Pauillac – Château Latour – 1966

Bouteille bue lors d'une magnifique dégustation relatée ICI

Niveau entre bas goulot et haut épaule, bien pour une bouteille de 50 ans ! Le bouchon est totalement imbibé et un tout petit morceau du bas reste collé au goulot.

Bouteille ouverte pendant trois petites heures, puis carafée juste avant service.

La robe est encore très sombre et dénote des traces indéniables d’évolution, mais moins qu’attendu.
Le nez est très intense, sur de beaux arômes tertiaires tels que le sous-bois, le graphite, le cuir et les champignons.
Toute en finesse, d’une matière épurée, sur des arômes tertiaires semblables au nez, la bouche est d’une suprême élégance.
Un vin au style éthéré, que l’on adore si on apprécie les vins anciens.
Un salmis de pintade aux champignons sauvages (superbe par sa finesse !) redonne un peu de densité au vin.
Très bien ++ / Excellent

Jean-Loup

Château Latour 1964 tres gourmand, ce millesime absolument méconnnu se revele en realité tres reussi a Latour, complet et porté par une franche acidité, belle surprise, rassurante, Latour quand meme !

Non latour 64 n'est pas absolument méconnu c'est même sûrement un des plus réussi des années 60 et 70 et tout les amateurs de Latour le savent et le recherche.
En 90 c'était très bon en 2000 toujours pareil, j'ai bu trois bouteilles toutes au sommet et je constate qu'il est toujours au top.
Comme quoi 64 est un super millésimes qui a bien supporté les années
Montrose 64 ce comporte aussi bien que Latour je pense,se serait à vérifier actuellement .
Gérard

Pauillac
Réactions mitigés à la sortie de Latour 2005.

www.thedrinksbusines...

Bonjour à tous.

Bouteilles bues vendredi soir lors d'un repas Lpv Auvergne.

5ème vin servi également avec le même plat.

Œil : Belle couleur rouge sang, assez soutenue, avec des reflets rouges. Bords du disque rouge. Belles larmes assez grasses.

Nez : Présent d’entrée et d’une belle classe. Notes de fruits rouges, beau boisé très bien intégré, léger cuir, presque sous-bois, léger fumé. Très élégant. Nous le plaçons dans le grand Sud-Ouest.

Bouche : Très très jolie matière. On y retrouve de nombreux fruits rouges, quelques fruits noirs, du beau bois, des tanins extrêmement fins et soyeux. Bouche large et enveloppante. Finale, sur les fruits rouges, longue.

La aussi, questionnés, nous partons sur un vin un peu plus jeune que le précédent, une quinzaine d’années.

Il s’agit de :

Bordeaux - AOC Pauillac - Château Latour -«Les Fors de Latour 1989» - 12,5% - Cabernet sauvignon + Merlot + Carbet franc.

6ème vin servi également avec le même plat.

Œil : Très belle couleur rouge sang avec de beaux reflets rouges. Bords du disque rouge. Très belles larmes, assez grasses et nombreuses.

Nez : Très présent d’entrée sur des notes de fruits rouges, de bois et de tabac. Puis notes légèrement fumées et de bois noble. Belle intensité et complexité. Nez très proche du précédent avec un supplément de complexité.

Bouche : Superbe matière à la fois fruitée, fraîche, soyeux et équilibrée. Très beau panier de fruits rouges, quelques fruits noirs. Puis du tabac, du cuir, café, boisé noble, un début de sous-bois et de beau champignon. Cela dit, le côté fruité reste dominateur. Les tanins sont fins, veloutés et soyeux presque «lactés». Une finale très très longue sur un équilibre parfait.

Un vin proche du précédent mais avec un peu plus de tout partout et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Là aussi, questionnés sur l’âge du vin, nous le plaçons entre 15 et 20 ans.

Il s’agit de :

Bordeaux - AOC Pauillac - 1er Grand Cru Classé - Château Latour -«Château Latour 1989» - 12,5% - Cabernet sauvignon + Merlot + Carbet franc.

Nathenri

Pauillac
Château Latour se convertit intégralement au bio !

www.vitisphere.com/a...

Château Latour - Pauillac 1er Grand Cru Classé 1995

Arnould : Nez qui poivronne légèrement et qui oriente immédiatement (enfin pour les cadors, pas moi...) vers le cabernet et plus précisément vers Bordeaux.
La bouche est d'une grande finesse, souple, les tannins fondus. Longueur proverbiale. J'entends "Pauillac" à ma gauche...
Là encore, c'est excellent, mais pas aussi vibrant que les 2 précédents (Volnay 2006 de Coche et Beaucastel 96).

Rémy : Elevage très discret, très poivroné, gagnera en élégance au réchauffement.
La bouche est très puissante avec des tanins encore un poil présents. La finale, elle, est assez impressionnante. Bon, ce n'est pas mon style mais c'est tout de même très bien fait, très beau. Surprenant ce nez bien plus discret que la bouche.

En savoir plus sur www.lapassionduvin.c...

Château Latour - Pauillac 1er Grand Cru Classé 1995

Le premier nez très expressif est nettement sur des arômes empyreumatiques de goudron evoluant progressivement vers des notes de torréfaction , de graphite puis de chocolat , cassis mûr .
En bouche le vin est riche , ample ,puissant, infiniment plus à maturité que Latour 2000 bu il y a quelques mois , avec une petit touche réglissée-mentholée du meilleur effet .
C'est très bon et très long . Je reprocherais tout de même ,compte tenu du pédigree , un léger manque de finesse et d'élégance que l'on attend d'un grand Latour .

Pauillac
Château Latour 1887 – 2010.

vinous.com/articles/...

Pauillac Château Latour 1989
Nez mûr de résineux, de tabac blond, de boite à cigare avec un léger trait végétal.
La bouche est superbe, elle possède de grands tannins, une certaine droiture sans austérité, on sent une grande maturité et malgré ses presque 30 ans les tannins sont encore perceptibles. L’équilibre est idéal, le volume imposant et le velouté remarquable. Très long, salivant, épicé et une impression de douceur remarquable. Le fond de bouteille bu le lendemain n’avait pas bougé. Grand vin. Excellent.

Pauillac
Château Latour officiellement certifié Bio !

www.terredevins.com/...

Pauillac
Château Latour, quand un roi du bordeaux passe au bio !

www.lemonde.fr/m-act...

Pas trivial à Bordeaux étant donné le climat mais c'est bien le moins que l'on puisse attendre d'un tel cru en 2018, d'autant que de nombreux domaines girondins avec bien moins de moyens ont sauté le pas depuis plus de 10 ans !

Le moins qu’on puisse attendre, pourquoi pas, à moins qu’on considère que la certification bio ne soit ni un critère suffisant, ni un critère indispensable à la production d’un grand vin respectueux de son terroir, de l’environnement, de la santé des travailleurs qui participent à son élaboration et des consommateurs finaux. Tout au plus une démarche qui mérite qu’on s’y intéresse, en aucun cas une finalité.


Luc

Même si ça a été long à s'officialiser, la démarche bio était déjà bien avancée dans l'Enclos vers 2007/2008. J'avais voulu en parler dans le livre sorti en 2009. Latour m'avait demandé de ne pas en parler car ils ne savaient pas s'ils allaient poursuivre dans cette voie. Ils ne voulaient rien graver dans le marbre. Bref, un peu la démarche inverse à d'autres châteaux qui annoncent être en bio avant d'avoir fait les trois années de conversion.

Luc Javaux écrit: Le moins qu’on puisse attendre, pourquoi pas, à moins qu’on considère que la certification bio ne soit ni un critère suffisant, ni un critère indispensable à la production d’un grand vin respectueux de son terroir, de l’environnement, de la santé des travailleurs qui participent à son élaboration et des consommateurs finaux. Tout au plus une démarche qui mérite qu’on s’y intéresse, en aucun cas une finalité.

Libre à chacun de se faire son propre avis.
Pour moi lorsqu'on a cette taille et ces prix, c'est bien le moins de s'appliquer un standard environnemental reconnu. Indépendamment de la qualité des vins. Rien n'empêche d'aller plus loin.

Reconnu par qui ?


Luc

Bonjour à tous,
est ce que quelqu'un connait les vins de consommation, ou vin des ouvriers comme il était coutume de l'appeler dans le médoc?
C'est un vin fabriqué à partir des différentes presses du château.

Ça, c'est une question Salas

Oui, j'ai eu l'occasion de goûter, car j'avais un ami qui travaillait pour Latour. C'est bien agréable, et pas trop costaud pour un vin issu de presses. Après, c'est tout de même d'un intérêt limité.

je sais l'intéret limité mais ca reste un vin du quotidien bien fait. Je suis un peu embêté car j'y ai travaillé 6 mois et en ai une certaine quantité ou une quantité certaine dont je souhaite me séparer car mes gouts ont changer et je ne pourrais tout consommer. comment dois je procéder?

Payer 30€ et aller sur la rubrique échange

salas écrit: je sais l'intéret limité mais ca reste un vin du quotidien bien fait. Je suis un peu embêté car j'y ai travaillé 6 mois et en ai une certaine quantité ou une quantité certaine dont je souhaite me séparer car mes gouts ont changer et je ne pourrais tout consommer. comment dois je procéder?

Tu peux organiser une vente aux enchères dont les bénéfices iront aux Restaurants du Coeur ou à la banque alimentaire la plus proche de ton domicile.
Je suis sûr et certain que les bénévoles de ces structures apprécieront ton geste.

Autre solution : tout ouvrir et verser dans l'évier. Parfois, le rangement par le vide, cela fait un bien fou.

Et une fois que tu te seras déterminé, tu pourras passer par la case... PRESENTATION.

Merci.

Pauillac
Château Latour, premier de cordée dans le vin bio.

www.lemonde.fr/m-le-...

Pour ouvrir un vin différent des bouteilles récemment ouvertes, je débouche un Pauillac de Latour, Pauillac 2011
Une robe assez sombre avec très peu d'évolution - Le nez sur les fruits frais, un peu de cèdre, des épices douces, un peu de menthol, et un fond de graphite - En bouche les tanins sont fondus et arrondis, plaisant à boire aujourd'hui avec encore de la réserve - Bel élevage ou le boisé c'est se faire discret et juste un support à la matière du vin. BIEN +

Eric

Château Latour – Pauillac – 1989



Bue lors d'une dégustation mémorable relatée ICI

Jean-Loup
La robe est d’un grenat sombre, aux reflets acajou sur le bord du disque.
Le nez exhale des arômes à la fois classieux et complexes, ceux d’un grand Bordeaux à maturité : bois précieux, fruité confit, havane, mine de cayon, encore une touche de balsamique…
La bouche joue sur le même registre, à la fois racée et d’une extrême finesse. Sa texture est dense avec un toucher de velours, les tanins distingués sont complètement patinés par le temps. La finale savoureuse et épurée se prolonge… se prolonge… se prolonge…
Nous y sommes revenus après la série de rouges : ce vin fait la différence par l’alliance de son extrême finesse et d’une certaine puissance ! LE vin de la dégustation, mais pouvait-il en être autrement ?
Excellent +(+)

Julien
A l'ouverture, j'ai eu peur pour le Latour 1989, robe très évoluée, matière trop fine.
Et avec quelques heures d'ouverture, métamorphose, et les personnes autour de la table étaient à l'aveugle !
Un très grand bordeaux, avec ce mélange de fruit et de complexité noble (cèdre, sous bois) et la bouche parfaite : sphérique, gourmande mais classe, grande longueur et encore beaucoup de fruit ! Quel équilibre !

Jean-Loup

Bu lors d'une soirée Noël, avec un groupe LPV de Lyon, j'ai amené Château Latour 1979. Je me suis en effet dit que c'était la bonne année puisque c'était pour cette bouteille un anniversaire en 0.

Le vin était bu à l'aveugle (sauf pour moi donc!). Débouché le midi pour m'assurer de sa conservation, le bouchon s'est décomposé. Mais, j'ai quand même pu, sans trop de mal, l'extraire. Je m'en verse un tout petit fond de verre. C'est rassurant ! Le vin, après 40 ans de bouteille, n'est ni bouchonné, ni décharné, ni oxydé. Je le laisse donc s'oxygéner toute l'après-midi pour lui permettre de prendre de l'ampleur et récupérer, le cas échéant, un peu de fruit.

Le soir, le vin n'avait en réalité pas beaucoup bougé. Il s'est donc présenté avec cette aromatique et cette structure caractéristiques des vieux vins, de ceux qui ont abandonné l'évidence du fruit et l'opulence de la jeunesse pour exprimer une structure plus légère et une aromatique sur le renfermé voir presque métallique. Ce vin avait, à mon sens, dépassé son apogée.

C'est, je trouve, difficile de commenter ces vins parce qu'à la lecture de mon CR, certains se diront que le plaisir n'a pas été au rendez-vous. Et pourtant, je ne crois pas trahir la table en écrivant que ce vin a été très apprécié. Je pense qu'il l'a été précisément parce que ce sont des structure et aromatique dont nous n'avons pas l'habitude et qui donc gagnent la table par leur différences, leurs surprises.

A travers ce CR, se pose un sujet qui me titille depuis pas mal de temps :

Je lis quelques CR de vieux vins - souvent de grande étiquette - au final très monolithiques sur un tertiaire pauvre où quelques arômes de tabac, champignons se battent en duel.
Pour moi, ce n'est plus un grand vin, ni un vin qui procure un grand plaisir, même si la structure reste parfaite. Or, je lis pas mal de CR où les dégustateurs se satisfont de ces vins. Il y a, pour moi, comme une indulgence que je ne comprends pas.
Ça pose toute la difficulté d'attraper ces vins au bon moment quant à la complexité, or cette indulgence couplée à une structure solide du vin peut laisser croire que toutes les grandes étiquettes peuvent voir venir. Je pense que c'est une erreur.

Martinez,

Pour ma part, mon avis sur ce vin est assez partagé. Si j'ose dire : il a les qualités de ses défauts. Je m'explique.

Ce sont des vins qui ont des structures et des aromatiques tout à fait inhabituelles, même pour nous amateurs dans la mesure où l'âge moyen des flacons que nous buvons est sensiblement plus bas. Ces "vieux" vins ont donc, pour moi, le charme de l'inattendu et de la surprise. Pour ce qui concerne le Latour 1979, tu as pu lire que j'avais trouvé qu'il avait dépassé son apogée. En conséquence, je pense que ce n'est pas un vin à mettre dans toutes les bouches. Un non-amateur le prendra pour ce qui l'est : à savoir un peu décharné et sans plus beaucoup de fruit. L'effet de surprise ne jouera pas pour lui.

Je pense aussi que ce Latour 1979 a bénéficié d'une comparaison favorable avec, en parallèle, un Grand Puy Ducasse 2011 au style international (donc, on repassera pour la surprise !).

Enfin, je rappelle que la dégustation était à l'aveugle donc, pour les camarades, impossible de savoir ce qu'ils buvaient.

château Latour 1988

Ouvert 24h avant juste légèrement épaulé.
Bouchon très propre.
Nez classieux,expressif on retrouve les grands classiques de ces vieux bordeaux
Bouche ferme, très soyeuse , tannins rugueux en final.
Finale un peu austère et une pointe d'amertume.
En dégustation pure le vin manque vraiment de finesse et d'éclat.
Il me manque une pointe de fantaisie et élégance pour un vin d'une telle origine.
Accompagné d'un chapon à la crème, il retrouve une certaine sensation et un peu plus de profondeur mais on reste un peu sur sa fin...
J'ai goûté très peu de latour mais a comparer avec d'autre 1er grand cru je prefere haut brion,margaux ou ausone
A revoir sur un 2002 que je possede.

Château LATOUR 1966

Niveau mi-épaule. Bouchon excellent retiré en entier.
Vin dégusté sur 6 jours pour voir l'évolution d'un vieux LATOUR.
Au début, simple aération lente de 3 heures.
Au nez, ce sont essentiellement des arômes de vieux cuir et des notes de fumé qui émergent. En bouche, ce vin se présente tout en puissance, mais pas très complexe. La longueur est moyenne. Un peu décevant malgré tout.
Les jours suivants, le vin s'améliore constamment, avec une complexité croissante.
Il devient alors un grand vin, basé sur la droiture et l'élégance.
J'aurais certainement dû le carafer au départ.

Cordialement,
Benoît