Château Smith haut Lafitte Rouge 1993, Pessac Léognan

Ouverture simple 3h avant.

1er verre pour lui-même :
Nez de vieux bois, et pas grand-chose d’autre, un coté baroque, une intensité moyenne.
En bouche l’attaque est fluette, le vin n’a pas tellement de creux, mais n’est pas bien concentré non plus. Coté arômes c’est pas très complexe, sur le vieux bois, une esquisse de fruits très cuits, d’avantage du coté du vestige que du fruit compoté, ainsi que du cuir. Les tanins en finale sont nombreux et légèrement assèchants. Bref, c’est pas l’extase.

A table sur une souris d’agneau :
C’est un peu mieux. Le vin joue gustativement sur la framboise passée, et les tanins ne se ressentent pas. Il accompagne en douceur, sans être dominé.
A fait son job en accompagnement. Je n’en attendais pas monts et merveilles mais je pensais qu’il aurait tout de même un peu plus de choses à dire. Le dernier verre fini le soir est passé du coté obscur.
Pourvu que les quelques 1993 restants soient un peu plus causantes.

Bien cordialement

Il n'y a que Victor Hugo qui a tiré partie de 93.

Victor HUGO? 1802-1885? Il faut que vous m'expliquiez. Mis à part, malheureusement on ne choisi pas son année de naissance...

93 est un roman de Victor Hugo consacré à l'année 1793 en France et à l'acmé d'antagonismes dont elle fut le théâtre.

condorcet écrit: 93 est un roman de Victor Hugo consacré à l'année 1793 en France et à l'acmé d'antagonismes dont elle fut le théâtre.

Et comme la Rėpublique n'avait qu'un an, on peut qualifier cette acmé de juvénile.

1ère République : 1792 non ?

MrBonhomme écrit: 1ère République : 1792 non ?

Oui absolument !

Merci pour l'éclairage. 10 juillet 1792 : première élection de l'assemblée nationale au suffrage universel non? c'est pas ça la vrai révolution? ah non pardon, fêtons plutot le 14 juillet le suffrage censitaire...
Bref, si non pour continuer sur les années 93, en 1893 ce fut une belle année à sauternes me semble-t-il. Et 1993, bon c'est sur que j'aurais bien aimé naitre en 1995 ou 1990 mais bon, on fait avec ce qu'on as.

Bonne dégustations, bien cordialement

LES HAUTS DE SMITH 2014

Belle robe pourpre, profonde, scintillante.
Le nez donne des arômes de fruits rouges, des notes de café.
En bouche une attaque souple avec une belle rondeur et bon équilibre.
Une finale sur la fraicheur qui tient bien en bouche.
Un vin déjà très bon.
Ouvert 1 heure avant, non carafé.

Bu à cette occasion.

Château Smith Haut Lafitte 1995, Pessac Léognan Blanc
Cépages : 90% sauvignon blanc, 5% sauvignon gris et 5% sémillon.
Vendanges manuelles.
Sol : 11 hectares de graves günziennes (sur 56 ha au domaine) .
Vinification : fermentation en barriques (50% neuves, 50% 1 vin).
Elevage : sur lies avec bâtonnages réguliers pendant 12 mois.

La robe est jaune dorée intense.
Le nez est ouvert, thiolé sur le cassis, avec une note pâtissière et un peu de fruits de la passion.
La bouche est ample et fraîche, fruitée, et presque tannique. En retro, on retrouve le cassis (fruit + bourgeon), la passion, mais aussi du citron et du pamplemousse. Il y a une belle trame acide qui rend ce vin énergique et qui porte loin la finale aromatique.
Conclusion : c’est très bon, énergique, et finalement encore très jeune. A l’opposé des notes de presse qui conseillaient de le boire avant 2012. Une belle surprise.
Note : 4-/5

Bibi

Comme quoi, il est difficile de suivre les conseils .... !!!

Château Smith Haut Lafitte Rouge 2006, Pessac-Léognan

Nez réellement concentré, sur les fruits noirs cerise, myrtille, cassis avec un fumé très marqué, qui nous rappelle sa noble origine.
En bouche, le vin est plutôt souple à l'attaque et l'ensemble reste très frais et alors que l'on pouvait présager un vin bodybuildé il n'en est rien.
C'est déjà très bon mais la finale (honorablement longue) marquée par une jolie acidité ainsi que quelques tanins encore accrocheurs invitent à garder potentiellement ce vin encore 3-5 ans pour qu'il atteigne son plateau de maturité.

Nulle trace déplaisante de dureté ou d'austérité dont 2006 nous gratifie hélas quelquefois.

Personnellement n'aimant guère les arômes tertiaires, je trouve qu'en compagnon de repas, il s'en sort bien dès aujourd’hui.

C'est très bon : 16/20

Alex

Ps : La tenue à l'air sur de nombreuses heures est excellente ce qui corrobore le fait que ce vin est encore un jouvenceau.
A aérer longuement pour les impatients comme moi

Château Smith Haut Lafitte Blanc 2010, Pessac-Léognan

Anniversaire de madame ; on sort le tablier pour préparer une blanquette de la mer, accompagnée d'un Smith Haut lafitte Blanc 2010.

La bouteille est ouverte, et dégustée dans la foulée sur le met.

La robe est jaune clair soutenu.

Au nez, priorité pour moi aux agrumes (pamplemousse), pêche, un côté un peu tropical, le beurre et boisé (chêne).

En approfondissant (c'est tellement bon que je passe 20 minutes le nez collé au verre), la pomme et le citron.

En bouche, c'est fin, du velours.

Grosse claque ; le vin est soyeux, voluptueux, gras sans être lourd, il est à vrai dire léger, j'ai l'impression de marcher sur l'eau.

Les arômes se confirment en bouche, où se détache pour moi clairement la pêche le beurre et le chêne, une petite touche de miel apparaît au milieu du fruit et des agrumes avec minéralité.

Une fois n'est pas coutume on va pas recracher (), et là, et là... ET LA... grand moment.

Une magnifique longueur, qui se ponctue en arrière goût sur une note de pain grillé.

C'est sensationnel, un vin d'un équilibre pour moi parfait.

Ici je ne suis clairement pas assez expérimenté pour dire si ce vin peut vieillir plus longtemps, cela dépasse mon domaine de compétences.

Ce que j'en dis c'est qu'il est pour moi parfait à ce stade.

C'est magnifique, clairement le meilleur Pessac blanc que j'ai jamais dégusté (bon d'accord j'en ai pas dégusté beaucoup, mais là j'ai l'impression que la barre va être très haute désormais).

Quelle claque !

Château Smith Haut Lafitte Rouge 1994, Pessac-Léognan

Bouteille ouverte et épaulée en prévision du repas de ce soir. De fait, il faut bien goûter ce qui est épaulé

Le bouchon est légèrement cassant, mais il résiste à l'ouverture.

La robe est vermillon, moyennement sombre.

Le nez est sur le sous-bois, des notes toastées/ grillées délicates, florales, des fruits noirs.

La bouche propose une structure délicate, souple, fraîche, sur des notes de sous-bois, de fruits des bois. C'est assez long et classieux. Des tanins fins et quasiment intégrés donnent un peu de matière en fin de bouche.

Lors du repas de noël, sur un magret de canard grillé, foie gras poêle, champignons des bois, le vin a bien tenu son rang. Par rapport au verre de test, il y avait tout en plus intense. Encore une fois, je ne suis pas déçu par ce millésime pourtant peu côté.

Après avoir ouvert un hermitage 95 blanc et un meursault chevaliére 2010 mort et oxydées on retrouve le sourire avec...
smith haut lafite blanc 2007

Un vrai bonheur!!!
Nez magnifique toasté ,grillé,fleurs blanches,amande douce, une pointe de coco ...effet sauvignon???
Bouche somptueuse , fine et délicate manque juste un poil de gras.

Ma première et c'est bien dommage que les prix s'envollent

Château Smith Haut Lafitte, Les Hauts de Smith, rouge, 2015

Bouteille ouverte et dégustée dans la foulée.

La robe est rubis très soutenue aux reflets encore violacés.

Le nez présente une belle gourmandise autour du chocolat, une pointe de vanille, chêne, cuir frais et fruits noirs (mure, prune).

La bouche offre un joli peps à l’attaque, les tanins bien présents et en cours de parfaite intégration mais le milieu de bouche manque cruellement de concentration.

Je m’attendais à mieux, surtout sur 15.

A titre de comparaison la sirène de giscours de la même année offrait beaucoup plus de plaisir pour un prix +/- équivalent.

AB.

Château Smith Haut Lafitte, Les Hauts de Smith, rosé, 2019

80% cabernet sauvignon, 20% Merlot

Robe rose pale, saumonée

Nez sur la groseille, la grenadine, un quelque chose qui m'évoque la pastèque, la rose

En bouche, le vin est assez "vineux", dans le sens ou je lui trouve, une matière et une mâche presque de vin rouge qui appelle la table, l'aromatique est essentiellement sur le fruité, longueur moyenne

Bien

Château Smith Haut Lafitte Blanc 2010, Pessac-Léognan

RAS par rapport à mon précédent CR , aussi magnifique et superbe potentiel de vieillissement.

Château Smith Haut Lafitte, Pessac-Léognan rouge, Les Hauts de Smith, 1988

Je n'attendais pas grand chose de cette bouteille car ce n'était qu'un second vin, et bien comme quoi il faut se méfier du pedigree quand un vin a connu de bonnes conditions de conservation !

Robe encore profonde, nez discret sur les fruits noirs.

En bouche on a un boisé fondu, un touché de bouche de soie typique de ce que j'avais pu goûter sur le premier vin bu jeune, aromatique très cassis version fruits macérés et une belle trame minérale.

Ce n'est pas une bête de complexité mais une gourmandise racée qui a fait l'unanimité.

Avec l'aération et le réchauffement des arômes plus évolués arrivent petit à petit mais ça fait encore bien jeune.

Qu'est-ce que ça doit être le premier vin avec une telle garde !

Merci pour ce CR, je me posais la question récemment à propos de ce second vin car J’ai un magnum de 2010 et j’aimerais bien le conserver un peu, j’en ai déjà dégusté une et il me semble plutôt bien né et susceptible de se bonifier.

De toute façon je n’ai plus pour l’instant des « envies«  de Bordeaux , alors tentons le coup !

Se souvenir quand même que les Cathiard ont racheté le domaine en 1990.
1988, c'est la fin de l'époque d'Eschnauer et de "la belle endormie"
2010 , c'est 20 ans après le réveil

   
     

le petit haut lafitte 2015Acheter en FAV autour de 20 EBouchons de qualité joliment marquetė Couleur rubis un poil terne avec quelques marques d'évolution Nez superbement flatteur sur des fruits rouges et noirs sans lourdeur une très legere note d'alcool notes d'elevages discrete bien intégré bouche soyeuse droite très bien équilibré avec des tannins fins acidité sur le fil notes réglissė poivrė finale un poil asséchante mais très plaisante l'ensemble reste en demi corps et manque d'allonge pour esperer en faire un marathonien. un vin facile a boire mais pas ennuyant. Il est considéré comme le 3eme vin et il est a sa juste place A boire sur 3 a 5 ans   

poursuite de la rédaction des CRs en retard
Château Smith Haut Lafitte, Pessac-Léognan rouge, Les Hauts de Smith, 2014 

ouverte et bue dans la foulée
Robe grenat à carmin
Le nez est expressif sur des notes de viande sanguine, ferrugineux, fumé. Du fruit rouge en arrière plan.
La bouche apparaît déliée, la matière est juteuse et n'accroche pas, les tanins sont fondus, la finale est sapide, toujours sur ce côté fumé métallique, elle laisse une empreinte amère assez persistante.
La bouteille n'a pas fait long feu. J'ai aimé avec un petit bémol pour les amers finaux. Je pense que j'aurai dit syrah à l'aveugle. Le pote qui la boit avec moi est assez d'accord. 

Château Smith Haut Lafitte rouge 2006

Au nez, le cabernet / Bordeaux rive gauche paraît évident.
Style classique à l'élevage présent mais sans excès
La matière comme attendue propose un joli fond.
Le savoir faire bordelais est bien là mais le vin est un peu monolithique, assez sérieux pour un Pessac
Très Bien 
Début de maturité
 

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Château Smith Haut Lafitte Pessac-Leognan Rouge 2004

Robe sombre, maturité, fraîcheur, notes légèrement fumées, bouche dense, pleine, structuré portée par une belle acidité en complément de la matière , très jeune encore, excellente bouteille. 

Stéphane

Château Smith Haut Lafitte 2009 (grand vin, rouge)

15/20. Un 100/100 Robert Parker qui confirme que je ne partage pas le goût du pape américain pour les monstres glycérinés. Le vin est certes bon mais caricatural, tellement riche que j’ai calé au bout de 2 verres. Comme dit ma compagne : "c'est bon mais il y a à boire et à manger là-dedans". J'espère vraiment que la vinification du grand vin SHL (un domaine dont les vignes sont je crois tenues de manière impeccable) a évolué vers plus de finesse et de mesure.

Nez réservé mais complexe sur les fruits noirs, encens, bois précieux, un côté rhodanien avec la tapenade et la violette. Bouche techniquement de haut vol, dense et puissante faite de tanins soyeux et hypers fins. Très parfumée aux arômes (trop) suaves de prune, graphite, encre, lavande. L'élevage me semble encore important, pas encore totalement absorbé par le fruit. Longue finale.
Bref 15/20 dans l’absolu mais il vaut mieux oublier le prix payé… A revoir dans 15 ans ? 14,5°

Le Petit Haut-Lafitte - Pessac-Léognan 2014

Bouteille ouverte pour accompagner une daube de sanglier, avant un Giscours 2007( CR en rubrique dédiée).

La robe est rouge sombre légèrement brunissante.

Nez mutique au début, qui s’entrebâille après quelques minutes sur un soupçon de fruits noirs et des notes empyreumatiques enveloppées d'un trait herbacé vert. Puis quelques effluves liégeuses m'alertent sans déranger, en apparence, les convives alentour.

Bon ! Goûtons ... La bouche est en demi-corps, une moitié terreuse et rude, une moitié vigoureusement verte ! Le liège se réveille dans certains palais ce qui me conforte dans ma première impression. S'ils semblent s’accommoder de ce défaut, pour moi c'est rédhibitoire.

Heureusement, Giscours est là !

Gérard

 

LPV BzH Acte XXXV : sortons de notre zone de confort !

Château Smith Haut Lafitte, Pessac-Léognan Blanc 2017

Docadn:
Des notes de « vernis-acétate » et de carton mouillé signent les premières notes olfactives.
C’est l’anis qui vient conclure le bilan nasal avant l’étape buccale.
Une attaque sur les fruits exotiques, mais au caractère « sec ».
Je note « sauvignon », mais les notes anisées m’intriguent pour autant !
La finale se fait « tannique », limite asséchante. C’est correct pour un vin 10-15 balles… quand j’apprends le prix d’achat, je trouve le rapport qualité/prix désastreux en l’état. B-

Ludoaqc:
Très sauvignon. Tout le débat est de savoir si le temps lui donnera de la complexité. Pour l'instant maigre et court, je l'avais placé premier dans la série des blancs en goûtant rapidement à l'aveugle avant le repas, j'ai mon idée.

Durocher:
Sauvignon pour tout le monde,enfin on pense et c'est bien ça,avec les cépages auxiliaires.Vite c'est Bordeaux,Pessac,Graves? J'opte pour cette dernière,si c'est un Pessac c'est un"petit" sur un petit millésime...C'est fin,pas complexe,robe très claire,nez fermé sur quelques fruits blancs discrets+,léger floral(tilleul),bouche idem..Au lever de la chaussette c'est la déception.Vin insignifiant ici et pourtant plusieurs fois rencontré sur plusieurs millésimes où j'ai souvenir de vins puissants,chics et boisés très marqués.Au Château on fait goûter les rouges avant les blancs décrits comme gros volume.Et bien pas là,va t-il évoluer c'est vrai que c'est jeune pour une tête de série de l'appellation.

Sebus:
Robe claire
Le nez est sur les fruits blancs, des notes exotiques sur un fond enrobé (élevage discret?) qui allume le voyant blanc bordelais.
La bouche est douce mais un peu molle, un matière donnant un effet "entonnoir", la finale présente une acidité mal intégrée à l'ensemble, le tout donnant un vin plutôt commun. C'est sûr qu'au moment du levée de chaussette, ça grimace un peu, on en veut nettement "plus" dans le verre. 

Vesale écrit:

Château Smith Haut Lafitte, Les Hauts de Smith, rosé, 2019

80% cabernet sauvignon, 20% Merlot

Robe rose pale, saumonée

Nez sur la groseille, la grenadine, un quelque chose qui m'évoque la pastèque, la rose

En bouche, le vin est assez "vineux", dans le sens ou je lui trouve, une matière et une mâche presque de vin rouge qui appelle la table, l'aromatique est essentiellement sur le fruité, longueur moyenne

Bien

Château Smith Haut Lafitte, Les Hauts de Smith, rosé, 2019

Quelques années plus tard, ressenti très proche,
Toujours l'impression d'un rosé vineux, la bouche s'est affinée avec une moindre sensation de mâche,
Un rosé pour la table,

Bien

Bu lors de cette soirée LPV Coteaux de Paris



Vin 7 : Smith Haut Lafitte, Pessac-Léognan rouge Le Petit Haut Lafitte 2016

MathiasB
Nez assez proche du précédent.
En bouche c'est beaucoup plus équilibré, profil assez classique, le bois est encore assez marqué, mais on a du fruit, et l'équilibre est bon.
Bien mais sans extase pour ma part, ça manque vraiment de gourmandise et de complexité.
Bien

SG75
Nez assez identique au vin précédent. Un vin bien fait et agréable, mais encore trop jeune par rapport au pédigrée de la maison.
Certainement à attendre encore quelques années.