Vous vouliez des nouvelles? En voici.
Deux passages en 2 semaines. Le menu du déjeuner propose entrée, plat, dessert avec 2 choix à chaque service pour 19,50, café inclus. Il peut être raccourci en 2 services à 16,50 ou le plat seul à 13,50. Cette formule semble déjà attirer des touristes, des locaux et même des travailleurs en pause car après seulement un mois d'ouverture la fréquentation est déjà très satisfaisante.
La salle est plaisante, je pense qu'en cas d'affluence les décibels risquent de monter. Chouette terrasse à l'arrière, les soirées d'été pourront se prolonger agréablement. Les propriétaires ont fait du bon boulot pour créer un bel établissement.
On a évidemment affaire à des pros expérimentés qui connaissent leur métier. Leurs caractères différents font qu'ils se complètent admirablement.
Cuisine de produits frais préparés maison. Une petite entrée, terrine de cochon ou asperges sauce mousseline à la première visite, demi caillette ou salade de pois chiche la seconde fois. Pour les plats, un poisson, merlu puis cabillaud aux portions généreuse, les légumes ne sont pas oubliés. Le faux filet était proposé à chaque passage mais les accompagnements et la sauce avaient changé. Frites de polenta exceptionnelles.
Les assiettes sont appétissantes, les cuissons sont justes, tout est bon. Hugo et Jean-Philippe semblent avoir trouvé un chef qui assure.
Desserts également maison.
Une quinzaine de propositions de vins au verre ou en 50 cl dans des carafes amphores originales fabriquées spécialement. Belle carte de bouteilles à tous les prix avec quelques stars du vignoble. Elle devrait encore s'étendre avec le temps. Le tarif est mesuré, le supplément par rapport aux prix à emporter varie de 11 à 20 euros.
Nous avons été séduit par le Ventoux rouge Mégaphone de la famille Brunier (Vieux Télégraphe) qui ne manque pas de caractère.
Lors du deuxième repas nous avons amené du renfort et étions 5. C'est mieux pour piocher dans la carte des vins.
J'aime bien commencer doucement à l'apéritif, le Pigeoulet blanc 2018 IGP Vaucluse (toujours Brunier) a parfaitement remplis son rôle. Joliment aromatique, un certain gras et sans lourdeur. Comme il n'est pas proposé de planches au service du midi il manque un petit quelque chose pour la dégustation en attendant l'entrée. On est passé à la vitesse supérieure avec Beaucastel blanc 2016. c'est grand, finesse, profondeur, longueur.
Un rouge pour terminer, on discute un peu avec Jean-Philippe et on part sur le "petit" Châteauneuf du Pape, Télégramme de Vieux Télégraphe 2016.
Riche et puissant et pourtant parfaitement goûtable avec un passage en carafe. 40 sur table et 27 à emporter, on s'est fait plaisir et on en aura encore plus tard à la maison.
Franchement, si vous êtes dans le coin et avez envie de passer un bon moment, n'hésitez pas. En plus ce n'est pas bien loin du château des Tours.