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Ascenseur pour les Javaux. Quand Gunthard monte en Belgique !

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Ascenseur pour les Javaux. Quand Gunthard monte en Belgique !

Jean-Luc a écrit : Oliv, il nous relaterait des repas au mess sous-off qu'il arriverait encore à nous faire rêver...

Oui, mais là il était à la table d'un grand pacha !

JL
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15 Mar 2017 22:35 #31

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c'est malin...
j'ai faim j'ai soif !!!
18 Mar 2017 10:53 #32

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Je vais me permettre d'ajouter mon petit (voire très petit) grain de sel au remarquable CR d'oliv, pour faire part de quelques différences de perception qu'il peut y avoir entre un PDF patenté, et un amateur de gros rouge qui tache... ;)

En ce qui concerne les Champagne ma préférence ira plutôt à la Terre de Vertus 2008 de Larmandier-Bernier, moins dosé, plus tendu, mais pas moins concentré, d'une grande élégance et surtout plus long que la Grande Sendrée 2004 de Drappier, plus large, dans un style légèrement oxydatif. Deux très belles bouteilles, cependant.

Dans la première série de blancs, accompagnant le superbe saumon fumé maison, j'ai pour ma part craqué pour le Bel Ouvrage 2010 de Damien Laureau, certes plus évolué, mais pas trop, riche, parfaitement équilibré et à point, d'une fraîcheur et longueur remarquables et très bien élevé. Le Chablis GC Vaudésir 2013 de Droin faisait dans le classicisme, droiture et fine réduction toute chablisienne, sans grande surprise, sans vice mais sans grande vertu non plus, un peu trop propre sur lui à mon goût.

Le duo de blancs suivant, qui accompagnait les Saint-Jacques, était d'un très très haut niveau et j'ai aujourd'hui beaucoup de mal à dire si j'ai préféré m'être retrouvé dans l'expectative devant l'exotisme de ce Mandel-Höh Zierfandler 2007 de Stadlmann, ou devant le plus rassurant mais non moins remarquable Meursault Les Rougeots 2006 du Domaine Coche-Dury. Le premier, que tu as parfaitement décrit, m'a perdu dans un abîme de perplexité quand il s'est agit d'en deviner la provenance, tandis que le second, sur ce point du moins, m'a permis de retomber plus facilement sur mes pattes, avec l'agilité féline que tout le monde me connaît. Cela étant dit, une telle fraîcheur dans un millésime comme 2006, ce n'est pas étonnant, c'est stupéfiant ! Deux grandes bouteilles.

S'en est suivi une série de rouges pas piquée des hannetons !
Si j'ai beaucoup apprécié moi aussi le Pinot Noir 2007 de Claus Preisinger, qui pourrait se montrer tout à fait à l'aise au milieu d'une série de grands bourgognes jeunes, j'ai surtout été impressionné par la jeunesse éclatante du Charmes-Chambertin 1997 de Bernard Dugat-Py qui faisait au moins dix ans de moins que son âge. Pour le reste, rien à ajouter à tes notes.
Je suis en phase avec toi également concernant le Barbaresco et le Clos St-Jacques 2006 de Rousseaux, d'une grande finesse, effectivement, mais avec suffisamment de matière pour ne pas être apprécié que par les PDF.
J'avoue avoir eu un peu plus de mal avec le suivant, le Pinot Noir Steinwingert 2012 de Friedrich Becker, un peu trop tannique pour moi à ce stade.
Notre plus grosse différence d'appréciation concernera donc la Petite Sibérie 2002, que j'ai trouvée absolument parfaite, certes puissante et mûre (on n'est tout de même pas en Bourgogne...) mais remarquablement équilibrée par une acidité assez rare sous ces contrées, du moins à ce niveau de maturité. En ce qui me concerne, un des plus beaux rouges de la soirée. Quant à la présence d'alcool, je rappelle respectueusement à notre ami oliv que s'il n'aime pas ça, il lui reste le jus de raisin...:evil: :whistle:

Je n'ai pas reconnu la Granges des Pères blanc 2007, et je suis une nouvelle fois très étonné qu'on puisse lui reprocher sa puissance, alors que pour ma part, ce que je luis aurais plutôt reproché, s'il fallait lui reprocher quelque chose, c'est une acidité quelque peu saillante. Aromatique étonnante sur la truffe qui, avec la grande fraîcheur, m'a plutôt orienté vers Jurançon, ce qui démontre une fois de plus, si besoin en était, mes grandes capacités à l'aveugle... En ce qui me concerne, c'était au minimum très bon, et au moins au niveau du Chablis 1er Cru Vaillons 2008 de Dauvissat, certes plus adapté au palais déficient de l'un d'entre nous, mais tellement classique dans le style qu'on pourrait presque, si on n'y prenait gare, voire poindre un léger et fugace sentiment d'ennui.

En ce qui concerne les deux derniers vins, totalement en phase avec oliv sur le jaune 1998 de Tissot, un peu moins sur le Mas Amiel 15 ans d'âge, mais je pense que tout le monde aura compris pourquoi... B)
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, mgtusi, leteckel
19 Mar 2017 17:39 #33

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Ben voilà !
Si ça ne prouve pas à tout le monde que deux avis (de poids :whistle:) valent mieux qu'un et que la vérité d'un goût ne vaut que quand elle est honnêtement détaillée, dans ses faveurs et donc aussi, dans ses limites.

Souvenirs innombrables de débats interminables chez Alain sur les équilibres des vins, ceux du nord, ceux du sud, sur leur élevage, sur leurs chaleurs etc etc...
M'est avis que face à un duo Luc / Enzo, la fillette aurait pris encore plus cher qu'à l'accoutumée...
19 Mar 2017 17:59 #34

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