Entretien
Les défauts de vin les plus communs et les plus mal compris selon Jamie Goode.

www.the-buyer.net/op...

Merci Oliv.
Sais-tu ce que veut dire mousiness ?

Question technique (pour agitateur, peut-être ?)
Un tel traitement (ci-dessous) modifie-t-il les qualités organoleptiques du vin ?

Depuis 2014, l'OIV a autorisé le traitement des vins par un couplage de technique membranaire et de charbon actif pour réduire un excés de 4-ethylphénol et 4-ethylgaïacol (OIV-Oeno 504-2014). La technique consiste a traiter le vin par nanofiltration pour produire un perméat contenant les phénols volatils indésirable. Ce perméat est traité en continu sur une colonne de charbons actifs qui présente des propriétés désodorisantes puis à réincorporé en continu et en totalité dans la cuve initiale de vin à traiter.

Mousiness = goût de souris.

Oeno
Les 7 défauts capiteux et comment les repérer.

winefolly.com/tutori...

Tribune
Les déviances inacceptables de certains vins, par Michel Bettane.

www.mybettanedesseau...

Bettane et sa vision du monde : les abrutis illettrés d'un côté, lui et son savoir omniscient de l'autre.

Vincent, dans ce cas prėcis, ce qu'il ėcrit est vrai et bien tournė.

Effectivement, rien d'outrancier dans son discours. Peut être un peu de nostalgie sur un truc qui lui échappe, mais qui n'en aurait pas à sa place ...
Le seul reproche qu'on pourrait lui opposer est son discourt un peu paternaliste ...

Blog écrit: Effectivement, rien d'outrancier dans son discours. Peut être un peu de nostalgie sur un truc qui lui échappe, mais qui n'en aurait pas à sa place ...
Le seul reproche qu'on pourrait lui opposer est son discourt un peu paternaliste ...

Elitiste à coup sûr mais paternaliste, je ne vois pas.

Comment expliquer ... Le parallèle avec l'opéra, le classicisme qui se perd, tout ça...

Blog écrit: Comment expliquer ... Le parallèle avec l'opéra, le classicisme qui se perd, tout ça...

Son parallèle est quand même tout à fait pertinent. Et particulièrement avec l'Opéra où les productions sont devenues des machines à flatter l'égo des chorégraphes... le nombre de mise en scène complètement minables ou qui pervertissent l'Opéra, au prétexte de faire "nouveau" "original"... des fois tu te dis que la vision japonaise de l'esthétique a du bon !

En tout cas, l'éditorial était quand même sacrément bien écrit et, même si ce qu'il dit peut froisser des oreilles (c'est vrai que son côté prof old school ressort), il ne fait que dresser des constats reconnus de tous.

Vougeot écrit: Bettane et sa vision du monde : les abrutis illettrés d'un côté, lui et son savoir omniscient de l'autre.

Statistiquement, il semble quand même qu'outre une plus grande visibilité de l'abruti illettré, il y a effectivement une tendance à la croissance de cette espèce (ce qui n'est guère étonnant vu le niveau de notre Ed Nat).

Je ne discute pas le fond, juste la forme qui ne permet pas de toucher au delà des convaincus.

hyllos écrit:

Vougeot écrit: Bettane et sa vision du monde : les abrutis illettrés d'un côté, lui et son savoir omniscient de l'autre.

Statistiquement, il semble quand même qu'outre une plus grande visibilité de l'abruti illettré, il y a effectivement une tendance à la croissance de cette espèce (ce qui n'est guère étonnant vu le niveau de notre Ed Nat).

Ne pensez pas toujours avoir le monopole...

jlj

Bettane a toujours bataillé pour défendre la notion de pureté dans le vin et pour ma part, j'estime heureux qu'il soit là, sur ce terrain pour contre balancer le vacarme à la mode fait sur des vins qui ont des défauts ou qui sortent de la route plus par idéologie, ego ou pour le profit que par goût ou talent.

Blog écrit: Je ne discute pas le fond, juste la forme qui ne permet pas de toucher au delà des convaincus.

Précisément, la forme est brillante. Tant pis pour les vaincus !

On finit toujours par être le vaincu de quelqu'un...

Et d'un autre côté, si Bettane écrivait autrement... est-ce que ce serait toujours Bettane ?

J'aime bien au moins ce n'est pas un robinet d'eau tiède qui n'aurait aucun intérêt à être lu.

Marc

Allez, je remet une pièce :

Attention, je ne me permettrais pas de mettre dans le même sac les vins autoproclamés « nature » qui peuvent être fruités, aimables à boire jeunes et donc capables de redonner l’envie de boire du vin.

Ganevat par exemple, ça ne se boit que jeune, après ça perd tout intérêt. Si ça c'est pas paternaliste et réducteur ...

Il y a lieu de s'inquiéter lorsqu'on a raison tout seul.

Qui prétend avoir raison ?

LEGOFFE écrit: bouche en vie pour les vins réduits? c'est à voir car contrairement aux idées reçues la réduction ne s'en va pas...
Bertrand

Pour être plus précis, la réduction sulfitique ne s’en va pas....

Ca en jette comme ça de parler de "réduction sulfitique", mais j'aimerais bien qu'on m'explique, même en vulgarisant, ce que c'est.

Pour moi la réduction, c'est la réduction.

exactement .... pour la réduction sulfitique .

pierrat écrit: Ca en jette comme ça de parler de "réduction sulfitique", mais j'aimerais bien qu'on m'explique, même en vulgarisant, ce que c'est.

Pour moi la réduction, c'est la réduction.

Il y a des réductions qui disparaissent avec le vieillissement. Lorsqu’elle est modérée, on peut la confondre avec des notes boisées.
Il y a aussi la réduction sulfitique qui elle ne disparaît jamais au vieillissement et qui est bien plus violente au point de sentir le pétard ou le pop corn de façon entêtante. Je crois que c’est lié à l’ajout de soufre à une mauvaise phase de l'élevage du vin. À confirmer mais les deux formes de réduction sont quand même bien distinctes.

Ce qui pétarade, et notamment chez Boisson d'avant 2012 ou Coche, s'atténue quand même assez fortement à l'aération.
Ce qui demeure, le côté sésame, provient à mon avis de l'élevage.
En tout cas je cherchais à comprendre en quoi, chimiquement, il pourrait y avoir plusieurs types de réduction, même si je sais bien qu'il n'est pas simple de vulgariser

Ce qu'on m'a dit en vulgarisant pour que je comprenne, c'est que l'odeur de réduction (liée à des bactéries j'imagine) peut se fixer sur les sulfites et résister ainsi à l'aération.

Ce qui demeure, le côté sésame, provient à mon avis de l'élevage.

Ca veut dire quoi, "provient de l'élevage" ? La réduction provient aussi de l'élevage. Si tu veux dire, "provient du bois", je n'y crois pas trop : jamais rencontré une barrique qui communique (seule) au vin des arômes de sésame grillé. Je pense que ça résulte d'un mix entre les arômes secondaires du chardonnay, d'une certaine forme de réduction et du toasté de la barrique.

Bonsoir

Je viens d’ouvrir une bouteille, une bombe de fruits MAIS une odeur plutôt écoeurante au nez. En bouche on ne sent quasi que ça

J’ai du mal à l’identifier. Je demande à ma compagne elle est unanime « ça sent le cendrier ». Une fois qu’elle a dit ce mot, je ne sens en effet que ça. On aurait versé le vin dans un cendrier et on me l’aurait servi que ça aurait le même goût. Je n’ai pas pu finir un verre tellement ça devenait gênant.

Je suis très très très déçu sachant que j’attendais énormément de cette bouteille et de ce vigneron.

Par contre je me demande d’où peut venir ce goût. Un défaut de conservation? Vin trop jeune ( 2018 ), peut être dans une mauvaise phase bien que le vigneron m’a confirmé qu’elle était ouvrable, un défaut de bouteille?? En cherchant sur internet je vois qu’il peut s’agir de vignes à proximité d’un incendie ce qui aurait marqué les raisins. Du coup je m’inquiète ayant d’autres bouteilles en cave de cette cuvée et de ce vigneron....