En redressement judiciaire, il vient d'être vendu pour 1.6 million euros à Denis Merlaut, président du groupe Taillan et directeur général de la maison de négoce Ginestet.

Source : RVF de ce mois.

lapassionduvin.com/p...

Je suis désolé Oliv..., Je sors

Source : RVF de ce mois.

Croire que la RVF du mois pourrait être en avance sur l'Oliv du jour mérite une punition exemplaire : relire trois fois l'entièreté de la revue de presse ! Non mais...

Luc

Château Broustet 2001

Jolie couleur déjà un peu évoluée, sur l'ambré.

Nez timide.
Mais à l'agitation, des notes d'orange, d'ananas, et un côté miellé, le rendent agréable.

En bouche, le vin est rond, avec une acidité bien fondue.
Notes de botrytis.
Une belle présence en milieu de bouche, avec une finale agréable, mais qui reste tout de même assez simple et courte.
Bel équilibre.

Rien d'extraordinaire. Mais un bon vin, qui se boit comme du petit lait.
Et qui a le mérite d'avoir un assez bon rapport qualité-prix.

Eric.

Château Broustet 2005

Le nez est faible, peu expressif
En bouche : trop sirupeux, trop de sucres résiduels non compensés par l'acidité. Pas assez de fraicheur. Par conséquent, un vin très déséquilibré...

Château Broustet 2005

J'ai aussi bu ce vin le week end dernier et j'avoue avoir été un peu déçu ( j'ai préféré le Clos Haut Peyraguey 98 plus fondu). Le sucré est encore trop présent mais ce n'est pas trop lourd non plus ( surtout le lendemain). On a des notes rôties assez sympas.
Bel accord quand même avec un chèvre bien fait et des figues fraiches.

Château Broustet 2005

C'est avec peu d'enthousiasme que je sert ce liquoreux pour l'apéritif du réveillon de la st sylvestre, car j'avais en mémoire une note vu sur internet qui le plaçait en position non favorable (82/100).
La robe est d'un jaune or brillant, au nez c'est peu expressif : quelques notes fugace de fleurs blanche, de pêches et puis...pas grand chose d'autre. En bouche, l'attaque est souple, rectiligne, courte et la rétro est peu bavarde. Bref, le rang de second cru classé n'est pas de rigueur. Pourtant, j'avais un bon souvenir du millésime 2002...

Peut etre est t'il trop jeune??

c'est la mode que de servir des vins trop jeunes et de les dézailler ensuite ?
peut-être faut-il réfléchir avant de déboucher ? surtout si tu le faisais avec si peu d'entrain...

Valéry M écrivait:

---

> Voici un millésime qui contraste sérieusement avec
> le suivant.
> Broustet 03, bu ce week end, est beaucoup plus
> concentré que le 04, il présente une belle
> liqueur, l'acidité est en retrait mais la finale
> présente une amertume agréable qui contribue à
> l'équilibre du vin. Les arômes sont classiques, on
> retrouve surtout : ananas, tilleul, miel, orange
> confite en finale et arrière-goût de safran. Un
> bon vin.

bonjour
votre commentaire me ravi car j ai quelques bouteilles en cave de ce millesime.je vais en deboucher une btle d ici quelques jours afin de confronter vos sensations aux mienne.que diriez vous quand a son apogé?
amicalement

J'ai recu un broustet 2006 en cadeau! Que vaut t'il ? a partir de quel moment le boire surtout sur une petite année comme celle ci?

Bonjour,

J'ai parfois fait l'expérience que les Sauternes connaissaient une phase de fermeture au bout d'une dizaine d'années, pour se rouvrir ensuite. Tout est donc de savoir si Broustet 03 est en phase de fermeture ou non en ce moment. Pour l'apogée, je ne suis pas sûr de ce que je vais avancer, mais je dirais 2017-2019. Mais même après 2020, il devrait être encore bon, peut-être jusqu'en 2030.
En en goûtant une bouteille maintenant, vous verrez s'il n'est pas en phase de fermeture. S'il est ouvert, il doit être bon en ce moment.

Au plaisir de lire votre commentaire.

Bonjour, quelqu'un en a t'il bu? j'en ai deux chez moi la couleur n'évolue pas je trouve ca bizarre!

Ripocheguillaume écrivait:

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> Bonjour, quelqu'un en a t'il bu? j'en ai deux chez
> moi la couleur n'évolue pas je trouve ca bizarre!

la couleur des sauternes et barsac évolue très lentement si les conditions de stockage sont satisfaisantes.

Le plus clair est le mieux, si un sauternes de 10 ans est ambre foncé, c'est mauvais signe.

Exception faite des châteaux comme Guiraud, au sous sol ferrugineux, que voient leurs vins évoluer de mnière surprenante au bout de seulement une vingtaine d'années.

Château Broustet 2005

Achetée sur internet il y a quelques années, cette bouteille est sortie pour accompagner un foie gras (original me direz vous).

La robe est pale, d'un jaune peu éclatant mais jolie quand même.

Au nez, on a peu d'exhubérance, des arômes de miel, de fleurs blanches et une pointe d'exotisme.

En bouche, l'attaque est assez molle, et il faut vraiment aérer en bouche pour voir ressortir les saveurs. L'équilibre est maîtrisé mais l'ensemble peine à être remarquable. Du gras mais un manque de complexité notable pour ce vin qui, même s'il donne du plaisir, semble décevant.

Le doisy daene 2006 ouvert pour la même soirée sra, je l'espère; plus convaiquant.

Barsac Château Broustet - second cru classé - 2004

Très belle robe, limpide et déjà ambrée, évoluée.

Nez discret à l'ouverture.

La bouche est élégante. Fine liqueur, avec attaque sur le miel. Se développent ensuite les fruits secs, l'ensemble gardant une certaine fraîcheur bienvenue. Finale sur la crème patissière.
Ensemble très digeste. Longueur moyenne. C'est un peu mou, l'ensemble manque de définition, mais il y a de la finesse.

Excellentes alliances avec une farinade aux noix et aux raisins secs, puis avec du roquefort, et enfin, un flanc aux pruneaux.

15/20 : vin bien fait, qui donne ce qu'on pouvait attendre de lui.

Antoine.

Broustet 2007, voici un vin qui se laisse boire, d'ailleurs je suis en train d'en finir un fond de bouteille avec plaisir, un Sauternes pas écœurant du tout, il ne titre que 13°, ce qui le rend digeste. On n'est pas sur un vin très liquoreux (ceci dit il est loin d'être maigre), mais sur un Barsac équilibré.

Ce 2007 acheté sur Internet me semble léger, équilibré et absolument gourmand. Pas du tout écoeurant, il a un goût de reviens-y! J'attends d'en reboire une bouteille dans trois semaines!

Simon

Château Broustet 1998

Simplement ouverte une heure à l’avance.
Nez…botrytis, safran, notes de vanille, de la finesse.
Attaque souple sur le goût de botrytis, un peu de zest d’orange, il m’est difficile de séparer les fragrances dans ce vin. La finale dévoile un coté frais et minéral, avec une belle tension. Longueur correcte d’une quinzaine de secondes. Un vin sans lourdeur, sans gras, avec un taux de sucre assez bas le rendant bien digeste.

Un joli vin qui n’est pas d’une concentration immense mais qui présente une belle finesse. Agréable avec une belle buvabilitée. Un tres bon RQP.

Château Broustet Barsac 2011

Bu sur 10 jours.
Un peu mou les premiers jours, il à dévoilé d’avantage de fraicheur par la suite, lui donnant un plus bel équilibre, donnant un ressenti de vin moelleux plus que liquoreux. Côté arôme c’est jeune mais d’une belle expression. Le nez est discret sur l’abricot, le miel, le pralin. Arômes identique en bouche, de belle intensité. La longueur est moyenne.
Mon avis : Joli, sans coup d’éclat, vin facile à boire. Un peu en dessous d’un d’Arche du même millésime bu il y a trois ans.
B++/tb.

Château Broustet - 2e Cru classé - Barsac - 2003

Bouteille bue au débotté, étiquette découverte.

Broustet fait partie de ces sauternes - au sens large - peu commentés sur LPV.
Et qui, lorsqu'ils sont commentés, ne bénéficient pas d'analyses dithyrambiques. C'est bien dommage.

C'est bien dommage parce que ce Barsac que j'ai laissé tranquille pendant une petite quinzaine d'années commence à révéler son âme.
Broustet, c'est d'abord une étiquette un peu vieillotte, pas très classe, un peu bas de gamme. Disons que l'acte d'achat s'apparente plus à un pari qu'à un acte pesé, mûri, réfléchi. Mais, en matière de vin, je suis souvent joueur.

Quand j'ai acquis ce vin pour moins de 15 €, sa couleur s'apparentait à celle du CITROR : un beau jaune fluo qui aurait pu aveugler toute la jeunesse fréquentant, un samedi soir, l'atmosphère enfumée du Diamant Rose.

Les balloches, c'est fini depuis longtemps pour moi. Et ce soir, en descendant dans la cave, j'ai trouvé un filon aurifère. La couleur or pur, teintée d'ambre, est somptueuse.

Le bouchon, de bonne qualité, est mouillé au tiers. Dans le verre, le vin offre, tout d'abord, un riche parfum safrané. Puis une délicate palette de senteurs exotiques. Derrière l'écorce de mandarine apparaissent l'ananas, la mangue et les fruits de la passion ; enveloppés d'une touche poivrée assez singulière. C'est délicat, subtil, fin et, à vrai dire, plutôt classe.

En bouche, l'attaque se fait d'abord sur le sucre, avant qu'une belle liqueur rôtie n'enveloppe les papilles. Pas de faux pas dans la structure ni dans les saveurs perçues. Tout est en place. Au risque de me répéter, ce vin est délicat, subtil et fin.
Présente sans être trop riche, une liqueur subtile confère à ce vin un redoutable aspect digeste. Un verre appelle l'autre bien trop vite à mon goût.

La longueur n'est malheureusement pas phénoménale, mais laisse en bouche le souvenir d'un vin bien né, délicat, suggérant plus qu'il n'impose.

Les sauternes sont des vins émouvants.

Château Broustet - Barsac 1988

Au début des années 90, il m'arrivait de sillonner les foires aux vins en compagnie d'un ami qui démarrait sa cave. J'étais fauché, donc mon rôle se bornait essentiellement à faire pousse-caddie mais de temps en temps j'achetais quelques bouteilles et parmi ces achats il y eut une caisse de ce château dont on parle assez peu sur LPV et dont le millésime 1988 avait eu droit à des commentaires élogieux d'un certain critique américain dont je tairai le patronyme de peur de relancer une de ces polémiques qui parfois surgit à l'évocation de son nom.

Pour fêter mon anniversaire, je cherche une victime expiatoire à sacrifier pour son insolente jeunesse, un peu à la manière de la comtesse Elisabeth Bathory se baignant dans le sang de ses victimes pour préserver sa beauté (les Sauternes réveillent le goth en moi). Ce Broustet est le candidat idéal avec sa robe d'un doré subtil qui donne l'illusion qu'il a été embouteillé la veille. Le nez est sur l'abricot et l'ananas, arômes que l'on retrouve en bouche avec du miel et avec ce qu'il faut de vivacité même si on est sur un vin assez généreux en sensation sucrée. Longueur moyenne mais belle gourmandise : il ne manque qu'un peu de complexité à cette bouteille pour être vraiment excellente. Pour cela peut-être aurait-il fallu que j'attende 32 ans de plus et que je la boive avec mon pote Saint-Pierre ?

Château Broustet - Barsac 1996

Après le 1988 dégusté en décembre, j'ouvre ce 1996, année a priori moins favorable au divin botrytis, mais qui s'avère néanmoins meilleur.

La robe est assez évoluée, couleur or chatoyant. Le nez est séduisant sur les agrumes et l'abricot. En bouche, l'abricot domine, avant de laisser les agrumes et l'ananas prendre le relais. Une belle vivacité relance une finale ni très longue ni très complexe mais éclatante de gourmandise enjouée. Qu'est-ce que c'est bon les Sauternes et autres Barsac quand ils ne sont pas avachis dans une mollesse coupable ! Une bien belle bouteille de ce domaine méconnu.

Moriendi écrit:

Après le 1988 dégusté en décembre, j'ouvre ce 1996, année à priori moins favorable au divin botrytis, mais qui s'avère néanmoins meilleur.
 

Moins de botrytis certainement, mais, appréciation toute personnelle, j'aime beaucoup la fraicheur des Sauternes 96.
88 c'était un max de botrytis mais pas toujours que du bon à 100%, avec les travers de cette époque ( gros rendement donc fallait pas être trop regardant....sauf dans les trés haut du panier au prix du vente ). Et même en haut, certains ont moins tenu que les autres. Le gros virage qualitatif à Sauternes, c'est vers 2000 / 2010

Château Broustet - Barsac 2007

Extrait de ce CR.

Bouteille ouverte plus par gourmandise que pour l'accord avec les profiterolles. La robe est superbe, couleur vieil or. Le nez est engageant et la bouche d'une gourmandise typiquement Sauternes : abricot, miel, orange confite, avec ce qu'il faut de vivacité pour relancer le plaisir. Moins réussi que le 1996 mais plus que le 1988.

Nous dégustons ce nectar tandis que je fais deviner les morceaux d'une playlist à mes amis et c'est tranquillement et en musique que nous glissons dans la nouvelle année...