cyrille,

Pour une fois, ce vin n'a pas été dégusté selon le "protocole IVV", Didier Sanchez le goûtant l'après-midi Et le soir (surveillant ainsi son évolution à l'air).

Cela dit, le commentaire de Pierre Citerne montre un vin puissant, à carafer 1 à 2 heures environ, je crois.

Mouton-Rothschild 1982
Bonsoir,
mouton 1982, degusté le 9/09/2007, bientôt un mythe !!, une merveille,du velours, en bouche c' est puissant, finale trés longue encorre marqué par le fruit extraordinaire, une pallette aromatique complexe ( légerement confit , moka, cuir,le bois est fondu qui fait place à un joli fruit, )c' est frais, un vin qui pour moi n' est pas encorre à son apogé. c' est la sixiéme fois que je goutte ce vin en 7 ans, il m' émerveille de plus en plus à chaque fois, superbe 19.5/20 bien à vous nicolas

Quel bonheur que de pouvoir enfin apporter ma modeste contribution à cette rubrique.

J'ai donc ouvert ma bouteille de Mouton Rothschild 1997 deux heures avant le début de la dégustation et passé le vin en carafe une heure avant.Lors du carafage le nez est tellement puissant et agréable que ma salle à manger se transforme pour quelques instants en chai grâce à l'odeur qui s'y répand.

Le plat sur lequel nous avons bu ce vin, un tournedos rossini,a finalement été relégué au second plan tant le plaisir de découvrir cette merveille était grand!

Dés le départ, j'ai eu l'impression d'un vin d'un équilibre presque parfait, ou ni l'alcool, ni les tannins ou l'acidité ne dominait l'autre. La bouche m'a surprise, sur le fruit, alors que je l'attendais beaucoup plus empyreumatique. La fumée, le tabac et le café étaient cependant bien présents en bouche!

Je décide après le premier verre, de l'attendre encore quelques minutes, me rappelant les conseils lpviens! Après un temps de carafage de plus ou moins deux heures, le nectar prend une toute autre envergure! Le vin "prend de la place en bouche",il est soyeux et d'une longueur déroutante. C'est vraiment très très bon!

A 21 ans, mon expérience d'oenophile n'est pas longue et cette bouteille figure évidemment au top de mes souvenirs vinicoles! C'était un très bon moment!

Cyrille

un plaisir simple, un grand moment superbement raconté
en un mot bravo !!!!-D

on t'a cru mort Nico,depuis le pemps que tu n'intervenais plus,content de te relire
cordialement à toi

bonjour critique,

je te remercie, il est vrais que durant cet été cela a été un desert de dégustation, jusqu' au fameux 9/09 avec ce fabuleux mouton 82 ,puis un petit soucis aprés qui m' empéche de consommer de l' alcool pour le moment,

et aussi ce 9 septembre, un trés grand clerc milon 2003 encorre jeune est marqué par le bois mais avec un bel équilibre et une matiére fabuleuse, avis aux ammateur de grand pauillac;

tiens pour l' annecdote la sa barron philippe de rothschild a acheté derniérement le trés bon chateau colombier-mompelou c b s de pauillac

bien à vous nicolas

Je ne viens pas souvent ici...dans le Bordelais ...s'entant...Mais bon exceptionnellement !
Dégusté hier soir Le Petit Mouton 98 apporté par un convive pour un annif !

Nez de surmaturation ....!Un densité presque écoeurante ! Pas de longueur et encore moins de fruits ! Sec....Trop de barrique par rapport à la matière ? Osmose inverse ....non pas cz Mouton ?

Ma 1 er approche sur ce petit MOUTON restera minuscule ...Mauvais conservation !?

Le rapport qualité/prix/plaisir est mal passée....surtout après ce Mag de Léon barral jadis O4 !

Un Mouton 98 bû à Bxl y a qq années m'avait apporté de belles émotions...Pas celui-çi !

Bonjour,
dégusté hier avec des amis un Mouton-Rothschild 1987, millésime trés moyen à bordeaux (pluie ect..)

RP : 90/100

Ce vin se présente avec une belle couleur aux reflets tuilé démontrent que nous avons bien à faire à un vin vieux, le nez est minéral avec des notes de cuir, l' attaque est souple les tanins sont plus que fondu, la bouche est linéaire, fondante, mimerale, mine de crayon, champignon, légerement fruitée, quelque peut dilué par le temps, la finale est plus expressive, si on a la délicatesse nécessaire, une jolie bouteille en fin de vie pour moi, question de gout, mais une réussite quand même pour le millésime. A ne plus attendre!! 15.5/20
bonsoir nicolas

Re, Pardon, aprés verification sur 1855 mouton 1987 rp: 88/100, afin peut importe la note seul le plaisir compte
merci nicolas

ailes d'argent deMouton-Rothschild 2004
servi à 10°,les verres Mikasa révèlent mieux les arômes que le Spiegelau,la couleur est jaune citron,le premier nez sur la noisette et le beurre,l'agitation dévoile des flaveurs de noix muscade et de clou de girofle,en bouche on retrouve la noix muscade et des saveurs acidulées,citronnées,le vin est bien rond en bouche,en dernier le nez se porte sur l'eucalyptus la menthe et l'ortie.Beau vin que je crédite de 92/100
cordialement

Mouton-Rothschild 1990
Bu ma dernière bouteille d'une caisse de 12 qui ne m'aura donné que bien peu de plaisir, alors que j'avais adoré ce vin en échantillon primeur. Vendu 6 bouteilles en 1998, et aujourd'hui, bien content de l'avoir fait... J'aurais été déçu par ce millésime de Mouton de la réception à aujourd'hui...

Vin déjà très évolué pour son âge, monolithique, sans charme ni générosité à l'ouverture, pas d'avantage après deux heures d'aération. Tanins secs, vin maigre, aigu, raide, manque de gras, de matière, de richesse pour un vin de cette réputation et de ce millésime. Vin court, arômes communs et variétals, aucun plaisir : voilà de quoi réjouir sans doute les amateurs de ce style de vin... La carafe n'a pas été finie, un comble pour un vin de ce prix, ni le soir, ni le lendemain, encore moins le surlendemain : même à Noël, il n'y a pas de miracle... Tant pis pour moi, ça m'apprendra à ouvrir des étiquettes pour faire plaisir aux amis le soir de Noël. Je m'étais pourtant dis que c'était une bonne idée, en goûtant au Grand Tasting un délicieux 2003...

Il me reste un magnum de 1987, sans doute un des cinq meilleurs vins du millésime à Bordeaux à l'époque. Continuons à espérer...

Hervé,
Tu le sais très bien, tu goûtes le vin avec ton palais, qui est très influencé par ta démarche.
Mouton 1990 est très controversé. Je te donne ici deux comptes-rendus. Un où je l'ai franchement aimé, et un ou je ne l'ai franchement pas aimé.

Le Krug Grande Cuvée qui m’avait tant émerveillé, avait encore des bulles le lendemain. Un peu moins vivaces, mais le charme du champagne agissait toujours. Sur un mignon de porc à la crème et aux morilles fraîches, j’avais choisi Mouton Rothschild 1990. Ouvert quelques heures avant et décanté pour être goûté à l’aveugle dans des verres Riedel, il offre un nez qui situe tout de suite le niveau : on sait qu’on se trouve dans l’excellence la plus pure. Une intensité invraisemblable, l’annonce d’une densité unique. Et en bouche, c’est le bonheur parfait de plénitude solidement ancrée. Il y a le fruit, il y a les tannins justement dosés qui font saliver de bonheur. Et là, on se demande : à quoi cela sert-il de consacrer son temps à expliquer les trésors cachés de vins ancestraux quand on a la possibilité de trouver des plaisirs immenses avec des vins jeunes aussi généreux ? Allais-je abandonner cette démarche de mise en valeur des rescapés de l’histoire. Mon ange gardien avait dû le sentir quand j’ai fureté en cave car il m’a dicté d’ouvrir une demie bouteille à laquelle je tiens, "Le Corton" Bouchard Père & Fils 1964. Ouvert en même temps que le Mouton et décanté comme lui pour cacher tout indice, j’hésitais à le servir. On pouvait craindre un des ces KO expéditifs dont Mike Tyson gratifiait ses adversaires et qui fascinaient les admirateurs dont j’étais, au temps où il promettait de devenir une des plus grandes légendes du noble art. Comme dans un roman policier je maintiens le suspense, mais, habile lecteur, vous connaissez déjà la suite.
La couleur trahissait un âge plus avancé que le Mouton, le nez avait cette étrangeté bourguignonne, ce charme redoutable de Rita Hayworth dans Salomé, et en bouche une cascade de plaisirs suggérés comme le dos cambré de l’odalisque au bain turc d’Ingres. C’est l’alcool qui apparaît en premier, puis des variations d’amertumes et de douceurs comme des moiteurs tropicales. Ce vin dérange mais ce vin séduit. Et ce qui est particulièrement rassurant, c’est qu’on n’a pas besoin de préférer l’un ou l’autre des deux vins. Nous avons pu sur un même plat passer du goût du Mouton, tout dans le fruit et la plénitude de son jeune âge au goût du Corton où l’alcool parle plus fort. Et les deux vins très différents se concevaient aussi bien. Fort curieusement, plus le temps passait, plus le goût du Mouton se rapprochait du goût du Corton, comme par fascination, le Mouton allant vers le Corton et pas l’inverse. Sur des gâteaux secs le Bourgogne continuait de briller quand le Mouton n’était plus à l’aise.
Ainsi, sur la perfection du Mouton 1990 l’espace d’un instant j’eus l’envie de me consacrer aux seuls vins jeunes. Le Corton me rappela à l’ordre de la plus belle façon. On aura compris que je n’avais pas vraiment l’intention de changer de cap et la complémentarité de ces vins que tout oppose m’a confirmé tout l’intérêt de cette recherche sur l’ensemble de la gamme des vins et des années.

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Le magnum de Gruaud Larose 1975 avait une légère trace de poussière au nez, mais quand on attendait suffisamment, le vin reprenait de la rondeur fruitée, sans être véritablement puissant. Le Mouton-Rothschild 1990 fut apprécié à une autre table plus qu’à la notre, alors qu’il s’agit de la même bouteille. Ce vin que j’ai plusieurs fois aimé lors de dîners chez moi, sujet de controverses sur des forums de vins, m’est apparu ce soir limité. Je crois qu’il y eut un peu la même impression avec le Sociando Mallet 1975 qui a un beau nez, une belle attaque et finit en sourdine.

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Je ne défendrai pas ce vin, car il y a des Mouton mille fois meilleurs. Mais il arrive parfois que l'on aime. Dans le premier texte, j'étais heureux dans un repas de famille.

Quant à Mouton 1987, je l'ai bu dix fois. Je l'adore, tout simplement.

Dommage, je n'en ai plus. Je te l'aurais bien servi à l'aveugle...
Pour info, moi aussi, j'étais heureux, dans un repas de famille, et il y avait des morilles. Et crois moi, je me faisait une fête d'ouvrir une telle bouteille...

Tu verras, Hervé, un jour, toi aussi, tu n'aimeras plus que le pinot. Tu es sur la voie...

Philippe

J'ai bu une seule fois Mouton 1990, très "oubliable" : le cr d'Hervé ne me surprend guère.

Mouton et Pichon Comtesse ont foiré le millésime 90, mais ça on le savait déjà. Merci Bob.

M@nuel.

On m'aurait menti ?

Pas mieux de mon côté sur mes deux bouteilles (sur trois) déjà bues il y a quelques années..
Le charme était totalement absent de ce vin.

Je gardais la 3ème (et dernière), espérant un miracle lors de sa phase de maturité. En fait, ma foi devenant de plus en plus athéiste.. je n'y crois plus guère..

Alain

Hier soir sur radio Classique, Philippine de Rothschild, propriétaire de Mouton Rothschild répondait à la question désormais habituelle :
- Quelle bouteille emporterez vous avec vous pour l’éternité (ou sur une île déserte……ou pas d’ailleurs !)
- Réponse : Mouton Rothschild 1982.

Elle a bon goût, car elle choisi un vin noté 100/100 par Parker.

Elle a, tout de même, eu l’intelligence de dire que le vin, contrairement à d’autres produits alimentaires…a, cette particularité, ce privilège et cet honneur de pouvoir continuer à évoluer, avec bonheur, dans le temps.

(Un grand merci à Oliv et à Thierry pour l'insertion des photos...)

Je la vois mal sur une île déserte ! J'ai bien peur qu'elle en perde vite toute notion de raffinement propre à cette bouteille.

Bon, je sors.

Jmm

Bonjour,

Extrait d'une, comme toujours, mémorable rencontre du ZWTG en ce début 2008 dont vous trouverez le fil (rubrique Dégustations éclectiques) ici : www.lapassionduvin.c...

* Mouton Rothschild 1996 (1/2bt. décantée pendant 7h dans une bouteilles 75cl. nettoyée) :

Un autre géant de la soirée.

Mature, très très long. Des parfums et des saveurs affirmés. Une texture ronde interminable. Fruits noirs, liquorice éthérée, épices douces très discrètes en filigrane. On en re-demande.

Anthony adore, mais il reste circonspect. Un 96 déjà si bon... OK en 1/2 bouteille et décanté depuis 7 longues heures, mais tout de même...

Pour les mêmes raisons citées je n'ai aucune crainte.

C'est très très bon et mon fond de verre restera plus d'une heure d'une grande finesse sans le moindre creux. Quoi qu'il en soit, nous sommes 5 a adorer ce moment exquis sans finalement trop nous préoccuper du devenir de ce nectar.

Cordialement,
dfried

Mouton-Rothschild 2003

Gouté au Grand Tasting le 1er Décembre 2007:

Nez très torréfié, cassis avec un coté crémeux.
Bouche: Le corps est dense, la bouche assez bien équilibrée, les tanins sont bien enrobés, le milieu de bouche est soutenu et la finale est belle, sans aucuns tannins rugueux. C’est très bon.

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Arnaud

Mouton-Rothschild 96 : très grand vin. Le style est plus moderne et la vinification plus pointue que sur la série des 75. Ici plus de tannins rugueux ou sévères, d’équilibres instables, mais un ensemble associant une aromatique extravertie à des tannins enrobés dans un matière pleine et parfaitement harmonieuse. C'est un vin viril et puissant, goûteux et long, qui ne manque cependant ni de finesse ni d’équilibre. C’est un magnifique représentant de ce qu’est à mes yeux un très grand Bordeaux. Coup de coeur.

Yves Zermatten

Mouton-Rothschild 2002

Pour mon passage en France en famille, première experience avec Mouton que j'attendais depuis longtemps :

5 heures de carafage puis remise en bouteille pour avoir le plaisir de le servir depuis la bouteille justement...

Belle robe rubis foncé, nez assez discret. Classique et élégant, en bouche, il délivre puissance et longueur.

Pret à boire, je serai quand même curieux de le regoûter dans quelques années.

Il a surpassé Cos d'Estournel 1996 à l'unanimité

Gael

Mouton-Rothschild 2001
Dégusté lors de notre soirée Mondovino la semaine passée (pas à l'aveugle).
Ouvert 3 heures avant la dégustation dégagé aux épaules. Nez très pauillac qui annonce qqch à la hauteur des espérances. En bouche, déja très expressif , tannins mûrs et concentrés (par comparaison moins que le 1998 en tout cas qui est d'une richesse tannique impressionnante), belle longueur. Etonnament accessible ce qui fait que tout le monde (sauf une sur 10 si je ne m'abuse) a apprécié la bouteille. Présentait tout ce que l'on attend d'un grand vin.

Jean-Philippe

Mouton-Rothschild 1970

Robe : début d’évolution
Nez : frais sur la fraise écrasée et les fruits rouges frais
Bouche : fine, fraicheur ++, la cerise
Ce vin me balade au point d’imaginer que ce n’est pas un français mais où alors ???
Note : 17 (avec la tentation de rajouter un petit 0.5 en plus pour l’age)

Sur mon blog, j'ai eu un supplément d'info de Laurent Baraou essentiel à la compréhension de ce vin (et de l'état de son étiquette):

" la bouteille dégustée (étiquette fraîche et vin exceptionnel) est une "Réserve du Château" (j'ai vérifié sur la photo), ce n'est pas la mise "classique". Bob Parker avait remarqué la différence et j'avais eu la chance d'en acheter deux (bues entre 2001 et 2003) qui se montrèrent parfaites et dont mes notes de dégustation sont proches de ce que tu as écrit. Il ne faut donc pas se jeter sur "n'importe qu'elle" bouteille du millésime 1970 de cet ex-second."1

J'aurais pu supprimer carrément le message,mais j'ai pensé à ceux qui l'avaient déjà lu. Voici un rectificatif de Laurent Baraou.

"Merci à ceux qui ont attiré mon attention sur une lecture trop rapide... En effet, à la description d'Eric (étiquette et commentaires gustatifs, j'ai cru reconnaître une "RC"). Sur la photo j'ai vérifié l'apparence identique à mes étiquettes de RC (mais j'ai pas vu le numéro en bas, il faut que je cadre mieux mon zoom ou que j'aille voir un occuliste). Conclusion : (merci de transmettre à Bob) il n'y a pas que les bouteilles "RC" qui sont dignes d'être dégustées dans le millésime 1970 de Mouton. Je transmets les images des étiquettes RC à Eric pour eux que cela intéresse."

Mouton-Rothschild 1996

alors que ce vin avait fait des remous lors du ZWT de janvier, il a nettement déçu hier soir. 2 1/2 bt ouvertes en parallèle à un Mondavi reserve 1996 présentaient un léger arôme de champignon à l'ouverture. Après aération le fruit a refait son apparition, acidité trop marquée en bouche mais très belle longueur.

Il faut se rendre à l'évidence le vin n'est pas en place alors qu'en janvier il l'était Diva cyclothymique le Mondavi reserve 96 a nettement dominé, probablement parcequ'il est prêt à boire actuellement.

attendre et revoir

Mouton-Rothschild 1978

Couleur tuilée, assez foncée tirant sur l'orangé.

Le nez dégage des arômes de tabac (qui prédomine à mon avis), de cuir et d'épices, les notes de fruits : mûres, myrtilles quoique présentent sont cependant assez discretes.

En bouche, ce vin se révèle d'une belle persistance, sur des notes de moka, d'épices encore (poivre).

J'ai bien aprécié ce vin que j'ai préféré au millésime 1997 bu il y a quelques années, mais pas autant que le 1983.

Cordialement.

Mouton-Rothschild 1999:
(78% CS - 18% M - 6% CF)

Certainement le point d'orgue de mes vins bordelais bus en 2008. Excusez moi si je m'enflamme je vais tenter de rester objectif !!!

-La robe tire sur le grenat foncé.
-Le nez est complexe, ouvert sur les fruits noirs mûrs, limite confits, le cèdre. L'élevage est encore présent mais structurant et raffiné et diminue fortement au fil de l'aération.
-La bouche me parait énorme de précision, de densité et de complexité. La mûre est très prononcée et se mêle dans des arômes de cèdre, de chocolat, léger sous bois pour donner un ensemble sèveux et fondu que mon cerveau a du mal gérer !
J'en ai presque la larme à l'œil !
L'alcool qui domine légèrement le milieu de bouche confère un gras et un moelleux savoureux.
Le vin est bien tendu et débouche sur une finale longue étayée par des tanins soyeux.

Très grande émotion, grand silence à table...un moment comme rarement j'ai eu l'occasion d'en vivre.

M. Audouze je vous envie !!!