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Les 50 ans du Vougeot

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Les 50 ans du Vougeot a été créé par oliv

  Les 50 ans du Vougeot

Muscadétours




 



Le Vougeot, sur LPV, c'est un mythe !

Un mythe car il est l'unique écrivin cuiviniste de la planète, le créateur du Clos de Rougeot, un Grand Cru de ZAD qui a donné lieu à la plus belle aventure connue dans l'histoire d'LPV .
Mais sûrement et encore bien plus à mes yeux car il fait partie de ces passionnés pour qui le vin est toujours une occasion de mettre en valeur les plaisirs de l'amitié sans jamais se perdre dans le jeu peu fameux des petits comptes médiocres, de ceux qui créent des hiérarchies artificielles, en étiquettes et en moyens financiers pour se les offrir.

Le Vinvin, c'est un cœur tendre bien lové dans les largeurs d'épaules d'un vrai pilier de rugby !
Il a l'esprit fin et la culture affutée, les crampons longs de son intelligence bien ancrés dans des valeurs saines dignes d'être partagées.
Les siens sont dignes de lui, une femme formidable et deux jeunes filles adorables qui supportent nos excès de passionnés depuis de longues années avec la tolérance souple et amusée qui fait les familles heureuses.

Et puis, bien entendu, il y a les copains !
Les amis de la vie, les copains du vin, les buveurs simples, les connaisseurs pointus, les experts en bons plans.
Autour de la table et pendant tout le week end vont croiser le verre des leveurs de coudes de compétition !
L'Homme et demi est là dans son inoxydable carcasse.
Même en homme moins demi, notre SuperFred est enfin de retour à la vie après un sacré chemin de croix.
Le Gildas est digne de sa légende, taille de guêpe (et dard pointu).
Fredhamster pose enfin quelques heures les rênes de son mammouth avant d'affronter les exigences d'un avenir qui tient du défi.
Même le Manu Azerty27 est là ! Depuis le temps que j'attendais ce moment.
Une petite pensée pour notre Agnès que la vie et ses peaux de banane aura tanké sur le quai de la gare.
On rattrapera le temps perdu à la première occasion.



Mais parmi ces tireurs des litres et autres grandes goules en biais, il en est un dont la discrétion est à là hauteur de ses qualités humaines et de dégustateur, c'est Benoit.
Fondateur d'LPV HN en un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, il incarne à mes yeux l'image que je me fais du véritable amateur, ce sélectionneur en bonheurs liquides, ce déverrouilleur d'horizons qui sait dénicher les pépites du monde du vin, celles qui vous apportent du plaisir et qu'on peut rentrer par douze.

Pour ouvrir les joyeusetés du week-end, le Vinvin s'est donc adjoint les qualités hors normes de Benoit afin d'organiser un repas autour... du Muscadet bien entendu !
Gildas annonce avec gloriole qu'il va pouvoir économiser un passage chez le dentiste...
C'est perfide un ami !


Allez, trêve d'intro, on passe à table ?
 







Domaine Julien Braud, Muscadet Sèvres-et-Maine, Les Vignes du Bourg, 2019

 

Robe jaune paille.
Joli nez bien mûr, compromis de notes de fruits blanc, la poire, anisées et minérales.
Bouche souple, sur une petite tendreté facile et agréable car sans lourdeur.
Aromatique pure en phase avec le nez.
Finale simple et apéritive.
Sympa !
 



Les Bêtes Curieuses, Muscadet Sèvre-et-Maine, Clisson, 2017

 


Robe jaune paille.
Nez pur, délicat, sur des nRotes florales et citronnées.
Bouche bien structurée, sur des goûts purs, une trame accélérée par des amers structurants agréables.
Finale charmeuse par sa délicatesse.
Joli vin.


Domaine de la Pépière, Muscadet Sèvre-et-Maine, Clisson, 2017

 


Robe cristalline, à peine teintée.
Nez totalement fermé ! J'ai beau remuer mon verre, y'a rien à faire, ça reste muet de chez muet.
La bouche est bien construite, plus en tension, sur une vivacité citronnée agréable et un bon volume.
Sa discrétion aromatique empêche de prolonger le voyage.
A revoir avec intérêt pour dépasser la frustration du moment.


Gildas en profite pour démarrer son festival !

"
A siroter devant Hiver 54"
................


Vous l'avez ?


Domaine Pattes Loup, Chablis, Vents d'Ange, 2014

 

Robe jaune vert.
Nez bizarre, sur des notes minérales, fumées mais aussi très réductrices, à la limite du vasouillard.
Bouche citrique, avec plus de puissance et de corps que les vins précédentes mais en limite de morsure acide.
Finale froide, un peu terne aromatique et en limite de raideur.
Perso, j'aime plutôt bien. Mais ne reconnait rien du style habituellement plus riche de la maison.
Curieux vin.


Les Bêtes Curieuses, Muscadet Sèvre-et-Maine, Goulaine, 2013

 

Robe claire.
Nez précis et élégant, sur des notes florales.
Bouche assez riche, un peu lente à mon goût, sur un bon volume tenu par l'amertume.
Finale presque replète qui manque de gniaque pour un accord marin mais qui doit pouvoir répondre à des viandes blanches.


Les Bêtes Curieuses, Muscadet Sèvre-et-Maine, Gorges, 2013

 

Robe jaune paille.
Nez réduit, serré, sur la croute de fromage et des notes iodées.
Très belle bouche racée, d'une grande densité à cœur et sur une très belle puissance motrice.
Aromatique discrète, sur le minéral.
Finale pleine de fond et d'allonge, d'une évidente concentration et relance.
Gros potentiel, il a l'avenir devant lui.
Très bien !


Domaine Luneau Papin, Muscadet Sèvre-et-Maine, Vera Cruz, 2015

 

Robe bouton d'or.
Nez évolué, sur des notes florales mais également de pesantes senteurs de fruits secs.
Bouche massive, sur de gros amers peu élégants et une matière épaisse qui s'épand sur le palais.
Finale sur des goûts fatigués, marquée par des amers secs.
A revoir.

 



Domaine Luneau Papin, Muscadet Sèvre-et-Maine sur Lie, Le L d'Or, 2011

 

Robe très claire, sur un jaune grisé.
Super nez précis et gourmand, sur des notes minérales et finement citronnées, l'aération ramenant de délicates senteurs exotiques. C'est très pur et très attirant.
Bouche parfaitement tramée, avec un équilibre réussi entre une belle maturité et une acidité motrice parfaitement intégrée.
Finale pleine de charme et de buvabilité, sur un registre tendre sans mollesse très facile à boire.
Très bien.


Domaine Pierre Luneau Papin, Muscadet Sèvre-et-Maine sur Lie, Terre de Pierre, 2010

 

Robe sur un doré léger.
Nez curieux, compromis de notes pâtissières, crémeuses, avec de la cire mais aussi un végétal épicé très étonnant, entre le poivre vert et le lierre.
Bouche pleine et ample, sur une matière riche au toucher gras qui manque de relance à mon goût.
Finale sur une aromatique un peu miellée cireuse qui ne me plait pas trop.
Pas fan.


Domaine Bruno Cormerais, Muscadet Sèvre-et-Maine, Tess, 2012

 

Robe jaune paille.
Nez élégant et précis, sur des notes minérales et citronnées avec une sensation de droiture.
Bouche remarquablement construite, juteuse en attaque, pleine d'extraits secs mais aussi de rythme grâce à une acidité parfaitement intégrée.
Finale toute en allonge et en précision, avec du corps.
Très beau !


Domaine Vincent Caillé, Muscadet Sèvre-et-Maine, Fief des Coteaux, 2016

 

Robe peu teintée.
Nez moche, terne, sur des notes iodées, le salpètre, la cave humide.
Bouche neutre, linéaire, sur des amers secs.
Aucun plaisir possible.
ED ?

 



Vignobles Günther Chéreau, Muscadet Sèvre-et-Maine, Monnières-Saint Fiacre, 2014

 

Robe jaune paille.
Beau nez élégant, sur les agrumes, des notes de fleurs blanches (jasmin), un très fin végétal vivifiant.
Bouche toute en franchise, structurée et fine à la fois, au point d'équilibre attrayant, avec du charme aromatique.
Curieusement, la présence dans le verre semble un peu désorganiser ce belle ensemble en faisant perdre au vin sa trame.
Finale un peu brouillonne.
A revoir avec grand intérêt car ce vin semble avoir tout pour lui.


Château de la Bretonnerie, Muscadet, 2018

 

Robe claire.
Nez sur le bois blanc, la planche, du caramel. Il y a un peu de fleurs blanches mais elles poussent au milieu de la scierie.
Bouche absolument pas en place, avec du corps mais lourd, de l'acidité mais à côté du vin et toujours cette aromatique boisée absolument écoeurante.
Fredhamster a le mot juste : "un vin IKEA : tout en bois, tout en kit, à monter soi-même".
Aucune idée si ça peut se fonder ou si c'est simplement un vin mal élevé.


Domaine Bidgi, Muscadet Sèvre et Maine sur Lie, Les Vieilles Vignes, 2009

 


Robe vieil or.
Nez plutôt discret, avec une certaine évolution, sur des notes d'écorces d'orange séchées et minérales.
Bouche pleine à l'équilibre réussi, sur une matière plutôt riche mais bien mobilisée par une acidité qui goûte juste.
Finale charnue toute en densité, avec un petit côté sérieux.
Plutôt un vin de table.
Très bien fait.

 
L'invité surprise de la perfide Albion !




Domaine Bidaud-Giraud, Muscadet Sèvre et Maine, Mature, 2010

 

Euh, les copains, c'est normal que j'ai une méduse et un myriade de flotteurs qui se baladent dans mon verre ?
Oui ? Ah bon, ben on goûte alors...


Robe à la couleur vieil or aussi inquiétante que ses habitants.
Nez sur le caramel, la cire, des notes lourdes et bien fatiguées.
Bouche affreusement flasque et totalement oxydée.
RIP


Domaine de l'Ecu, Muscadet Sèvre et Maine, Expression d'Orthogneiss, 2001

 

Robe jaune fluo très claire.
Nez froid, sur le pétard, la pierre humide, une très nette impression minérale un peu pète sec.
Bouche ultra tendue, sur une acidité très importante mais pas mordante pour autant et qui apporte une scansion et une relance désaltérante agréable.
L'ensemble est droit, tonique et semble d'une incroyable jeunesse.
Finale salivante et qui appelle irrésistiblement les fruits de mer.
Bien à très bien, avec du potentiel.

 



Domaine de l'Ecu, Muscadet Sèvre et Maine, Expression d'Orthogneiss, 2002

 

Robe un tout petit peu plus teintée que le 2001.
Beau nez précis, fin, sur les agrumes, les fleurs blanches, une grande sensation de fraîcheur et de délicatesse.
Bouche ultra causante, déliée et confortable, sur une trame acide parfaitement enroulée dans une matière qui comporte plus de volume que le 2001.
Le vin en sort grandi car il gagne en profondeur sans perdre sa belle tonicité.
Finale très agréable, ultra lisible.
Très bien.


Clos du Petit Château, Muscadet Sèvre et Maine sur Lie, 1ère cuvée du Clos, Sélection Vieilles Vignes, 2000

 

Robe jaune dorée.
Très beau nez complexe, au bouquet noble de peau d'agrumes, de fumée, de pierre chaude.
Bouche remarquablement équilibrée, avec une belle maturité mais du nerf apporté par une très belle amertume qui tient et relance le vin.
Les goûts sont nets et en phase avec le net, minéraux et fruités dans un équilibre fin.
Finale salivante et d'une longueur plus que respectable.
C'est vraiment très bon !


Château de la Ragotière, Muscadet Sèvre et Maine sur Lie, 1999

 

Robe bronze.
Nez totalement cuit. Bouche totalement morte.
Là, rien à faire, c'est oxydé de chez oxydé.


Domaine de Cabrol, Cabardès, Vent d'Est, 2016

 

Robe sombre.
Beau nez riche et franc, sur de belles senteurs d'olive noir, de fruits noirs, des notes épicées et maltées.
Bouche parfaitement construite, sur un jus bien mûr parfaitement mobilisé par une acidité parfaitement intégrée.
Le vin est à la fois riche et frais, avec un côté qui concilie les contraires dans un ensemble encore tout jeune mais parfaitement réussi.
Finale encore corpulente, sur de beaux tanins gras et une forme d'évidence qui signe son potentiel.
Très bien !


Château de Plaisance, Coteaux du Layon 1er cru Chaume, 2017

 

Robe dorée.
Nez à la volatile présente, sur le vinaigre blanc, des notes de coing et de jasmin.
Bouche un peu instable, sur une liqueur franche mais à l'équilibre perfectible.
L'acidité me semble un peu mordante par sa volatile, ce qui assèche la finale.
A revoir.




 


On l'entend moins le Gigi, tout à coup !
Car faut reconnaître que le stéréotype du muscadet de comptoir, ce petit vin au vert qui raye le casque et qui n'a longtemps eu d'espoir de pécho que des partenaires de table à bivalves, en a pris pour son grade.

Changement de registre complet ici, avec des vins pleins, aux maturités étonnantes sur les millésimes récents, avec de belles capacités de vieillissement pour certains, ce qui les posent dans des équilibres tout autre que les seuls accords marins.

Un énorme merci à Benoit pour son travail de sélection et la qualité de sa gestion du service, que ce soit l'ordre des vins comme les températures.
Bon, faut dire, que le temps tout normand du week end nous aura bien aidé à rester frais et au frais.

Vincent ayant tout prévu, nous partons en balade culturelle dans la belle ville de Rouen.

A ce soir pour la poursuite des agapes autour du millésime 1971.

A suivre...
Oliv
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05 Juil 2021 18:35 #1

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Réponse de Agnès C sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

Ca fait 8 jours que je regrette, ce soir encore plus en te lisant Grand Garçon
10 Juil 2021 19:48 #2

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Réponse de Eric B sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

Fondateur d'LPV HN en un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître

LVP HN (appelé alors Cercle normand)  est né dans mon salon en décembre 2005 avec entre autres Benoît H, Gildas et Vetshow, suivi par pas mal de dégustations chez Gildas, Benoît et l'homme et demi avant que Vincent n'arrive. 

www.lapassionduvin.c...

J'ai fait la connaissance de Vougeot et de Fred en  2008

www.lapassionduvin.c...

Pour le Clisson de la Pépière, c'est beaucoup trop tôt. Un ami a goûté ce midi le 2010. Il était paraît-il magnifique. 

Eric
Mon blog
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10 Juil 2021 19:54 #3

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Réponse de oliv sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

  Les 50 ans du Vougeot

Une horizontale du millésime 1971 

 



A peine sortis de table remplis de melon et afin de nous dégonfler un peu le bedon et de nous remplir le citron, Vincent nous a prévu une petite balade culturelle de découverte des beautés architecturales de la belle ville de Rouen.

On voit alors combien la passion du vin est un plaisir aux affinités électives.
Car les horizons ouverts par une cave et un tire-bouchon pourraient vite se tarir si n'étaient des perspectives de discussions qui dépassent le seul jus de raisin fermenté.
Et c'est là où le Vincent, sa personnalité et sa grande culture sont capables de vous emmener dans des chemins de traverse d'une richesse infinie.
Par son passé d'étudiant, par la multiplicité de ses centres d'intérêt, par la richesse de ses valeurs de vie, un moment passé avec Vincent et les siens est un moment gagné contre la médiocrité du quotidien.
De ces instants qui vous remplissent l'esprit d'intelligence et de savoir bien vivre, de plaisirs de l'intellect comme de joies du palais !

Après deux heures de balade qui m'ont paru bien courtes à découvrir les beautés cachées aux regards inattentifs de la capitale normande, il est temps de remettre le verre et le couvert...
Vincent nous a prévu un repas autour du millésime qu'il se bascule avec une bonhommie et un panache certain.

Mais pourtant, à sa sortie de cave et même si rougeot est une couleur légendaire chez le personnage, force est de reconnaître que son souffle court, ses oreilles en chou fleur et son teint rubicond de pilier remontant d'une mêlée effondrée avec l'oeil noir et le souffle court présentent comme un air pour le moins inquiétant.
Les bruits venus des vestiaires laissent entendre que ça a bataillé sec et dur contre des bouchons réticents...

Allez, en piste pour vérifier tout ça !








 
Gnama Gnama



Champagne de Sousa, Extra Brut grand cru, 3 A

 

Robe jaune paille à la bulle fine.
Nez généreux, sur une pointe oxydative qui s'enroule dans des notes florales.
Bouche bien équilibrée, confortable par sa belle maturité mais équilibrée par une belle acidité.
L'ensemble est titillée par une bulle agréable par sa vivacité.
Finale gourmande mais un peu simple peut-être.
Bien+


Champagne de Sousa, Grand cru Blanc de blancs, Cuvée des Caudalies

 

Robe jaune paille peu teintée.
Nez tout jeune, primaire, sur le malique, la pomme verte, des notes florales.
Bouche droite, presque acérée, tempétueuse, sur une trame acide délicieusement salivante mais aussi une bulle un peu carrée qui crée un point de fermeté. L'ensemble est vineux, tout en densité, sur une forme brut de décoffrage qui impose a minima la carafe mais sûrement plus encore la garde pour gagner en harmonie.
Finale puissante mais un peu violente encore.
A attendre sereinement.


 
Tartare de saumon à la mangue



Domaine de la Vougeraie, Vougeot 1er cru, Le Clos Blanc de Vougeot, 2009

 

Robe jaune paille.
Nez huileux, boisé, sur un léger torréfié fumé et assez peu d'autre expression.
Bouche ferme, sur une trame acide bien présente mais linéaire et marquée par des amers de bois que je trouve inélégants.
L'aromatique restant quasi muette à toute autre expression, j'ai du mal à y trouver un plaisir quelconque.
Finale terne et à limite de la sévérité, comme corsetée par un élevage que la matière ne fond pas.
Je n'ai pas aimé du tout.
Mais j'ai été le plus sévère autour de la table visiblement pour un vin qui n'a déplu qu'à moi.


Domaine Albert Grivault, Meursault 1er cru Clos de la Perrière, 2008

 

Robe jaune paille d'un léger vert fluo.
Très joli nez pur et complexe, sur les fleurs blanches, les agrumes, une très fine pointe exotique au réchauffement.
Bouche à la fois volumineuse en attaque, avec de la richesse de corps, une belle texture large mais aussi une trame acide d'une grande présence qui accélère l'ensemble et pose un vin à la fois long et large.
Finale noble et longue, sur de beaux goûts d'agrumes et de papaye verte.
Y'a pas, un indécrottable buveur d'étiquettes, je suis...
Très bien !


 
Couteaux persillés



Château Prieuré Lichine, Margaux, 1971

 

Robe tuilée assez claire.
Nez au bouquet solaire, sur le chocolat, la figue sèche.
Bouche un peu creuse, quand une acidité raide domine une matière sans corps ni volume.
Finale décharné, sur des goûts de fruits secs.
Fatigué.


Château Haut-Batailley, Pauillac, 1971

 

Robe marron.
Nez métallique, sur la serpillière.
Bouche creuse et amère, sur une sécheresse aride.
Aucune matière, des goûts oxydés.
RIP


 
Terrine de foie gras maison



Château Brane Cantenac, Margaux, 1971

 

Robe sur un tuilé sombre.
Nez épicé, sur le tabac brun, des notes iodées.
Bouche pointue, sur une matière de demi corps un peu dominée par l'acidité.
Finale sèche, sur des goûts de tabac et de fruits secs.


Château Léoville-Poyferré, Saint-Julien, 1971

 

Robe marron.
Nez sur le brou de noix, le café.
Bouche décharnée, toute en raideur, sans plus aucune trame.
RIP


Château Ducru-Beaucaillou, Saint-Julien, 1971

 

Robe tuilée sombre et un peu trouble.
Nez très nettement poivronneux, sur un végétal épicé pas très attirant.
Bouche ferme et sèche, sur une trame acide dominante, des goûts sanguin et de viande séchée.
Finale sans tenue ni allonge.
Trop tard.


 
Entrecôte d'Angus, girolles et carottes rôties



Louis Jadot, Gevrey-Chambertin Les Combottes, 1971

 

Robe marron clair.
Nez affreux, iodé, sur le salpêtre, la cave humide.
Bouche creuse et sans vie.
RIP


Domaines Jaboulet-Vercherre, Volnay-Caillerets, 1971

 

Robe sombre, grenat tuilé.
Nez lourd, sur le cacao, l'iode, la figue sèche et la noix.
Bouche sur une sucrosité immédiatement perceptible en attaque, totalement oxydée dans ses goûts de brou de noix et de céleri.
Finale chaleureuse et sans aucune tenue.
RIP pour un vin qui a dû subir un petit coup de vin du sud au départ.


Domaine Pottier-Rieusset, Beaune Boucherottes, 1971

 

Robe rubis vermillon.
Nez sur le café brouillon, le bouillon de légumes mais aussi encore un peu de fruits rouges.
Bouche stricte mais en vie, sur de jolis goûts de mara des bois, un petit côté pointu, sur le vinaigre de framboise.
Finale un peu sèche et manquant de corps mais pas désagréable par un certain charme aromatique.
Assez bien.


Moillard, Corton Clos du Roi, 1971

 

Robe de café américano.
Nez oxydé, métallique, iodé, sur la noix.
Bouche imbuvable, sure, sur des goûts poussiéreux.
RIP


Domaine J. Confuron-Jayer, Vosne-Romanée Grands Suchots, 1971

 

Robe marron clair.
Nez vinaigré, sur le café, le champignon des bois.
Bouche cisaillante, sur une acidité tranchante et aucun volume pour la compenser.
Finale revêche.
RIP


 
Fromages



Fruitière Viticole de Voiteur, Château Chalon, 1971

 

Robe vieil or.
Nez sur le kérosène, le sirop d'orgeat, le curry, le café.
Bouche présente mais dominée par une acidité féroce qui grignote la vinosité.
Finale linéaire, un peu creuse, sans tenue et sur des goûts de livèche un peu poussiéreux.
Pas fan.


 
Assortiment de desserts



Château Guiraud, Sauternes, 1971

 

Robe cuivrée lumineuse.
Nez un peu terne, sur la confiture d'orange, le safran mais aussi des notes iodées qui éteignent un peu le vin.
Bouche qui a bien mangé ses sucres, sur une grosse acidité un peu linéraire, un côté sec qui s'accorderait sûrement mieux avec des viandes blanches qu'avec le dessert.
Finale sur des goûts instables, un peu trop safranés vis à vis d'un fruit en train de s'éteindre.
Pas fan.


Château Coutet, Barsac, 1971

 

Robe dorée.
Joli nez franc, sur la confiture d'abricot enroulée dans des notes safranées.
Bouche pleine, bien équilibrée, sur une sucrosité agréable bien tenue par une acidité et de beaux amers d'écorce d'orange qui apporte de l'allonge et de la fraîcheur.
Finale franche, complexe de goûts, en finesse plus qu'en puissance.
Bien à très bien.





Alors, oui, on va pas se mentir, niveau jaja, on a connu plus flamboyant.
Heureusement pour la famille et ceux qui l'aiment, notre Vinvin est sacrément plus en forme que les bouteilles du soir.

Et c'est là où l'amitié joue tout son rôle !
Car vous savez quoi ? Le pari non concluant de taper dans les vieilles dames et la déception dans les verres ne nous aura pas une micro seconde empêché de passer une magnifique soirée.
Car le vin, c'est bien mais les copains, c'est mieux !
Les rires et le réconfort d'une belle partie de rigolade de plus, ça vaut tous les grands canons de la terre déguuuuuustés le petit doigt levé en se lustrant l'égo.

Et vous savez le meilleur ?
Ben demain midi, on remet ça...

A suivre
Oliv


 
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11 Juil 2021 09:11 #4

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Réponse de GILT sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

Bon anniversaire au Vougeot et bon passage de cap à lui !
Je dois avouer que sa prose, son humour me manque !
J'ai baptisé récemment mon bateau à Doëlan au muscadet et j'ai eu une pensée pour lui.

Gilles
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11 Juil 2021 20:01 #5

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Réponse de oliv sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

  Les 50 ans du Vougeot

La revanche



 
 

La nuit a été courte mais réparatrice. En tout cas pour les convives...
Car Anne et Vincent n'ont pas dû en profiter autant que nous.
Les mauvaises langues du groupe (je donne pas les noms mais tout le monde aura reconnu Gildas) sous-entendent qu'un Farrell en carton aurait pris beaucoup de place dans la couche nuptiale...
Moi, je pense que c'est le stress avant la finale !
Tous les sportifs connaissent cette petite boule au ventre d'avant les grands matchs, quand il s'agit de concrétiser tous ses efforts en remportant la coupe.

On retrouve donc nos amis sacrément bien affairés, gérant avec une maîtrise digne des meilleurs forains un repas qui s'annonce dantesque.

Les tire bouchon sont de sortie. Les fourchettes sont affutées. La boucherie dévalisée. Le feu du barbecue prêt à accueillir un troupeau.

En avant pour un nouveau grand moment de générosité !






 



Gouffier, Bourgogne Aligoté, En Rateaux, 2018

 

Robe jaune paille.
Nez un peu brouillon, sur l'huile d'arachide, une pointe de volatile qui tire sur le vinaigre blanc.
Bouche ferme et qui manque de trame et de définition à mon goût, avec toujours cette sensation sèche d'acidité volatile un peu irritante.
Pas fan.
 



Champagne Egly Ouriet, Brut grand cru

 

Robe d'un léger doré.
Beau nez droit et franc, classieux et précis, sur un superbe compromis entre notes de fleurs blanches et épicées.
Bouche impeccablement positionnée, sur une propulsion acide d'une parfaite maturité, une belle bulle crémeuse mais surtout une ampleur aromatique minérale et épicée du plus bel effet.
Finale à la fois élégante et juteuse, plein de fond et d'allonge.
Superbe !


Champagne Egly Ouriet, Grand cru Vieillissement Prolongé

 

Robe identique au brut.
Vin absolument passionnant à goûter en séquence (et en aveugle) car s'il affiche une évidente parenté de style, avec toujours cette magnifique maitrise dans la précision aromatique que dans l'équilibre plein et énergique, il gagne aussi ici en vinosité.
On trouve en effet plus de densité, de corps, un gain d'ampleur, une forme de punch qui accentue la longueur en bouche sans rien sacrifier à sa buvabilité ni à sa qualité de bouche.
Sacré client !

Une paire exemplaire de qualité et de maîtrise.
Très difficile de faire un choix et c'est peut être et seulement les accords de table qui permettraient de décider du potentiel de ces deux vins.
Bravo au domaine !

 



Domaine Gérard Boulay, Sancerre, Clos de Beaujeu, 2008

 

Robe jaune paille d'un léger vert fluo.
Nez serré, pas forcément folichon, sur le citron, la menthe mais aussi des notes minérales froide, entre le salpêtre et le pneu.
Bouche curieuse, un peu bancale, sur une forme d'épaisseur de texture, presque de la rondeur mais aussi une acidité dissociée du corps du vin.
L'ensemble est peu amène car illisible, s'abîmant dans une forme de chaleur raide incompréhensible.
A revoir.


Domaine Gérard Boulay, Sancerre, Monts Damnés, 2008

 

Robe jaune doré.
Nez moche, pesant, lacté et caramélisé.
Bouche lourde et oxydée, marquée d'une redoutable amertume.
ED

 



Domaine de Cabrol, Cabardès, La Dérive, 2016

 

Robe sombre, presque noire.
Nez puissant, noir, sur la cerise amarena, le cassis, l'olive et les épices.
Bouche large, sur un gros volume riche, tempétueux de jeunesse, sur des amers imposants.
Les goûts sont marqués par les fruits noirs, avec beaucoup de présence.
Finale trop riche à mon goût, sur de beaux tanins présents mais qui imposent la garde pour se polir.
A attendre car pas un vin pour pdf en l'état.


Mas du Salagou, IGP Pays d'Oc, Cinérite, 2010

 

Robe sombre marquée d'une nette évolution acajou.
Nez sudiste et solaire, sur le chocolat, des notes d'herbes de Provence, un petit végétal qui peut faire penser au cabernet mais aussi une note vernis qui lui fait perdre en précision.
Bouche volumineuse, riche, avec un petit côté capiteux, sur un volume puissant, une bonne acidité et des tannins de qualité.
Les goûts ne sont plus primaires, avec un fruit noir en train d'évoluer vers de notes maltées.
Finale un peu chaleureuse pour moi mais avec encore beaucoup de fond.
Bien.


Domaine de Montcalmès, Coteaux du Languedoc, 2007

 

Robe grenat clair aux atours briques.
Nez élégant, assez évolué, compromis de cerise noire, d'olive et de senteurs de noisette.
Bouche souple et déliée, sur une jolie trame veloutée toute en délicatesse et en douceur.
Finale un peu fuyante, sans réserve de puissance.
Joli vin mais il me semble temps de terminer nos bouteilles.
Je l'ai pour ma part jamais trouvé meilleur que sur son flamboyant génial de jeunesse.
Bien+

 



Château Montrose, Saint-Estèphe, 1996

 

Robe grenat sombre brunie sur le disque.
Nez austère et froid, sur un végétal présent, des notes de fruits cuits et un alcool un peu dissocié.
Bouche toute en fermeté, là encore sur une froide expression, avec une acidité tranchante qu'une matière un peu faiblarde peine à compenser.
Les goûts sont un peu vieillots et trop marqués par le végétal à mon goût.
Finale raide et saillante, manquant de chair et de confort.
Pas fan.


Château Cos d'Estournel, Saint-Estèphe, 1996

 

Robe plus jeune et sombre que le Montrose.
Nettement encore plus marqué par le végétal, assez fortement poivronné.
La bouche en revanche possède la chair qui manquait à Montrose, avec un très net surcroit de richesse qui apporte le volume nécessaire au plaisir en produisant un vin à la fois frais par sa belle acidité mais juteux et long par ce beau corps.
Les goûts sont très classiques d'un bordeaux à l'ancienne, compromis agréable de fruits noirs épicés et d'un végétal moins prégnant qu'au nez.
Belle finale vivifiante, aux tannins totalement fondus.
Joli vin d'un beau classicisme.

 



Domaine Bart, Bonnes-Mares, 2005

 

Robe profonde, sur un grenat sombre sans évolution.
Nez riche mais aussi serré, sur le cacao, les cerises à l'alcool, le bois sec.
Bouche pas en place du tout, là aussi riche en attaque, avec du volume et de la sucrosité mais aussi une densité brute, une puissance mal tempérée qui confine au brutal, avec des tannins saillants.
Finale capiteuse, presque bancale où les éléments volume, acidité et tannins se répondent de manière contradictoire.
Peu plaisant en l'état.
Satané millésime que 2005 !
A revoir.


Domaine des Lambrays, Clos des Lambrays, 2005

 

Robe grenat clair sur un léger orangé.
Nez discret, presque fermé, sur de fines touches de fleurs séchées et d’épices douces. 
La bouche en revanche est superbe, sur une belle matière ronde et toute en suavité, à la fois juteuse et fraîche, sur une trame soyeuse de grande classe. 
Finale toute en élégance et en allonge, sur une délicatesse parfaitement maîtrisée. 
Très bien. 


Domaine Harmand Geoffroy, Mazis-Chambertin, 2002

 

Robe sur un tuilé net mais avec du fond à coeur.
Nez au bouquet évolué très agréable, sur le café, le cacao enroulé dans de jolies notes de fruits rouges séchés.
Bouche pleine et juteuse, sur un corps concentré et une belle trame acide qui apporte de l'allant.
L'ensemble est parfaitement à point, avec de la densité et un point d'évolution aromatique très agréable.
Finale sérieuse pleine de fond, sur des tannins présents de belle classe.
Très beau vin.


Domaine Anne Gros, Clos-Vougeot, Le Grand Maupertui, 2002

 

Robe plus claire que le Mazis, grenat rubis.
Nez fin, sur le pot pourri, de délicates notes épicées mais aussi un petit lacté de yaourt aux fruits des bois qui me plait moins.
Bouche souple, délicate, presque fragile, sur une matière déliée mais qui manque de puissance à cœur, agréable par sa douceur mais sans vraie capacité de relance.
La finale aux tanins imperceptibles ne tient effectivement pas la longueur malgré de jolis goûts floraux.
Bien mais une bouteille qui semblait à boire.

 



Domaine Gérard Boulay, Sancerre, Clos de Beaujeu, 1995

 

Robe jaune paille sans trace d'évolution.
Très joli nez irrésistiblement riesling par ses notes terpéniques (naphte), de zeste d'agrumes, de mangue et de menthe fraîche.
La bouche est moins à mon goût, marqué par une douceur tendre bizarre qui me rappelle l'Aspegic de mon enfance.
L'équilibre est bancal car pas vraiment sucré, juste sur une espèce de goût douceâtre que je ne comprends pas.
Le vin se refait en se retendant un peu sur les chèvres.
Mais rien à faire, il me reste énigmatique.

 



Domaine Ganevat, Côtes du Jura, Les Grands Teppes Vieilles Vignes, 2005

 

Robe jaune paille sans une once d'évolution.
Beau nez complexe et franc, sur de fines notes de pétard, de fleurs blanches et de zeste d'orange.
Magnifique équilibre en bouche avec une matière bien mûre tranchée par une acidité motrice délicieuse, sur des goûts floraux d'une grande délicatesse.
Finale confortable, longue et d'une précision scintillante absolument délicieuse.
Superbe !

 



Domaine des Closserons, Coteaux du Layon Faye, La Placette, ?

 

Robe cuivrée ambrée.
Nez bizarre, sur la confiture d'abricot, la pâte de coing mais aussi une énorme volatile qui me cisaille les narines, presque sur des notes de colle scotch.
Bouche sirupeuse, sur une grosse liqueur massive, une acidité mordante avec toujours ce vernis peu élégant.
Finale dissociée, au sucre fort d'un côté et d'un mordant virulent de l'autre.
Je n'aime pas du tout.


Château d'Yquem, Sauternes, 1989

 

Robe bronze cuivrée.
Beau nez riche et doux, sur l'orangette, le safran, le caramel au lait.
Belle bouche structurée, sur une liqueur bien présente mais parfaitement tenue, plus par de magnifiques amers que par une acidité aérienne d'ailleurs.
Les goûts sont d'un grand classicisme, compromis d'abricot, de marmelade d'orange et de caramel safrané.
Finale agréable d'une persistance agréable mais pas interminable.
Bien à très bien.

 



Bodegas Toro Albala, Don PX Gran Reserva, 1971

 

Robe impressionnante d'épaisseur, digne d'un vinaigre balsamique qui colle au verre.
Nez extraordinaire de complexité, sur le café ristretto, la figue, la datte, la confiture d'abricot, le goudron, la réglisse, le caramel brun. Et des dizaines d'autres senteurs qui se télescopent dans une myriade empyreumatique, fruitée et épicée impressionnante de présence.
Bouche absolument géniale, sur une texture sirupeuse d'une épaisseur presque confiturée mais qui parvient à ne pas verser dans le confit écœurant grâce à une acidité dantesque.
Les goûts sont au niveau de complexité du nez, conciliant des contradictoires torréfiés et fruités dans un ensemble ébouriffant.
Finale qui se sirote à la goutte tellement le vin est puissant et fantastique de persistance.
Remballez vos Rollex ! Le truc à faire avant de vraiment rater sa vie, c'est de gouter un monstre pareil !
Grand vin !





 



Ah n'di djiou, ça c'est du génie LPVien pour se basculer le demi siècle ou je ne m'y connais pas !
Même le temps avait décidé de se mettre au niveau de l'évènement: juste les petites averses qui vont bien pour maintenir les 15° d'usage à maintenir à température idoine les vins comme les dégustateurs.
Un PACA n'aurait pas survécu... mais nous, on était comme des normandes au pré !

Nina, Anne, Vinvin,
Un énoooooorme merci pour votre générosité simple et vraie.
Ici aussi, les amis, c'est la vie !

PS: euh, sinon la bande d'affreux, y'en a pas un qui veut prendre la plume pour griffonner deux bafouilles ?
Même si je sais qu'historiquement, le LPVien version l'HN est plus proche du cénobite, c'est pas que je me sens seul mais on a connu des anachorètes plus populaires que moi dans cette rubrique...


Vivement les 60 !
Bisous
Oliv

 
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17 Juil 2021 18:50 #6

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Réponse de oliv sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

Euh, sinon, l’humour de Gildas restera-t-il incompris de tous ? 
18 Juil 2021 23:08 #7

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Réponse de starbuck sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

Si possible je suis preneur d'autres avis sur Montrose 96 parce que là comme c'est décrit par Oliv, je pense que la bouteille avait un pet.
Je garde un excellent souvenir de celle que j'avais pu goûter.

"mais nous, on était comme des normandes au pré !" 



 

Sylvain
18 Juil 2021 23:35 #8

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Réponse de azerty27 sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

Je crois que les CR D’OLIV sont à la hauteur de ces agapes !!
fichtre !!!

 
19 Juil 2021 00:17 #9

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Réponse de enzo daviolo sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

15 degrés? et tous en tee shirt? ça va pas non 
Bonne cinquantaine au Vincent...ça passe vite!
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19 Juil 2021 08:24 #10

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Réponse de Vougeot sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

C'est bien parce qu'Olivier est un ami que je je vais me fendre d'un petit mot pour le remercier :
- d'être venu passer ces quelques heures en notre compagnie,
- d'avoir eu la force, la patience et le génie de rédiger ces admirables comptes-rendus.

Comment pouvait-il en être autrement lorsqu'on connaît cet homme discret, honnête et qui, bien que sa taille n'y soit pour rien, représente un phare pour nous tous ?

Merci sincèrement, Olivier.
 
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19 Juil 2021 09:29 #11

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Réponse de Nicoco sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

La photo du propriétaire et seigneur du Clos entouré d’une centaine de bouteilles est magnifique ! :)
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19 Juil 2021 11:50 #12

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Réponse de azerty27 sur le sujet Les 50 ans du Vougeot

65 bouteilles si les souvenirs sont bons…
… mais c’est normal le week-end était sous le signe de la sobriété !! 
19 Juil 2021 21:04 #13

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