères, Banyuls, Rancio très vieux, Al Tragou, 1986



Oliv
La robe est orangée, presque bronze.
Le nez est brutal, sur des notes qui m'évoquent le vinaigre balsamique (caramel, café, fruits secs) et qui chatouillent sérieusement le nez.
La bouche en revanche est très belle, attaquant sur une sucrosité parfaitement rafraichie par une acidité énorme qui étire et élance le vin.
La finale est très longue, complexe et agréable même si elle chauffe un peu.
Très bien.

Enzo
Ouvert depuis 2 jours
Nez de chocolat, de figue, de tabac, épicé avec un peu d’alcool perceptible.
La bouche est riche sur la cerise confite, sucrée mais correctement équilibrée sans être très complexe et fine. C’est bon même si on ne resservirait pas car cela fatigue le palais.
Bien +.

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Les deux comiques n'avaient pas exagéré !

Mazette, quelle belle soirée ils nous ont permis de vivre, par la qualité des vins qu'ils nous ont offerts bien sûr (malgré le handicap de leurs goûts douteux de cochophobes >

Bahhh pour mon retour de vacances, on peut dire que tu as trouvé de quoi m'extirper de l'habituel avachissement devant les chaines d'info en continu!
Une question taraude tout de même mon esprit, pourquoi tant de grenadine ?

Bon tu restes le maître des tournures claquent comme des bonbon star-dust mon bon (à non celui-là il est copyrighté ce soir) Oliv. La "finesse fantastique qui s'étire sur une crête effilée" électrise la lecture comme les billes de CO2 captives des sucres pétillants.
Alex

Parce qu'on est pas trop fan des vinaigres à bulles qui sentent le cidre, tout simplement !

Bises
Oliv

Vos repas donnent envie.

3 grange, 1 rayas...waouh!

Rayas 2000 est un monument actuellement.

Superbe soirée entre amis et reportage conséquent comme d'habitude (avec Oliv)...

La Grange des Pères (vin bu il y a une dizaine de jours) est en effet une bouteille qui promet d'être grande dans quelques années.

La Geynale 2002,après le Rayas et la GDP 2000,ce n'était pas un cadeau et même si,comme dit Laurent,c'est probablement un Cornas inégalable sur ce millésime, il n'en reste quand même pas moins que c'est 2002.

Félicitations,bon anniversaire aux jeunes,et vive l'amitié!

jlj

pour excuser l'ordre de la geynale 02, il faut préciser que la bande d'assoiffés n'étant pas encore rassasié, il a fallu un bonus (bach up au départ) qui était prévu mais pas forcément à ce stade. Honnêtement, personnellement, je l'ai apprécié quand même, surtout après la GDP 2000 pas au mieux de sa forme.

Des mots et des arts : "avoir une Chopine comme Bach up avec des mets sciants, a-Boulez la musique".
j'en verdis !

‘gnifique, Oliv ! (comme toujours)

Et au delà de la restitution imagée de l’ambiance de la dégustation, le tâcheron que je suis en CR analytique est admiratif devant la précision de tes descriptions des vins !

Je ne sais pas qui sont les deux zouaves auxquels tu fais référence là, mais c’est clair, ce ne peut pas être nous ! -

…

HOOOO ! PAS POTIB !!!

[size=x-small]Ps : j’ai adoré tes Gifs, même s’ils sont un peu « private joke » (énorme LGCDM:D)

Pps : la GDP c'est mythique ![/size]

Philippipipourrah écrivait:

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> Et au delà de la restitution imagée de l’ambiance
> de la dégustation, le tâcheron que je suis en CR
> analytique est admiratif devant la précision de
> tes descriptions des vins !

Et sans prise de note ! Il est trop fort notre "grande tige aux frismouttes"

Si c'est sans prises de notes, c'est hallucinant je trouve... Heureux que tu aies pris beaucoup de plaisir, nicolas, ne serait ce que sur les GDP ..

Arnaud..

Quand je passe un moment de la qualité de celui là, pas besoin de carnet de notes, ça vient tout seul !

Oliv