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Tous les pots de départ devraient ressembler à ça !
Médéric
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PtitPhilou post= écrit: Un collègue fêtait son prochain départ. Il va nous manquer.
Il a amené du vin en sus des victuailles, mais pour le remercier de trois ans où notre amitié a grandi, j'ai apporté quelques bouteilles à partager, dehors en mode buffet.
Le Champagne BD'M de Bourgeois-Diaz (100% pinot meunier) est un brut nature de belle fraîcheur, complexe, idéal en apéritif. Le crémant de Bourgogne de Moutard est certes bon aussi, assez gourmand, mais beaucoup plus simple et aux bulles plus grossières. Le prix n'est pas le même (à 8€ environ, le Moutard offre un prix quasi sans concurrence à ce niveau de qualité).
Le Spécial Cuvée de Bollinger est un classique qui plaît (et dont l'étiquette impressionne toujours, certes). Ça faisait un petit moment que j'en avais ouvert : c'est bon, joli boisé brioché, belle vinosité, cette cuvée reste égale à elle-même.
J'ai proposé le Bourgogne aligoté Sous le chemin 2018 de Buisson-Charles : un joli nez fruité, encore boisé, que certains ont trouvé minéral. Je l'ai goûté rapidement , laissant plutôt la découverte aux copains. Jolis retours et étonnement, car personne n'avait bu un aligoté d'une telle densité. Merci Patrick et Catherine.
En rouge, je voulais aérer, avant de le servir, le Madiran Bouscassé Vieilles Vignes 1998 d'Alain Brumont : saleté de bouchon, mais on a réussi à l'extraire. Le nez est à l'unisson de la bouche : douceur, fruité, sous-bois, une belle maturité, cette bouteille a plu de suite et n'a pas fait long feu. Seule bouteille achetée l'année passée chez un caviste qui avait racheté une cave. Bonne pioche. J'ai goûté ce Bouscassé VV 1998 à sa sortie, je suis heureux de le retrouver vingt ans après, à pleine maturité, ayant confirmé les belles promesses de la jeunesse.
Ensuite, un joli Maranges 1er cru Les Clos Roussots 2018 de Bertrand Bachelet est venu agrémenté nos agapes. Sauf qu'un collègue m'a signalé une pointe de liège... qui effectivement est venue très légèrement parasiter le nez, par une note froide, métallique, pas nette, mais fugace heureusement et sans conséquence pour la bouche, concentrée, mûre, gourmande. Mais personne n'est venu se plaindre au contraire.
Autre rouge, une collègue fait la moue : quoi, après un Bourgogne, un Languedoc ? Pas possible. Si si, goûte ce Bronzinelle 2018 du Château Saint Martin de la Garrigue. C'est un joli classique du Languedoc, pas très complexe (je préfère désormais les vins de la Jasse Castel par exemple), mais accessible et gourmand. Tout le monde a aimé, notamment la collègue. Elle s'est resservi. Comme quoi, y'a pas que Bordeaux ou Bourgogne et il y a du bon dans toutes les régions.
J'avais prévu d'autres vins, comme le Castillon Versant 2019 ou un Mâcon 2012 de Guffens-Heynen, ce n'est que partie remise.
Au dessert, l'après-midi ayant atteint une heure avancée, j'ai proposé un Champagne Harmonie 2005 de Follet-Ramillon (spécial foie gras): quel bonheur cette cuvée, quand on est un bec à sucres, mais sans aucune lourdeur. C'est mûr, évolué, pas oxydé, évolué et gourmand. Belles notes de fruits rouges, superbe avec une tarte aux fraises.
Enfin, on a terminé sur un Sauternes - Barsac Doisy-Daëne 2010 : robe jaune pâle, brillante. Notes d'agrumes, d'orange, légèrement grillées, rôties. C'est concentré en bouche, le sucre est très présent mais parfaitement équilibré par une acidité mûre et une jolie amertume, type citron vert et peau de pamplemousse. Gourmand, délicieux. A laisser vieillir. On était bien, surtout que le soleil se montrait enfin, avec petit coup de soleil le soir en rentrant à la maison. Même pas mal aux ch'veux !
pour info, en 2018 - et seulement dans ce millésime car sinon il est vinifie sous bois de 2 a 7 ans - mon Aligoté sous le Chemin a été élevé en cuve inox pour les 4/5 et avec deux fûts de sept ans pour le reste.
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