Bonjour! J'espère ne pas créé de doublon avec ce nouveau sujet. Je trouve qu'il serait intéressant de s'échanger des bonnes adresses pour le Pinot Noir d'Alsace.

"DES bonnes adresses"... si on arrive à 10 c'est vraiment le bout du monde

pour moi 3/4 seulement

les quelles?

Tout dépend ce que Cyrille cherche comme pinot noir alsacien...
Si c'est un grand rouge de garde, effectivement, la liste sera courte.
Pour ma part, dans ce que je possède en cave, je ne vois que le pinot noir du Clos Saint Landelin et le Burlenberg VV de Deiss (bien que cette dernière cuvée n'existe plus et soit incorporée dans le Burlenberg "de base").

Luc

je ne pensais pas à ceux-là évidemment... admettant que ce n'est pas mon style mais que c'est de qualité, je passe à 5/6 product... mais inutile d'en parler leurs PN sont dévalisés et il doivent rationner leurs clients (pros y compris)

"je ne pensais pas à ceux-là évidemment..."

J'en étais sûr, c'est bien pour ça que je les ai cités...

Luc

quoique Burlenberg VV 1990 (en 1999/2000) doit-être mon meilleur souvenir de dégust PN en Alsace. Mais les derniers millésimes .............

Clos saint LAndelin avec moins de bois, plus de naturel d'expression et moins d'euros (beaucoup moins) pourquoi pas : le terroir est là et la viticulture de qualité. Les choix de vinif/élevage ne m'enchantent pas.

à lire bientôt sur LPV.... Un grand Pinot Noir de garde, prochaine Bouteille de la Semaine.

Vincent,

J'espère avoir l'occasion de goûter avec toi les Clos Saint Landelin 1999 et Burlenberg VV 1999, en 2009 par exemple.

Jérôme,

J'ai hâte de lire cet article.

Luc

la notion de Grand pinot noir de garde m'échappe parfois un peu.

On a trop souvent tendance à croire que les "costauds" seront là plus longtemps... l'éxpérience nous montre si souvent le contraire.
Et par contre les pinots à l'extraction mesurée, clairs comme un trousseau, aux tanins "invisibles" sont parfois magnifiques au bout de 15/20 ans.

Expérience intéressante : goûter un PN V.V. 1996 chez Patrick Meyer : très clair, pas de boisé, acidité assez marquée, beaucoup de finesse.... dans un verre noir je pense que beaucoup diraient vin blanc. Ca tombe bien j'adore le vin blanc. Et n'oublions pas que le PN donne de grands vins ...... blancs (avec des bulles certes).

Dommage qu'en Bourgognes ou Alsace on ne trouve plus beaucoup de PN d'esprit au profit des vins de corps.

(devrais sans doute développer et éclaircir mais je dois me sauver... sinon je dépasse l'heure de connex.............. j'y reviendrai)

Stoeffler à Barr
Rietsch à Mittelbergheim
Julien Meyer à Nothalten
Rolli-Gassmann à Rorschwihr
Deiss à Bergheim
Barmes Buecher et Albert Mann à Wettolsheim
Gérard Schueller à Husseren
Frick à Pfaffenheim
Muré à Rouffach
Seppi Landmann à Soultzmatt

Philippe

y'a tous ceux auxquels je pensais (+ d'autres)

qq'un connait_il ceux du domaine Hummel ?

J'ajoute un nom à la liste, à la suite de ma visite hier à Mittelbergheim pour l'opération "Caves Ouvertes" qui se poursuit aujourd'hui dimanche :

Domaine Rieffel : Deux superbes Pinot Noir

Pinot Noir Nature 2005: Elevage en vieilles barriques, non filtré et sans soufre, un régal de fraîcheur et de gourmandise pour seulement 7 €.

Pinot Noir Runz 2004 : Plus ambitieux, issu d'une parcelle située sur le bas du Zotzenberg. Non égrappé et élevage d'un an en barrique. C'est un vin puissant doté d'un beau potentiel de garde. Très belle acidité rafraîchissante en finale.

PN donne de grands vins ...... blancs (avec des bulles certes)

Et même sans bulles: Binner

www.lapassionduvin.c...

ça y est à force de lui en faire déguster des exemples, Lucas s'est décidé à "oublié" le SO2 et la filtration...

pas que Binner... Frick, Dirler ou Schueller en font aussi... mais je ne les ai jamais trouvé "grands"

en rebondissant sur le vin de la semaine je précise un peu les qqs lignes écrites plus haut

Depuis qqs années on met en avant en Alsace et aussi en Bourgogne des pinots noirs extraits, noirs, boisés, taniques etc. Ce serait la voie unique, la condition pour faire partie des grands

Le pinot noir pour beaucoup et pour moi en particulier, c'est la finesse, l'élégance, l'esprit et non le corps. Les muscles ce n'est pas pour lui et surtout en Alsace.

Et les grands pinots noirs à la robe diaphane, aux tanins presqu'invisibles, avec l'acidité propre et indispensable à ce cépage évoluent au moins aussi bien que les "pinotsnoirs rugbymen"

On peut préférer un style à l'autre ou aimer les deux... mais aujourd'hui (comme dans toutes les régions et dans tous les domaines de la vie on préfère l'esbrouffe à la discrétion...la puissance à la finesse. C'est tellement plus simple à évaluer. Plus de tout = forcément meilleur) hors de cette voie unique point de salut

Je retournerai au Clos Saint Landelin où la volonté de très bien faire est évidente et où l'accueil est très agréable, mais au vu des commentaires de J.P. il est peu probable que le pinot noir puisse me convaincre

"Commentaires de dégustation:

Robe très sombre impénétrable, incroyable pour un pinot noir, c'est mal parti.

Le nez est marqué par l'élevage tout d'abord, toasté, grillé, c'est de pire en pire

La bouche offre une attaque dans le volume, ça ne me rassure pas campées sur une assise tannique bien marquée, aie aier aie... si je veux du tannat, du cabernet, ou du malbec je sais où en trouver

L'équilibre en l'état est assez semblable de ce que l'on trouve dans le sud ouest. Un vin sérieux comme je viens de l'écrire je ne cherche pas un madiran à Rouffach ni un Chambolle-Musigny à St Estèphe... sans hierarchiede valeur entre ces vins

Impressionnant. J'imagine assez bien un match avec certains vins de Dugat-Py.

LA conclusion n'est pas là pour me rassurer

à ch9 il est assez admis que deux styles puissent cohabiter (voire un 3ème quasi unique à RAyas) : des gros balezes élevés en barriques et des balezes aussi mais avec un élevage différent. Le plus grand à mon sens illustrant un style opposé : pas de couleur, pas de muscles apparents, et un vin qui gagne en corps avec le temps sans perdre de sa finesse.
En bourgogne les Rousseauistes (pas le douanier ni JJ, mais le style des vins du domaine A. Rousseau et Cie) ont eu du mal avec le diktat Mortet/Dugat_Py bien relayé par B&D and Co. Aujourd'hui ça s'équilibre un peu, mais la tendance des vins hors mode a du mal trouver des échos chez les prescripteurs (fatalement me direz_vous puisqu'ils sont hors mode). En Alsace "The" pinot noir c'est Muré, Barmes-Buecher, Deiss, Albert MAnn.... etc..... tenants d'un style quasi unique, formaté. Et les autres on n'en parle pas. Heureusement peut-être car leurs pinots noirs se vendent très(trop) bien...

je te propose de goûter et de venir nous en parler...
on a bien compris que tu n'aimais pas trop les vins de ce domaine, j'ai trouvé quelques phrases ici ou là sur LPV.
Sache que, comme ton avis, le mien n 'est absolument pas et ne se veut pas référence.
Nous enrichissons de nos expériences respectives, c'est la raison d'être de ce site.
J'ai adoré ce vin, je ne vois pas de raison de me censurer ni de faire partager mon plaisir.
Alors une fois de plus, au lieu de faire une analyse de mon texte, je t'engage à goûter ce vin pour en faire le commentaire.
Mais je savais aussi que cela ferait débat...

J'aime beaucoup les vins du Domaine Muré, mais, contrairement à Vincent, je ne prends pas ici position, précisément parce que je n'ai pas goûté ce vin.

c'était bien plus général. Je revenais sur une ébauche de ce que j'ai ensuite développé et qui était antérieur à ton texte. Il m'a juste servi pour rebondir.

j'aime en général beaucoup les muscats dans ce domaine, les sylvaners Oscar très souvent (même si "secs" ils me raviraient plus), qqs superbes rieslings (pas tous les ans)... évidemment toujours sur le Clos.

Le pinot noir comme d'autres qui sont cités comme les modèles pour l'Alsace me semblent être des modèles pour n'importe où dans le monde et de préférence dans celui qu'on nomme "nouveau"! Tu es attaché aux vins du sud qui ne re'nient pas leurs origines... on pourrait dire la même chose au septentrion. Des bourgognes ou des Alsaces issus du pinot noir avec des tanins de cabernet sauvignon (voire de tannat) ça n'a pas de sens

le pinot noir c'est de la gourmandise et de la dentelle même si la puissance est là. Le gant de velours me semble inscrit dans les gênes de ce grandissime cépage.

Que ce style existe c'est très bien puisqu'il semble avoir des amateurs. Que les prescripteurs d'opinion (et je ne parlais pas de toi, qui en effet ne donne que ton avis) pseudos compétents et + ou - influents, nous imposent depuis qqs années un modèle unique de "grand pinot noir" (hormis le DRC inattaquable mais qui n'est pas dans ce registre) hors duqel il n'y a point de salut, ça me chagrine un peu.

je comprends parfaitement ta position et je la respecte infiniment.
Ce vin m'a réellement impressionné. Il possède des qualités intrinsèques de grand vin à mon avis : mais ce n'est que mon avis qui doit être pris juste pour ce qu'il est.

le PN 2006 de Denis MEYER (VOEGTLINSHOFFEN) s'annonce plutôt bien, malgrès des conditions de récolte extrènement limite...

idem pour le domaine Muré de Rouffach

que j'apprecie beaucoup

biocompost...... c'est joli ça ()

celui de Patrick Meyer aussi et tous ses 2006 que j'ai apprécié au fût il y a 15 jours (toujours sur lies, et sans SO2 pour les rouges et 1g sur les blancsqui fermentent encore pour la plupart, alors que tant d'autres sont déja en bouteilles )

j'irai retrouver la salle de dégust du dom Muré le plus vite possible, maintenant que je suis à nouveau motorisé (pas bon pour l'environnement mais je roule si peu ou bien à vélo)

JP1999

A l'ouverture fruits noirs et notes fumées/grillées. Le lendemain restent les fruits (mûre pour moi mais c'est tellement personnel), ce qui me pousse à penser que ces notes grillées sont imputables à une certaine réduction. Et aussi déjà qqs notes secondaires, un peu de sous-bois. Les tanins sont souples, la bouche est soyeuse. C'est très gourmand et digeste malgré les 13.5% . Point de barriques ni d'extraction poussée ici... ceci explique sans doute celà.

Dans le style des pn alsaciens que j'aime.

2000

ben c'est 2000...
petit millésime encore une fois confirmé. Terne, usé, mollasson. Rien à voir avec son aîné d'un an. Sans oublier la possibilité d'un prob de bouchon (pas encore de capsule à l'époque)

HUMMEL 1993:

Superbe de conservation, le fût est atténué largement et laisse place à une belle puissance épicé pour ce millésime !

PN vielles vignes 2003
Domaine de Montgrignon
Côtes de Meuse

Pas donné mais une nez très complexe fruits rouge avec des notes cacaotés.
Et une bouche ample avec une final très longue..

A découvrir

Grosse concentration dans de belles notes épicées pour ce PN 1990 Domaine MISCHLER à BENNWIHR une surprise bien agréable ! Sans doute le millésime a fait beaucoup pour ce vin d'Alsace étonnant.

dans la série des PN que j'aime
de nouveau un pinot noir "de base" de JP Frick (pas vu le millésime mais 2005 ou 2006) : c'est bon gourmand, mûr et fin tout de mê^me. evidemment pas une once de bois et pas de tanins qui accrochent (le N.E. ce n'est pas le sud-ouest ())

J'ai goûté lors d'un salon, le PN Les Princes Abbés 2010, un vin qui m'a fait grande impression. Je suis en quête d'information sur ce cru, et j'avoue ne pas trouver grand chose. Au vu de la maigreur des informations trouvées, je me demande si je n'ai pas été victime d'un mirage de salon...

Qui peut en dire un peu plus sur ce vin ?

Tu cherches des infos comme celles-ci par exemple ? www.domaines-schlumb...