Comment il fait pour passer avec son cheval, et pour cueillir son raisin? comportement des grappes?

Néanmoins, je suis allé sur le site, et j'ai vu sur une photo, ceci n'était pas si dense et il disposait d'une machine pour passer entre et au dessus.

En fait il semblerait que cette photo soit prise sur le côté sans montrer les deltas entre les rangs. Car un cheval passe et une machine passe entre les rangs sur d'autres photos.

Cordialement,

Sylvain

Oui cette photo interpelle... De face ou de profil les rangs ? Parce que là, c'est en chien de traineau le travail du sol !

Vu l'espacement des pieds sur la photo (on les imagine bien à 33 cm l'un de l'autre), les rangs doivent faire 1 m de large. Ce qui est la largeur "standard" dans le Médoc.

C'est vrai que cela interpelle sur cette photo mais comme dit plus haut l'angle de vue est trompeur et l'espace entre les rangs bien que Lilipucien permet quand même le travail de la vigne.
Vu aussi sur le site internet de la propriété des vignes en cercle.
Esthétiquement c'est joli mais cela ne nous dit pas ce que l'on a dans le verre.
Des LPViens ont-ils déjà goûté?

en fait moi ce n'est pas le fait de pouvoir travailler dedans qui m'interpelle mais plus la santé des ceps (d'ailleurs ça jaunit par endroit), ils ont besoin de lumière, les jeunes plants doivent souffrir quand même. s'ajoutent les diffusions des maladies et pourritures avec des feuilles qui se touchent de tous cotés.

Oui côté maladie çà doit pas être évident surtout avec des millésimes comme 2012.
L'air ne doit vraiment pas bien circuler avec tout le lot de problèmes que çà entraîne question humidité.
Par contre dans les millésimes très secs voir caniculaires pourquoi pas.
On peut aussi se demander si de telles densités de pieds n'augmente pas le stress hydrique avec concurrence accrue entre chaque pied.

Vignes plantées en cercle et travaillées par provignage.

www.lhommecheval.com...
www.lhommecheval.com...

images.glop.fr/OlivL...

merci Oliv pour le lien.

Comme le disait Laurent (Enzo) plus haut on remarque quand même pas mal de jaune niveau feuillage.

Ces vignes en cercle,cela doit être bien pratique...

Si l'on veut tenir compte du cadastre,il me semble quand même plus évident de planter de façon traditionnelle,déjà.
Quelle est l'avantage recherché? La possibilité de mettre plus de pieds par ha?

jlj

Pulvérisation

Le CIVC pointe les sources d’imprécisions :

www.lavigne-mag.fr/a...

Philippe

Produits
Le ministère de l’Agriculture vient de publier une liste de 108 produits phytosanitaires vendus en Europe qu’agriculteurs ou viticulteurs peuvent introduire et utiliser en France.

www.lavigne-mag.fr/a...

Ces vignes en cercle,cela doit être bien pratique...

Quelle est l'avantage recherché?

L'objectif est atteint : on en parle...

Quelle est l'avantage recherché? La possibilité de mettre plus de pieds par ha?

peut être, sur le site ils annoncent 33.333 pieds/ha :

ce ne sont pas les vignes en cercles qui sont à 33 333 pieds à l'ha il me semble.

Champagne
Insecticides ou confusion sexuelle ? Viticulteurs, faites votre choix !

www.lunion.presse.fr...

Lutte phytosanitaire/biologique
Les nouvelles molécules proposées par les fabricants !

www.viti-net.com/vig...

Protection du vignoble
Des restrictions pour les antioïdiums à base de QoI !

www.lavigne-mag.fr/a...

Touraine
Vigne et enherbement : trouver l’équilibre.

techniloire.com/docu...

Gigondas
Du compost précolombien au domaine Santa Duc !

www.vinparleur.net/A...

oliv écrivait:

---

> Une parcelle en Romanée St Vivant, située juste en dessous de la croix de la Romanée Conti, et que je présume mise en culture de régénération.
>
> img404.imageshack.us...
> img340.imageshack.us...

En avant pour les plantations !

images.glop.fr/OlivL...

Médoc

Galère dans les sols détrempés :

www.lavigne-mag.fr/a...

Philippe

Traitement
La chasse aux gaspillages lors des préparations phytosanitaires !

www.pleinchamp.com/v...

Synthèse
De l'empreinte H2O : 109 litre d'eau sont nécessaire pour produire un verre de vin !

www.waterfootprint.o...

Lilian,

Je me garde bien d'intervenir sur votre blog, que je trouve passionnant, votre billet sur moi et sur vos doutes sur mes "talents de vinificateurs", à vos débuts, m'ayant donné l'impression, peut-être à tort, que je n'y étais pas le bienvenue. Je pense que vous conviendrez que l'on pouvait le penser.

Si je n'éprouve pas la même souffrance, je partage la même révolte devant, chez moi, des vignes à 2,50 m pourtant facilement labourables, encore traitées "à grand travail", pourtant interdit, c'est à dire au pulvé, au canon, en fait, sans aucun respect pour les voisins, les arbres, les abords, les fossés et en balançant les doses de desherbants au pif alors que notre climat ne les justifie de plus pas vraiment. Mais je vois les choses progresser, lentement (parce que certains aussi, partent en retraite et qu'on ne les regrette pas) et beaucoup de "conventionnelse revenir peu à peu au désherbage mécanique. C'est souvent aussi difficile que chez vous, avec des écartement un peu plus "jouable" sur les gobelets au carré à 5000 pieds, sauf sur les très vieilles vignes où je n'ai, bien malheureusement, pas trouvé de solution, étant pour ma part un peu trop vieux pour piocher 7 hectares d'argilo calcaire fort caillouteux, ce qui est autre chose que le granit ou le schiste. Vous avez pour cela tout mon respect, voire mon admiration. Puissiez vous ne pas vous lasser, l'âge aidant...

Je pense que LPV est un meilleur lieu pour débattre de ce genre de chose, mon regard ici tentant simplement de remettre les choses en situation : même si les viticulteurs du beaujolais le voulaient, ils ne pourraient pas, aujourd'hui, se passer du désherbage et le Beaujolais devra faire une mutation profonde au niveau des usages et des écartements. Il sera intéressant, d'ailleurs, de voir si les vins en seront changés. Je suis navré pour vous mais je pense que vous le saviez en choisissant de vous installer là bas. Disons que ce billet, très spectaculaire, aurait pu, je crois, être plus efficace et tout aussi émouvant en étant écrit différemment. C'est ce que j'ai voulu dire. Vous le savez, votre blog compte, désormais, et ce genre de billlet peut-être, je pense, mal interprété.

Ravi de vous avoir fait, en tout cas," sortir du bois", votre présence sur LPV ne peut qu'être salutaire aux débats.

Jim pourrait faire mieux que ça, je pense... Aller, par exemple, rencontrer les vignerons qui font cela et leur demander pourquoi. Expliquer les conséquences financières sur les exploitations dans un contexte économique difficile. Nous dire si ce sont des terres en caves particulières ou en coopérative. Nous sortir une statistique pour savoir combien, en %, il y a de vignes traitées comme ça et d'autres labourer, sur le rang ou en plein. Bref, travailler un peu au lieu de faire du sensationnel et de la critique au premier degré. Combien d'heures a t'il pioché, dans sa vie, au fait, pour comprendre ce que ça fait de suivre l'intercep à la piquette ?

Bon, à lire absolument le deuxième billet de Lilian, ICI , où là, les vrais problèmes commencent à apparaitre et où l'on peut se demander : si j'étais vigneron, à quoi utiliserais je mon pont du 8 mai ? A piocher ?

Bon, à lire absolument le deuxième billet de Lilian, ICI , où là, les vrais problèmes commencent à apparaitre et où l'on peut se demander : si j'étais vigneron, à quoi utiliserais je mon pont du 8 mai ? A piocher ?

Le poids des mots l'emportent sur le choc des photos.
Merci Hervé d'avoir permis, en initiant un débat respectueux, une réaction de cette qualité.

Oliv

Deux très beaux textes et beau débat un effet.
Il y a vraiment beaucoup de choses intéressantes qui en ressortent, mais j'aimerais réagir sur deux points précis:

- C'est toujours difficile de savoir qui est apparu en premier, de la poule ou de l'oeuf. Alors, plutôt que de se dire que c'est parce que le beaujolais se vend à 0.50€ du litre en vrac que les gens ont de telles pratiques en vigne, je me demande si ce n'est pas à cause de telles pratiques culturales le Beaujolais vaut si peu cher? Ce qui est sûr, c'est que c'est un effet de spirale, l'un renforçant l'autre. Et que c'est dur d'inverser une telle spirale. Mais il y a un jour ou il faut commencer à l'inverser, même si cela demande beaucoup d'investissement et de la passion. Et comme ce ne sont sans doute pas les cours qui vont commencer à monter, il faudra commencer par l'autre bout, la qualité du travail...progressivement bien entendu pour que cela soit soutenable, financièrement et "techniquement".

-Concernant la stigmatisation des voisins, c'est clairement un sujet délicat... Je n'aime pas non plus dénoncer les pratiques de mes voisins, je préfère montrer ce que je fais, ensuite chacun en déduit ce qu'il veut, en allant chercher l'info chez le voisin si il souhaite connaître son travail, ce n'est pas à moi de l'expliquer en le dénigrant. C'est du simple respect pour les personnes et les sensibilités. Mais à l'échelle d'une filière complète, et pour des dangers connus et reconnus, c'est aussi une responsabilité et une question de respect des personnes (du côté consommateur) que de les combattre. Passer sous silence de tels problèmes de santé publique juste pour préserver les finances d'une filière, c'est criminel, ni plus ni moins. Que ce soit en vigne ou dans n'importe quel domaine. Alors que les gens se rendent compte ce qui se cache derrière un beaujolais nouveau à 1€ 50, derrière un Kg de porc en supermarché, derrière un pot de peinture, une isolation en amiante ou polystyrène etc, c'est clair que cela peut faire mal à une filière, mais en même temps je me vois mal le passer sous silence pour sauver "ma" filière, et en ce sens je comprend la première intervention de Lilian, même si moi aussi je préfère la deuxième....

Florian

Produits phytosanitaires
Bientôt un changement dans le système d’expression des doses d’utilisation ?

www.viti-net.com/vig...

Vidéo
Comment observer les sols viticoles.

Mouais, bon... savoir combien il y a de cailloux, quel type de roche, le PH, taux d'argile, on savait déjà faire il y a 30 ans ou plus, je ne vois pas l'intérêt nouveau... n'aurait-il pas été plus intéressant d'observer également le fonctionnement et la santé des sols? Et l'influence du travail du vigneron sur ces critères aurait sans doute été plus constructif.
Florian