Med écrit: Qui a banni le gamay de Bourgogne et en quelle année ?
Un ancêtre de Marc C en 1395

Médéric

Hélas non, beaucoup plus modestement un mien ancêtre a essayé de bannir le cabernet franc et le tannat d'Irouleguy. Il a malheureusement disparu en mer sans avoir accompli son œuvre : un bête accident lors d'une sortie nocturne en paddle (un vrai précurseur!) dans la baie de St Jean, d'après ses proches amis de la confrérie des vignerons basques.

Marc

Médéric

Puisque vous parlez de Johnny Depp, je trouve qu'il a prononcé une phrase culte:
"C'est insultant de penser que je dépense 30.000 dollars par mois en vin. Parce que c'est beaucoup plus."

On est dans la même lignée que Churchill avec son fameux:
" A magnum is the perfect size for 2 gentlemen to share over lunch...especially if one of them isn't drinking"

J'ai l'impression d'être bilingue quand je lis la seconde

Bourgogne 
3 anecdotes de vignerons de Bourgogne (1/3) : Dominique Lafon, Olivier Merlin et Amaury Devillard

www.dijonbeaunemag.f...

Bourgogne
« C’est pas compliqué de faire des grands vins ! » : 3 anecdotes de vignerons de Bourgogne (2/3).

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Certains propos prononcés dans l'intimité de la cave, dans ce rapport humain si précieux qu'on arrive parfois à tisser avec le vigneron, dans cette bulle temporelle qu'est la descente de cave doivent souvent... y rester.
Par correction pour l'aspect privé de ces rencontres, par discrétion, peut-être tout simplement par savoir être et par bon sens.

Mais le temps fait son oeuvre et ce qui était un instant devient une histoire. De celles qui font la grande Histoire.
Je ne résiste donc pas à vous partager certains moments de vin, de ceux qui ont fait le délice de mon amitié avec Alain et dont j'ai tenté en son temps de vous faire partager les échos dans ces meilleurs moments de tout l'étang, quand les heures s'étiraient au rythme de la nature, quand une certaine idée du vin et de l'amitié se transmettait d'une génération à l'autre.

Donc anecdote !

Le lieu: la cave d'Henri Bonneau à Châteauneuf
Le millésime en cours est compliqué, c'est 2002, il a plu des seaux, les anciens se souviendront des inondations de Vaison La Romaine.
Al' est en cave, comme tous les ans ici depuis bien longtemps, discutant de tout et rien avec Henri.
Est présent un client régulier, de ceux qu'ici on pensera qu'ils ont des chaussures à bout carré ou des mocassins à gland et dont la langue est plus pendue qu'un tamanoir à l'heure du buffet.
Au moment d'évoquer les vins à prendre, le Mille Gueules de service évacue le millésime proposé d'un laconique "2002 ? Ah non, c'est un millésime de merde ! C'est pour les cons, ça ! Y'a pas autre chose ?".
Henri encaisse sans ciller et le cador repartira avec une caisse d'un autre millésime.
En bon paysan burgonde et en gentilhomme bien élevé, j'imagine comme si j'avais été là ce qui passe alors par la tête d'Alain.
Quelque chose mi horrifié, mi offusqué du genre "mais quel troud'balle !... et ça, ça risque bien de se payer un jour".
Al" prend ses 2002, comme tous les millésimes, avec simplicité et ce respect simple du travail fourni qui est celui de ceux qui boivent les vins qu'ils achètent..
Pour la science, les vins ne se révélèrent pas mythiques. Mais pas indignes non plus.

Arrive le millésime suivant !
Et là, pas d'bol, à peine passée la porte de la cave que les hasards de la vie font qu'il constate que le gros relou fâcheux de l'an dernier est là !
La visite se passe, à l'identique des habitudes prises en ce lieu, paroles, gaudrioles, rigolades et grandes lampées..
Arrive le moment de savoir ce que le propriétaire vous a attribué ou accepte de vous céder.
Le gars, évidemment, passe devant mon Al'.
Et là, réponse d'anthologie d'Henri Bonnaud :
"Ah ben désolé, m'sieur mais des vins, y'en a plus.
Les cons ont tout pris."



La légende raconte qu'on entendrait encore les soirs de pleine lune l'écho de sa tête rouler dans les rues de Châteauneuf...

 

il a plu des seaux, les anciens se souviendront des inondations de Vaison La Romaine.

Un très ancien régional de l'étape me souffle dans l'oreillette que si l'été 2002 a bien été humide, Vaison, c'était en... 1992...

Très amusant !

Un peu dans la même veine : lors d'une visite au domaine Vacheron, nous étions en train de déguster sagement en discutant avec Denis Vacheron et entre un grande gueule pressé. Celui-ci nous interrompt et Denis Vacheron lui demande ce qu'il souhaite déguster. L'énergumène lance sur un ton "je m'en foutiste" et pressant : "Vous avez pas un ptit vin rouge ?"
Réponse cinglante de Denis Vacheron sur un ton sec mais courtois : "Non Monsieur, ici on ne fait que des grands vins".

oliv écrit:

il a plu des seaux, les anciens se souviendront des inondations de Vaison La Romaine.

Un très ancien régional de l'étape me souffle dans l'oreillette que si l'été 2002 a bien été humide, Vaison, c'était en... 1992...

 

Je ne connais pas de très ancien régional de l'étape :-), mais si l'Ouvèze n'avait pas fait des sienne en 2002, les inondations d'Ales et dans le Gard avait fait de lourds dégâts cette année là. 

Si si Alex, l'ouveze à fait des siennes en 2002, mais pas à Vaison. Par contre la plaine autour de chateauneuf (bedarrides) était complétement inondée. 
effectivement, dans le Gars c'était chaud, le pont st nicolas qui relie Nîmes à Uzes à été submergé par le gardon, et quand tu le vois à l'état normal, c'est flippant. 

Un torrent de vin inonde les rues d'un petit village au Portugal : près de 3 millions de bouteilles perdues

www.midilibre.fr/202...
 

Bourgogne
« Ce jour-là, Gérard Depardieu est apparu » : 3 anecdotes de vignerons de Bourgogne.

www.dijonbeaunemag.f...

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Comment notre BLG a un jour flingué le meilleur vinaigre de l'histoire.

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