- Sud Ouest - 22 Janvier 2002 - "Des Copeaux dans le Vin"
"(...) C'est ainsi que fut créé Boisé France qui fabrique des copeaux issus de chutes de douelles à barriques faites exclusivement de bois nobles. "Ce n'est pas un ersatz de barriques, se défend Patrick Ducournau, mais un véritable apport technique qui bonifie le vin".(...).
"Les copeaux apportent les mêmes types d'arômes et la même sucrosité au vin. Tout comme la barrique, ils peuvent soit aromatiser les vins, si on laisse le boisé marquer les autres arômes, soit les mettre en valeur", commentait Maurice Chassin, membre de l'Institut de Dégustation de Tours. Aujourd'hui, ce procédé ne peut pas être employé en France pour les vins d'appellation.(...)"
Je ne sais que penser, c'est bien pour cela que j'ouvre ce débat.
Jérome: Il est possible que l'apport de copeaux donne au vin des aromes identiques à l'élevage en futs de Chêne (cela reste à prouver) mais je tiens à signaler 3 points:
- Il est tres difficile d'ètre certain de l'origine de ces copeaux,et le mélange de differentes essences est possible,alors que l'origine des barriques est plus evident (foret de Troncay ou autre)
- L'elevage en cuve inox,même avec copeaux, n'apporte pas la même micro oxygenation que le fut,qui lui,respire
- Quelque soit la pratique utilisée, il est indispensable que le consomateur soit informé, ce qui ne semble pas etre le cas (voir l'affaire Giscours vers 1994/1995) Cordialement JPG
Théoriquement, on pourrait penser que l'usage de copeaux couplé à l'utilisation de la microoxygénation type Ducourneau pourrait mimer en partie un élevage en fûts neufs, tout en étant nettement moins coûteuse. Etant donné la concurrence mondiale grandissante, il faudrait sans doute que les instances responsables réfléchissent à l'autorisation de cette méthode pour l'élaboration de certains vins de bas ou moyen de gamme produits en grand volume.
Je cherche pour une formation une poignée (50...100 gr ?) de copeaux de chêne que nous utiliserons pour tester l'action sur un contenant de 20 litres de vin (essai vinif avec/sans). Qui peut m'en envoyer un peu ? réponse en MP...disons que je ne considère pas cela comme une offre d'achat/vente à mettre dans la rubrique idoine...pardon du désagrément sinon...
bises futaillées.
"Les étrangers sont nuls" : Charlie Hebdo et Pierre Desproges 1981, à relire pour rire !
Le plus simple serait de se rapprocher de viticulteurs proche de chez toi, et en plus tu aura un éventail large ( en tout cas plusieurs produits ).
Les copeaux de bois frais coûtent de 20 à 30 € HT le sac de 10 kilos, et c'est moins de 100 € HT le sac de 10 kilos pour les produits chauffés les plus onéreux, pour info. Une dose de 4 gr / l est déjà une dose élevée, qui en général est apportée en plusieurs fois et / ou avec un mix de divers produits.
Si tu n'en teste qu'un seul sur une matrice vin non adaptée, tu vas tirer des conclusions hâtives et fausses...
C'est une blague ?
A l'époque ou ce n'était pas encore autorisé en AOC ( et donc que les vinificateurs ne faisaient que des essais sur des vins de table, bien sur....), certains se sont procuré ce genre de chose, en essayant pourtant de prendre des trucs assez "nobles". Catastrophe garantie.
J'ai creusé la question sur des sites de producteurs...je sais, on aurait dû commencer par cela...il faudrait environ 1 à 2 gr par litre car ce sera un test sur du vin blanc. Donc 30/40 gr suffiraient. Sans doute pas une quantité trop volumineuse...une grosse poignée ?
J'ai trouvé sur le net (cdscount) des petits paquets de copeaux "toastés" comme dit Eric...je crois que je vais tester...merci à tous.
"Les étrangers sont nuls" : Charlie Hebdo et Pierre Desproges 1981, à relire pour rire !
Il en existe un paquet de produits différents, ça dépend de l'usage.
- masquer un défaut au nez par un arôme en complément pour "couvrir", ou juste amener de la complexité
- structure
- rondeur
- exhauster le fruit
etc...
A chaque problème sa solution, mais si tu vises à coté...
Non
Mais j'aurais dû penser que si on chauffe les barriques, on doit traiter aussi les copeaux.
On entend parler de copeaux dans le vin, mais je ne m'étais jamais interrogé sur cette filiale et sur la gamme de leurs produits.
J'ai bien du mal à me mettre à la place d'un vigneron qui chérirait ses vignes et son vin, pour finir par l'imprégner avec des copeaux
Ca me dépasse... Mais je comprend l'expérience de vinozzi
Gaultier (62)......................Amateur de vins liquoreux rares ou hors-normes !