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Les Joyeux Turons : la Story

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Jean loup je te remercie. J ai rectifié.
20 Aoû 2019 21:03 #31

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Les Turons gouttent toujours tout à l aveugle. C est la règle ... sauf pour le maître de cérémonie qui organise et donc gère l’ ordre des vins en fonctions des propositions d apport de chacun.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: AgrippA
20 Aoû 2019 21:05 #32

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Puisque c'est Beaucastel blanc 2007 on avait bu sa plus jeune soeur (pas VV) du même millésime lors de la dégustation grands Châteauneuf 2007 et 2009 et cela nous avait bien plu, certes dans un style puissant.

Jean-Loup
20 Aoû 2019 21:15 #33

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Réponse de didierv sur le sujet Les Joyeux Turons :MERCATO d'ETE

LPV ORLEANS entité sous marine non déclarée dont les membres migrent au gré des courants et des vents entre Turonnie et Berry a laissé partir (à regrets) pour raisons professionnelles cet été du côté de Toulon le couple d'espoirs au grand potentiel Harry et Emmylou (LOMAX sur LPV) . nous demandons aux PACA de leur réserver le meilleur accueil et de prendre soin d'eux.

Pour reprendre le poste vacant, ORLEANS accueille David O. pilier TURON et fin dégustateur et sa compagne Marie.
Premier entrainement demain soir chez LECLERC OLIVET

Didier
01 Oct 2019 14:46 #34

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Soirée Belles Paires !!!

Lors de notre dernière dégustation chez PO, Nico, au détour d’une conversation, nous sort subitement : « j’ai deux belles paires à vous faire gouter » … Stupéfaction dans l’assemblée et léger blanc, puis les premières blagues commencent à fuser. Bref après des moments hilares qui nous ont tenu la soirée, la prochaine soirée intitulée « belles paires » est calé.

RDV donc quelques jours plus tard pour une très belle soirée. Chacun apportant également quelques quilles en essayant de respecter un fil conducteur. Une très belle soirée au niveau vins ainsi qu’au niveau miam avec entre autres des homards bretons au barbecue …Un pur régal suivis de côtes de bœufs racées d’anthologies.

Vin 1 :Champagne Janisson Baradon Toulette 2008

Nez très chardo sur les fruits jaunes et le sésame. Belle bouche, fine, élégante mais également complexe sur les fruits secs, la crème pâtissière la pomme granny et une légère oxydation ‘est droit, pur et précis. La bulle est fine mais claquante. Très belle longueur sur les fruits secs. Très bon

Vin 2 : Champagne Krug grande cuvée.

Nez complexe, très puissant faisant également évoquer le chardo avec un peu de réduction. La bouche est énergique, complexe sur les arômes de fruits jaunes, de frangipane, de safran puis elle évolue sur plus de vinosité au fur et à mesure de l’aération. La bouche est d’un très bel équilibre entre volume, gras et tension faisant voyager sur différents arômes qui donnent de la classe et de la complexité. Très belle allonge et finale qui claque sur la frangipane. Un grand champagne.

Vin 3 : Riesling gd cru HENGST 2010 Josmeyer

Nez pétrolé et d’herbes fraiches avec un léger fumé. La bouche est riche, avec des amers sur de légères notes fumées. Il y a un gros volume avec une matière presque impactante. Belle longueur sur des amers. Très bien

Vin 4 : Riesling «  clos windsbuhl » 2007 Zind Humbrecht :

Nez pétrolé et fruits jaunes avec beaucoup d’éclat. La bouche est tendue, fuselée construite sur une belle acidité citronnée avec des arômes de pomme granny, de fruits blancs, de minéraux. Grosse longueur citronnée avec du peps et ce qu’il faut de gras pour apporter du confort de bouche. Superbe.

Première paire annoncée par l’ami Nico. Inutile de vous dire que l’accord avec les homards au barbecue était au top :

Vin 5 : Meursault « clos des ambres »2008 A. Ente

Nez très chardo sur les fruits blancs et le sésame grillé. La bouche est ample, assez complexe avec une grosse matière mais équilibrée par une grosse acidité. Aromes de fleurs blanches, de pierre à fusil, avec un léger gras. L’équilibre est là et s’étend sur une grande longueur et persistance qui laisse une finale fraiche et tonique. Superbe

Vin 6 : Meursault 2008 Coche Dury :

Nez également très chardonnay ou l’on retrouve également du sésame grillé. Similitude entre les nez des 2 vins. La bouche est épurée, ciselé, citronnée avec une grosse densité également. L’équilibre est magistral entre tension, minéralité et arômes de fruits blancs. Superbe longueur persistante.

Le Ente est plus complexe en l’état et peut être supérieur au Coche. Mais l’équilibre et la buvabilité du coche est vraiment impressionnante. 2 très belles bouteilles.

On passe aux rouges :

Vin 7 : Saint joseph François Dumas 2014

Nez sexy et fruité sur les petits fruits rouges, la violette avec les marqueurs de syrah. EN bouche, la matière est fruitée, fluide et très gourmandes sur les petits fruits rouges et la violette avec un léger fumé. Ce n’est pas d’une grande complexité mais c’est terriblement gourmand. Belle longueur et finale fraiche. Un vin de très grande digestibilité. Très bon et un vrai plaisir.

Vin 8 : Saint joseph « cuvée du papy » 2014 S. Montez :

Nez très syrah également. La bouche est fraiche mais plus dense que le vin précédent avec des arômes de violette, de fruits noirs, un coté graphite. C’est suave et d’une grande buvabilité également. Très bon.

Vin 9 : Saint joseph 2014 Gonon

La robe est plus foncée que les précédents. Nzi poivré et sur la violette. La bouche est plus sérieuse, dense voire séveuse sur de beaux arômes de cèdre, de garrigue, de violette. C’est un peu moins sexy que les 2 autres et un peu plus serré mais la matière est là et demande un peu à se fondre. Moins de plaisir en l’état mais serin sur l’avenir de ce vin.

Et voilà la deuxième paire annoncée cette fois en rouge :

Vin 10 : La Mouline 2006 Guigal :

Nez puissant sur des arômes de fruits noirs, de garrigue. La bouche est séveuse et mentholée à la fois, avec toujours ces fruits noirs, du graphite du bois noble à peine perceptible. C’est complexe et plein à la fois avec une grande puissance maitrisée. Superbe équilibre qui suit une superbe finale. Superbe vin.

Vin 11 : Cote rôtie 2006 « Lancement » 2006 :

Nez ultra puissant sur la tapenade le confit de tomate, les épices et le miel d’acacia. La bouche est à l’unisson et ne déçoit pas mais sur un registre plus fluide que la Mouline mais pas dénuée de corps. On a des arômes de cuir, d’épices, de violette, avec une petite acidité qui apporte de la fraicheur à l’ensemble. C’est faussement accessible mais quelle longueur. Grande longueur à la fois complexe et très digeste. Superbe bouteille.

2 très belles bouteilles à leur apogée. Le Ogier m’a paru plus un poil au dessus car il y avait un peu de folie dans ce vin là où la Mouline joue dans un registre plus sobre et sérieux. Mais quel pied !

Vin 12 : Vouvray « Réserve »1990 P. Foreau

Robe couleur caramel et ambrée. Nez sur les fruits confits, le coing, le safran. La bouche est superbe, de grande concentration et de complexité sur les arômes de fruits jaunes et exotiques, de raisins de Corinthe, de fruits confits. L’ensemble est soutenu par une superbe acidité qui donne de la fraicheur et qui apport du confort à la bouche. Finale longue et complexe qui régale le palais. Superbe comme toujours.

Voilà une très belle soirée qui s’achève. C’est vrai qu’il en avait 2 belles paires l’ami Nico. Merci à toi pour ce bon moment.

Prochaine soirée à la maison sur le thème Cadors vs Challengers.
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20 Oct 2019 17:09 #35

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Réponse de dymytri37 sur le sujet Les Joyeux Turons Paulée 2019

Bonjour,

Comme tous les ans, le groupe se retrouve pour notre paulée annuelle et pour la 3eme fois (ou 4eme je ne sais plus) de suite cela se fera aux Belles Caves à Tours (accueil top et surtout équipe qui arrive à supporter une bande de passionnée bien énervée).

Ce sera, contrairement à nos habitudes étiquettes découvertes. Mes notes sont succinctes car le rythme est vraiment très rapide....et puis ça déconne sec ce qui laisse peu de temps. 4 verres par personne, prêt, partez !

Blancs et Bulles:

1/ Colin Les Roises 2011: Meursault à bulles, ciselé, sésame grillé. Toujours aussi excellent, le meilleur Champagne. Exc

2/ Champagne éphemère 001 Drémont père et fils: Aubépine, bulles plus abondantes, plus simple après la claque sur Colin. B+

3/Veuve Clicquot 2008: un peu lourdaud après les deux précédents. Il n'empêche que c'est relativement long, vin confortable, consensuel. B-

4/ Boulard Mailly GC 2007: C'est bon, pointe oxydative propre. Assez long. Equilibré. TB

5/Chartogne Taillet Les Barres 2015: Long, fruit pêches dominant. Grosse acidité. Semble non dosé. TB-

6/ Auvenay Aligoté 07: J'avoue avoir les yeux qui brillent en voyant l'étiquette.... Nez de folie, sésame grillé, aubépine ++, bouche riche, grasse, beurre, longue. Incroyable pour de l'Aligoté. Exc

7/ Bourgogne générique de Coche sur 2013: Dur de passer derrière le monstre mais ça fait le job surtout pour une cuvée de base. B+

8/ Charpenterie 10 d'Antoine Foucault: Nez superbe. Bouche au top. Exc

9/Boudignon Les Fougerais 15: anisé, plus "chaud" dans l'arômatique que le précédent. Par contre grosse grosse acidité. TB+

10/ Bretonnière de chez Blot 2009: B+

11/Genevrière 2011 de chez Boisson Vadot: Nez superbe, bouche à la Coche. TB

12/Chassagne village Ramonet 12: nez plus discret. Bouche légère. Manque de gnac. B-

13/Clemensbusch 2006 Riesling: nez hyper ouvert, exotique. TB

Rouge:

14/ Petits Monts 14 de chez Cheurlin Maxime: Exc

15/ Clos de la Roche 03 Rousseau: Exc

16/Echezeaux 12 de Castagnier: Assez simple, cerise. Bien

17/ Gouges 11 clos des Porêts: nez rebutant au départ, un peu mieux après. Exc en bouche. TB +

18/: NSG Village 2007 de chez Rouget: fait jeune, acidité +, pas très gourmand. B

19/ Jadot 2002 Pommard 1er cru Clos de la Commarine: beau nez, bouche évoluée et à point. puissant? Fraicheur. J'ai adoré. Exc+

20/Charpenterie 2010 Foucault Antoine: Bouche évidente, vin de soif, juteux. Exc

21/Lenoir 90: un peu déviant. Moyen +

22/ Clusel Roch Cote Rotie 89: On dirait un vieux Bourgueil ! TB

23/ Crozes, Clos des Grives 2013 Magnum: archétype Syrah. Fait le taf comme toujours sur cette cuvée. B+

24/Ampuis Guigal 2004: me parle pas

25/Gaillard 1996 Cote Rotie: maturité, viandox, un cran en dessous du Clusel Roch. B-

26/ Barolo 2004 Cavallotto: cigare. Exc -

27/ Granato 2011 de Foradori: encore jeune. Exc

28/Clos des Cistes 2007: Nez de garrigue, amertume en bouche. B

29/ Muntada 2007 Gauby: Spécial, fait nature et vin à 10 balles. Moyen -

Blanc sec et sucres:

30/ Chave Blanc 2004: puissant, amers. Equilibre tout de même. Bien + au départ et après ouverture TB +

31/Condrieu Gangloff 2004: abricot ++, sympa mais pas trop mon truc. B-

32/ Morey blanc Bruno clair 2008: mou du slip. Moyen -

33/ Lafaurie P 90: TB -

34/ Bonnezeaux 97 domaine des Petits quarts: B

35/ Oxford 70 PX: non noté

36/ Blot Bretonnière 05 en sucre: TB+

Génial comme d'habitude:

Mon top 3: c'est difficile mais ça serait: Colin, Auvenay en Blanc et le Pommard de Jadot en rouge.

J'ai trouvé que le niveau moyen était très très élevé ce soir. La barre est haute pour faire mieux l'année prochaine.

Dimitri
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30 Déc 2019 16:39 #36

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons Paulée 2019

PAULEE TURONS 2019



Comme chaque année maintenant depuis 5 ans, a lieu notre traditionnelle Paulée de fin d'année avec l'ensemble des joyeux Turons. Moment qui commence à être attendu de pieds fermes et devenu un incontournable pour notre groupe de buveurs de nectars.
Cette année encore ( pour la troisième fois de suite), l' événement se passe au bistrot des Belles caves de Tours.
Nous avons été royalement accueillis, toute l'équipe était aux petits soins avec nous. Jacky Blot connaissant notre petit groupe avait distillé quelques recommandations et nous a offert très aimablement 2 bouteilles a déguster pour cette belle soirée. Un grand merci à lui et de nouveau à toute l'équipe. La cuisine quand à elle était très bonne et appropriée pour ce genre de dégustation. Bravo !

Mes notes vont également être succinctes car le rythme de dégustation est assez élevé.


Bulles:

1/ Champagne Ulysse Colin Les Roises 2011: Très beau champagne comme toujours avec de la matière, des notes grillées, une pointe oxydation. Equilibre superbe entre matière et acidité. très belle longueur sur de fines bulles et finale sapide. Top


2/ Champagne éphemère 001 Drémont père et fils: La bulle est plus présente. bouche énergique, fraiche et sapide. dans un registre plus simple que le précedent mais désaltérant et bien fait.

3/ Veuve Clicquot 2008: Après les 2 précédents, la bulle est plus grossière et le dosage est plus appuyé. Cependant une belle vivacité se dégage certainement due au millésime. Un vin effectivement bien fait pour grand public.

4/ Champagne Francis Boulard Mailly GC 2007: Beau champagne , assez raffiné. Il n'a pas une grosse consistance pour un grand cru mais un certain équilibre sur la finesse se dégage avec une belle longueur et une pointe oxydation. Très bon.

5/ Champagne Chartogne Taillet Les Barres 2015: Très beau champagne là encore sur es notes de fruits jaunes avec une bulle fine. Il y a une grosse acidité qui donne de la fraicheur. L 'ensemble s'étire sur une longue finale fraiche et sapide. Très beau champagne qui semble être très peu dosé.

Blancs :

On ouvre le bal avec une sacré doublette pour commencer. Un Auvenay et un Coche :

6/ Domaine d' Auvenay Aligoté 07: Nez très intense sur le sésame et la frangipane. La bouche est somptueuse et joue clairement au dessus de son appellation. Il y a de la matière, bouche ample et équilibré par une grosse acidité.notes toastées, sésame et aubépine. On part aisément sur un beau Puligny. Très grande longueur ou comment magnifier un cépage et un terroir. La grande classe.

7/ Bourgogne Coche-Dury 2013: Il y avait du lourd en face mais il est loin d 'avoir démérité. Bouche superbe, suave , grasse et tonique à la fois. La aussi la bouteille surpasse son appellation et pourrait la placer sur un beau Meursault. C'est très bon , bien équilibré entre une texture suave, sur des arômes de fleurs blanches, d`'agrumes, d'amande le tout propulsé par une belle acidité. Finale longue, fraiche et sapide. L'ensemble est très bien équilibré et d'une gourmandise absolu. Très bon.

8/ Domaine du Collier "Charpenterie" 2010 d'Antoine Foucault: Très beau nez. Bouche très équilibré, moins opulente que la dernière goutée il ya quelques mois. Très belle équilibre entre matière et tension .Grande longueur. un vin classe de gastronomie que je trouve moins en largeur que la dernière fois et qui à gagné en finesse.


9/ T. Boudignon Savennières "Les Fougerais" 2015: Nez sur des arômes anisés et agrumes amers. En bouche grande pureté et grande tension sur des arômes de calcaires, de fruits jaunes mais avec une grande minéralisé. Grande longueur sapide sur les agrumes et quelques amers.Très bon


10/ Vouvray « Clos de la Bretonnière » J. Blot 2009: Bouche assez large avec du volume sur des aromes un peu toastés, de fruits jaunes. Belle acidité même si on aurait aimer un chouille de plus pour porter cette belle matiere. Evoque facilement un beau vin de la cote de Beaune. Belle longueur et complexité pour un vin qui fait tres jeune encore .

11/ Meursault 1er cru Genevrière 2011 Boisson Vadot: Nez superbe sur les fruits blancs, une légère réduction pas caricatural. En bouche, de l’avis général, on peut partir chez Coche avec une bouche dense, legerement toasté : grillée mais pas asséchante. C’est limpide et posséde une très grande allonge. Très beau vin.

12/ Chassagne village Ramonet 2012: Nez un peu mutique. Bouche un peu légère sans réél relief. Peut- être l’effet de séquence ne l’a pas aidé mais c’est un vin même si bien fait ne procure aucune émotion particulière. Présence d’amers et manque de tension pour équilibrer le tout.

13/ Clemens busch 2006 Riesling: nez très floral. Bouche assez cristalline mais avec des sucres résiduéls. Un peu perturbant à ce moment de dégustation. Sinon, c’est fin, bien équilibré, ca se boit tout seul. C’est très bon sans être complexe.

Rouge:

Là aussi on commence fort avec une très belle triplette :

14/ Vosnes Romanée «Petits Monts » 2014 Georges Noellat: Superbe nez envoutant sur les fruits rouges, ca pinote. Bouche pleine et soyeuse sur les fruits rouges et un peu d’arômes cendrés. C’est délicat avec des tannins presque imperceptibles. Très belle longueur et grande buvabilité

15/ Clos de la Roche 2003 Rousseau: Idem sur le nez qui est envoutant et plus gourmand encore. En bouche, le millesime ne se fait pas sentir. Pas d’arômes confits, c’est délicat, d’une buvabilite et d’ une « simplicité » hors norme. Tout est à l’équilibre. Une très belle bouteille

16/ Echezeaux 2012 de J. Castagnier: des trois c’est lui qui est un peu sur la réserve avec un fruité bien présent mais assez simple. Pas de notes austères. Arômes de petits fruits rouges.La bouche qui présente dans un premier temps un petit deficit de matière s’ouvriera au fur et à mesure pour gagner en consistance et en sérieux.Un cran en dessous des autres mais pas mal quand même avec de l’aération

17/ Henri Gouges « clos des Porêts » 2011: nez un peu mat sur des fruits noirs. Bouche superbe, suave, avec une très belle matière qu’on pensait pas retrouver sur ce millésime. Très belle longueur et équilibre entre finesse et consistance. Déidément j’aime de plus en plus les vins de ce domaine surtout sur les millésimes plus « difficiles »

18/: NSG Village 2007 E.Rouget: nez très ouvert sur les fruits rouges. Bouche déliée, sur les petits fruits rouges avec une petite acidité qui donne de la fraicheur. Ce n’est pas très large et ca fait même plutôt nature comme vin. Je m’ attendais pas trop à cela. C’est bon mais un peu simple et sans veritable frisson pour mon premier Rouget.

19/ Louis Jadot 2002 Pommard 1er cru « Clos de la Commarine »: beau nez qui pinote bien. La bouche est évoluée sans etre décharnée. Belle longueur, très beau vin a point.

20/ Charpenterie rouge 2010 Foucault Antoine: Je n’ai pas aimé du tout. Bouche acide, un peu dissocié. Je n ai pas compris ou je suis passé à coté.

21/ R.Lenoir Chinon 1990: bouchonné, a un pet.

22/ Clusel Roch Cote Rotie 1989: très beau nez complexe. En bouche, tanins parfaitement fondus et bel equilibre entre matière et fraicheur. Belle longueur. Très bon

23/ Crozes Hermitage «  Clos des Grives 2013 » Magnum: très belle syrah, fruit croquants, du zan, de la violette du fumé. Très bon comme toujours.

24/ Château d’ Ampuis Guigal 2004: gros volume mais le bois est encore trop présent et la finale asséchante. A attendre pour que tout cela se fonde.

25/ P. Gaillard 1996 Cote Rotie: belle syrah à maturité là encore mais un cran en dessous du Clusel Roch. La matière commence doucement à se dissocier. Belle longueur mais a passé son apogé.

26/ Barolo 2004 Cavallotto: M’evoque un très beau Bordeaux style St Estephe avec des arômes de cigare, une pointe de guarrigue et un coté minéral. Belle longueur pour un très bon vin.

27/ Granato 2011 de Foradori: Je suis passé un peu à coté mais j’ai le souvenir d’un vin un peu dur et pas ouvert.

28/ Clos des Cistes 2007 : Je pense que la bouteille avait un pet. Nez de guarigue. Bouche séveuse mais qui se dissocie vite.Moyen

29/ Muntada 2007 Gauby: Très bizzard comme vin. Fait très nature avec des arômes pas net. Pas top

Blanc sec et sucres:

30/ J.L Chave Hermitage Blanc 2004: Les blancs de la région c’est pas mon truc même si je dois reconnaitre que ce vin a une certaine classe. La bouche est belle, huileuse avec du confort mais les amers se font trop sentir pour moi et surtout ca manque d’acidité et de fraicheur. Intrinséquement c’est bon mais c’est pas mon truc.

31/ Condrieu Gangloff 2004: La encore c’est pas trop mon truc même si on lui trouve un coté accessible et gourmand sur les fruits jaunes avec une belle tenue. Moins sérieux que le chave et plus acessible et gourmand.

32/ Morey saint denis blanc domaine Bruno clair 2008: Bouche assez large mais sans grande acidité qui lui confère de la mollesse. Un peu ostentatoire et pas gourmand pour un sou. Moyen

33/ Sauternes Lafaurie Peyraguey 1990: Beau Sauternes qui a gardé une belle fraicheur. Bel équilibre sur les fruits confits , le safran. Pas trop de volatil, assez classe.

34/ Bonnezeaux 97 domaine des Petits quarts: Un bon liqoreux de chez nous mais je suis passé un peu à coté.

35/ Oxford 70 PX: très bon vin, différent bien sur des autres mais pas de lourdeur sur des aromes torrefiés de cacao, de cigare, de cédre. Pas mal du tout

36/ J. Blot « Clos de la Bretonnière » 2005 en sucre: Excellente bouteille (plus de 200 gr de SR). Très conplexe avec des aromes de fruits jaunes confit, de safran, de frangipane.Belle acidité qui vient soutenir le tout pour que cela ne tombe jamais dans la lourdeur. Très belle finale fraiche et complexe. Le meilleur sucre pour moi. Merci J.Blot


Et voilà comment se termine notre Paulée annuelle. Le niveau augmente d’année en année et c’ est tant mieux. Quel plaisir de partager de tels flacons avec les copains autour d’un repas convivial avec nos femmes. Merci aux Turons pour ce bon moment.
On a vraiment un groupe d’amateur passionné ( de furieux comme disait J.Blot !!) auquel se sont tissés de vrais liens d’amitiés. Le tout dans une ambiance des plus conviviales.
Merci encore au bistrot des Belles caves de nous et à J.blot de nous avoir reçu à nouveau avec tant d’égards.
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06 Jan 2020 18:33 #37

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Réponse de Nicolas Arlicot sur le sujet Les Joyeux Turons Paulée 2019

A mon tour de vous faire part de mes impressions sur cette Paulée Turonne 2019 ! CR:

Impressions car comme l’ont souligné Dimitri et Julien, l’exercice, bien que super sympa et créant une sorte d’excitation permanente, fait que le temps et l’attention portés à chaque vin est variable d’un dégustateur à l’autre et que l’on peut passer à côté de certaines bouteilles.
Je souligne aussi la qualité du repas servi et qui a contribué à la mise en valeur des vins (gougères et rillettes de poisson sur les bulles, St Jacques sur les blancs, belle pièce de bœuf sur les rouges, fromage, dessert aux agrumes).

En piste !


Les bulles :


1/ Champagne Ulysse Colin - Les Roises 2011 : Légère réduction grillée au nez, fait grand chardo « avec des bulles » en bouche ; finale aiguisée sur des notes citronnées. Excellent.

2/ Drémont père et fils - Champagne Éphémère 001 (Extra-Brut, BdN, dosé à 4,5g) : Nez frais et élégant, aromatique assez simple en bouche, mais bien fait. Finale sur les fruits rouges. Bien +

3/ Veuve Clicquot 2008 : nez citronné ; bouche tendue sur le citron, belle finale aussi, tendue, aromatique monolithique sur citron ; rondeur un peu grillée au réchauffement qui souligne le dosage un poil appuyé. Bien.

4/ Champagne Francis Boulard - Mailly GC 2007 : Bulle fine, bouche traçante, finale aérienne sur fleurs blanches ; bel équilibre d’ensemble. Très Bien

5/ Champagne Chartogne Taillet - Les Barres 2015 : fait très jeune en bouche, « propre ». Belle tension qui souligne la minéralité, mais aromatique encore trop sur la réserve. Bien.


Blancs :


6/ Domaine d’Auvenay - Aligoté 2007 : Tout premier nez serré, mais qui va s’ouvrir sur de puissantes notes de réductions diablement séduisantes. Bouche puissante, complexe sur la réduction, le sous-bois, champignon noble. Finale saline. Fait « Krug sans les bulles ». Excellent.

7/ Coche-Dury - Bourgogne 2013 : Attaque fraîche, mentholée. Bouche équilibrée et surtout d’une grande pureté, notes beurrées au réchauffement. Longueur moyenne. Très Bien -.

8/ Domaine du Collier - Antoine Foucault - "Charpenterie" 2010 : Nez dominé par le coing. En bouche bel ensemble de fruits blancs parfaitement mûrs, léger ressenti de SR en finale. Très Bien -.

9/ T. Boudignon - Savennières "Les Fougerais" 2015 : Légère réduction au nez, citron, coing, anis, élégants amers, grosse densité en bouche soutenue par une structure acide très présente. Jeune mais à suivre. Très Bien +.

10/ J. Blot - Vouvray « Clos de la Bretonnière » 2009 : Vin encore légèrement marqué par son élevage. Beaux amers fins là encore soutenus par une parfaite acidité. Très Bien -.

11/ Boisson Vadot - Meursault 1er cru Genevrière 2011 : Beau nez ouvert sur des notes de grillé, léger manque de précision. Belle acidité en bouche, aromatique classique du domaine sur le sésame, l’allumette, et avec une jolie matière (belle densité de vin). Très Bien.

12/ Ramonet - Chassagne village 2012 : Nez plus simple, notes crémées/beurrées. Plus simple et moins dense que les précédents, avec une bouche manquant de relance. Beau chardo « riche » ayant aussi souffert de l’effet séquence. Bien.

13/ Clemens Busch - Riesling « Fahrlay Terrassen » 2006 : Fruits mûrs, SR présents, mais équilibrés par l’acidité, notes de pomme, de coing. Finale un poil riche. Bien +.


Rouge:


14/ Georges Noellat - Vosnes Romanée 1er Cru «Petits Monts » 2014 : Encore un peu jeune en bouche où l’élevage doit encore un peu se fondre mais sinon superbe équilibre entre fraîcheur (ronce, menthe), fruits rouges à la fois purs et mûrs, le tout soutenu par un très beau touché de bouche. Très prometteur. Très Bien +.

15/ Armand Rousseau - Clos de la Roche GC 2003 : A parfaite maturité. Tout est en place, fondu, équilibré, longueur sur la minéralité. Au réchauffement complexité sur l’orange sanguine, les épices. Top. Grand Vin.

16/ J. Castagnier - Echezeaux GC 2012 : Belle structure de tannins fins mais encore serrés, marquant le vin d’une certaine austérité (vin janséniste… ?). Donne l’impression d’être issu d’un terroir froid ? Belle pureté de fruits rouges. Prometteur. Très Bien +.

17/ Henri Gouges « Clos des Porêts » 2011 : Nez fumé, végétal noble. Bouche sur la ronce, les fruits noirs, le menthol. Très joli. Très Bien.

18/ Domaine Emmanuel Rouget Nuits Saint-Georges Village 2007 : Volatile assez présente au nez ; mais joli fruit en bouche, côté assez « nature », bouche fondue, à boire. Très Bien -.

19/ Louis Jadot - Pommard 1er cru « Clos de la Commarine » 2002 : Belle surprise que ce Jadot ! Très beau touché de bouche, fondu, sphérique sans être lourd, à point. Aromatique presque chocolatée, avec des notes de moka. Excellent.

20/ Domaine du Collier - Antoine Foucault - Charpenterie rouge 2010 : Superbe cabernet associant un joli fruit à une magnifique colonne vertébrale acide, très bon. Très Bien +. (Julien, tu n’as pas eu le même vin ou inversé 2 verres ??)

21/ R. Lenoir - Chinon 1990 : ED. Léger Bouchon. Dommage car belle structure.

22/ Clusel Roch - Côte-Rôtie 1989 : Oh la grande Côte-Rôtie !! Notes fumées, beau fondu, tabac, suie froide. Fruits noirs soutenus par une grande fraîcheur. Malgré l’abondance ce soir-là, j’en aurais bien repris un verre de celui-là ! Grand Vin.

23/ Domaine Combier - Crozes Hermitage « Clos des Grives 2013 » (Magnum) : Belle syrah encore sur la jeunesse, juteuse. Aromatique qui commence juste à se fondre et agréablement dominée par la violette. Quelques notes vanillées ressortent en finale. Très Bien -.

24/ Guigal - Château d’Ampuis 2004 : Notes évoluées sur champignons pas très nobles, donnant la sensation d’un vin dur et fatigué ; quelques notes sanguines ressortent malgré tout de l’ensemble. Bien -.

25/ P. Gaillard - Côte-Rôtie 1996 : Volatile ; notes évoluées « pas propres ». Assez Bien -, voire ED ?

26/ Cavallotto - Barolo 2004 : Fruit noir bien mûr, café, notes fumées, ensemble fondu. Très beau. Très Bien +.

27/ Foradori - Granato 2011 : Volatile. ED

28/ Clos des Cistes 2007 : Structure serrée donnant une impression d’austérité, aromatique sur les fruits noirs, le chocolat. Début d’évolution, finale élégante. Très Bien.

29/ Domaine Gauby - Muntada 2007 : Déséquilibré, acidité volatile. ED



Blanc sec :


30/ J.L Chave Hermitage Blanc 2004 : Beaux amers, superbe concentration donnant un touché de bouche presque huileux et longue finale laissant en bouche la sensation de noyaux de fruits blancs et jaunes. Très Bien +.

31/ Domaine Gangloff -Condrieu 2016 : Belle fraîcheur, aromatique dominée par l’abricot avec des notes variétales plus présente que dans mon souvenir lors de son achat à Ampuis… Jolie finale sur les amers. Très Bien -.

32/ Domaine Bruno Clair - Morey Saint-Denis blanc 2008 : Rond et « joufflu », sensation de chaptalisation (??), pas mon truc en tout cas. Bien -.


Sucres :


33/ Lafaurie Peyraguey Sauternes 1990 : Belle bouteille dont l’aromatique est dominée par le safran. Bel équilibre entre sucres « qui commencent à être mangés » et acidité. Un beau Sauternes d’un beau millésime en pleine forme et à maturité. Très Bien +.

34/ Domaine des Petits Quarts - Bonnezeaux 1997 : Pour moi bouchon (?). ED

35/Don PX - Oxford 1970 : Notes empyreumatiques, belle acidité. Très bien.

36/ J. Blot - Vouvray « Clos des Bretonnières » 2003 en sucre : Aromatique dominée par la pomme confite, mais parfaitement équilibrée par une superbe acidité. Très Bien +.

Pour résumer, le Ulysse Collin a fait (une nouvelle fois à Tours), l’unanimité sur les bulles. Gros niveau d’ensemble sur les secs, avec une superbe série de Chardo bourguignons et chenins ligériens, d’où je ressortirais aussi le Auvenay. Encore la bourgogne à l’honneur sur les rouges, avec le Rousseau en point d’orgue et aussi le Jadot, et aussi cette magnifique côte rôtie de 30 ans ! Beau Chave blanc même si ce n’est sans doute pas le style de vins qui s’en sort le mieux dans le groupe où beaucoup préfères les équilibres sur l’acidité plutôt que sur les amers. Vouvray et Sauternes ont parfaitement clôturé le bal pour les sucres.

Au-delà des vins, l’atmosphère et l’amitié qui ont circulé toute la soirée auront aussi grandement contribué à ce qu’elle reste gravée dans nos mémoires, au final pas si embuées que cela !!
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06 Jan 2020 22:55 #38

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Soiree Kadors VS Challengers

(J’ai mis volontairement un K a « kador » pour prendre du recul sur ce terme-là dans cette configuration qui nous intéresse ce soir)

Le thème de cette soirée me paraissait intéressant bien qu’un peu compliquer à mettre en place. On a tous dans nos cave ou bu des vins de certains domaines pas forcement prestigieux sur le papier mais dont on a pensé qu’ils pouvaient challenger des grandes cuvées ou des grands domaines (en tout cas considérés comme tel)
Donc l’idée étaient de proposer aux amis de me dresser une liste de cuvées ou domaines qui pouvaient répondre à ce critère dans un groupe ou dans l’autre.
Charge m’était incombé de faire les paires de dégustations.
J’ai essayé d’être cohérent sur l’assemblage des paires pour comparer des cuvées, des cépages, des appellations, des millésimes ou des domaines qui travaillent dans le même esprit. Bien sur ce sont des critères qui peuvent être subjectifs ou laissés à l’appréciation de chacun mais on a essayé de faire au mieux.
Au final on a passé une bonne soirée avec un très beau niveau général.

Paire 1 :

Champagne Don Pérignon 2002 : (kador)

Nez moyennement expressif. La matière semble moyenne et courte en bouche. Apparait des notes liégeuses qui donnent à penser que la bouteille à un défaut. Dommage car j’aurai bien voulu savoir ce que donnait cette bouteille en pleine possession de ses moyens. ED

Foreau Vouvray brut 2002 : (challenger)

Nez évolué sur la frangipane, un coté miel. La bulle est fine, complexe avec une belle acidité et une grosse longueur. Des arômes d’agrumes, de coing, de crème pâtissière, de fruits jaunes et de miel. C ‘est très bon et encore en forme.

Avantage au Foreau puisque le Don Pérignon est pas à son avantage.

Paire 2 :

J.P. Fichet Meursault les chevalières 2010 : (kador)

Nez un peu serré, boisé. La bouche apparait également boisé et un peu alcooleuse mais avec de l’ampleur. C’est un peu monolithique et trop compact, marqué par son élevage.

Rapet Pernand Vergelesse « le clos du village » 2010 : (challengers)

Nez typique chardonnay légèrement herbacé. La bouche est fluide avec de beaux amers et des fruits blancs. Ce n’est pas très complexe mais très fin avec une belle tension qui étire une belle finale et se termine sur quelques amers crayeux. Très bon.

Sur cette paire, avantage au Rapet qui a été plus fin et plus expressif que le Fichet

Paire 3 :

Stephane Bernaudeau VDF « les nourrissons » 2015 : (kador)

Le nez est pur sur les agrumes, la poire. La bouche est elle aussi pure et sphérique à la fois avec une belle matière sur les fruits jaunes et agrumes. Grande longueur très équilibrée entre matière et acidité. Grande bouteille en devenir.

J.Vedel vouvray « Compte Marc » 2015 : (challenger)

Nez également sur les agrumes, le citrus et la poire. La bouche est très tonique , très verticale avec de beaux arômes d’agrumes, de bonbon anglais avec un enrobage agréable. Très belle vivacité et grande longueur. Très bon

Avantage au Bernaudeau qui était présentait en l’état une matière plus imposant tout en étant d’un superbe équilibre. Mais le Compte Marc est loin d’avoir démérité et le match était serré.

Paire 4

Saint Estèphe Cos d’Estournel 1996 : (kador)

Nez complexe légèrement fumé accompagné de fruits rouges. La bouche est superbe, équilibrée avec des tanins présents mais bien fondus. C’est carréssant avec une belle complexité sur des arômes de cassis, de fruits rouges de ronce. Grande longueur équilibrée. C’est un vin à parfaite maturité et d’un équilibre magistral et d’une évidence absolue. Un des plus beaux bordeaux que j’ai pu boire. Superbe et grand vin.

Saint-Estèphe Haut Marbuzet 1998 : (challenger)

Nez un peu plus évolué, moins charmeur mais très beau aussi. La bouche est très belles sur des arômes mélangeant petits fruits noirs et cèpe, sous bois. Beaucoup de charme dans ce vin qui n’a pas la dimension du Cos d’Estournel mais qui est très équilibré. Très belle longueur également qui laisse une empreinte fluide.

Le Cos d’Estournel remporte la manche relativement facilement tellement il était grandiose et au-dessus. Cependant le haut Marbuzet était un très beau vin et il a souffert de la comparaison. Mais seul c’est un régal aussi.

Paire 5 :


Jérôme Bretaudeau domaine de Bellevue, Statera 2016 : (challenger)

Nez légèrement évolué mais avec beaucoup de fruits. En bouche c’est hyper gourmand sur les fruits rouges, la framboise, la groseille. Une petite acidité donne du peps à l’ensemble dont les tanins sont bien polis. Très belle longueur et très digeste. Très bon

Duroché, Gevrey Chambertin 2016 : (kador)

Le nez est plus mat avec de petits fruits noirs. La bouche est fluide, fine, sur la ronce et les fruits noirs. Il y a une légère acidité qui donne de la fraicheur à l’ensemble. Les tanins sont fondus et de grande qualité avec un très beau touché de bouche. Finale légèrement réglissé. Un vin fin (mais pas fluet) qui possède de la sève mise en avant par un très bel équilibre.

Avantage sur cette paire au Duroché qui a emballé pas mal de mes camarades qui ne le connaissait pas.

Paire 6 :

A.Rousseau Gevrey Chambertin 2011 : (kador)

Nez un peu mutique « différent de l’ouverture de la bouteille ou il s’exprimait bien) et une légère réduction. La bouche est belle, fruitée, caressante avec une belle acidité. Très belle longueur sur les petits fruits rouges. Très beau vin qui joue dans la finesse.

Domaine Fourrier, Gevrey Chambertin 2011 : (challenger)

Nez Superbe et très expressif sur les fruits rouges. La bouche est suave, fait évoqué un élevage à l’ancienne avec une austérité noble. Les tannins sont parfaitement fondus. Il y a une grande longueur avec de la présence. On évoque le style Leroy. C’est excellent

Avantage au Fourrier sur cette paire due à cette très belle présence en bouche et son coté faussement évident.

Paire 7 :

J.L. Chaves Saint Joseph 2009 : (kador)

Nez porté sur la tapenade et l’anchois. La bouche est puissante, fluide avec un beau volume. On retrouve les marqueurs de la syrah avec ces arômes de jus de viande, de violette et de fumé. Beaucoup d’énergie qui emmène sur une longue finale équilibrée. Très beau vin


Gallety Coteaux du Vivarais « Syrare » 2009 : (challenger)

Nez un peu poivré, fruits noirs. La bouche est plus sérieuse voir plus austère, compacte avec un gros volume et une touche mentholé. On est bcp sur les fruits noirs et si la matière est belle, elle est compacte et manque de se déployer, ce qui manque de gourmandise. Peut-être à attendre.

Avantage au Saint Jo de Chaves sur cette paire là.

Paire 8 :

Sauternes Ch. Climens 1997 : (kador)

Nez porté complètement sur le safran, l’orange confite. La bouche est fine, élancée, sur des arômes de safran, d’écorces d’agrumes. Il y a une grande longueur et une belle complexité qui finit sur des arômes de pamplemousse avec des amers très élégant. Excellent vin

Foreau Vouvray Réserve 1989 : (challenger)

Nez un peu poussiéreux, champignonné et de carton mouillé. La bouche quant à elle est assez équilibré avec une belle teneur en sucre mais ces arômes un peu poussiéreux et de champignons sont bien présents. Elle se présente sans éclat. Un problème de bouteille (un peu récurrent sur les 89) assurément

Avantage au Climens qui fut une très belle bouteille.

Voilà, ainsi s’achève cette belle soirée. On a essayé de faire des duels cohérents qui au final ont montrés de belles surprises. Certes, les challengers étaient de haut niveau mais quand on voit la différence de prix ou la difficulté à se procurer certaines bouteilles on voit qu’on peut se faire plaisir ailleurs.
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09 Mar 2020 12:18 #39

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Réponse de Eric B sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Il n'y a aucune raison de mettre un k à cador (si ce n'est faire de la pub à une banque en ligne).

J'imagine qu'il fallait faire avec les vins proposés, mais il aurait mieux fallu mettre en face du Saint-Jo de Chave un Saint-Jo d'n producteur moins réputé (ou un Crozes). Le côté "bodybuildé" de la Syrare lui donnait un gros désavantage.

Eric
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09 Mar 2020 12:38 #40

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Je trouve l'idée excellente et la réalisation des paires fort réussie. Ce ne devait pas être facile d'appairer à chaque fois un kador et un challenger …
Bravo coach !

Jean-Loup
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09 Mar 2020 12:47 #41

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Réponse de Krabb sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Fourrier en challenger contre Rousseau, c'est Wilder vs Fury !

Simon.
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09 Mar 2020 13:15 #42

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Réponse de oliv sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Superbe idée que cette confrontation de réputations ! :/: (tu)
09 Mar 2020 13:36 #43

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Réponse de tomy63 sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

L'enchaînement Duroché, Rousseau, Fourrier : c'est énorme. Sur les derniers millésimes, le top 3 de Gevrey à mon sens.
Thème intéressant : je pique l'idée moi aussi :)
09 Mar 2020 13:58 #44

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Je savais que ce sujet allait susciter quelques réactions. C’est normal.
Tout d’abord, j’avais cette idée de thématique en tête depuis un moment. Certains de mes amis Turons, bien qu’ils adhéraient à l’idée, ont émis quelques réserves quant à la réalisation de celle-ci.
Moi je pensais que ça se ferait assez facilement… eh ben non. Cela a été un véritable casse-tête.

Tout d’abord, je le répète la notion de cador (comme celle du challenger) est subjective et relative à chacun d’entre nous.
Sur le papier, l’idée peut être relativement simple à mettre en place mais après il y a certaines choses à respecter.
Tout d’abord, quand j’ai reçu les listes des uns et des autres, celles-ci n’étaient pas homogènes. C’est normal puisque cela dépend des caves des uns et des autres et des gouts des uns et des autres. Il y en a qui avaient plus de challengers que de cadors et inversement.

Après il y a plusieurs points qui viennent compliquer l’affaire.
Tout d’abord à la vue des listes, vous voyez tel ou tel flacon et vous vous dites que j’aimerai bien y gouter donc vous essayé de trouver le pendant dans l’autre liste.
Après il faut respecter la thématique mais également le déroulé de la soirée. C’est à dire qu’il faut de la bulle, du blanc, du rouge et du sucre ce qui limite les choix.
Ensuite vous essayez de brosser un maximum de région ou de cépage pour faire les paires. Donc la aussi pas évident.
Enfin il faut qu’il y ait un fil conducteur et des moyens de comparaisons dans les paires. Difficile de mettre un grand riesling d’une année froide avec un chardo d’une année chaude par exemple. Donc j’ai essayé d’être cohérent dans les cépages ,les appellations , les millésimes etc …pour avoir des moyens de comparaison.

Du coup en prenant en compte tous ces paramètres vous avez certains de mes amis qui avaient 3 ou 4 bouteilles qui correspondaient bien à tout cela mais il fallait que les apports s’équilibrent entre chaque c’ est à dire une bouteille voir deux chacun.
En conséquence il faut faire du tri, faire l’impasse sur certaines bouteilles que l’on voudrait bien gouter etc..
Il faut aussi faire connaitre aux potes des bouteilles que l’on a pas forcement l’habitude de déguster ou auxquelles on a pas accès facilement.

Je peux vous dire que j’ai fait quelques brouillons avoir d’avoir ma copie finale !

Au final je suis quand même assez content de ma liste au vu de tous ces paramètres. Même si bien sur elle n’est pas exhaustive et qu’elle est perfectible.


A Eric. B : Je suis d’accord avec toi qu’un autre St jo ou Crozes aurait été intéressant. Sur ce coup là c’est moi qui est choisis le Gallety car je n’avais jamais encore gouté cette cuvée donc je ne savais pas comment elle allait se comporter. De ce fait, je la mettais directement dans la case challenger. Après il fallait trouvait un kador en face et ce saint jo était une bonne proposition à mon sens. Dans mes souvenir il y avait une cuvée du papy de Montez qui m’a été proposé. Mais en sur le terme de cador ( sans rien enlever à la qualité des vins) je voulais taper au-dessus et le millésime ne correspondait pas du tout.

A Krabb : oui effectivement Fourrier est un grand domaine de Gevrey donc un challenger de luxe. Mais comme on me l’a proposé et que bcp d’entre nous n’avaient jamais gouter ce domaine je l’ai pris. Au départ, je voulais mettre Duroché en face mais c’était aussi l’occasion de mettre mon Gevrey de Rousseau en face pour les mêmes raisons que j’ ai choisis Fourrier.
Après sur le papier Rousseau représente le fleuron de Gevrey. Fourrier, bien que très grand domaine, n’est pas aussi médiatisé et valorisé ( sur le papier toujours) pour les raisons que vous connaissez certainement tous. Donc oui, c’est un challenger de luxe mais il me semble que la thématique était respectée sur ce coup là. Et en plus on s’est fait plaisir !
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09 Mar 2020 14:44 #45

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Réponse de Frisette sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

T'inquiètes, la sélection est parfaite!!! (et fait furieusement envie!!!)

Flo (Florian) LPV Forez
09 Mar 2020 15:14 #46

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

vous avez certains de mes amis qui avaient 3 ou 4 bouteilles qui correspondaient bien à tout cela mais il fallait que les apports s’équilibrent entre chaque c’ est à dire une bouteille voir deux chacun.


Cela nous arrive à LPV Versailles, car nous cherchons à avoir des paires ou des triplettes très comparables, en tout cas sur le papier. Nos caves sont en général bien fournies mais il peut y avoir des différences entre les anciens et les petits jeunes ou tout simplement des personnes qui n'ont pas grand chose sur une sous-région ou une appellation (Anjou et Nuis-Saint-Georges la prochaine fois)
Dans ce cas nous faisons un échange : celui qui apporte deux bouteilles reçoit une bouteille, qui n'a rien à voir avec le thème, de celui dont les propositions d'apport n'ont pas été retenues. Et le donneur essaie de faire plaisir d'après les goûts du receveur…

Jean-Loup
09 Mar 2020 17:56 #47

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Réponse de Fredimen sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Merci pour ce partage, et tellement juste d'opposer un "mythe" à un "challenger" sur un climat identique, notamment en bourgogne.
09 Mar 2020 18:01 #48

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Réponse de Nicolas Arlicot sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Bonjour à tous,
 Il est temps de dépoussiérer ce fil, et quelle meilleure occasion pour cela que le changement de dizaine d’un des piliers de la Turonie, Julien, mieux connu ici comme « coach ».Comme bien d’autres moments de partage, cette soirée a été reportée plusieurs fois au cours des derniers mois, si bien qu’on était techniquement plus proches des 41 que des 40 ans de Julien, en cette soirée de début juillet.
C’est une soirée qui lui tenait particulièrement à cœur, qu’il a « construite » depuis plusieurs années je pense, et dont il a pesé chaque choix de vins, de plats, de verres… Je le remercie à nouveau ici pour son immense générosité, car bien sûr, bien que ce soit son anniversaire, il a tenu à offrir lui-même des « cadeaux » tout au long de la soirée !Le point de départ de cette dégustation repose sur l’opportunité qui s’est présentée à Julien il y a 3-4 ans maintenant d’acquérir à prix « presque humain » une bouteille mythique : un Vosne-Romanée 1er Cru Cros Parantoux d’Henri Jayer, millésime 1986, dont la provenance était garantie. Il décida que cette bouteille serait le cadeau de ses 40 ans, et le jour venu (enfin plutôt quelques mois après…), et ce malgré la spéculation délirante portant sur les vins de ce vigneron, qu’il l’ouvrirait avec quelques amis amateurs.

Les vins ont été servis à l’aveugle et dégustés accompagnés de plats plus succulents les uns que les autres, hormis ce Cros Parantoux, bu pour lui-même et étiquette découverte.En piste !

Apéro : Gougères au Comté maison / belotta / burratta à la truffe / pétoncles snackées sauce safran, pour accompagner 3 bulles :

Vin n°1
Nicolas : Robe orangée soutenue, brillante. Bulle fine et assez peu présente. Nez expressif sur les amers d’agrumes, la peau de pamplemousse, donnant une pointe presque « médicamenteuse ». Sensation de minéralité, et d’oxydatif ménagé. Attaque en bouche très impactante, aromatique sur les agrumes, comme le nez, mais aussi de petits fruits rouges. Belle vinosité, avec des notes crayeuses marquées en milieu de bouche. On distingue également des notes de noix qui ne dominent pas et qui au contraire sont parfaitement intégrées et contribuent à la complexité du vin. Finale tonique et élancée sur l’orange amère. Superbe !
Dimitri : Nez très avenant entre noix légère et agrumes. Bouche superbe d’équilibre, ça démarre fort ! Effet wahou dès le milieu de bouche qui monte crescendo côté volume, pour terminer sur une finale interminable. Sensation de plénitude dans ce vin. J’ai assez peu d’expérience avec Selosse mais c’est la 1ere fois que je prends une claque. Enorme.
Champagne Selosse Lieu dit "Ambonnay - Le Bout du Clos", dégorgement 20-01-2016 

Vin n°2
Nicolas : Belle robe paille, bulle fine et présente. Nez brioché de beau champagne à maturité. En bouche c’est très marqué chardo, avec une belle fraîcheur, étirée par une réduction élégante. On y retrouve toute la palette des grands BdB à maturité : grillé – toasté, notes beurrées et noisettes. C’est indiscutablement plus confortable voire conventionnel que le précédent, mais ça reste en tout cas diablement bon pour mon goût ; beau champagne d’un classicisme d’école.
Dimitri : Nez plus « classique », fait chardo avec des notes d’aubépines. Bouche peu évoluée, plus simple que le précédent, vin dans l’élégance. A la découverte de la l’étiquette, la jeunesse m’impressionne. Très bien
Champagne Jacquesson - Avize Champ Caïn 2002 

Vin n°3
Nicolas : Robe jaune pâle, bulle très fine. Nez énergique, dominé par le citron jaune et des notes crayeuses. En bouche le vin est dominé par l’acidité qui fait ressortir un côté végétal comme si on était en légère sous-maturité. C’est tendu, avec un beau fruit, finale acidulée contrebalancée par de beaux amers.
Dimitri : le nez est très semblable au Jacquesson mais la bouche a beaucoup plus de volume et d’acidité que le précédent (ça pousse fort !!). Sensation d’extraits secs mais aussi quelques notes végétales moins élégantes que sur Jacquesson. Très bien également.
Champagne Krug Vintage 2004. 

Carpaccio de bar : 2 vins blancs
Vin n°4
Nicolas : Robe montrant un début d’évolution. Nez glycériné, sur les agrumes confits, en particulier le citron vert, complété par des notes terpéniques. Bouche d’une grosse densité, riche avec une aromatique pourtant un peu imprécise, comme évoluée. Finale laissant ressortir de jolies notes miellées. Autant on avait gouté ensemble ce même vin en 2017 sur la réserve et à attendre, autant ce soir j’ai trouvé cette bouteille assez précocement évoluée.
Dimitri : Nez très chouette sur le pétrole et un fruit bien mûr, bouche déjà un peu évoluée (champi). Je trouve que l’ensemble est très strict et le souffre brûle un peu. Pour ma part vin qui souffrira de son adversaire. Bien.
Riesling "Clos Saint-Hune" Trimbach 2008 

Vin n°5
Nicolas : Robe assez soutenue. Nez très expressif sur la poire et le coing. Bouche bien ouverte, également sur la poire et le coing, mais très mûrs, voire confits, et qui laisseraient à penser que quelques sucres résiduels traîneraient. On y retrouve également quelques amers. Mais ce qui marque, davantage que l’aromatique, c’est la densité et l’énergie de ce vin, profond et précis, à la longueur assez phénoménale. Très belle bouteille, que seule cette sensation de SR m’empêche de qualifier de « grande ».
Dimitri : Nez très changeant, ananas, coing. Bouche riche avec une bonne acidité et des amers également. Equilibre superbe et digestibilité maximum. Excellent.
Domaine Stéphane Bernaudeau "Les Nourrissons" 2014 

Bouchons de crabe croustillants et salicorne huile citron
Vin n°6
Nicolas : Robe or clair, brillante. Nez ouvert mais dominé par la réduction type « pétard ». Quelques notes d’amandes et d’aubépine également. Bouche là-encore présentant un bel équilibre entre densité et tension, mais dont l’aromatique est pour moi vraiment trop monolithique sur ce côté « pétard ». Il n’en reste pas moins un beau vin, long et sapide, mais qui souffrira de la comparaison avec le vin qui l’accompagnait.
Dimitri : Nez réduit citronné bien typique de la côte de Beaune. De l’aubépine en sort également et l’ensemble fait encore bien jeune. En bouche la réduction n’écrase pas le fruit. Belle bouteille. Très bien.
Meursault "Les Chevalières" JF Coche-Dury 2010

Vin n°7
Nicolas : Robe proche de celle du Coche, un rien plus claire. Nez là-aussi sur la réduction, mais plus ciselée, comme support d’autres arômes, citron, sésame, verveine, menthe fraîche, poivre blanc… remarquable. Bouche à l’avenant, avec beaucoup d’élégance et de finesse, quelques notes lactées en milieu de bouche mais se terminant par une grosse finale salivante sur le citron vert. Grand vin.
Dimitri : Nez réduit également avec des notes de sésames grillés assez chouette. Pour ma part je n’accroche pas trop sur ce style de vin car hormis le sésame, je ne trouve rien d’autres coté arômes. L’équilibre est bien là cependant. Bien
Meursault "Clos des Ambres" A Ente 2012 

Ballottine de sole fourrée courgettes / poivrons et petits légumes sauce jean Vignard
Vin n°8
Nicolas : Robe dorée et soutenue. Nez comme une infusion d’arômes tertiaires, mousserons, fruits secs, notes de croûtes de fromage, de tourbe. La bouche est pour moi un peu en retrait, légèrement fatiguée, et marquée par quelques amers. Elle reste néanmoins puissante et avec beaucoup de densité, sur des notes fumées et glycérinées. Belle finale saline évoluant sur le miel au réchauffement.
Dimitri : Nez un peu réduit « rillette » (mon compagnon de gauche me dit : « quand il y a rillette, c’est Puligny »). La bouche est évoluée, c’est fin, c’est bon et je n’ai pas reconnu le Chablis (moins simple avec de l’âge mais possible car d’autres ont trouvé). La comparaison est également difficile face au monstre qui lui fait face. Je suis revenu un peu plus tard dessus et je lui ai trouvé vraiment beaucoup d’élégance. Très bien (et dans un style en finesse).
Chablis GC "Valmur" Domaine Raveneau 1990 

Vin n°9
Nicolas : Robe brillante et soutenue. Nez très classe, complexe, évoluant entre l’orange confite, le caramel au lait et les herbes coupées. Grande bouche huileuse, grasse et structurée et en même temps parfaitement tendue par une acidité terrible. On retrouve le côté herbacé, chèvrefeuille, agrumes confits également. Quelle puissance ! Magnifique d’harmonie ! Le blanc de la soirée pour moi.
Dimitri : Nez très riche, très ouvert avec un beau beurré bien bourguignon. La bouche est riche, puissante et tendue, notes d’agrumes. Un volume de dingue dans ce vin et une longueur aussi étonnante. Je prends une grosse claque (encore une fois sur ce domaine). Perso, c’est peut-être le plus grand blanc que j’ai dégusté. Wahou, la claque !
Bâtard-Montrachet GC Domaine Leflaive 2008 

Gnocchis à la truffe et jus de veau / magret fourré au foie gras / vieux Comté râpé et noisettes ; on attaque les rouges sur ce plat (même si un fond de Bâtard a également fait merveille !)
Vin n°10
Nicolas : Robe rouge rubis sans aucune trace d’évolution. Nez dominé par la cerise, avec pour moi une légère pointe de volatile. Bouche présentant une belle texture soyeuse, aromatiquement dominée par les fruits rouges (cerise très présente), complété par un fond floral en retrait et du poivron rouge et mûr. Belle fraîcheur en finale mais pour moi, il est urgent d’attendre.
Dimitri : Nez ouf, pâte de fruit au cassis avec un peu de betterave. Vraiment magnifique. Bouche encore compact, sur le fruit. Très belle longueur mais l’ensemble ne se livrera pas complètement. Gros potentiel pour ce vin qui devrait être une très grosse cartouche un jour. Excellent et combien dans 15-20 ans !
Saumur-Champigny Clos Rougeard Bourg 2010 

Vin n°11
Nicolas : Robe sombre laissant apparaître quelques signes d’évolution. Nez sur les arômes tertiaires de sous-bois, avec notamment de belles notes champignonnées, les fruits rouges et noirs (framboise, cassis) ; très beau. Bouche à l’avenant, tannins fins, fondus et soyeux. On retrouve les arômes du nez signant la classe d’un grand Bordeaux à maturité, auxquels s’ajoutent le cuir et le cèdre. Belle finale d’une grande fraicheur et digeste. Excellent.
Dimitri : Nez beaucoup plus évolué, vieux cassis également mais beaucoup de fraicheur. De la suie de cheminée qui me fait penser à un vieux cab franc à pleine maturité. Vin superbe et complètement ouvert aujourd’hui. Plénitude et peut être mon rouge de la soirée. Top !
Château Margaux 1991 

Vin n°12
Bu pour lui-même et donc étiquette découverte, Julien nous sers le Vosne-Romanée 1er cru "Cros Parantoux" Henri Jayer 1986.
Nicolas : Robe diaphane d’un rouge brillant aux reflets orangés. Le nez est ouvert, sur les petits fruits rouges acidulés, la confiture de fraise et un floral complexe type pot-pourri, le tout complété par une jolie sensation saline. J’évoque un « pinot de Reynaud ». L’attaque en bouche est marquée par une acidité qui structure le vin et lui amène dynamisme, fraicheur et surtout une élégance folle qui soutient la complexité des arômes. La finale sur les épices douces et une infusion de fruits rouges acidulés est toujours soutenue par une remarquable acidité qui étire le vin. Quelques notes tertiaires viennent compléter l’ensemble. Objectivement un très beau bourgogne absolument délicieux et à point. Plus subjectivement l’impression de partager un moment unique et d’accéder à un mythe et une parcelle d’histoire vinique… Inoubliable.
Dimitri : Grand silence autour de la table, un mythe est sacrifié ce soir ;-). Le nez est superbe de finesse. La bouche est encore pleine de vie. Ouf, il en a encore dans le slip. Beau moment d’histoire. Je suis forcément touché par le geste et probablement moins objectif sur cette seule bouteille ouverte non à l’aveugle. Emotion évidente pour cette quille partagée entre amis. Merci ! 

Ballottine de volaille farcie aux champignons cuisson basse température / jus de volaille au poivre et polenta à la truffe
Vin n°13
Griotte-Chambertin GC C Dugat 2009
Bouchon… Dommage car la matière était belle. 

Vin n°14
Nicolas : Robe rouge rubis, dense. Nez sur les fruits rouges, relevé de quelques notes florales. Attaque en bouche fraîche et fruitée. Le milieu de bouche manque de relance et surtout de complexité. C’est bon mais ça n’a pour moi ni la complexité ni la densité d’un grand vin. La finale est également fraîche et fruitée (myrtille), avec quelques notes mentholées, et d’une longueur moyenne.
Dimitri : Nez de coulis de framboise, très chouette, bouche soyeuse. J’aime beaucoup. En fait c’est très beau avec un équilibre parfait mais le volume et la longueur me place davantage en face d’un beau « village ». Forcément à la découverte de l’étiquette on pourrait s’attendre à plus. Alors disons excellent si ça avait été un village et Bien pour un GC surtout de ce domaine.
Mazy-Chambertin GC Armand Rousseau 2014
PS (Nicolas) : Un vin indiscutablement plaisant mais indubitablement en dessous de ce que ce domaine, que je place dans le top 3 de mes domaines bourguignons préférés, peut offrir. Peut-être dans une mauvaise phase (j’ai lu ou entendu que d’autres pinots 2014 ne se gouteraient pas au mieux actuellement), ou bien ce cru décrit comme moins qualitatif que les autres GC de ce domaine, ou tout simplement que je suis passé à côté, surtout à ce stade avancé de la soirée… 

Tataki de bœuf sauce Ponzú / yuzu
Vin n°15
Nicolas : Belle robe évoluée. Nez ouvert et séducteur, sur la réglisse, le menthol, la confiture de fraise, l’olive noire et l’encens. L’attaque en bouche est équilibrée et classe, avec l’aromatique du nez complétée par de belles notes viandées et épicées, soutenues par un boisé parfaitement intégré. C’est fin et frais et à la fois très gourmand. Bouteille je pense parfaitement préparée par Julien et qui s’est pour moi très bien goûtée. Longueur honorable. Très beau.
Dimitri : et bah voilà, plus beaucoup de notes à partir de celle-ci car mon palais commence à saturer. J’ai juste noté : nez chaleureux, sudiste mais élégant. Bouche très équilibré. Très bien.
Hermitage JL Chave 2004 

Fromages
Vin n°16
Nicolas : Aromatique évoluée sur le fumé, les mousserons puis au réchauffement la truffe blanche, suivis par des notes minérales type pierre à fusil. Bouche mûre sur les agrumes jaunes confits, les fruits de la passion, la verveine. C’est à la fois gras, enrobant et tendu. Très beau.
Dimitri : page blanche
Sancerre F Cotat « Les Monts Damnés » 1997 

Tarte aux pommes Nicolas Léger et glace vanille maison
Vin n°17
Nicolas : Robe très foncée laissant craindre un vin fatigué... Equilibre parfait avec une acidité qui masque les sucres pourtant bien présents, grosse matière mais qui ne gâche en rien la digestibilité du vin. Aromatique sur le raisin de Corinthe, les fruits jaunes confits et les épices, également des notes de fruits rouges, de caramel, une énorme acidité qui n’en finit pas d’étirer le vin. Superbe et ça glisse tout seul, même au terme d’une telle série. Pour moi un des plus beaux liquoreux qu’il m’ait été donné de goûter.
Dimitri : Moi qui pensait à ce stade ne plus rien pouvoir apprécier, je déguste non seulement la plus belle tarte aux pommes de ma vie, accompagnée du plus grand moelleux de ma vie également. Avec un tel accord tout redevient digeste, c’est juste incrachable avec un équilibre tellement parfait ! Je n’ai simplement jamais bu un meilleur liquoreux que celui-ci (depuis la 1ere GO 90 dégustée chez Jull en 2013). 
Vouvray Philippe Foreau « Goutte d’Or » 1990
J’ai eu la chance de croiser cette cuvée à quelques reprises et cette bouteille était parmi les plus belles


Voilà, il est 2h du matin et on vient de vivre une soirée mémorable à tous points de vue. Je n’ai pas décrit les plats qui ont accompagné cette dégustation mais c’était au top également, en particulier la sole, le takaki et les gnocchis ! Qu’est-ce que ça fait du bien de se retrouver avec les potes et mon petit doigt me dit que c’est bien loin d’être fini…
En attendant un immense merci à Julien et Olivia pour leur générosité. Boire d’aussi grands vins entre amis, ça n’a « presque » pas de prix.

MERCI. Et encore bon anniversaire l’ami !
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14 Juil 2021 16:20 #49

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

40 ans, un bilan, un mythe... et les copains !   
Nous y voilà ! 40 ans, ça se fête. Après les soirées mémorables pour la même occasion chez Nico et PO, 2 piliers de notre groupe, le suivant sur la liste était votre serviteur. 40 ans, c’est encore jeune ! mais si je le vis très bien et que l’avancée en âge ne me fait pas peur, j’ai fait une petite introspection et un premier bilan de cette première partie de vie notamment, en ce qui nous concerne, sur ma culture et progression bacchique.

 Désolé par avance de faire un peu long, mais je pense qu’il est utile de planter le décor pour comprendre la démarche de cette soirée qui me marquera à vie. Il faut savoir que je suis arrivé sur la région Tourangelle fin 2007. A cette époque, j’aimais le vin mais je n’y connaissais absolument rien. Pour tout vous dire, je connaissais à peine les appellations de Bordeaux et ça s’arrêter là. Je voulais faire des soirées œnologiques avec des copains lors de mes deux précédentes années ou je commençais à travailler, mais cela n’a pu se faire.
Dès lors, arrivé dans la région, mes nouveaux collègues de travail étaient amateurs de vins. Ce sont eux les premiers qui m’ont trainé dans les foires aux vins et fait gouter quelques vins de la région. ( Ahhh mon premier Coteaux du Layon du domaine Pierre Bise). Et puis je me suis abonné à la RVF pour commencer à me cultiver (au début hein !).Puis, par envie et pour tisser un lien social, j’ai commencé à m’inscrire à des soirées œnologiques Aux Belles Caves à Tours… Point de départ de notre histoire commune avec les Turons.Au fur et à mesure des soirées, j’ai beaucoup appris sur les différents terroirs, cépages, régions, caractéristiques de millésimes etc… J’ai eu mon premier coup de foudre pour les Bourgogne avec un Meursault des Contes Lafont, un Ladoix de chez Jadot et les premiers Pinots.

J’y ait noué des liens d’amitiés avec les cavistes de l’époque, Jérôme et Martial. Et puis les soirées sont devenues régulières et des soirées d’habitués. J’y ai donc rencontré Julien (JULL), Nicolas (Nico Arlicot), Pierre Olivier (POmarchand), Dimitri et Jean Philippe Blot notamment qui sont devenus au fur et à mesure des amis. J’ai beaucoup appris à leur côté.  En parallèle, sur les conseils de Jull et des autres je me suis inscrit sur LPV ! LPV… quelle mine d’information qui a fait évoluer ma culture du vin à vitesse grand V. Un superbe forum ou les informations, les expériences, mais aussi les coups de gueules et les passe d’armes et autres blagues ont rythmé ma jeune vie d’amateur. 

Les soirées ont continué au gré des aléas et des chemins différents empruntés par chacun. Au fur et à mesure des années, nous avons continué les soirées à la Cave du Roy tenu par Jérôme qui avait créé sa cave puis pour finir nous avons créé notre propre groupe de dégustations. Les « Orléanais » comme Didier ( Didierv) et Yann (Ziboss) se sont joins à nous puis les derniers arrivés comme Harry (Lomax) et Emmylou puis Damien ( Damien72) et Elizabeth se sont joins à nous également, tus connus sur LPV finalement !
En parallèle, personnellement j’ai bien sur explorer le vignoble ligérien ou j’ai découvert de grands blancs et surtout de grand liquoreux, qui sont pour moi, parmi les meilleurs au monde. J’ai découvert les Syrah du nord sous l’impulsion de Jérôme qui était fan et j’ai surtout découvert la Bourgogne. Donc j’ai gouté et je suis partis en Bourgogne à la découverte de vignerons. Cela fait maintenant plus de 12 ans que je vais là-baschaque année. J’ai pu rencontrer et rentrer dans des domaines comme Thibault Morey Coffinet, Anne Sigaut, Alexandrine Roy, Vincent Dureuil, Maxime Cheurlin que je suis depuis le premier millésime, Gonon et d’autres … et tisser des liens d’amitiés avec certains comme David Croix ou Jean Marc Roulot.J’ai eu la chance et l’opportunité de participer deux fois à la paulée de Meursault, un événement inoubliable.

 Donc quand on je prends du recul sur ces dernières années, je me dis que c’est plutôt pas mal même s’il y a encore beaucoup à apprendre. Cette soirée était pensée depuis longtemps, voire très longtemps. Il y a presque 4 ans j’ai eu l’opportunité d’acquérir un fameux Cros Parentoux d’Henry Jayer a un prix « acceptable ». Chose que je n’aurai jamais pu imaginer avant. Alors je l’ai acquise en me disant que ce serait mon cadeau des 40 ans et que je l’ouvrirai avec les potes pour fêter cela. Le summum de la Bourgogne pour un amateur de cette région comme moi. 

J’ai donc «construis » ma soirée  autour de cette bouteille. Profitant des opportunités pour acquérir certaines bouteilles et surtout fait quelques échanges avec des LPViens dans ce but-là. J’en profite d’ailleurs pour remercier les personnes avec qui j’ai pu échanger et qui m’ont permis de pouvoir gouter quelques-unes de ces grandes bouteilles. Je profite également de cette occasion de remercier les fondateurs, les modérateurs et les participants de LPV qui m’ont tant apporté dans ma culture du vin. Ayant conscience que cela doit être un boulot énorme de tenir et s’occuper d’un forum tel que LPV. Merci à vous !!! (Même si depuis quelques mois, je suis moins acteur de celui-ci)Ce forum nous a permis de faire des rencontres avec des personnes extraordinaires. 

Allez, désolé pour la longueur du post et place au CR. 


 

 Servis avec du jambon Pata Negra Bellotta et Gougères au conté.

 Champagne Selosse « Ambonnay le bous du clos » dégorgement 20/01/2016 

(Ouvert 7h avant service et carafé 3h avant)Pour commencer et comme j’étais encore un peu dans le stress de la préparation, je me suis trompé de bouteille. Normalement c’est le Jacquesson qui aurait dû débuter la série et ce Selosse était programmé en dernier des bulles. Mais ce n’est pas très grave. Robe d’une couleur rosée/orangée. Le nez est superbe sur des arômes d’agrumes, de noisette, de fruits rouges. L’attaque en bouche se fait finement pour prendre de l’ampleur en milieu de bouche et dérouler une matière ample et complexe. D’une précision redoutable, la bulle est fine, de légères notes oxydatives accompagnent des arômes de fruits rouges, d’agrumes (kumquat : pamplemousse) et de noix/noisette. L’ensemble est d’un équilibre au cordeau avec une grande densité mais une grande finesse et une fraicheur qu’apportent ces aromes d’agrumes. Les quelques années en cave ont dû patiner la matière et lui donner de la complexité et participer à cet équilibre parfait. La finale, complexe, déroule une matière superlative et éclatante de longues minutes. C’est vraiment un très grand vin qui allie puissance, finesse et complexité.

   

Servis avec des toasts de Burrata à la truffe 

Champagne Jacquesson Avize Champ Caïn 2002 : 

(Ouverture 3h avant service)Robe jaune légèrement évoluée. Nez plus classique et plus « simple » que le Sélosse, très typé chardonnay, aromes d’agrumes, noisettes torréfiées et notes pâtissières. En bouche le vin présente une matière importante, presque impactante. La bulle est fine, mais c’est très dense sur des arômes de fruits blancs, d’agrumes, de notes beurrées et une légère réduction du plus bel effet. L’ensemble est plus sur la verticale. Moins complexe que le Sélosse, il présente un profil plus incisif et une matière taillée au laser. C’est plus fougueux et je suis surpris de gouter une matière d’une telle jeunesse 20 ans après. Il est parti pour être increvable. Très belle allonge et finale sur les agrumes et le coté toasté. C’est excellent mais dans un autre registre que le Sélosse. 




 Servis avec des pétoncles snackées sauce au safran 

Champagne Krug vintage 2004 :  

 (Carafé 3h)
Surnommé « Fraicheur lumineuse » par la maison Krug. La robe un peu plus doré que le précédent. Le nez se rapproche un peu du Jacquesson avec des arômes d’agrumes/ citrus, quelques épices et arômes grillés. La bouche présente de la fraicheur, une matière plus sapide et plus tendue mais un peu moins dense que le jacquesson. On est plus dans l’élégance que la force pure. De beaux arômes de fruits à coques, de notes pâtissières, d’agrumes sont soutenus par une acidité qui associe aussi quelques notes végétales. Belle finale élancée sur de fins amers. Très bien.

 


 Voilà pour l’apéro, ça commence vraiment bien …Très belle série de Champagne où le Sélosse a imposé sa supériorité. 

Passage à table pour débuter la première doublette avec la première entrée : 

Carpaccio de bar (citron /citron vert/ zest de citron vert/ curry japonais/ baies de Bataks/ Poivre de Sarawak/ sel fumé/ huile d’olive)  




 Trimbach Riesling Clos saint Hune 2008 : 

 (Ouvert 7h avant et carafé 3 h)
Robe jaune or avec quelques reflets verts. Nez puissant sur des arômes terpéniques, de l’aubépine, des fruits mûrs. La bouche est dense, assez large mais soutenue par une très belle acidité sans que celle-ci soit mordante. Un léger gras donne de l’ampleur à l’ensemble qui s’étire sur une longue finale salivante et minérale associant les fruits confits comme la mirabelle. Excellent vin intrinsèquement.Le petit bémol qu’on peut lui reprocher est la difficulté de l’associer à d’autres vins d’autres régions et un côté monolithique. 

 Stéphane Bernaudeau, Vin de France « les Nourrissons » 2014 :

 (Carafé 3h)
Robe couleur or. Nez complexe sur les fruits jaunes, le coing, le litchi, l’ananas et les agrumes. La bouche est riche, avec une matière énorme, contrebalancé par une acidité au cordeau qui s’intègre totalement et qui affine l’ensemble et le porte avec densité mais légèreté. C’est complexe, sur les fruits jaunes (Poire/litchi) et un coté minérale. L’ensemble, un modèle d’équilibre qui frôle la perfection, tapisse le palais et déroule une finale d’une grande persistance et précision. Splendide et grand vin ! (À noter qu’il faut qu’il soit à bonne température car au réchauffement des SR apparaissent et l’ensemble devient un peu plus lourd)

   

2 eme paire de blancs servis avec : 

Bouchons croustillants au crabe / concombre /mayonnaise à la truffe/ salicorne

 

Domaine Coche-Dury, Meursault « les Chevalières » 2010 :

(Ouverte 7h avant et carafeée 4h)
 Robe or pâle. Nez d’agrumes et de sésame, noisettes torrefiées. Léger pétard. La bouche est très minérale, limpide, ciselée. La matière est toute en verticalité avec des arômes minéraux, de silex, d’agrumes. Un léger gras amène du confort en bouche et l’ensemble est très classe et pur. La finale est longue et salivante avec une acidité et une minéralité au rasoir. C’est excellent et encore très jeune.

 Domaine A. Ente Meursault « Clos des Ambres » 2012 : 

(Bouteille ouverte 7h avant et carafée 4h )

Robe or pale comme le précédent. Nez légèrement réduit mais intense sur le sésame, le citrus, l’aubépine, les fruits blancs qui laisse présager un grand vin. La bouche est superbe… c’est droit, puissant, légèrement gras sur des arômes de sésame, d’agrumes, de pralin et de zest de citron. C’est tout en équilibre et tension et déroule une finale salivante et complexe sur les agrumes ‘ensemble présente un peu plus de matière et de largeur que le Chevalière ce qui lui amène du confort et de l’équilibre. Grand vin !  



 3 ème paire de blancs servis avec :

  Ballotine de sole fourrée au caviar d’aubergine et de poivrons/ sel fumé/ sauce Jean Vignard/ légumes du soleil sautés

  


 Domaine Raveneau, Chablis Grand Cru « Valmur » 1990 :

(Bouteille ouverte 2h avant) Robe couleur or soutenue. Nez légèrement poussiéreux dans un premier temps, sur le mousseron, fruits secs, croûte de fromage. En bouche, le vin est évolué, sur des arômes de fruits à coques, d’aubépine, de fruits blancs et jaune mélangés avec toujours ces notes de croute à fromage. Je n’ai pas trop de recul sur les Chablis de cet âge mais l’ensemble reste dynamique sans être incisif. C’est élégant et fin sans être un monstre de puissance ou de complexité mais l’ensemble est bien debout et agréable. Il a également souffert de la comparaison avec son partenaire du soir. Très bien 

Domaine A.C. Leflaive Batard-Montrachet 2008 :

(Bouteille ouverte 7h avant puis carafée 4h) Robe or pâle brillante et scintillante. Le nez est superbe, intense et d’une classe folle sur les arômes briochés, mêlés au caramel (beurre salé J) et aux agrumes laissant présager un grand vin. La bouche est magnifique. C’est riche, large, huileuse, sur de beaux arômes complexes d’herbes fraîchement coupées, d’agrumes, de pralin, beurrés et pâtissiers…l’ensemble est contrebalancé par une acidité de dingue qui vient porter haut et soutenir tous ces arômes projetant la bouche sur une finale kilométrique d’une grande classe et précision. Puissance, longueur, subtilité. Quel grand vin avec une vibration particulière qui fait vibrer les papilles. Sans aucun doute l’un des meilleurs blancs que j’ai bus à ce jour. Très grand vin ! (Sans avoir lever la chaussette, Jean Philippe vient me voir en me disant qu’il a déjà bu des Montrachet et des Batards mais jamais de vins avec une énergie et une émotion comme celui-ci. Il penche pour un Montrachet ou un Batard très bien né sur 2002. Pas mal visé) 

 


 On finit la série de blanc en apothéose. Tout s’est bien gouté avec des styles différents. Ma préférence va au Bâtard qui est le blanc de la soirée pour moi. Suivis du Ente et du Bernaudeau. Mais l’ ensemble était de haut niveau. 

On passe au rouge maintenant avec la première paire. Pour l’accompagner :

 Gnocchis à la truffe revenus dans un jus de veau réduit/ magret de canard fumé et fourré au foie gras / vieux comté râpé et noisettes torréfiées.

 


 Clos Rougeard, Saumur- Champigny « Le Bourg » 2010 :

(Bouteille ouverte 9h avant et carafée 5h) Robe rouge brillant. Nez sur les fruits rouges, la cerise burlat, la cassis, le poivron rouge. En bouche le vin apparait soyeux sur des arômes de fruits rouges mais un peu en retrait et engoncée. La matière est imposante mais ne s’exprime pas pleinement. Il y a tout pour faire une grande bouteille mais, même s’il est déjà plaisant, il ne se livre pas et est encore trop jeune. Mais assurément une grande bouteille pour dans quelques années. 

Margaux, Château Margaux 1991 :(Ouverte 3h avant) Robe légèrement tuilée et évoluée.  Le nez est très plaisant et classe sur des arômes évolués de cuir et de sous-bois, de fruits rouges et noirs. La bouche est sublime, délicate, soyeuse avec des tannins complétement fondus. Des arômes de sous-bois, de myrtille, de framboise, de cuir et de tabac de havane se mêlent pour donner une complexité à ce vin toute en subtilité. Il y a tout d’un bordeaux classieux à son apogée. L’équilibre est là et la fin de bouche se resserre légèrement sur une fine acidité qui lui donne de l’allonge, de la fraicheur et un coté sexy. Superbe bouteille. Un vin tout en délicatesse, féminin mais ultra charmeur. Grand vin !

 

 Enfin le moment arrive. Je ramène la bouteille de Cros Parentoux. Elle sera bue pour elle-même entre les 2 premières séries de rouge.Je redébouche la bouteille et sers dans les verres Zalto. Un silence s’installe autour de la table à ce moment-là. On porte un toast, le temps s’arrête (un des moments et une des images de cette soirée que retiendrai le plus J) et on plonge le nez dans les verres avec un plaisir mais aussi une attention toute particulière. 

Domaine Henry Jayer, Vosnes Romanée 1 er cru « Cros Parentoux » 1986 : 

Robe orangée et tuilée mais brillante. Nez très ouvert et intense sur les petits fruits rouges, l de la fraise écrasée avec une petite fraicheur et acidité, des arômes floraux complexes et de pot pourris. On hume longuement ce vin qui nous délivre un large éventail de senteurs. Ce nez se rapproche des nez à la Reynaud et se rapproche d’un Rayas avec un peu d’âge.Après avoir longuement humer, il est temps de plonger les lèvres dedans. En Bouche, le vin parait 15 ans de moins que le nez. Le vin apparait fin mais pas frêle, d’une très belle densité pour cet âge, sur des arômes complexes de fruits rouges acidulés, de pot pourris, de rose (c’est la première fois que je ressens cela) et une touche saline. On a affaire à de l’essence de Pinot avec ces arômes de fruits rouges et fleurs infusés L’ensemble est porté par une acidité qui donne de la fraicheur et propulse le vin sur une finale dynamique. C’est délicat, complexe, harmonieux. Comme pour le Batard, c’est un vin avec une vibration unique.C’est un superbe bourgogne à maturité ou l’équilibre se pose là et qui ‘est pas fatigué, bien au contraire. Au-delà des qualités intrinsèques du vin qui sont nombreuses et indiscutables, il ‘ agit d’un grand bourgogne à maturité…. Je suis heureux d’avoir pu gouter un vin de ce vigneron mythique pour l’émotion qu’il m’a procuré, l’émotion qu’il a suscité autour de la table et le souvenir impérissable et gravé à vie que sa dégustation va laisser.Heureux également d’avoir pu partager et avoir accès une part de l’histoire Bourguignonne et du vin en général. Hors Classe et inoubliable ! 

 


 

2 ème paire de rouge. Pour l’accompagner :

 Ballotine de volaille farcie aux champignons cuite en basse température/ polenta à la truffe/ tomates marinées/ jus de volaille réduit au poivre

.
 Domaine C. Dugat, Griotte Chambertin 2009 :

(Bouteille ouverte et carafée 5h) 

 Bouchonnée LGGGRRR … Je n’ai pas fait attention quand je l’ai ouverte. Je l’ai gouté mais elle me paraissait bien. Dans la précipitation avec la préparation de la cuisine, des autres vins etc… je ne suis pas revenu dessus.Après elle n’était pas imbuvable mais c’est dommage car le touché de bouche est délicat, la matière était plein de promesses avec une grande densité. La fausse note de la soirée. 

Domaine A. Rousseau, Mazy-Chambertin 2014 : 

(Bouteille ouverte et carafée 5h) 
Robe rouge profond. Nez moyennement intense sur les fruits noirs, la ronce, le graphite. En bouche, les tannins sont soyeux, la matière est intéressante mais assez simple dans son expression. C’est bon mais pas transcendant, loin du pédigrée présenté et très loin du 2012 bu en novembre qui était flamboyant. Il n’y a pas de défaut mais pas de magie non plus. Une version simpliste d’un grand cru.

 

 Dernier rouge, pour l’accompagner :

 Tataki de bœuf/ sauce Ponzù


   

 J.L. Chave Hermitage 2004 :

(Bouteille ouverte et carafée 7h)

Robe un peu tuilée et brillante. Le nez est superbe sur les fruits rouges, la ronce, la tapenade, la réglisse. La bouche est elle aussi superbe, moelleuse, aux tannins complètements fondus. Des arômes de fruits rouges, de de menthol, d’olive et de viande avec une touche fumée s’accordent en équilibre avec une pointe d’acidité c‘est complexe et complet, avec une classe folle également. Grande longueur complexe sur la finesse et la fraicheur. Tout est en place et rien ne dépasse. Grand vin


 

Avec le fromage : 

F. Cotat, Sancerre « Les Monts Damnés » 1997 :

Robe jaune pale. Nez évolué sur le champignon, un coté herbacé et des notes minérales. En bouche on retrouve ces notes minérales accompagnées de fruits un peu confits. La bouche est large et grasse mais bien équilibrée par une belle acidité. Finales sur les fruits jaunes un peu confit et toujours sur ces notes minérales. Très bon.

 

 Dessert : Tarte aux pommes N.Léger avec glace vanille maison 

 



 Domaine P. Foreau Vouvray « Goutte d’or » 1990 :

 Robe très très foncée, caramel prononcé. Au nez, c’est superbe. Beaucoup d’arômes de fruits confits, d’épices, de caramel. En bouche, on retrouve ces arômes évolués, d’épices, de safran, de fruits confits. L’ensemble est complexe, riche mais contrebalancé par une acidité énorme qui gomme complétement toute richesse et qui rends l’ensemble hyper digeste. La longueur est phénoménale, complexe. C’est un éventail d’arômes et de saveurs soutenus par cette acidité qui titille les papilles.  On a eu la chance de la boire à quelques reprises mais je pense que c’est la plus belle bouteille dégustée depuis la première chez Jull.Pour moi le plus grand Liquoreux du monde tant la buvabilité et la complexité se font face. Grand vin !    Ainsi s’achève cette grandiose et mémorable soirée. Cela faisait donc longtemps que je la préparais, essayant de prévoir les meilleurs vins et accords possible pour se faire plaisir. A plusieurs reprises reportée, j’ai même pensé à un moment qu’elle ne pourrait pas se faire.Au final, je suis vraiment heureux du déroulé de cette soirée.Alors bien sûr on se souviendra longtemps de cette soirée pour les vins bus à celle-ci. Mais on se souviendra surtout d’une belle soirée partagée entre potes, du plaisir pris, des rigolades. Le genre de moment qui restera gravé longtemps, si ce n’est à vie, et pour lequel le vin crée cette alchimie. Merci les gars, et pourvu que ça dure encore des années comme cela. Santé ! 


    

   

 
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14 Juil 2021 17:13 #50

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Réponse de Benoit Hardy sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Magnifique! Quelle série! Les Meursault d’Arnaud Ente me titillent mais ils sont une denrée rare, et alors le Jayer, y a pas de mot. Confirmation encore une fois que Rousseau, en dehors des 4 fantastiques que sont Chambertin, CSJ, CdB et Ruchottes c’est pas extraordinaire. 
14 Juil 2021 18:21 #51

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Réponse de oliv sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story



Whaaaaaaaaaou !!

Merci d'être venu partager ce moment d'exception, les copains.



PS: j'espère que vous avez gardé l'adresse du fournisseur en chemise de Jull...
14 Juil 2021 18:37 #52

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Réponse de Nicolas Arlicot sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

PS: j'espère que vous avez gardé l'adresse du fournisseur en chemise de Jull...

Il en a toute une garde robe.. mais les réserve pour les grandes occasions !!
14 Juil 2021 18:44 #53

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Réponse de Anthony sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

J’adore et je constate que telle dégustation demande de la préparation, de la recherche, du temps et beaucoup de nuits blanches à penser que le fleuron de la soirée pourrait être bouchon …. on a fait le même chemin de réflexion et d’approche ;-). Encore félicitations pour cet exercice !

Anthony
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14 Juil 2021 19:10 #54

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

« Magnifique! Quelle série! Les Meursault d’Arnaud Ente me titillent mais ils sont une denrée rare, et alors le Jayer, y a pas de mot. Confirmation encore une fois que Rousseau, en dehors des 4 fantastiques que sont Chambertin, CSJ, CdB et Ruchottes c’est pas extraordinaire. »

J’ai pas beaucoup de recul sur les grands crus de Rousseau mais le même mazy 2012 bu en novembre était splendide. 
j avais hésité à l ouvrir de nouveau car il me restait une bouteille et puis finalement j ai opté pour ce 2014 que je pensait avenant également et pour changer du 2012 que j’avais déjà goûté. A l’ évidence , j ai eu tord. 
14 Juil 2021 19:30 #55

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Nicolas Arlicot post=1155518

PS: j'espère que vous avez gardé l'adresse du fournisseur en chemise de Jull...

Il en a toute une garde robe.. mais les réserve pour les grandes occasions !!

 c’ est trop ca ! 

14 Juil 2021 19:41 #56

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Mazette ! Incroyable dégustation ! Quel feu d'artifice !
Quand on sert le tiers de la série, sans même compter le Cros Parentoux, c'est déjà mémorable...
Je suis bluffé également par la précision des notes. 
Et tu as pu apprécier les plats en plus ? Car ils ont l'air délicieux.

Jean-Loup
14 Juil 2021 19:43 #57

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Anthony post= écrit: J’adore et je constate que telle dégustation demande de la préparation, de la recherche, du temps et beaucoup de nuits blanches à penser que le fleuron de la soirée pourrait être bouchon …. on a fait le même chemin de réflexion et d’approche ;-). Encore félicitations pour cet exercice !


 


Ou oui effectivement, j y pense depuis 3 ans. Elle a été reporté 3 fois donc il faut penser et repenser le menu en fonction des produits de saison et des vins. Penser aux associations entre les vins et avoir un fil conducteur. Il y a des convictions et des doutes … mais c’ est quand même plaisant.
On a essayé de faire au mieux tant sur le liquide que sur le solide.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Anthony
14 Juil 2021 19:45 #58

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Réponse de coach sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Jean-Loup Guerrin post= écrit: Mazette ! Incroyable dégustation ! Quel feu d'artifice !
Quand on sert le tiers de la série, sans même compter le Cros Parentoux, c'est déjà mémorable...


Je suis bluffé également par la précision des notes. 
Et tu as pu apprécier les plats en plus ? Car ils ont l'air délicieux.

Jean-Loup

 


Oui jean loup. J ai pu apprécié led plats que j avais composé à l exception du carpaccio net du croustillant. J en ai mangé et apprécie ce que j ai mangé mais j ai eu un « coup de chaud » après la série de champagne …. Sans doute le stress qui retombait. Ça a duré une petite demi heure et après c est repartis.

Pour les plats j ai essayé de faire au mieux. J avais fait des essais auparavant pour maximiser le résultat.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Jean-Loup Guerrin, Agnès C
14 Juil 2021 19:53 #59

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Réponse de Delphinette sur le sujet Les Joyeux Turons : la Story

Félicitations pour ces magnifiques moments de partages de passionnés 

La goutte d'or 90 de Messire Foreau reste un extra terrestre dans la galaxie planétaire des vins liquoreux. 
croisé sa route reste un moment unique un peu comme boire un 1921.
ce sont tous des vins exceptionnels qui doivent pour leur rendre hommage rester l exception d'un moment unique et d'une grande devotion.


I feel a supersonic give me gin and tonic...
14 Juil 2021 21:20 #60

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