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L'autre Brasserie Flo

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Réponse de aquablue sur le sujet Re: Gunthard, fais-moi peur !

Quand je lis ton commentaire sur Pradel, oliv, je me retrouve dans ta description mais pas ta conclusion: j'aime ce vin pour sa fraicheur, son fruit et sa buvabilité.. Il est exubérant mais joyeux.. EN te lisant, je comprends aussi que beaucoup ne l'aiment pas, justement à cause de cela, manque de fond, trop entétant ...

Il y a de grandes chances que ce vin continue de diviser, car ce que tu décris et pour moi sa caractéristique..

Arnaud
10 Jui 2014 07:47 #61

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Réponse de alain_vin sur le sujet Re: Gunthard, fais-moi peur !

^ Je suis plutôt d'accord avec ton commentaire, mais cela dit attention au millésime: je bois en ce moment mes 2009 avec grand plaisir, par contre un 2010 bu il y a presque un an maintenant m'avait paru un peu trop "fou fou", pas encore en place. Une deuxième bouteille vers Noël s'était mieux présentée après 2h de carafe, mais ce n'était pas encore ça.

Je ne connais que ces 2 millésimes mais je ne serais pas étonné si le 2012 n'était pas encore prêt. Je compte en acquérir prochainement, mais pas le boire avant au moins 2-3 ans.

Alain
10 Jui 2014 14:41 #62

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  • Marc C
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Réponse de Marc C sur le sujet CR: L'autre Brasserie Flo - déjeuner de sportifs

CR: Petit déjeuner dominical pour célébrer comme il se doit les performances d'extra-terrestre au semi-marathon de Paris de M. Flo autour d'une Morteau d'anthologie qui finira par faire quelques dégâts dans les rangs de chaque côté :D Pour l'instant le chef, les traits légèrement marqués par l'effort du matin, nous ouvre la porte et nous invite à enchaîner directement sur l'apéritif :

Les vins sont servis à l'aveugle (sauf un pour ce qui me concerne), et voici ce qu'il reste d'impression :

apéritif avec notamment un tarama d'oursin diabolique
Domaine Moreau-Naudet - Chablis 1er Cru Vaillons - 2007

Nez très chablisien, très léger citron, un peu de miel et de belles notes marines
La bouche est assez large puissante avec de une acidité présente mais assez discrète
Très belle finale

Très beau vin assez surprenant pour un 2007, j'étais sur un chablis d'année solaire. L'accord sur le tarama marche à fond!

burratta, roquette & tomate
Domaine François Villard - Saint Joseph Reflet - 2010

Nez poivré, floral dans un registre élégant
La bouche est dynamique, en finesse avec un joli toucher
L'ensemble joue dans le registre "minéral" plutôt que dans l'opulence/gourmandise
Belle finale sur des notes de syrah jeune

Très joli vin. Je n'ai pas retrouvé le style Villard que j'avais en mémoire (élevage plus marqué dans mes souvenirs)

Morteau et légume cocotte
Domaine Mugneret-Gibourg - Vosne Romanée - 2007

Très joli nez avec du fruit, des épices et encore un soupçon d'élevage
L'attaque est douce, soyeuse avec de la présence.
L'acidité se fait un peu remarquer à partir du milieu de bouche sans pour autant déstabiliser l'ensemble
Jolie finale

Encore un joli 2007!

Domaine Robert Chevillon - Nuits Saint Georges 1er Cru Les Saints Georges - 2001

Nez superbe, fruits rouges, agrumes des notes florales. C'est très raffiné et élégant!
Bouche à l'unisson, joli toucher, beau volume de l'allonge
Très belle persistance!

Superbe 2001 (j'étais à cent lieues du climat et du millésime, d'ailleurs). A noter par contre, que le fin s'est fané assez rapidement : le soir il présentait un caractère nettement plus 2001 et Nuits avec une aromatique moins flamboyante et nettement plus terrienne et un bouche qui n'a fait que se durcir. A ouvrir et à consommer dans la foulée!

plateau de fromage : St nectaire, Conté et XXX
Domaine André et Mireille Tissot - Arbois Savagnin à la Fauquette - 2011

Nez oxydatif léger avec des notes de fruits blancs/pomme assez présentes
Bouche dynamique avec un bel équilibre gras/acidité donnant une belle sensation tactile
Longue finale

Joli oxydatif dans un style accessible. Au passage, je ne savais pas que le domaine André et Mireille continuait d'exister à côté du Bénédicte et Stéphane Tissot.

Tarte citron, mascarpone citron vert et fraise
Maison Niepoort - Porto Tawny 20 ans

Nez superbe, complexe avec de jolies notes fruitées (fruits rouges et noirs), chocolatées et de café. L'ensemble est puissant mais dégage en même temps une impression de fraîcheur
La bouche confirme avec une belle richesse parfaitement équilibrée par la fraîcheur pressentie au nez
Finale d'une longueur impressionnante

Très joli porto, dont on se prend à se resservir avec envie malgré les bouteilles accumulées au cours du repas :)o




Merci à la famille Flo pour ce dimanche des plus agréables [size=x-small]- ah le bonheur d'être des parents libérés, délivrés pendant quelques heures grâce à la progéniture qui s'auto-occupe -[/size] avec des vins et un repas de haut niveau! A la prochaine :)-D

La famille MAMZ!
20 Oct 2014 22:01 #63

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Réponse de Flo sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Heureusement que je suis plus rapide sur piste que pour rédiger les CR, car mon retard sur ce coup-là me vaudrait un Master en Procrastination Appliquée par la validation des acquis de l'expérience...

Mais comme dit notre Santa néo-lyonnais, mieux vaut tard que gamay !

Le programme de récupération post-course était très chargé, et c'est bête, j'ai du oublier de cracher...
Il faut dire que les vins se sont particulièrement bien goûtés.
A commencer par le Chablis 1er Cru Vaillons 2007 de Moreau-Naudet, mûr, expressif et très gourmand.
Côté rouges, le Saint-Joseph Reflets 2010 de Villard est probablement trop jeune mais me semble très prometteur. Un très joli nez, dominé par des notes florales, et une bouche riche et à l'équilibre impeccable. A attendre sereinement.
Le Vosne Romanée 2007 Mugneret-Gibourg est une nouvelle preuve que sur ce millésime on peut se faire très plaisir actuellement. C'est fin, doux, fruité et coulant. Miam !
Quand au Nuits Saint Georges 1er Cru Les Saints Georges 2001 de Chevillon, je l'ai tout simplement trouvé énorme. Nous l'avons déjà bu à plusieurs reprises, mais peut-être pas à ce niveau. Il avait tout : un nez de grande classe, floral et épicé, et une bouche superbe, longue, savoureuse, impactante.
Ensuite sur le plateau de fromages l'Arbois Savagnin à la Fauquette 2011 de Tissot fait le job : belles notes oxydatives, de la matière et un bon équilibre.
Last but not least, le Porto Tawny 20 ans de Niepoort conclue magnifiquement le repas. Quelle finesse, quelle complexité ! Mais pourquoi n'ai-je pas plus de portos en cave ??

Un gros merci à la famille à la famille Clausse au complet pour le déplacement ! (ça en faisait des princesses chez moi...)

Florian
06 Nov 2014 16:04 #64

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Réponse de oliv sur le sujet Retour au bercail pour Gunthards en exil !

Retour au bercail pour Gunthards en exil !


Depuis un temps certain et des exigences de vie, qu'elles soient professionnelles ou montées sur couche-culottes, qui s'imposent à celles du lever de coude, y'avait comme un sacré mou dans la corde à noeuds et les gosiers Gunthard Club commençaient à ressembler au Kalahari !

Entre notre Santa C parti exercer ses énergético-pédagogiques talents en capitale des Gaules (et que les langues fourchues soupçonnent d'avoir ainsi camouflé sous d'obscures raisons professionnelles un besoin irrépressible d'aller se vautrer dans le troisième fleuve de Lyon)...

Entre notre Denaire envolé avec ses paquets éponymes pour faire ses classes de serviteur de l’État outre-atlantique, outre-quiévrain et outre-périph' (tous les vicieux auront perçu qu'il a toujours une outre dans ses bagages, le Mathieu)...

Entre le Président Galinsky toujours fortement occupé à inculquer à la population les mérites de l'eau minérale...

Entre le Flo piqué d'un maladif virus de la cavale qui lui vaut d'afficher une ligne de cure dent affûté et des abdominaux à se faire embaucher chez Patrick Roger...

Entre le retour de notre historique El Rosso qu'on retrouve avec le plaisir de constater qu'il n'a pas changé et nous non plus...

Et ben, manquait vraiment que quelques chers absents qui se reconnaitront pour que la soirée soit parfaite !

En piste pour une bonne séquence d'hydratation et d'étirage des zygomatiques !





Domaine Vincent Carême, Vouvray, L'Ancestrale, 2012


Robe jaune paille à la bulle assez peu persistante dans le verre.
Nez franc et généreux, d'une jolie gourmandise de fruit, sur de belles notes de fruits blancs très mûrs (poire), de fleurs blanches (jasmin) et un petit côté lacté (crème fraiche).
La bouche me plait moins, un peu tendre et lente, sur une petite sucrosité demi-sèche et une matière un peu souple qui manque de droiture et de tenue.
La bulle très fine est en revanche agréable et l'ensemble se boit toutefois avec un certain plaisir apéritif.
Et ça tombe bien, on y est, à l'apéro !


Domaine Stéphane Cossais, Montlouis sur Loire, Le Volagré, 2008


Robe sur un doré léger.
Nez puissant et complexe, compromis de nettes senteurs de fruits exotiques et d'un élevage grillé beurré encore assez prégnant.
L'ensemble est d'une richesse encore tapageuse mais à laquelle je trouve une certaine classe.
Confirmation du potentiel en bouche où le vin affiche une matière concentrée d'une grande puissance qui ne verse jamais dans la lourdeur.
L'acidité tranchante donne beaucoup de rythme à cet ensemble encore jeune, sur de beaux goûts fruités et floraux et une trame qui s'étire dans une finale de belle allonge.
Un très beau vin, avec encore un grand potentiel.
J'ai beaucoup aimé ! (tu)


Domaine Moreau Naudet, Chablis Grand Cru, Valmur, 2008


Robe jaune paille.
Nez d'un classicisme chablisien qui fait une immédiate unanimité dans le tour de table Guntharde, sur la croûte de fromage, le citron.
La bouche ajoute de suite la petite note de coquille d'huitre à en finir dans les bouquins à la page typicité d'école !
Sa matière est d'une grande richesse en attaque, sur un toucher gras et ample qui tapisse le palais.
L'acidité pourtant bien présente a, à mon goût, un peu de mal à mobiliser l'ensemble qui se pose bien mais trainaille un peu (pas pensé une seconde à 2008 !).
L'ensemble m'a semblé plus en largeur qu'en profondeur et s'il reste quand même un bon à très bon vin, je lui ai préféré le jus nerveux et plein du Volagré.
A suivre.


Tartare de cabillaud


Domaine de la Chevalerie, Bourgueil, Busardières, 1989


Robe sombre et d'une jeunesse incroyable, presque pourpre. On tombera tous de l'armoire quand Flo lèvera la chaussette !
Nez qui attaque sur le poivre vert, l'encens puis qui verdit de plus en plus au fur et à mesure de son aération dans le verre pour finir carrément végétal, sur le poivron tant redouté par les rétifs au cabernet fourbe.
La bouche est malheureusement à l'avenant, d'une dureté et amertume vraiment rébarbatives qui font littéralement grimacer les visages.
Aucun plaisir possible pour moi.


Domaine des Lambrays, Clos des Lambrays Grand Cru, 2000


Robe grenat assez profonde.
Nez très classique qui fait de suite hurler l'assemblée au pinot, sur les petits fruits rouges mais également un boisé lacté que je trouve très insistant.
La bouche m'a semblé un peu instable, sur une attaque souple d'une jolie douceur mais à l'acidité assez ferme un peu dissociée et surtout des tanins limite asséchants qui manquent de noblesse.
L'ensemble a toutefois positivement évolué dans le verre, la chair fondante de l'agneau semblant comme polir son petit côté anguleux.
Mais la finale ne m'a pas semblé d'une grande persistance ni douceur à ce niveau d'appellation.
Net avantage au 2001 selon moi.


Ermitage du Pic Saint Loup, Guilhem Gaucelm, 2010


Patience... ;)


Épaule(s) d'agneau de 7 heures


Château Figeac, 2001


Robe sombre mais sans excès de noirceur.
Beau nez dense et ample, précis, sur les fruits noirs, les épices (tabac), le chocolat noir.
L'attaque en bouche est d'une immédiate grande classe, sur un touche charnu et velouté remarquable d'équilibre.
La cohérence de présence en bouche, de complexité du bouquet comme de fraicheur de fruit est celle des grands vins.
Finale brillante de persistance à la qualité de tannins vraiment superlative.
Délicieux !
Un très grand bordeaux ! (tu)(tu)


Casa Vinicola Bruno Giacosa, Barbaresco, 1973


Robe inquiétante, rouille très claire et d'une turbidité importante.
Nez très évolué, sur le fond de cave, des notes presque liégeuses mais qui se détend dans le verre avec un retour de fruit, sur la framboise fraiche.
Dans un premier temps et après le déroulé soyeux du Figeac, le vin parait brutal, sur un équilibre entre haute acidité, tanins puissants et une volatile brûlante qui donne de légers atours de vinaigre balsamique au vin.
Là encore, l'aération lui fait le plus grand bien, tout comme l'accord avec la viande qui parvient à dompter cette forme de fougue en proposant un ensemble un peu excessif à la marge et qui manque de densité au coeur mais qui, au final, apporte un vrai plaisir.
La finale est d'une présence nettement plus qu'honorable, sur des tanins encore salivants qui l'étirent sans l'assécher.
Un bon vin, encore vivant.


Château Trotanoy, 1975


Robe assez sombre.
Nez assez peu amène, froid, sur des notes iodées qui masquent des senteurs plus sympathiques, sur les fruits noirs épicés.
La bouche est agréable, posée, sans grand fond ni capacité de relance mais d'un équilibre impeccable entre une matière soyeuse et délicate et une belle acidité.
Si cette bouteille a peut-être ses grandes heures derrière elle, elle apporte quand même du plaisir par sa franchise et sa douceur.
Il ne lui manque qu'un peu de puissance et de charme aromatique pour lancer une finale un peu courte.
Un bon vin.


Mimolette vieille, Saint Nectaire, Aisy cendré, Shropshire, Comté vieux, Peccorino truffé, Brebis


Domaine Jean Macle, Château Chalon, 1993


Robe sur un doré franc.
Nez primesautier, tonique et incroyablement fruité, au point que je ne suis pas sûr de l'avoir mis en Chalon ou Jaune si le vin n'avait pas été servi en clavelin.
Les senteurs s'expriment sur le jus de pomme reinette bien mures, le citron confit, l'oxydation se révélant à peine sur des notes métalliques ou de cuir très légères.
La bouche est simple, d'une buvabilité très facile mais dont le manque de réserve de puissance créé un point d'équilibre léger à la finesse un peu coupable à mon goût.
La finale copine bien avec le comté mais se fait chahuter par le pecorino.
Honnête, sans plus.




Une magnifique soirée entre copains et qui s'est étirée longtemps dans la nuit...

Tellement longtemps que je vous dis pas la dégaine des deux pégus banlieusards perdus à la Défense à essayer de trouver un taco pour rentrer... (:P)
Un grand souvenir, celle là !

Un énorme merci à Flo pour la tortore de compétition et sa générosité magnifique comme aux Gunthards pour leur bonne humeur légendaire !
A très vite à tous, portez-vous fort !

Oliv


Crédit photos
www.finewinegeek.com...
18 Oct 2015 14:02 #65

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Réponse de Mahour sur le sujet L'autre Brasserie Flo

Bravo aux gunthards pour la sélection.

C'est vrai que les vins de Stéphane Moreau sont très bons. Il y a une énergie phénoménale mais qui, à mon sens, n'était pas totalement maîtrisée à l'époque. C'est encore mieux à partir de 2010. Le millésime a aidé je pense mais je crois également qu'il a beaucoup affiné son style. Ses 2011 sont très réussis pour le millésime, les 2012 aussi.

Figeac, comme d'autres, prouvent encore que 2001 est un millésime superbe en ce moment à bordeaux.

Dommage pour le Giacosa. Cependant, ce n'est pas le millésime du siècle. Il faut tester le 71 ou le 78; ou même le 74. ;-)

Trotanoy est un de mes chouchous. Je reste pourtant persuadé que 75 a été surestimé après plusieurs années difficiles, 65, 67,68, 69, 71 (même s'il y a de très grands vins), 73, 72 et 74.

Amitiés,

Maher
19 Oct 2015 00:45 #66

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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet L'autre Brasserie Flo

Superbe compte-rendu, merci
J'ai beaucoup aimé Trotanoy 1975 plus jeune.
Je n'en ai malheureusement plus en cave depuis une dizaine d'années.
19 Oct 2015 06:59 #67

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Réponse de Marc C sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Maher, Thierry,

Le Trotanoy 75 était clairement décevant. J'ai été surpris car il m'a paru plus austère et moins fondu que les autres 75 goûtés qui jusque là m'avaient plutôt plu malgré leur bouche un peu défaillante. J'espérais que ce Trotanoy combinerait une belle aromatique et une bouche qui tient la route et bien c'est perdu sur toute la ligne! A noter que la bouteille provient d'enchères donc il y a toujours un doute sur la qualité de la conservation mais le niveau état plutôt bon (base goulot).

Pour Giacosa, j'ai bien vu un Ginestra di Monforte 1974 aux enchères mais faute d'info et vu le ticket je n'ai pas franchi le pas.

Sur Moreau Naudet, j'ai l'impression d'une grande variabilité dans les vins. On a eu des bouteilles géniales et d'autres clairement décevantes le tout sur des millésimes plutôt favorables dans le coin (07, 08 et 10).

Marc
19 Oct 2015 08:31 #68

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Réponse de Flo sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Marc, tu es très dur avec le Trotanoy...
J'ai vraiment bien aimé, même s'il a évidemment souffert de passer après le superbe Figeac 2001, aka le bordeaux qui redonne envie de boire du bordeaux.
Le reste le lendemain était encore très en forme, et faisait un superbe couple avec la mimolette XO.

Beaucoup de plaisir également sur le Giacosa. Certes un peu trop évolué, avec une matière bien légère, mais avec toujours du "jus" et de jolis arômes.

Concernant les vins de Stéphane Moreau, il y a effectivement une certaine variabilité entre les bouteilles.
J'ai bu presque tous ses premiers crus + Valmur sur 2007/8/9/10, et je ne vois que 2010 en mode "sans faute".
Sur 2007, il y avais clairement trop de bois neuf sur Valmur, et le côté "yaourt à la fraise" domine trop.
Sur 2008, jusqu'à présent, que du bon, voire excellent (une autre Valmur...).
Idem sur 2009, avec une belle fraîcheur préservée.
Sur 2010, tout est évidemment trop jeune, mais super prometteur !
En 2011, je n'ai pas goûté grand chose et surtout rien acheté, je n'aime pas le millésime.

Pour le reste je rejoins assez Oliv.
L'Ancestrale de Vincent Carême figure désormais dans mes chouchous de Vouvray aux côtés du Brut Réserve de Foreau. Le 2012 présente une matière riche, mûre et crémeuse (plus que le 2013, qui est plus léger et frais).
Confirmation bouteille après bouteille que le Volagré joue dans la cour des grands, avec un élevage certes appuyé mais aussi beaucoup d'expressivité et une certaine élégance.
Il m'a rappelé la Charpentrie 2008 du Domaine du Collier, qui fleurte avec le rococo sans jamais tomber dans l'excès.
Busardières 1989 est pour moi une grosse déception, l'ayant (très bien) goûté au domaine il y a quelques années.
Le Clos des Lambrays 2000 est un très joli pinot, élégant et charmeur, mais manquant un peu de matière et d'allonge à ce niveau d'appellation (et de prix).
Enfin, le Chateau-Châlon Macle 1993 est intéressant car il présente beaucoup de fraîcheur, une certaine élégance (on est vraiment à l'opposé du "jaune blingbling sur la noix"). Parfait pour un côtes du jura, sauf qu'il s'agit d'un CC, pour lequel on attend donc un peu plus en termes de matière et de longueur.

Bises à tous et à bientôt

Florian
19 Oct 2015 10:19 #69

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Réponse de denaire sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Aïe aïe aïe, j’arrive encore à la bourre. Merci oliv pour ce CR d'une précision diabolique, comme d'hab...(tu)

Bien aimé l'Ancestrale de Vincent Carême, que je découvrais pour l'occasion. Joli nez sur une dominante fruité, frais, net. Bouche ronde, assez douce, bulle agréable. Très joli, un style qui offre moins d’austérité et plus de générosité que d’autres bulles du coin, j’aime vraiment bien. Pas du tout retrouvé le chenin, pour ma part...

Le contraste entre les deux vins suivants est saisissant, et je penche très nettement du côté du Volagré 2008 de Stéphane Cossais, un des chouchous du Flo, que j'ai bien goûté à chaque fois qu'il nous a permis de le goûter - les deux précédentes, c'était 2007, très joli aussi, mais ce 2008 m'a paru au dessus, avec un nez puissant, très ouvert, qui offre du fruit (agrumes confits, poire) et de jolies notes grillées, de sésame, de noisette, nez aguicheur, très très beau. La bouche est elle aussi très belle, tout en droiture, cristalline, riche mais d’un superbe équilibre. Très belle longueur. Superbe vin, j’adore.

Je suis nettement moins fan, par contre, de la façon dont se présentait le Chablis GC Valmur 2008 de Moreau-Naudet, la faute à une aromatique certes chablisienne, mais où les notes lactiques (fromage frais, beurre) dominent un peu trop à mon goût (j’ai un peu retrouvé ce que je n’aime pas dans les Côtes d’Auxerre de Goisot passée leur prime jeunesse, ce côté « yaourt à la grecque » envahissant). Belle matière, mais qui manque un peu de peps. Comme tout le monde, très surpris en voyant qu'il s'agit d'un 2008!

Le Busardières 1989 a une aromatique qui présente un côté terreux affirmé, mais offre aussi du fruit. Pas ultra charmeur, mais je ne déteste pas. La bouche est également un peu rustique, la matière est là, mais il y a un peu de dureté dans les tannins et la structure de ce vin. Sacré surprise à la vue de la bouteille, nous étions partis sur un 2008… Dommage, parce que sur le papier, ça faisait envie.

Le Clos des Lambrays 2000 m’a laissé un souvenir agréable, certes un peu décevant compte tenu du pedigree du vin, mais quand même très agréable. Joli nez classique de pinot, relativement ouvert. Bouche de puissance moyenne, tanins en finesse, acidité relativement haute. C’est bon, pas grand, mais bon.

Le Château Figeac 2001 avait un très beau nez, bien mûr, sur les fruits noirs, un léger côté sous-bois, et de légères notes mentholées. Riche et frais à la fois, complexe, très agréable.
La bouche est superbe, la matière est douce, intense, très équilibrée, tout en harmonie. Belle longueur, finale fraîche et nette. Miam !! Superbe vin, d'une grande buvabilité.

Le Barbaresco 1973 de Giacosa avait une robe très claire, trouble, qui pourrait évoquer un très vieux pinot. Le nez est un peu compliqué au départ, il s’ouvre ensuite un peu sur des notes de fruits rouges, de sous-bois, d’épices douces. La bouche présente une belle matière (surprenante au vu de la robe), sur une acidité haute, avec des tanins encore présents. Beau vin, un peu brutal au départ, mais qui a une belle énergie pour son âge.

Concernant Trotanoy 1975 [size=x-small](où les souvenirs du narrateur se font plus flous…)[/size], j’ai le souvenir d’un vin moins expressif au nez, d’une bouche équilibrée mais d’intensité moyenne.

Le Chateau Chalon Macle 1993 m'a semblé avoir un nez classique, mais assez fruité, sur la noix, la pomme, un peu de fruits jaunes. La bouche est assez dynamique, d'intensité et de longueur moyenne. C’est bon, ça manque sans doute un peu de puissance, mais je serais moins dur que mes petits camarades sur cette bouteille.

Encore une magnifique soirée, merci beaucoup à Flo pour la cuisine toute en générosité(tu)(tu) (j'ai dû manger 1,2 kg de l'épaule d'agneau(:D, fondante et goûteuse à souhait) et cette superbe liste de vins, qui se sont globalement bien présentés, à une ou deux exceptions près. Deux vins de la soirée : le Volagré 2008 en blanc et le Figeac 2001 en rouge, tous les deux d'une évidence qui rappelle que le grand vin, ça n'a pas toujours besoin d'être compliqué.

A la prochaine les amis!

Mathieu
23 Oct 2015 01:28 #70

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Réponse de oliv sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Deux vins de la soirée : le Volagré 2008 en blanc et le Figeac 2001 en rouge, tous les deux d'une évidence qui rappelle que le grand vin, ça n'a pas toujours besoin d'être compliqué.


(tu):)-D
23 Oct 2015 20:00 #71

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Wine Trail Gunthard, boire ou courir, ne pas choisir !


Le Flo, non content d'afficher son habituel regard bleu d'acier à faire passer celui de Paul Newman pour un clin d’œil de Jean Paul Sartre, nous revient des Caraïbes avec une dégaine aussi effilée que bronzée à faire se pâmer un pensionnat de jeunes filles le soir à l'extinction des feux de chambrée !

Alors que je l'aurais bien vu champion d'Optimist, rapport à ses origines bretonnes et à son si court mat, voilà que notre basketteur de rue s'est mis à la cavalcade biodynamique, la course à pied de nez, la courante en extérieur et sur des distances et dénivelés à faire se retourner 3 fois Sir Winston dans sa dernière demeure.

Et faut vous dire qu'en plus, notre fusée affiche des performances sportives déprimantes pour le commun des Gunthards, de celles qui finiront dans les revues scientifiques sérieuses pour illustrer l'impact de la saine consommation de vins et l'usage de la gondole entre potos sur l'organisme des séniors !
Car non content d'humilier les copains de ses plaquettes de chocolat là où les miennes sont en Nutella, le machin vous renvoie à la trogne votre statut de vétéran aux grandes heures éculées, quand je compare son temps aux 50 kms de la Martinique à mes 200ms quasi mortels de la Villa d'Este de l'an passé.

Donc, comme l'abus de levers de coude et de franches rigolades a l'air d'être son doping favori, et si on passait à l'entrainement ! (:P)

A taaaable !





Champagne Suenen, Blanc de blancs Grand Cru, Extra Brut
[size=x-small]Vendanges base 2012, Dégorgement 05-06-2015, Dosage 3gr/l [/size]


Robe très claire au train de bulles léger.
Joli nez ciselé et fin, sur la pomme reinette, des notes de fleurs blanches et de noisette fraiche.
Bouche droite à la bulle d'une grande délicatesse, construite sur une acidité fraiche et une jolie matière sans creux.
Belle finale élancée, précise et avec beaucoup de charme.
Très agréable.

Maison Langlois Château, Crémant de Loire, Quadrille, 2004


Robe jaune paille.
Nez agréable, franc et ouvert, sur les fruits jaunes, des notes de jasmin, une gourmandise certaine.
Bouche décevante après ce nez sympathique, sur une amertume forte qui confine à l'âcreté.
La bulle disparait dans le verre en quelques minutes, ne laissant alors plus en bouche qu'un ensemble un peu faible, à la fermeté certaine.
Peu voire pas de plaisir sur un vin qu'on a pourtant toujours bien à très bien goûté jusqu'ici.

Domaine William Fèvre, Chablis Grand Cru, Les Preuses, 2008


Robe jaune enrobée d'un léger vert fluo.
Nez très discret, presque terne, ne révélant que de minces notes d'huile d'arachide et un léger végétal.
Bouche au beau volume gras et assez ample mais dont l'acidité mordante ne parait pas très mûre et se dissocie trop vite.
L'aromatique quasi inexpressive n'aide pas à prendre du plaisir sur cet ensemble qui semble peu en place.
Une acidité ferme prend un peu trop de place et cisaille la finale.
Surprise à la tombée de la chaussette. Comme nous avons tous autour de la table croisé plusieurs fois ce grand vin , je dirais...
ED

Domaine Stéphane Bernaudeau, Vin de France, Les Nourrissons, 2010


Robe nettement dorée.
Nez en deux temps, puissant mais un peu évolué en début de repas, sur les épices et la cire, il va rafraîchir pour se révéler totalement exotique, sur des notes d'ananas frais sur le fromage.
Bouche puissante, au corps dense et impactant tranché par une acidité vive et de très beaux amers qui lui donne une vraie assise.
L'aromatique va suivre le même parcours que le nez, un peu vieillissante, sur l'encaustique au service, elle aura rafraîchi en fin de repas.
La finale est riche, avec un bon équilibre mais peut-être un peu saturante.
Une bouteille peut-être un peu plus évoluée que la normale.

Domaine Robert Chevillon, Nuits Saint Georges blanc, 2002


Robe dorée.
Nez puissant, lourd, sur les fruits cuits, la compote de pomme rhubarbe, des notes épicées d'évolution notable.
Bouche massive, avec de la sucrosité en attaque mais vraiment bancale, avec un côté vieille vendanges tardives.
Finale chaleureuse, sur des goûts de vieux chenin et qui manque considérablement d'équilibre.
Très curieux vin, assez illisible d'ailleurs.
Je n'ai pas aimé.

Domaine de l'Horizon, Vin de Pays des Côtes Catalanes, 2008


Robe bordeaux avec une petite évolution.
Nez changeant, un peu brouillon, où des notes sanguines et animales côtoient des senteurs de coulis de fruits noirs avec une pointe vernis.
Bouche bien construite, à la matière assez large et à l'acidité bien présente, d'une certaine fraîcheur et sur une aromatique assez évoluée qui m'évoque un vieux bordeaux.
L'ensemble manque un peu de fondu à mon pdf, sur une concentration et des tannins un peu anguleux qui apportent une touche de rusticité à la finale.
Pas mal.

Domaine Marquis d'Angerville, Volnay 1er cru, 2002


Robe très claire, sur un rubis orangé.
Nez précis, agréable, sur les petits fruits rouges, la gelée de groseille, des notes d'évolution avec un début de tertiaire.
Bouche classe, d'une grande élégance et énergie, sur une acidité droite mais bien intégrée à une matière délicate d'une certaine suavité.
Les goûts de petits fruits rouges, de menthe séchée, de foin sont très agréables.
Une petite réserve toutefois sur une certaine amertume qui bride un peu la finale.
Joli vin, que Flo a retrouvé en deux coups de langue !

Domaine Clape, Cornas, 2001


Robe grenat sombre avec une petite turbidité.
Superbe nez totalement syrah, sur l'olive noire, la cendre, le café froid avec encore du fruit.
Très belle bouche énergique et fraiche, avec une structure dense et nerveuse qui laisse serein pour la garde.
L'ensemble gagne en poli et en gourmandise sur la (remarquable) côte de boeuf du chef qui éponge une petite rusticité tannique pour produire un accord d'une totale harmonie gourmande.
La finale est délicieusement énergique et d'une persistance très agréable.
Superbe moment ! (tu)

Domaine René Rostaing, Côte Rôtie, La Landonne, 2004


Robe grenat, plus claire que le Clape.
Nez peu avenant, où des notes de vase et d'encre de Chine mâtinées d'un végétal (poivre vert) perturbent considérablement un fruit sous-jacent qu'on ne perçoit qu'au repos dans le verre.
La bouche, en particulier en comparaison du Clape, semble assez stricte, avec une acidité saillante qui prend le pas sur une matière de demi-corps qui peine à l'équilibrer.
L'aromatique toujours limite (bretts ?) et la finale assez asséchante et courte n'aide pas à se faire vraiment plaisir.
Une déception.

Quinta do Noval, Porto Tawny, 40 ans


Robe diaphane, sur un rosé ocre très étonnante.
Nez ultra puissant et complexe, sur la datte, les fruits secs, un ballet d'épices impressionnant et des vapeurs alcooliques bien présentes.
Bouche remarquable de puissance, que ce soit de constitution, par sa sucrosité parfaitement mobilisée par une acidité haute qui apporte assise, rythme et fraicheur, comme d'expression, sur une complexité aromatique remarquable, ultra épicée, en droite ligne des senteurs du nez.
La finale est énorme de puissance et de persistance, avec, à mes fragilités, peut-être un peu trop d'alcool sur un repas un peu riche mais qu'on rêve de siroter en fin de soirée d'hiver, pour elle-même et en profiter longuement.
Magnifique vin ! (tu)

Madeira Blandy's, Bual 30 anos


Robe vieil or tirant sur l'ambré.
Nez puissant, sur les fruits secs, la noix, un côté végétal qui m'évoque le bois humide, des notes de cuir.
Bouche qui pâtit au premier abord de l'effet de séquence avec le Tawny car beaucoup plus sèche, sur une acidité vertébrale tranchante et une matière plus effilée, sans sucrosité.
Une fois apprivoisé, le vin se révèle énergique, à la fois frais et sans excès, d'une grande complexité et persistance.
Mais quelque chose que je n'arrive pas à définir dans son aromatique oxydative, avec un côté végétal poussiéreux, comme les vieilles épices qu'on oublie dans l'armoire, limite un peu mon plaisir.
A revoir car il y a du vin et je suis peut-être un peu passé à côté, à cause de son prédécesseur, je pense.

Privilège de la Favorite, Très vieux rhum agricole


Robe sombre, sur l'acajou.
Nez puissant, sur le chocolat, le caramel, le pruneau, de puissantes notes chaudes et boisées avec un végétal, entre le racinaire et le terreux qui apparait dans un second temps.
Attaque d'une richesse impressionnante, sur une texture presque sirupeuse à la liqueur sucrée très agréable qui prend de la vitesse en bouche avec l'apparition d'un feu qui propulse l'ensemble vers une finale d'une persistance monumentale et qui m'a accompagné presque jusqu'à mon retour à la maison.
Les goûts ressentis sont d'une complexité remarquable, avec l'impression de suivre la canne à sucre depuis son expression primaire, sur un fruité sucré qui se concentre sur des goûts chauds et torréfiés pour finir par plonger dans le sol, avec des goûts végétaux et racinaires en finale.
Impressionnant de richesse et complexité !




Quelle soirée dantesque, avec une tortore de compétition, nos douces en beauté pléonasmique et qui ont irradié ce moment de leurs rires roucoulants, et... un accordage de youkoulélé qui a dû faire voyager les voisins jusqu'à Hawaï !

Ah, sinon, j'ai été rassuré d'avoir des nouvelles de l'intégrité de mon vieux Gui le lendemain matin.
Avec la tronche en biais qu'il affichait en fin de soirée, j'ai bien cru qu'il allait se prendre dans les rayons de son Vélib' sur le chemin du retour une des Samsonite XXL qu'il se trimballait sous les yeux !
Quel danger, ce sport, décidément... (:P)

Bisous, les copains.
Portez-vous bien !
Oliv


Crédit photos
www.midwestliving.co...
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22 Mai 2016 22:35 #72

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Réponse de Nicolas Arlicot sur le sujet Re: Wine Trail Gunthard, boire ou courir, ne pas choisir !

Bonsoir Oliv,

encore un CR remarquable !

Juste un rapide rebond sur la Landonne 2004 de Rostaing que j'avais de mon côté très bien goûtée il y a quelques mois. Au regard de ton CR, un pb de bouteille te semble-t-il être une explication possible ?
22 Mai 2016 22:45 #73

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Je viens de lire ta note et clairement, nous n'avons pas bu le même vin.
Les copains de Paca semblent avoir croisé une bouteille plus en dedans également.

Je ne connais pas assez ce vin pour en tirer des enseignements qui dépassent l'horizon de cette seule bouteille, décevante ce soir là.

Affaire à suivre.
Oliv
22 Mai 2016 22:54 #74

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Et bien on ne s'ennuie pas (tu) Rassure moi Oliv, Preuses 08 sortait de ta cave à Beaujolais :D

Marc
22 Mai 2016 22:57 #75

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Sport et libation c est pas incompatible ::o
Malgré un si beau CR ventant les mérites de ces deux activités de haut niveau, je laisserai la première au grenier :D
Vive le sport a plat ventre B)
22 Mai 2016 23:11 #76

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Oh le joli CR.(tu) Et la jolie dégust.(tu)(tu)

Je regrette de ne pas avoir pu être des vôtres...

Dommage pour le Preuses 2008 de Fèvre, bu il y a peu avec legui et avec un grand bonheur, une superbe bouteille (qui se goûtait un peu celle à laquelle renvoie le lien dans le CR).

Mathieu
24 Mai 2016 23:01 #77

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Regret plus que partagé par toute l'assemblée !
On trouvera bien une raison de rattraper les occasions perdues, suffit d'en créer d'autres.
C'est le principe rassurant chez le sportif professionnel de la descente : y'a toujours moyen de se rattraper à la compét' suivante ! :D

Gui nous a confirmé ses faveurs lascives pour ce Preuses 2008 bu chez toi la semaine précédente, apportant ainsi un élément plus que fiable au souci probable sur la bouteille croisée chez Flo, vu son légendaire bon goût autant que sa capacité à ne pas se laisser enrhumer par une étiquette.
On l'appelle pas VolfoLegui pour rien ! (:P)
24 Mai 2016 23:12 #78

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25 Mai 2016 21:16 #79

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04 Jui 2016 20:24 #80

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Réponse de oliv sur le sujet Rentrée scolaire chez les Gunthard !

Rentrée scolaire chez les Gunthard !





Domaine Louis Michel, Chablis 1er cru Montée de Tonnerre, 2012


Robe jaune paille plutôt claire.
Superbe nez d'une grande délicatesse et précision, sur des senteurs de citron confit, de verveine, d'amande.
La bouche est tendue, presque acérée, d'une trame acide salivante très agréable et sur une matière pas très dense ni puissante.
Son aromatique est typiquement chablisienne, beau compromis de goûts floraux et de mousseron, avec toutefois moins d'ampleur que le nez.
Finale agréable, qui manque peut-être un peu d'ampleur.
Très bon.

Domaine Guiberteau, Saumur, Clos des Carmes, 2008


Robe jaune paille.
Nez très moche, pommadé, marqué d'un élevage grossier qui épuise littéralement toutes les autres senteurs, quand le caramel au lait écrase un fruit qui me semble même un peu en début de fatigue.
Confirmation en bouche où derrière une densité certaine, avec un toucher presque tannique sur la langue, le vin se présente de manière écœurante et lourde, avec une amertume finale qui n'appelle vraiment pas à se resservir.
Décevant, en particulier face au délicieux 2007 bu en ces lieux.

Domaine Zind Humbrecht, Riesling Grand Cru Brand, 2008


Robe assez nettement dorée.
Très beau nez, élégant et classe, compromis de senteurs de fruits exotiques frais (mangue, passion) et de crème de menthe et minérales qui les complexifient.
Confirmation du phénomène en bouche où l'aromatique suit le même parcours et où un équilibre très agréable entre une matière charnue et dense et une très belle acidité crée un point d'équilibre tonique et long à la fois, quand la corpulence s'allie à une belle allonge.
Finale gourmande et longue, d'une délicieuse complexité de goûts.
Vraiment très bon.

Domaine Bernard Baudry, Chinon, La Croix Boissée, 2005


Robe violacée, assez sombre sans être impénétrable.
Nez peu agréable, où un végétal qui m'évoque le haricot vert côtoie des notes de fruits noirs.
Aucun doute, y'a du cabernet fourbe là-dedans...
Un peu sévère sur ce vin le soir même, je lui accorde des qualités certaines de corps et de constitution une fois regoûté le lendemain.
La matière est pleine, d'une certaine jeunesse encore, notamment au niveau des tannins qui peuvent encore gagner en fondu. L'acidité assez haute mais sans dureté participe à l'équilibre de ce vin.
En revanche, difficile de me départir de cette aromatique un peu racinaire et qui limite considérablement le plaisir.

Domaine Charles Joguet, Chinon, Clos du Chêne Vert, 2005


Robe sombre, sur un violet presque noir.
Nez terne et mat, sur la fourrure, des notes d'encre de Chine, un côté obscur et sans fruit.
Bouche terriblement austère, brutale et tannique, où une acidité ferme cisaille un peu le palais.
Finale asséchante et dure.
Aucun plaisir possible.

Domaine Coche-Dury, Bourgogne rouge, 2011


Bouteille qui avait souffert d'une belle coulure lors d'un transport en été (classique au domaine qui remplit très haut).
Bouchon souple et qui ne donne pas d'inquiétude.
Robe très jeune, sur un rubis pourpre très clair.
Nez marqué d'un boisé lacté bien trop prégnant en l'état et qui écrase le fruit qui n'apparait qu'au repos dans le verre, sur la framboise et la grenade fraiche.
La bouche ne m'a pas plu, à la fois assez faible de matière mais surtout aromatiquement écrasée par ce côté yaourt très déplaisant.
Difficile de dire comment ce vin va évoluer. Car la matière ne m'a pas semblé riche au point de garantir d'intégrer son élevage.
A revoir.
Mais les copains ont semblé bien moins sévère que moi sur ce vin.

Domaine Gallety, Côtes du Vivarais, 2001


Robe grenat assez claire avec une évolution certaine.
Très joli nez posé et complexe, sur un début de tertiaire (épices, tabac, foin) et qui répond à un fruit très agréable, sur les fruits rouges et noirs cuits. L'ensemble est aussi expressif qu'appétissant.
Bouche juteuse, d'un équilibre réussi entre une matière fondue et sans creux et une belle acidité.
Tous les éléments du vin s'imbriquent parfaitement dans un ensemble suave et tonique à la fois, avec des tannins parfaitement intégrés et une aromatique finement poivrée, résinée qui côtoie un joli fruit franc.
Finale gourmande et douce, d'une longueur très respectable.
Vraiment très bon ! (tu)

Parisy, Vin de Table


Robe oeil de perdrix tuilé, à peine teinté.
Nez ultra généreux, sur le sirop de grenadine et de fraise, l'eau de rose, le poivre.
Bouche rigolote, un peu sucraillonne mais qui peine à vraiment dépasser l'effet sirop.
A la fois, c'est bon mais sans déclencher l'envie de se resservir un second verre.
Un vin un peu trop riche et froufroutant à mon goût.

Stéphane Tissot, Arbois, A la Fauquette, 2011


Robe jaune paille.
Nez agréable, fin et franc, sur un léger grillé, fruits secs (noix, noisette) avec, le lendemain, une libération de senteurs de fruits jaunes très agréables.
Bouche tonique, d'une grande maitrise, sur une acidité mûre qui lance une matière délicate et racée.
Finale toute en tension et sans faiblesse d'allonge, avec des goûts fruités très agréables qui agrémentent ceux plus classiques d'une oxydation bien contrôlée.
Très joli vin.



07 Sep 2016 18:28 #81

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Réponse de Gombi sur le sujet L'autre Brasserie Flo

Oliv;

A quelle température était servi le Parisy?
pour moi l'idéal est de la servir à 12-13 ° - en dessous ça bloque le vin et au dessus ça le rend lourd.

Quel était le millésime?

Xavier
08 Sep 2016 22:04 #82

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Réponse de oliv sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Vin sorti du frigo au moment du service donc aucun souci ressenti niveau température. Plutôt une richesse de constitution et surtout, dans mon cas, une sucrosité qui m'a vite écoeuré.
Après, peut-être que dans un contexte moins complet (repas + x vins précédemment servis), ce serait mieux passé.

Pour le millésime, il va falloir attendre que Flo passe dans les parages.
Je sais juste que le vin a été acheté cet été donc on peut imaginer que c'est le dernier millésime en vente.
09 Sep 2016 08:33 #83

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Réponse de Flo sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

C'était le 2014 pour le Parisy.
On a du le boire vers 10 degrés environ, car il était dans l'armoire à vin à 12 degrés avant de passer quelque temps dans le frigo.

Florian
09 Sep 2016 10:39 #84

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Réponse de oliv sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Chez le déménageur breton, tout est bon !


Vendange entière alla Gunthard, pigeage, fouloir et défouloir ! :evil:

Dans la vie, faut savoir négocier les virages sans glisser sur les peaux de banane qu'elle vous balance toujours un jour ou l'autre sous les pieds.
On s'était quittés soucieux un soir de l'an dernier qui semble maintenant bien loin, quand LPV était planté et que ça remuait un peu par tous les bords pour certains d'entre nous !

Le temps a passé et en bon navigateur de l'existence, le breton dit petit mat a serré les dents et tombé la grand voile le temps de laisser les nuages de la tempête s'évanouir à l'horizon.
C'est donc avec bonheur qu'on se retrouve en touti rikiki mini-comité Gunthard, c'est à dire en maxi maousse potentiel de rigolade !

Allez, sortez vos gamelles, affûtez vos couteaux, la tortore du chef renifle bon sous la porte !

En piste ! :woohoo:



Guuuuuuunthaaaaaaard !





Domaine Jean-Christophe Mandard, Touraine, Sauvignon, 2015


Robe très claire, sur un léger grisé.
Nez généreux et franc, sur des notes très mûres de pamplemousse, de cassis et de fleurs blanches. L'ensemble est pur et d'une grande gourmandise.
Attaque en bouche riche et marquée d'une légère sucrosité et d'un toucher presque moelleux confortable.
Si le vin manque un peu de tension à mon goût pour l'étirer et le rafraichir, sa gourmandise aromatique d'une parfaite précision en fait un très joli vin d'apéritif.
Très bien. Et rapport Q/P impeccable !


Domaine Ostertag, Alsace Grand Cru Muenchberg, Riesling, 2014


Robe jaune paille.
Nez fermé au service et qui va gagner de plus en plus en expressivité pour révéler sur le fromage un ensemble délicieusement précis et franc, sur les agrumes et de superbes notes de fleurs blanches ! Un vrai petit bijou !
La bouche, en revanche, se présentera moins à mon goût, un peu tendre et lente sur le palais, sur une matière suave mais qui manque de trame et de capacité de relance.
Le vin joue sur un charme aromatique certain mais s'abime dans une certaine amertume et un caractère un peu fuyant qui éteint la finale quand on souhaiterait la voir s'envoler.
Bien.


Domaine Weinbach, Alsace Grand Cru Schlossberg, Riesling, 2007


Bouchon comme neuf.
Robe jaune paille sans réelle évolution.
Nez très fermé, assez austère, sur des notes métalliques et minérales, entre la pierre humide, le caoutchouc et qui me rappelle certains grenache du Roussillon ou espagnols.
La bouche en revanche est vraiment superbe, d'un impact immédiat où une acidité mûre propulse une belle matière sans faiblesse, quand un corps plein avec du gras reste mobilisé par un délicieux tranchant.
Si le vin reste assez discret aromatiquement, s'exprimant sur le minéral plus que sur des notes fruitées, son équilibre et sa densité jusque dans une finale élancée d'une grande maitrise et persistance apportent énormément de plaisir.
Excellent ! (tu)


Domaine Moreau-Naudet, Chablis Grand Cru, Valmur, 2010


Robe jaune paille.
Nez terriblement marqué par des notes de yaourt à la fraise très écœurantes car le vin n'exprime rien d'autre !
Bouche pourtant puissante, avec un volume plein et une concentration perceptible sur le palais mais là encore marquée, étouffée même par un boisé lacté qui bride le naturel d'expression et l'équilibre du vin.
Et c'est vraiment dommage car le caractère vineux lance une finale d'une grande persistance... mais sur des goûts qu'on eut souhaités plus agréables.
Sabotage !


Domaine Jean-Paul et Benoit Droin, Chablis 1er cru, Montée de Tonnerre, 2008


Robe très claire, sur un jaune gris vert.
Beau nez délicat et franc, très classique, sur de fines notes de praliné, de pierre chaude et de peau d'agrume (citron vert).
Bouche délicieusement déliée, tonique, d'une impeccable structure à la fois dense à cœur et néanmoins fuselée, avec du tonus et de l'allonge.
Le vin déroule sa précision et concilie un côté frais et désaltérant à une belle puissance de constitution.
Finale cristalline pleine d'impact et de relance, d'une grande persistance.
Superbe ! (tu)


Domaine Albert Grivault, Meursault 1er cru, Clos des Perrières, 2008


Robe d'un léger doré.
Nez très classique du secteur et où le boisé domine encore les notes florales.
Marrant comme confrontés aux Chablis réussis, les élevages beaunois peuvent ressortir à l'excès alors qu'on les jugerait sûrement enrobés en dégustation seule.
Belle bouche pleine à l'équilibre réussi entre une matière concentrée et une acidité nerveuse qui donne au vin relance et scansion.
L'aromatique reste toutefois encore assez marquée par un élevage qui détonne un peu après l'évidence racée du Chablis.
Belle finale mais encore un peu austère, sur des amers de bois à fondre.
A attendre en espérant mieux.
Bien à très bien.



Déménageur de cave LPVien, c'est tout un art ! :evil:



Domaine Vaudoisey-Creusefond, Pommard Charmots 1er cru, 2005


Robe sur un grenat assez sombre à cœur.
Nez assez serré et un peu austère, quand le fruit a laissé place à un net début d'évolution, sur des notes terriennes et épicées.
Bouche peu amène, un peu faible de structure, sans réelle chair ni volume et qui s'abime dans une finale amère et presque décharnée.
Je n'ai pas aimé.


Domaine Masse Père et Fils, Givry, Champ Lalot, 2005


Robe assez claire, avec un début d'évolution tuilée.
Nez agréable, joli compromis de notes épicées et délicatement animales (cuir, encre) avec encore du fruit (compote de fruits rouges, figue).
Bouche agréable, pas gigantesque de fond et de capacité de relance mais qui donne du plaisir par sa franchise d'accès et sa structure bien équilibrée.
Si la finale est assez courte, elle n'en reste pas moins agréable de gourmandise et de plaisir offert.
Bien à très bien.


Domaine Castagnier, Clos de la Roche, 2010


Robe grenat clair sans trace d'évolution.
Très joli nez précis et d'une classe sérieuse, sur les fruits rouges, la crème de marron, de belles notes épicées et un très fin végétal.
Belle bouche tout en plénitude, d'une jolie matière déliée à la structure dense, avec une belle acidité et encore quelques angles au niveau des tanins mais d'une grande qualité d'équilibre.
Finale nerveuse et qui peut gagner encore en fondu.
Très beau vin !


Az. Agricola Sottimano, Barbaresco, Pajoré, 2004


Robe assez sombre mais d'une nette évolution roussie.
Superbe nez complexe, compromis de notes très épicées et de senteurs où le fruit (figue, prune) se mêle à des odeurs presque marines.
La bouche est en revanche encore en devenir, puissante et concentrée, avec des tanins râpeux et une charge alcoolique certaine.
L'ensemble manque vraiment de confort, même sur le délicieux parmentier de canard et la finale laisse une forme de morsure sèche sur le palais.
A attendre encore car la matière est là.


Domaine de Chevalier, Pessac-Léognan, 2003


Robe assez sombre, sur un bordeaux qui commence à roussir aux entournures.
Curieux nez, absolument superbe au service, par son bouquet noble de fruits noirs frais et d'épices mais qui se verra totalement parasité au réchauffement par un boisé lacté qui rappelle le yaourt de début de repas sur le Valmur.
Et c'est bien dommage que le vin soit autant marqué car la bouche est vraiment belle, solaire et charnue, avec un moelleux de texture très agréable mais où, là encore, l'élevage s'exprime un peu trop en faisant perdre au vin pas mal de charme aromatique.
La finale se resserre un peu autour d'une certaine amertume, avec toujours ces goûts lactés assez peu avenant.
Dommage car la matière est belle.
A attendre encore ?


Domaine Tempier, Bandol, Cabassaou, 2000


Bouchon absolument parfait, juste taché sur le miroir.
Très beau nez plein et parlant, sur les épices douces, les fruits rouges cuits, le chocolat noir, la figue. L'ensemble est à la fois riche et d'une grande précision.
Bouche géniale d'équilibre, d'une richesse de constitution parfaitement contrebalancée par une acidité élevée qui équilibre remarquablement le vin.
Les goût sont en droite ligne des senteurs du nez, offrant beaucoup de gourmandise tout en gardant une certaine classe.
Finale d'une grande présence, sans chaleur excessive et aux tanins présents mais de très grande qualité.
Superbe ! (tu)




Mais pourquoi chez moi, c'est tout l'inverse ! 8-x

Fait chmire d'avoir à accélérer le pas et le lever de coude au milieu d'une somptueuse trilogie de rhums comme Flo en a le secret pour avoir le bonheur d'attraper un dernier RER empli de viandes autrement plus saoules que moi !
C'est dans ces grands moments banlieusards de solitude ferroviaire qu'on pèse tout le poids des sages paroles du grand Michel Simon luttant contre les ravages de la Vodkaca !

Un grand merci à Flo et Sophie pour cette très belle soirée et aux potos Gui et Denaire pour leur brio légendaire.
Bises à tous et à très vite,
Oliv

Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Jean-Loup Guerrin, o_g, LoneWD
06 Fév 2017 19:43 #85

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Réponse de Marc C sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Bravo les gars! Y a plus de cabernet chez Flo, une indigestion de haricots verts !? :D

Marc
06 Fév 2017 22:11 #86

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Réponse de oliv sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Je crois que le déménageur a perdu le colis marqué "Fourbe Inside" ! :evil:
06 Fév 2017 22:27 #87

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Réponse de Marc C sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Des gens de goût assurément ! Par contre je suis surpris par le ressenti sur le Muenchberg. Je me souviens de la discrétion m'as de l'amertume ou d'une forme de langueur. Va falloir vérifier.

Marc
06 Fév 2017 22:45 #88

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Réponse de oliv sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Je crois être le seul à lui avoir trouvé une certaine amertume.
Pour le côté tendre en revanche, l'avis semblait plus unanime.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: denaire
06 Fév 2017 22:52 #89

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Réponse de denaire sur le sujet Re: L'autre Brasserie Flo

Je débarque avec le retard habituel... Merci beaucoup oliv pour le CR, conforme aux standards de qualité habituels ! (tu)
Globalement d’accord sur l’ensemble des vins, à part peut-être sur le Muenchberg, que j’ai beaucoup aimé.
Hop, les CR :

Domaine Jean-Christophe Mandard, Touraine, Sauvignon, 2015

Nez sur les agrumes, exotique (il m’évoque un Jurançon…), très expressif, aromatique, frais, très agréable.
Bouche souple, tendre et déliée, fraîche, très gourmande ! Miam.
Belle découverte, super RQP.
Bien ++

Domaine Ostertag, Alsace Grand Cru Muenchberg, Riesling, 2014

Un vin un peu difficile à lire au départ, mais qui s’est beaucoup amélioré à l’aération. Dans sa version aérée, le nez est formidablement enjôleur, d’un charme et d’une classe rare, très floral, fruit frais, complexe… superbe !
La bouche est en effet davantage en largeur qu’en longueur, on a une sensation assez suave. L’acidité n’est pas très haute, mais je trouve le vin assez aérien. Il est certain que le contraste de structure en bouche avec le vin suivant est net.
Si je partage le constat avec oliv, je diverge (c’est énorme) sur le jugement : je serais moins sévère sur ce vin en bouche. Malgré ce petit manque de peps ce vin très réussi, car on trouve à mon goût rarement une aromatique aussi pure et complexe sur un vin si jeune. La grande question est celle de l’opportunité de le garder, tant cette fraîcheur aromatique est charmante aujourd’hui – je n’ai pas la réponse. Mais je veux bien en reboire tout de suite !
Très bien ++

Domaine Weinbach, Alsace Grand Cru Schlossberg, Riesling, 2007

Le vin suivant a un nez plus compliqué au départ, plus terpénique notamment. Lui aussi évolue très favorablement à l’aération.
Ce vin est un peu le portrait inverse du précédent : si le nez est agréable mais ne le distingue pas spécialement, la bouche, elle, est superbe, avec une grosse matière (pour le cépage), beaucoup de volume, et une trame acide irréprochable. L’aromatique est assez classique, mais réussie, et ce vin en bouche est un monument, à la fois large et droit, long, salivant, délicieux.
Excellent
Deux superbes représentants de l’excellence alsacienne. Très bel accord, par ailleurs, entre ces deux rieslings et la fraicheur de l’entrée et notamment le citron vert et la mangue.

Domaine Moreau-Naudet, Chablis Grand Cru, Valmur, 2010

Le nez envoie du yaourt à la fraise – le genre d’arôme tellement présent que lorsque quelqu’un autour de la table l’a dit, on ne sent plus que cela… Pas très complexe, du coup, et un peu écœurant.
Dommage en effet parce que la matière en bouche est très belle, avec un vin qui possède à la fois beaucoup de volume, mais un côté cristallin et aérien. Mais impossible de passer outre cette aromatique envahissante…
Quelle évolution pour ce vin ? Mystère…
Assez bien

Domaine Jean-Paul et Benoit Droin, Chablis 1er cru, Montée de Tonnerre, 2008

Le nez est assez complexe (grillé, fruits jaunes, agrumes, un petit côté lactique) mais pas totalement ouvert.
Bouche ample, belle matière tenue par une grosse acidité, belle longueur. C’est très bon, dans un classicisme de bon aloi.
Expérience intéressante sur le contenant : goûté la semaine précédente en demi bouteille, on avait un vin beaucoup plus évolué, à l’aromatique assez ingrate et à l’acidité en avant. Ce soir en bouteille, ce n’est clairement pas le même vin. Cela peut aussi être dû à un pur aléa, mais il est difficile de se dire que le contenant ne joue pas un peu…
Très bien

Domaine Albert Grivault, Meursault 1er cru, Clos des Perrières, 2008

Nez puissant, toujours un peu lactique (décidément…), mais sur le beurre cette fois ci, le fruit est plus confit, plus « lourd ».
Bouche équilibrée, assez grasse, avec encore une belle acidité.
C’est bon, mais pas totalement mon style sur l’aromatique (cela manque un peu de fruit et de fraîcheur). Un peu déçu à la vue de l’étiquette.
Bien +

Domaine Vaudoisey-Creusefond, Pommard Charmots 1er cru, 2005

Au nez l’aromatique paraît assez évoluée, le fruit est ténu, les arômes tendent vers le tertiaire.
Bouche à l’acidité marquée, un peu de dureté, et une aromatique qui ne me séduit toujours pas vraiment.
Pas mal, mais pas beaucoup de charme. Peut-être un peu bu un peu tard.
Assez bien + / Bien -

Domaine Masse Père et Fils, Givry, Champ Lalot, 2005

Là aussi une robe évoluée, un peu tuilée.
Le nez est lui aussi sur des arômes tertiaires et un animaux, mais plus agréable que le précédent, avec encore un peu de fruit, et plus intense.
En bouche, on a un peu plus de tout : grosse acidité, mais cette fois l’impression d’équilibre est là, il y a plus de mâche, plus de puissance. L’aromatique est assez corsée, sur le poivre, les épices, en plus d’un peu de sous-bois et de fruits cuits. C’est bon.
Bien +

Domaine Castagnier, Clos de la Roche, 2010

On revient dans le royaume du fruit avec le vin d’après, dont la robe est beaucoup moins évoluée.
Le nez est beau, entre d’agréables notes de fruits rouges frais (cerise), des touches grillées, un peu de floral, c’est complexe, pas ultra ouvert mais élégant.
Belle bouche tout en équilibre, les tannins sont assez denses mais tout en finesse, l’acidité est fine, il y a un beau volume et une belle longueur. Un vin qui paraît assez classique, dans style élégant, à la puissance contenue.
Il est encore peut-être un peu serré en bouche et pas tout à fait épanoui au plan aromatique : j’attendrai je pense quelques années pour ses petites sœurs.
Très bien (+)

Az. Agricola Sottimano, Barbaresco, Pajoré, 2004
Très beau nez, notes épicées, fruit un peu compoté, un peu d’herbes aromatiques.
Bouche au caractère certain, avec (là encore) une vraie acidité, des tanins bien présents, une grosse matière, peut-être un peu abrupte à ce stade pour moi.
Bien ++ / Très bien

Domaine de Chevalier, Pessac-Léognan, 2003
(Là on commence à rentrer dans le dur : curieusement le stylo s’est éloigné de la feuille de note, et la concentration a un peu baissé…)
Pas beaucoup de souvenir du Chevalier, à part en effet ce boisé lacté curieux, et un vin assez velouté en bouche.
Un vin oublié est-il un vin oubliable ? Vous avez quatre heures.

Domaine Tempier, Bandol, Cabassaou, 2000
Joli nez, fruits rouges confiturés, épices douces, en finesse.
Bouche sudiste mais pas trop, avec une acidité présente mais pas violente, pas mal de volume et des tanins présents mais sans dureté.
Beaucoup de finesse dans ce Bandol, je n’en n’avais jamais goûté de comme cela.
Très bien

Je n’ai malheureusement pas noté les références des rhums (notamment le dernier, très impressionnant avec sa robe presque noire), donc j’attends le Flo pour en dire un mot. Reste que l’accord entre les différents rhums et le crumble était diabolique(tu) .

Un immense merci à Flo et Sophie pour leur accueil chaleureux et la très belle cuisine (le parmentier de canard, miam !) et à oliv et gui pour leur bonne humeur habituelle ! Ça fait plaisir d’être de retour !

Mathieu
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, legui, Marc C, Jean-Loup Guerrin
14 Fév 2017 13:36 #90

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