En ce qui me concerne, la première appellation qui me vient à l'esprit, quand je pense à 1985, est Pauillac.
A côté d'un Latour qui me semblait décevant,j'avais adoré le trio Pichon-Lalande,Lynch-Bages,Grand Puy Lacoste.
Je les cite dans l'ordre de mes préférences:rien à voir avec le potentiel des 86,mais quelle séduction!quelle élégance dès la jeunesse!
Malgré leurs qualités,Duhart-Milon,Haut-Batailley,Mouton-Baronne,Clerc-Milon et Pontet-Canet me semblaient bien en retrait de mon trio favori.(Je n'ai pas goûté Pichon-Baron)
Excellente année en rive droite également.
C'est,par exemple,le premier beau millésime de Troplong-Mondot...
Il m'en reste un peu,je ne tarderai pas à laisser un compte-rendu.
Larmande était excellent.
Voici le compte-rendu de dégustation de ma dernière bouteille,ce printemps:
"Nez de cerise et,peut-être,de fraise cuite sur fond de boisé exotique et d'épices.
Bouche souple:le vin n'est pas puissant,mais il est élégant,avec des tanins fins et une finale longue...
Un bon moment"...
J'ai ouvert,fin avril 2002, deux grands Pomerols 85,un grand moment!
-Latour à Pomerol:
La robe brique tuilait un peu.
Le nez était tertiaire:sous-bois,champignons,avec encore quelques fruits
La bouche était équilibrée et séduisante avec des tanins fins et une finale longue.
Un très beau vin (8,5-9)mais il y avait le suivant...
-La Conseillante:
La robe brique était plus jeune,plus profonde.
Le nez était superbe de complexité:cuir,bois grillé,café et encore un peu de fruits...
La bouche était pleine,équilibrée,sensuelle,dominée par une impression de grains de café.La finale longue...
Un modèle de Bordeaux! (9,5)
Bu Labergoce (Margaux) - le CR etant poste sous le post "Bordeaux de mes vacances" - et Poujeaux a 2 reprises. En comparaison pure, Poujeaux l'emporte d'une bonne tete.
Comme il me reste encore un magnum, j'aurai des notes de degustation plus detailles tres bientot.
Bu le week-end dernier: Figeac 85
Première bouteille: reflêts tuilés - nez d'humus et de sous-bois. En bouche, une impression de fruit très mûr. Puis une désagréable acidité de fin de bouche.
Fort marri, je descend chercher sa soeur. Même apparence. Le nez est plus complêxe, avec de la figue et du raisin sec en plus d'une impression d'humus. La bouche est certes sans défaut par rapport à la bouteille précédente. Cependant, je ne retrouve plus cette puissance élégante d'il y a 2-3 ans. Les tannins sont fondus et l'ensemble paraît presque un peu plat et d'une longueur réduite.
A la vue de ces deux bouteilles, il me semble que ce vin a maintenant passé son pic (snif).