Merci pour ce compte-rendu, Claude.

Si le bon docteur JAVAUX est un thuriféraire du millésime 2001, je suis persuadé que 99 est un très bon millésime qui a été un peu oublié.
C'est un millésime à ne pas délaisser et qui, contrairement à 1998 qui m'a un peu déçu (vins durs, tanins anguleux), s'est souvent montré aimable.

Plus un pour 99, qui a d'autre part l'avantage d'être très abordable financièrement.

Pour la petite histoire
Ce n est pas le chateau de leoville barton sur l étiquettes mais celui de langoa...

A ma connaissance, il n'y a qu'un seul Château (et un seul propriétaire) pour les deux vignobles.


Luc

Oui c est ça
Et c est le chateau de langoa qui est sur l étiquettes du leoville

exactly

Et pour cause. Le château de Léoville-Barton, c'est 1/3 de celui que se partagent Poyferré et Las Cases (mais auquel a renoncé Barton).

Il y a 2 ans j ai fait une visite privee chez leoville barton on a goûté une dizaine de vins
C est notre guide qui nous a raconter l anecdote
Tu te gares d un cote de la route ou se trouve le côté administratif et plus
Tu traverse et tu arrive au château langoa si j ai bien compris
C est celui ci qui est sur l étiquettes du leoville...

Un très joli acceuil et dégustation

J'avais goûté le 1998 il y a un an environ. C'était pas mal, mais franchement ça cassait pas trois pattes à un canard, comme dirait l'autre.
Je ne me souviens pas des défauts décrits plus haut, mais plutôt d'un vin dont le charme brille par son absence. Un nez qui poivronne un peu trop, je me suis dit que j'attendais 5 ans pour la prochaine, mais est-ce que cela en vaut vraiment la peine?
1998 reste vraiment un millésime mystère pour moi sur les quelques vins que j'ai goûtés. Que trop peu de vins que j'ai bien goûtés sur la rive gauche. Tous les rive droite et graves (un magnifique souvenir de Pape Clément) se sont toujours montrés avenants. Pour la rive gauche, à part Lynch Bages peut-être, je n'ai jamais vraiment eu de coup de coeur. Mais bien sûr je n'ai pas tout goûté, loin de là (mais quand même Latour, Brane-Cantenac, Sociando-Mallet entre autres).
Pour revenir à Barton, j'ai récemment ouvert un 2002 qui m'a beaucoup plu par son équilibre et ses tanins soyeux. Une très belle longueur qui ne fait pas penser à un millésime faible. Je trouve que 2002 à Bordeaux se goûte particulièrement bien en ce moment.
Pour les 99, il ne me reste plus rien, j'avais pas tant et déjà tout bu, mais ce millésime s'est toujours bien dégusté il me semble. Très bon souvenir de Barton.
Salutations!
Vince2

Château Léoville Barton – Saint-Julien – 2001



Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles sur Champagne et Bordeaux relatée ICI

Jean-Loup
La robe sombre marque peu d’évolution.
Pas très expressif, le nez dévoile quand même des fruits noirs, du cuir et du bois précieux.
La bouche affiche une belle dimension et sa matière moins mûre que celle du Montrose mais noble est propulsée par une bonne vivacité, sans que la persistance soit remarquable.
Très Bien (+) mais a sans doute été desservi par la confrontation proposée.

Denis
Le Barton est quant à lui plus classique (entendre plus végétal ) mais tout est bien proportionné. Il goûte bien en ce moment et devrait lui aussi tenir encore au moins 20 ans...
Très Bien

Ralf
Le côté plus classique et austère du Léoville-Barton l’a fait sans doute souffrir dans le face-à-face.
J’ai noté : fruité mûr et épicé, tannins fins, un peu verts.
Très Bien

Mathieu
Un côté végétal très marqué couplé à une certaine austérité.
C'est une confirmation de la soirée Léoville, ce n'est définitivement pas mon style de Bordeaux.

Christophe
Un Barton un peu plus austère. Avec le Montrose, une jolie paire très classique Bordelaise qu’on peut encore attendre.

Vivien
La robe est grenat, très soutenue.
Le nez est très marqué par le cigare et la boîte à cigares, le paprika, les fruits noirs. La bouche est d’une plus grande austérité mais d’un grand classicisme médocain là encore, alliant une grosse matière, une grande acidité et une superbe aromatique de fruits noirs épicés et fumés. Les tanins sont encore bien ressentis, mais le vin transpire bien cette austérité noble. Un superbe vin à attendre sereinement.
Très Bien +

Jean-Loup

La Réserve de Léoville Barton 2013 Saint-Julien ( Second vin de Léoville Barton)
Nez frais sur les fruits noires ( cassis ) , quelques notes boisés, la salivation est souple , la matière est agréable , sur l équilibre de ce vin il manque un peu de persistance , de densité , cela retombe trés vite , les tanins sont absents , l acidité est vraiment faible à ce stade , second vin , et millésime pas formidable , une cuvée correct sans plus , mais à revoir sur d autres millésimes Assez bien

didier

Château Léoville Barton – Saint-Julien – 2007
Ouvert 1h avant dégustation.
Robe rouge sombre quasi noire.
Joli nez sur les fruits noirs bien mûrs, champignons et sous bois,, puis cuir, notes viandées, quelques senteurs de bois / vernis, violette à l'aération.
La bouche est moins crémeuse qu'à mon habitude, également un peu moins large, avec une acidité relativement marquée, sur la cerise et on sent encore bien l'élevage ... Le vin persiste plutôt bien.
J+1 le nez se fait plus discret et la bouche s'est adoucie. Apparitions d'arômes de cacao tandis que le bois se fait plus présent.

Correct, malgré un toucher de bouche en deçà de ce que j'attends d'un Leoville, mais bien pour le nez.

Château Léoville Barton, Saint-Julien, 1988

Joli nez évolué sur le cassis, le tabac, le bois précieux, les fleurs.
Belle bouche avec une matière bien vivante et présente. Le vin est droit un rien austère et tannique en degustation pure. À table, ces petits défauts disparaissent.
Finale de bonne longueur.

Sur le papier le meilleur millesime des trois derniers bordeaux bus (Eglise Clinet 92 et Las Cases 97) et pourtant au final celui qui m'a le moins conquis. Étonnant d'ailleurs comme l'aromatique présente la même gamme que Las Cases mais est un bon cran en-dessous pour l'éclat et la sensation de complexité. Ça reste néanmoins un bon compagnon de table.

Marc

le meilleur millesime des trous derniers bordeaux bus

Lapsus linguae, mais révélateur.

Il faut que je m'achète des doigts plus fins ! Rien de révélateur, aucun trou d'air à la dégustation de ces bordeaux !

Marc

Marc C écrit: mais est un bon écran en-dessous
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Tu veux dire que ce Barton passe sous les radars

Château Léoville Barton - Saint-Julien 2004
Première bouteille que je décide d’ouvrir sur ce millésime de Léoville Barton.
Bouchon très long, juste imbibé sur 2 millimètres.
Dans le verre, la robe est dense et sombre et le disque encore teinté de reflets grenat.
Grand nez frais et typé sur le cèdre, le café frais et les fruits noirs comme la mûre et le cassis.
Une note épicée discrète souligne ce bouquet plutôt engageant.
En bouche, le vin est splendidement équilibré avec un tanin très mûr, complètement enrobé et une acidité précise.
Une véritable texture de taffetas déroule tout au long de la dégustation avec, en point d’orgue, un final très long avec une rétrolfaction fruitée et épicée.
Je n’attendais pas le vin à ce niveau d’excellence !
Il pourra se garder sans problème mais le plus difficile - pour moi - sera de résister à ce côté gourmand et quasi soyeux en l’état.
Accompagnement divin du gigot d’agneau de lait.

Olivier

Merci pour le CR Olivier. Je l'avais bien goûté il y a deux ans et il m'en reste justement une. Je pense me tenir à la règle "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" et lui faire un sort prochainement !

Marc

Marc,

Comme je l’indique, le vin est assez irrésistible actuellement.

Olivier

Léoville Barton 2002 versus Pichon Lalande 2002

pour accompagner le barbecue d'hier ma main s'est portée sur 2 bt du millésime 2002
je dois avoir bu + d'une dizaine de Pichon Lalande 2002, vin que j'ai toujours beaucoup aimé et que je considère comme faisant partie du quintette de tête de ce millésime: Palmer, Vieux Château Certan, Cos d'Estournel et Mouton. (je n'ai pas goûté Latour)
Tout de suite après ouverture des bt la tannicité du Pichon Lalande me surprend ... je laisse les 2 verres dans la cuisine ...
un peu plus tard j'entends une voix dans la cuisine " je préfère le Léoville Barton" ... et en fait je pourrais terminer ce post ici ...
en re-goûtant je suis bien obligé de lui donner raison, le Léoville Barton se présente sous un meilleur jour sur un beau fruit mûr avec une pointe de douceur agréable et des tanins mieux incorporés dans la matière, je suis tout à fait certain qu'à l'aveugle je les aurai confondus !
Pichon Longueville qui avant cette dégustation m'avait toujours séduit par sa finesse de texture et son élégance présente des tanins marqués, dominant toute la 2ème partie de bouche, lui conférant une rusticité déplaisante.

Ayant de la peine à croire ma perception
je me suis demandé si j'avais involontairement secoué la bt,
s'il s'agissait d'une bt défectueuse,
ou pire,
si le fruit en se rétractant avec l'âge ne laissait pas trop de place aux tannins ?

mystère

Des bons retours sur 2002 et 2004, Barton semble bien s'en sortir en général dans ces millésimes moyens/petits comme on voudra. C'est toujours bon à savoir pour trouver des bordeaux prêts à boire à tarif raisonnable !

Marc

J'ai l'impression sur Bordeaux de manière générale que ça "dé-confine grave" les 2002 et 2004

Je me régale sur 2012 également en ce moment.

BARTON 2002 a toujours été bon (au moins depuis 2010)
Tout comme COS D'ESTOURNEL que j'aime bien dans un registre plus costaud et viril.
Je me réserve jusqu’en 2022 pour gouter MARGAUX

Château Léoville Barton - Saint-Julien 1988

Ma dernière bouteille
Le bouchon est presque totalement imbibée mais ne pose aucun problème.

Robe rubis.
Nez racé sur un cuir fin , cassis , fraise , tabac blond.
Bouche ronde et pleine en adéquation parfaite avec le nez . Tanins fondus . L’ensemble est porté par une acidité douce et des notes fumées , légèrement mentholées. L’ équilibre est juste parfait.
Excellent et il peut encore tenir plusieurs années.

Bu à cette occasion par François (Francois999)

Château Léoville-Barton – Saint-Julien – 2ème Cru Classé 1995

Robe rouge légèrement évoluée.
Nez de poivron, cassis, très médocain.
En bouche, le vin est très classique, élégant, complexe, belle longueur. Le vin se boit facilement. C’est assez fascinant de voir que le vin n’est pas du tout évolué, cela peut très bien se boire, mais en même temps aucune évolution sur la couleur de la robe et aucune note de sous-bois.
TB

Vu le niveau exceptionnel dans la bouteille pour un 95, la jeunesse n’est pas étonnante.
Rarement vu ça.
Comme quoi le bouchon, c’est capital. Sur le terme ça fait autant la différence que le vin lui même.

oui, mais pour avoir de beaux bouchons après 25 ans, il faut une bonne cave mes 95 ont presque tous des niveaux comparables et des bouchons impeccables. Bouteilles mises à la cave dès réception et plus bougées depuis. C'est ça le secret.

Il y a quelques années, nous avions bu, chez Anthony me semble-t-il, Las Cases, Poyferré et et Barton 95. Barton était le moins évolué, avec des tannins un peu rustiques et il me semble que des trois Léoville, c'était celui qui avait le moins plu. Pas retrouvé le CR, s'il existe.

J'ai encore les 3 Léoville 95. Mini-horizontale à faire un de ces 4 ??? s'il y a des candidats, je veux bien leur faire un sort.

A l'époque il y avait pas mal de quilles à niveau de remplissage 55mm, contre un standard à 63 plus tard et encore maintenant.
Visuellement, ça fait une différence, mais un niveau plus bas ne veut pas dire qu'une partie s'est fait la malle.....

Jérôme Pérez écrit: Rarement vu ça.Comme quoi le bouchon, c’est capital. Sur le terme ça fait autant la différence que le vin lui même.

Je ne pense pas du tout que le niveau dans une bouteille soit un signe de garantie sur de la "jeunesse et fraicheur" du vin.
Par contre plus le vin est grand et plus l'impact du bouchon (et je ne parle même pas d'un vin bouchonné) ou de la conservation non optimale est important.
Je trouve que le nombre de bouteille "non conforme" aux dégustations primeurs est très élevé.
Même entre 2 bouteilles d'un même vin.
C'est pour moi complètement anormal !