Entendu ce matin à la radio , la naissance du premier site de crowdfunding pour le vin ........
Signe que les banques ont vraiment du mal à lacher des ronds pour aider les entrepreneurs mais acceptent volontiers nos impots quand elles dérapent ( bref c'est un autre débat ..........)

J aurais aimé savoir ce que vous LPViens pensiez de cette idée et si elle vous semblait pérenne ?

De mon coté , je trouve ce mode de financement plutot interessant et donc je leur fais un peu de pub sur LPV ( je précise que je n ai aucun lien avec les fondateurs du dit site ou vignerons )

Entendu ce matin à la radio

A écouter sur www.francebleu.fr/in...

A en croire leur site les projets ont tout de même du mal à trouver preneur. Mais l'idée est pas mal du tout. La micro-finance dans son ensemble peut être très bénéfique comme circuit de financement alternatif et vu la frilosité de nos banque à prêter.

PS: pour chaque don on reçoit des bouteilles en remerciements c'est sympa, notamment pour les champagnes boulard

Les projets ont du mal à trouver preneur
Laissons leur un peu de temps. Tout cela à l'air bien neuf (3 semaines?) et sans doute que leur site manque de visibilité pour l'instant. Attendons que la RVF, B+D & Co en parlent. Qu'ils s'affichent dans les salons etc...

Après le concept paraît bon, incitatif dans sa rétribution et en plus on peut choisir un domaine dont on apprécie les vins... Et le site est bien fait avec des explications intéressantes. C'est bien que Francis Boulard soit là, c'est une belle vitrine (désolé M'sieur Boulard )



Timo

Meri pour votre message de soutien, comme vous l'avez constaté le site a été mis en ligne le 13 août 2014 avec de beaux projets comme ceux de Francis, Mathieu Barret et son projet de sauver la Dureza... Tous ces vignerons ont besoin de nous / vous et nous espérons que vous deviendrez des Fundoviners ;-)

Bonjour,

Il y a eu quelques lignes relatives à ce propos dans le Journal du Dimanche du 17 août avec notamment référence au projet de Francis Boulard.

Hervé

Effectivement c'était le chiffre du jour le montant du projet de Francis. La RVF a également fait échos de lancement de Fundovino dans son édition de septembre.

super projet, j'espère qu'il fera des émules !

Je ne veux pas être une voix discordante vis-à-vis de ce projet qui a des aspects sympathiques, mais quelqu'un peut-il expliquer la différence entre le "crowdfunding" à la Fundovino et une simple vente de vin ? Quand Francis Boulard propose une "contribution" de 300 € avec une "contrepartie" de 12 bouteilles de Champagne (6 rosés + 6 bruts), quelle différence avec la "bête" vente de 12 bouteilles à 25€ pièce ?
A la base, le "crowdfunding" avait pour but de trouver des petits investisseurs particuliers (que ce soit en part de capital ou en prêt) afin de financer un projet, en passant à côté des circuits financiers traditionnels. Ici, cela ressemble plutôt à un mélange de vente de vin, ou/et parfois à un simple "don".... En gardant les pieds sur terre, le potentiel de ce genre de financement me semble anecdotique....

Internet
Financer la viticulture autrement !

www.lavigne-mag.fr/a...

Financer le viticulture par des dons...

Effectivement, j'attire votre attention - donateurs potentiels et vignerons bénéficiaires - sur la dangerosité de cette transaction/donation (?) qui pourrait être éventuellement requalifiée soit du point de vue commercial (TVA, bénéfices taxés aux impôts sur les revenus ou les sociétés) ou patrimonial (taxation des dons avec droits d'enregistrement à la clé).
La méfiance est de rigueur, en particulier pour les vignerons bénéficiaires. Il vaudrait mieux demander à l'administration quelle est sa position au regard de ces opérations, pour vous éviter toute déconvenue ultérieure...
A bon entendeur.

Cordialement,
Phil

Faut croire que le biodynamiste est sensible à l'approche, du moins du côté du demandeur, car ils y sont fort représentés

Sinon, dans au moins un cas, la justification technique est complètement foireuse ( sans parler du volet économique...). Si une banque a été sollicité et a refusé, alors elle l'a fait aussi ( et sans doute sans le savoir ) pour des raisons autres que financières. Il y a mieux à faire, et moins cher.

@Roger Soif

Cela fait bien longtemps que le crowdfunding ne s'accompagne plus d'une distribution de parts ou d'un remboursement. La plupart des projets financés donnent des contreparties en nature. J'ai toujours été sceptique quant au modèle de ces financements. "Pour 15€, vous aurez votre nom sur notre page facebook et vous recevrez un superbe autocollant à leffigie du projet!". Ou comment se faire financer son projet par des dons et en retirer tous les bénéfices. Je caricature un peu mais l'esprit est là.

On est bien d'accord.... Quoiqu'il existe encore sur le marché des "vrais" projets de crowdfunding, dont la contrepartie est liée au projet à financer.
J'aurais aimé, et cela aurait eu beaucoup plus de sens, que Francis Boulard me propose 2 bouteilles chaque année des futures cuvées Petrae qui seront élaborées dans la cuve que je finance.
Ici, 300€ pour une "contrepartie" de 12 bouteilles, c'est gentil, mais il y a d'autres moyens d'acheter du vin...

C'est déjà un beau concept pour se faire de la pub gratos.

Le crowdfunding est un bon concept pour financer les projets à but non lucratif. Des petits projets de ce genre on tbien souvent du mal à être visibles et à lancer un appel large aux dons.
Dans le cas de fundovino, l'intérêt pour les professionnels demandeurs est clair mais l'intérêt des donateurs l'est moins. A moins que l'on affiche clairement une démarche solidaire où le retour sur investissement est absent.

Merci DELPIERO, grâce à ton post j'ai retrouvé mon ancienne RH (Corinne) et je vais de ce pas soutenir son projet.
Une personne humaine qui exerçait très bien son métier dans un contexte pas évident du tout.
A l'occasion je passerai gouter sa production.

Philippe - LPV Lyon

Bonjour, vous trouverez toutes les réponses à vos questions sur notre FAQ catégorie Fiscalité : www.fundovino.com/fr...

En espérant que vous serez rassuré.

S.

Voila une bonne chose, et en plus elle a d'autant plus besoin de vous, car elle a été sérieusement touchée par la grêle.

PP écrivait:

---

> Merci DELPIERO, grâce à ton post j'ai retrouvé mon
> ancienne RH (Corinne) et je vais de ce pas
> soutenir son projet.
> Une personne humaine qui exerçait très bien son
> métier dans un contexte pas évident du tout.
> A l'occasion je passerai gouter sa production.
>
> Philippe - LPV Lyon

de rien Philippe .
heureux que mon pst ait pu servir à quelquechose.

J'ai vraiment du mal à comprendre ce site et les vignerons qui viennent y faire la manche (désolé mais je ne vois pas d'autres mots) ...

Qu'un jeune qui démarre et n'a pas un rond vienne lever des sous, je serai le premier à réfléchir à le soutenir. Mais pourquoi pas une pré-vente des futures cuvées ?

Qu'un domaine qui est en train de sombrer tente de remonter la pente, et Dieu sait qu'il y en a, viennent chercher une bouée de sauvetage, je le comprendrai parfaitement, comme on l'a vu il y a quelques mois pour le gars qui voulait acheter un bâtiment. Mais là aussi, il s'agissait de lui acheter du vin et lui donner du temps.

Que des inventeurs viennent chercher de l'argent pour faire naitre un objet, un concept, une idée, bien sûr, c'est le concept dans d'autres domaines.

Mais acheter du matériel ? Un boitier électrique ? En échangeant ça contre du vin ? Alors que les investissements de ce genre sont déjà subventionné à 30, 40 voire 50 % par l'Europe ? Avec en plus des conséquences fiscales très défavorables pour le domaine qui reçoit les sous ? Et quelle différence, pour le donateur, s'il reçoit du vin en échange : pourquoi ne pas vendre alors, tout simplement, comme indiqué plus haut ? Quand en plus ce genre de projet est lancé par des propriétaires à Pommard, vraiment, je saisis pas bien ce qui peut motiver l'achat d'une bouteille à 75 euros pour des vignerons dont on connait la valeur du foncier... Elle peut pas emprunter 5 000 euros à sa banque ?

Je rêve depuis longtemps d'un belle montre... Je vais peut-être m'inscrire pour faire appel au bon cœur de tous les LPViens... Parce qu'à cinquante ans passé, j'ai toujours pas de Rolex et la nouvelle deapsea serait parfaite pour moi.. ;-)

Hervé Bizeul écrivait:

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Mais pourquoi pas une pré-vente des futures cuvées ?

On appellerait pas ça des primeurs?

Sinon, assez d'accord avec toi, Hervé.

Bourgogne
Vin et financement participatif, un assemblage prometteur.

www.bienpublic.com/c...

Je trouve également la dérive de ce concept malheureuse. J'avais entendu parler du crowfunding il y a longtemps, et quand j'ai vu il y a peu un appel pour l'édition d'un livre qui à première vue me plaisait, aussi je me suis dit que j'y investirais bien quelques centaines d'€. Mais d'investissement il n'est rien, c'est du don (avec des contreparties +- fun et gratifiantes à l'ego) et sorry mais je trouve ça vraiment incohérent de faire des appels aux dons pour de l'investissement, limite malhonnête en fait.

Pour avoir modestement participé au financement de Boulard, j'avoue pourtant ne pas pas non plus être complétement dupe. Le fait est que je voulais justement découvrir le domaine dont j'entendais dire du bien et que la réputation du vigneron sur internet (qui tient un blog et ne débarque pas juste par magie du jour au lendemain pour quémander) m'ont convaincu. Après il est vrai qu'en voyant le prix du foncier en Champagne et malgré la difficulté d'exister face aux grandes maison, il m'est impossible de savoir si la démarche du crowdfunding était indispensable pour investir. Personnellement mon geste est en fait assez égoïste pour être hopnnête, dans la mesure où j'ai moins été guidé par le projet en lui-même que par le fait d'accepter de surpayer une bouteille que j'avais envie de gouter en passant par un circuit de distribution un peu plus "ludique" qu'un caviste.

Je comprends ta démarche, j'ai d'ailleurs un peu hésité quand même avec le livre en question.Il y a bien ce coté ludique et participatif mais avec ça, perso, j'ai trop eu l'impression d'être dupé. On n'est pas plus partenaire du projet en faisant un don comme celui-ci qu'en achetant "bêtement" du vin du domaine. (sauf que les bénéfices du vignerons sont décuplés, oui)

Voilà, c'est une première pour moi. J'ai décidé d'abonder à au moins un des projets proposés, peut être deux car on hésite encore. Mais je voudrai vous dire pourquoi j'y vais, au vu et à la lecture un peu chagrinée de remarques un peu acerbes. Me paraissent-elles justifiées ? Que très partiellement.

En premier, le choix de la contrepartie laisse libre cours aux rêves et désirs de l'amateur. Qui n'a pas rêver de recevoir LA cuvée rare à un prix très préférentiel ? Ben oui, Yquem à 50 € pendant 5 ans je prends aussi

Dans le cas cité ci dessus de la Maison Boulard et Fille, il est vrai que l'abondement à 300 € donne une contrepartie réelle en vins, pas très loin du prix de vente des Champagnes de ce domaine. Mais si le but (très clairement avoué dans les médias) est de financer 2 ans plus tôt ce foudre, c'est juste l'assurance à minima de vente et de rentrée de chiffre d'affaires. Je n'y vois rien de bizarre.

Et si c'était de la com' aussi ? Mais je ne connais pas un domaine qui ne communique pas, quelle qu'en soit la forme. Et je trouve cette manière moderne, concrète et...sans doute utile finalement. Bravo alors.

Le principal est de définir clairement la finalité de l'utilisation, le site Fundovino doit particulièrement y veiller. Et les premiers retours "d'après dons" seront à examiner, et décideront du futur de cette méhode de financement...

Si ce sont mes réticences que tu qualifies d'acerbes, je te trouve injuste. Je suis contre mais justifie totalement ma position, sans juger ceux qui choisissent ce type de pratique commerciale.

Je serais d'ailleurs moins gêné, beaucoup moins, si on n'entretenait pas le flou autour du statut d'investisseur de la personne, alors que c'est loin d'être le cas.

Bonjour Jehan,

Tu as entièrement raison, mon qualificatif "un peu acerbe", que tu m'as permis de revoir, est au sens dictionnarique définit très clairement comme "blessant, mordant".
Mais à la lecture de ton usage de l'expression "limite malhonnête" dans ton message ci dessus, je me suis imaginé un des vignerons donataire devant le forum : n'est ce pas un peu mordant, voire un peu blessant ?

J'espère ne pas être trop acerbe (), surtout qu'avec notre usage immodéré des échanges épistolaires numériques qui transforment souvent un rien en coup de fusil....ça nous permet au moins de réviser le français, fut ce grâce à l'intervention d'un LPVien belge !

Tiens, j'en souris, c'est toujours ça de pris.

Sinon peux tu developper un peu ta remarque sur le statut d'investisseur de la personne, je ne saisis pas vraiment.
Amicalement,