Pour "milleret":
BINGO ! devine ce que je viens de recevoir aujourd'hui par la poste : un COTE ROTIE de GUIGAL en remplacement de ma bouteille bouchonnée !... simplement en ayant "signalé" ma mésaventure !...et en réglant ma dernière facture!...

Moi, j'attends la réponse pour mon Hermitage 83 ....deux ans en Juin!

Je vais également faire un petit courrier au Domaine Ponsot ( btlle de Clos de la Roche 97 )110 e et Foreau 2002 ..beucoup trop de bouchons ces derniers temps .

Ralentis ta consommation Jean Luc, statistiquement tu en auras moins. :-))))))))))))

ce week end,apporté par 1 invité,rayas blanc 2001,1 sale gout de bouchon,n'a pas pu etre bu

nouvelle expérience avec le "film plastique" hier soir:
dans le cadre d'une dégustation de graznds liquoreux de Bordeaux des millésimes 2001 (très beau SIGALAS RABAUD, DOISY DAENE plus décevant cette fois...), 1997 (CLIMENS a dominé la dégustation) et 1988! (COUTET et GUIRAUD exaequos...encore d' une jeunesse étonnante), un SAINTE CROIX DU MONT du CH. LA RAME 1997 était malheureusement bouchonné et quasi-imbuvable...je m'empresse de demander un morceau de film plastique au restaurateur, je le glisse dans la bouteille à moitié vide (ou pleine, c'est selon...) et nous retestons le vin (bouteille replacée au frais) 40mn après: le liège est toujours très présent, peut-être un peu moins mais presque imbuvable...l' expérience semble peu concluante: c'est la première fois que je la fais sur un vin liquoreux... je rebouche la bouteille et la ramène chez moi en la plaçant au réfrigérateur, avec le film plastique à l' intérieur...
Ce midi je ressors la bouteille et la carafe avant de le servir: incroyable: le nez est superbe, mélange d'agrumes et de fruits exotiques "confits", plutôt élégant, la bouche est très agréable, harmonieuse, avec une bonne acidité finale qui équilibre bien le vin: je vérifie, c'est bien LA RAME 1997, donc le vin "imbuvable" d' hier soir, je retrouve le LA RAME que je connais, vraiment surprenant, le vin a retrouvé comme une "seconde jeunesse", j'ai encore du mal à le croire... c'est vraiment la première fois que j' obtiens un si bon résultat avec ce "truc", beaucoup plus spectaculaire qu' avec les vins rouges où le vin a souvent perdu de son charme et apparait quelque peu "dépouillé" de certaines de ses qualités, ce qui n'est pas le cas de ce vin liquoreux....
certains d'entre vous ont-ils déjà fait cette expérience avec un vin liquoreux?...je n' hésiterai pas à la renouveler...

Bonsoir Christophe,

J'ai essayé récemment avec un Climens 86 et un Lafaurie-Peyraguey 85.
Le goût de bouchon s'est atténué, mais pas suffisamment.
Le vin à quand même fini en sauce à l'échalote.

Didier

Avant tout sachez que ces problèmes ne sont pas dûs au producteur (car le produit qu'il met dans la bouteille est sain), mais bel et bien au bouchon qui contamine le vin. Le vigneron n'est donc en rien responsable de ces problèmes, mais accepte bien souvent de les prendre à sa charge.

Et bien voici, une méthode que chacun d'entre nous peux mettre en pratique, pour un coût ridicule, et qui marche. Elle consiste tout simplement à introduire dans la bouteille bouchonnée une feuille de Cellophane (plastique étirable alimentaire) d'environ 20cm que vous aurez préalablement roulée sur elle-même. Après une immersion de 8 à 10 mn de ce plastique alimentaire dans le vin, ce fameux goût de bouchon devrait diminuer d'environ 75%. Sachez que nous ne sommes pas tous aussi sensibles à ce goût, certains le sentiront encore alors que d'autres plus du tout.
J'ai personnellement testé cette méthode (après avoir trouvé une bouteille contaminée...) et elle m'a paru suffisamment crédible pour la diffuser sur LPV. Sachez que ce procédé ne vient pas de moi, mais d'un vigneron bourguignon.

Pour votre part, avez vous d'autres astuces qui vous évitent de vider votre facon dans l'évier après avoir constaté que celui-ci etait imbuvable ?

On a déjà souvent évoqué cette méthode, ça marche moyen-moyen et même si le goût de bouchon disparait le vin présente toujours de petit défauts par la suite.

J´en ai fait l´expérience la semaine dernière. Trempage d´une 1H30. Le résultat était satisfaisant, le vin buvable même s´il avait perdu beaucoup de ses qualités.

sur 4 expériences ça n'a marché qu'une seule fois, dans les 3 autres cas le vin restait imbuvable.
En gros je me demande si ce n'est pas un peu au petit bonheur la chance cette technique.

Le vigneron n'est donc en rien responsable de ces problèmes,

une façon de voir les choses, c'est pourtant bien le vigneron qui décide du type de bt et de fermeture ... les Kay Brothers en Australie embouteillent leur cuvée de luxe (Block 6) avec bouchon à vis ...

...les Kay Brothers en Australie embouteillent leur cuvée de luxe (Block 6) avec bouchon à vis ...

Et pas uniquement leur "block 6" mais également les autres cuvées, avec les avantages et les inconvénients que cela amènent au vieillissement.

ERIC

avec les avantages et les inconvénients que cela amènent au vieillissement

Qui sont ?

Luc

sait-on si le bouchon à vis laisse passer l'air? en quelle quantité par rapport à un bouchon en liège?

Peut-être un blocage de vieillissement (ou plutôt) une absence d'évolution naturelle... Non ??? du essentiellement au fait que certains bouchons à vis ne laisse aucun passer aucun échange...
J'ai remarqué en fait cela sur certaines bouteilles vissées.

Il est vrai avec aucun VRAI recul dans le temps (sur plusieurs années). J'ai donc conservé en cave des bouteilles avec un bouchon à vis, pour voir leur évolution au fil du temps.

Eric

Selon le fabriquant la capsule permet de conserver les qualités du vin grâce à une parfaite étanchéité au liquide, une régulation contrôlée des échanges de gaz et, surtout, une absence de TCA à l'origine du goût de bouchon.

Que demander de plus ?

Luc

si le fabricant le dit alors...

pourtant même si la capsule réduit fortement les risques par rapport au liège, il me semble que le TCA ne vient pas uniquement du bouchon mais aussi d'autres problème comme le traitement des bois etc...
alors il mentirait ce fabricant?

Certes Enzo, mais même si on peut douter de tout, le fait d'indiquer que l'oenologue peut choisir le type de joint en fonction de sa perméablilité à l'oxygène démontre tout de même que perméabilité il y a.

Un autre type de bouchon qui semble potentiellement intéressant [size=large]ici[/size] .

Bien entendu, on peut continuer de penser que par principe, le liège c'est mieux et accepter les 10 % de bouteilles à défaut...

Luc

très interessant ce lien Luc. Merci.

En fait, je ne doute pas de l'efficacité des remplaçants du liège, surtout du type de ce qui est décrit dans ce lien, c'est juste peut-être mon côté conservateur qui doit aimer le principe du liège, le plaisir de voir le niveau du vin sur le bouchon, ce qui ne doit pas être le cas avec ce procédé, et finalement également ce ressenti indescriptible, injustifiable en terme de garantie anti TCA, mais qui me conforte sur l'image du produit.

ça évoluera peut-être, mais pour le moment effectivement, je suis peut-être encore prêt à accepté le 10%, le 0% dans le produit "vin" finissant peut-être par me lasser, voire me dépassionner.

Finalement comme j'aime l'idée des mauvaises années d'un produit non industriel avec ses défauts, je dois aussi aimer le risque des mauvais bouchons!

Merci Luc, pour le lien vers le site, très interressant...

L'autre avantage pour les bouteilles avec un bouchon à vis est le fait que le peux enfin les stocker debout sans problème

Plus sérieusement, si l'argument des fabricants assurant une perméabilité à l'air des capsules à vis est réelle, alors je signe tout de suite...

Mais le fait que le TCA (comme le précise Enzo) n'est pas uniquement présent dans le bouchon de liège, mais également dans le chai, les fûts... est aussi réel (moins depuis quelques temps, il est vrai !!!). Alors que faire, perso je suis prêt à assumer le risque du "goût de bouchon" tant que cela n'arrive pas sur des bouteilles que je consomme

ERIC

Je suis surpris par le chiffre de 10% de bouteilles à défaut.
J'ouvre environ 150 btles par an de ma cave et je n'ai qu'une à deux bouteilles
bouchonnées par an.
Coup de chance ? ou bien les bouchonnées ne representent qu'une partie des bouteilles à défaut ?
Alors quelles seraient ces défauts ?

+
PP

moi aussi ça m'arrive rarement sauf avec les passionnés d'LPV

T'inquiète pas Laurent, bientôt l'acte 2!

là j'en amène deux pour minimiser les risques hein!-

Intéressant ce procédé...
Il me tarde de rentrer pour tester sur le Saint Emilion ouvert hier soir
Du coup en me documentant je suis tombé sur le brevet protégeant l'invention "dream-taste" basée sur ce principe, si ça peut intéresser certains d'entre vous :

www.sumobrain.com/pa...

C'est pas mal.
Seule chose qui me déçoit c'est que le tableau de "résultats" (cf. pdf) porte sur quelques mesures de concentration à quelques jours d'écart, alors que ce qui nous intéresse est d'avantage ce qui se passe à l'échelle de l'heure (20 min à 2h30 selon le brevet) c'est à dire au moment où on passe en dessous du seuil de détection par la dégustation.

Ce soir, manip ! ()

Gros remontage de topic !

J'ai testé avant-hier le film alimentaire dans le vin bouchonné, sur un côte de Léchet 2009 de La Chablisienne dont émanait une odeur de bouchon insupportable mais derrière laquelle on arrivait à discerner toute la puissance minérale du vin.

Au bout d'une heure, l'odeur avait quasiment disparu. Changement de film, et une heure plus tard encore, plus aucun bouchon au nez, ni en bouche. En revanche, le vin s'est présenté totalement différemment d'une autre bouteille bue le mois dernier, dans laquelle on pouvait distinguer des arômes de beurre, de crème fraîche et de légers arômes de noix, tandisque dans celle-ci, j'avais du fumé, du silex, un peu de pomme et une finale iodée. Alors, sont-ce deux bouteilles qui ont évolué différemment, ou les TCA et leur "extraction" grâce au film ont-ils changé le vin ?

Résultats mitigés semble-t-il !
Par chance je n'ai pas eu de bouchon depuis que j'avais lu ce fil, enfin si une fois très léger et presque masqué par une aromatique puissante et donc pas testé. Il est bien possible que la composition du cello et la durée d'immersion aient leur importance.
Sinon, si quelqu'un a une technique miraculeuse pour rajeunir un vin passé, je suis preneur

J’ai eu testé le procédé du film alimentaire. Ça marche plus ou moins bien. En tous les cas ça rend le vin buvable, mais ça le décharne aussi. Ça se tente sur un vin pas trop atteint. Sur un cas sévère, il faut laisser plus longtemps mais du coup le vin en souffre quand même.

Thien

Sinon, si quelqu'un a une technique miraculeuse pour rajeunir un vin passé, je suis preneur

Pour un vin passé, rouge, tu mets une petit peu de crème de cassis de Dijon, et hop! ni vu ni connu et en forme!

jlj